Affaire Charles Aznavour : pourquoi France Bleu doit sanctionner Nathalie Mazet
Au lendemain de la disparition de Charles Aznavour, cette journaliste/animatrice de la radio France Bleu s'est publiquement félicitée de sa mort sur le réseau social Facebook.Cette personne est Nathalie Mazet, travaille à France Bleu dans le Vaucluse. Son message le voici "Aznavour sexiste, raciste de droite, bon débarras", a-t-elle écrit. La famille serait en droit de déposer plainte.

Après avoir interpellé la station de radio pour lui demander si elle cautionnait ces propos, la radio à publié un simple tweet dans lequel elle se désolidarise des opinions exprimées par son animatrice : "France Bleu ne cautionne pas les propos injurieux et diffamatoires émis par une animatrice du réseau à l’encontre de Charles Aznavour. Ces propos diffusés sur les réseaux sociaux ont été tenus à titre personnel. France Bleu se joint à l’hommage unanime rendu à ce grand artiste."
Seulement nous attendons bien plus comme réaction de la part d'une radio du service public. Nous exigeons une sanction à la hauteur de la gravité des propos diffamatoires tenus. Nous attendons que France Bleu publie sur son site un communiqué annonçant les mesures exemplaires qu’elle compte prendre. Cette animatrice a un rôle important, il apparaissait sur son profil Facebook qu'elle gère France Bleu Vaucluse.
Pour France Bleu ces propos auraient été tenus à titre personnel. Seulement une radio de service public ne peut garder dans ses rangs une journaliste dont les propos sont qualifiés par son employeur d'"injurieux et diffamatoires".Nathalie Mazet n'a présentée aucun excuse... Le post de Nathalie Mazet a même été relayé par un négationniste du génocide arménien. C'est un mauvais signal envoyé à la diaspora arménienne de France que de ne pas sanctionner cette personne.
Des sanctions exemplaires et publiques sont attendues. La France, vendredi matin, rendra un hommage national à Charles Aznavour dans la Cour des Invalides. Aussi il appartient désormais à France Bleu de prendre les sanctions qui s'imposent et de les faire connaître publiquement.
Cette affaire est bien grave qu'un simple post public sur Facebook de la part d'une journaliste de chez France Bleu. Il pose la question de l'éthique et de la déontologie. Ce n'est pas la première fois que des dérapages se produisent.
Depuis quelques années, l’éthique est devenue une préoccupation majeure du secteur public. Nous sommes donc en droit de nous interroger sur le sens des démarches entreprises à ce jour si aucune sanction n'est prise par France Bleu pour les propos que cette même radio juge de : "injurieux et diffamatoires"
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