Al hanane, ou la compassion d’une israelienne
A la commémoration de l'an deux de l'anniversaire du massacre des palestiniens de Gaza, on se doit de faire un devoir de mémoire et se souvenir de l'horrible crime commis par une armée des plus barbare de notre siècle.
Il faut de cesse rappeler le nombre de victimes innocentes, près de 1400 morts et autant de blessés à un moment ou on s'attendait le moins, en cette fin d'année de 2008, beaucoup de par le monde s'apprêtait à fêter le nouvel an, quand la horde sauvage éclaira le ciel de Gaza par des bombes au phosphore pour mieux illuminer la tristesse d'un peuple esseulé et laissé à l'abondant, en proie à des sadiques sanguinaires.
On se rappellera que les victimes furent en plus grand nombre des enfants, des femmes et des vieillards, visées de manière directe par une opération de nettoyage ethnique du nom de code '' plomb durci" que l'armée d'un état voyou a perpétré de façon délibérée ; Lequel état, décrit comme étant au-dessus des lois internationales, appuyé en cela par un laisser faire d'un occident partial et pourtant prompt à réagir au moindre incident touchant les droits de l'Homme. Les deux poids deux mesures étant manifestes, ouvrant ainsi la porte à tous les excès, au point où des bombes au phosphore et à fragmentation, pourtant formellement interdites d'utilisation près de l'ONU, ont étés utilisées de la pire des utilisations, aveuglement et dans le tas sans discernement aucun, ciblant ainsi écoles, hôpitaux, et institutions onusiennes, utilisées comme lieux de refuges que les victimes pensaient être des endroit prémunis et surs.
Israël, un état belliqueux, use et abuse de sa force disproportionnée vis-à-vis de la population de Gaza et des palestiniens en général, avec l'onction des puissances occidentales tant décriées quand il s'agit du droit et de justice internationale ; En véritables autruches, ils ne voient que ce qu'ils veulent voir, au point de porter assistance au bourreau et de sanctionner la victime afin de mieux la disqualifier ; Preuve en est, ce dérapage volontaire et significatif de la commission européenne des droits de la femme, qui ne trouva pas mieux que d'inviter une israélienne, en la personne de madame Nourit Peled Al hanane, à la dernière célébration de la journée mondiale des droits de la femme ; Une femme pourtant issue d'une société prétendument démocratique, où le respect du sexe faible est une affaire bien réglementée, civiquement et juridiquement, ne souffrant donc d'aucun dérapage machique, ses droits sont bien préservés tout à fait à l'égale de l'homme. C'est justement là ou le bât blesse, aucune femme palestinienne n'a été invitée à Bruxelles, alors que c'est vraiment elles qui souffrent le plus, puisque vivant dans une situation des plus intenable, en voyant son toit détruit, son mari et ses enfants morts ou faits prisonniers ; Aussi paradoxal que cela puisse être, c'est bien cette femme israélienne qui a pris fait et cause de toutes les palestiniennes, les représentant dignement par un appel venant du cœur.
Madame Nourit Peled Al hanane, en tant que femme et mère, a ressenti la souffrance de cette femme palestinienne qui peine à accepter l'indifférence de tout un monde, pour la simple et unique raison qu'elle veut protéger ses enfants, sa maison, sa terre dans laquelle elle est née, elle a grandi, et convolé en juste noce, où ont vécu ses parents et ses ancêtres ; Alors que l'occupant, par ses exactions, sa répression, son harcèlement et ses privations, voudrait avilir voire punir cette mère au courage immense, qui de son sein nourricier donne vie et espoir comme le font toutes les mères du monde.
Al hanane, ne serait-il pas ce prénom bien évocateur d'une racine arabe qui signifie "compassion " pour rappeler la dramatique de cette tragédie humaine ! Preuve d'une entente ancienne entre les deux communautés, un creuset culturel commun, que rien ne différencié de prime abord, et ce, d'avant la date fatidique de 1948 ; Une juive israélienne au passé arabe, par ses sentiments maternels ne pu s'empêcher de se déterminer en faveur du droit et de la justice. La question qui se pose d'elle-même, quand est-ce aux gouvernements occidentaux de se déterminer à leur tour ? Pour soutenir une cause plus que juste, la souffrance des palestiniennes et de
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