Alain Soral veut demander l’asile politique à la Corée du Nord
Alain Soral est un essayiste que les français n'oublieront pas, contrairement aux médiocres penseurs omniprésents dans les médias officiels. Matraqué par les procès, les amendes, dommages et intérêts et les menaces de prison ferme pour avoir parlé librement au pays des "droits de l'homme", il envisage sérieusement d'émigrer vers le pays qu'il vient de visiter, la Corée du Nord.
Il relate son séjour dans une entrevue à ERFM, la web-radio d'égalité et réconciliation. Sans tabous. Soral fait l'autopsie d'un voyage qui surprend ceux qui gobent sans réfléchir le baration des ONG infiltrées par la CIA et autres moralistes libéraux. Non, la Corée du Nord n'est pas ce gigantesque camps de travail qu'on nous décrit.
C'est un peuple de soldats-ouvriers, qui travaillent 44 heures par semaine, avec des primes au mérite. Un pays où il n'y a ni chômage, ni incivilités, ni délinquance. Où les rues sont propres, les gens souriants et sociables malgré l'embargo et les pénuries. Une autre mentalité, une autre éducation, des moeurs préservés...
Comble de l'horreur pour nos élites politico-médiatique, la Corée du Nord est à contre-courant des démocraties libérales. Ce ne sont pas ses camps de prisonniers qui heurtent nos analystes, mais sa politique sociale. La retraite à 60 ans pour les hommes, 55 ans pour les femmes qui bénéficient de 8 mois de congé maternité par enfant. Inadmissible pour nos gourous du CAC 40. On remarquera, au passage, qu'à l'occasion de l'anniversaire de la chute du mur de Berlin, on nous rabat régulièrement les oreilles avec les polices politiques communistes sans rappeler les droits sociaux dont bénéficiait le petit peuple en RDA. La mémoire est toujours sélective.
Certes, il est sans doute désagréable d'être surveillé dans son quotidien, et ce n'est pas en France que des gens seraient condamnés pour un écart verbal (à voir ?). Extrapolation ? Qui sait que le film la vie des autres fut inspiré pour les personnages et le scénario par le grand blond avec une chaussure noire ? D'ailleurs Pierre Richard était censé mourir à la fin du film dans le scénario d'origine, comme la nana du film allemand, comme il l'aurait été en Corée du nord...
Mais revenons à Soral et les Nord-Coréens. Il est évident que ses hôtes lui en mis plein la vue : installations sportives et culturelles de qualité, visites ciblées, etc. Toutefois, il a ressenti ce climat culturel instinctif qui ne trompe jamais. Les gens étaient heureux et bienveillants dans les rues, et personne ne les forçait à l'être. Il n'en aurait pas dit autant au retour d'un voyage à Athènes, où la nervosité et la détresse sociale ambiantes sont ressentis par le touriste. La Grèce est pourtant la démocratie libérale que l'on sait, comme le sont devenues la Roumanie, l'Albanie et l'ex-RDA. La fin du communisme n'a pourtant pas apporté le paradis pour le populo dans ces contrées, où le modeste visiteur ne rencontre que des nostalgiques d'il y a trente ans.
Liberté d'expression ou sécurité sociale ? Liberté de dormir dans la rue ou interdiction de dormir dehors ? Travail pour tous ou loi de la rentabilité ? Bonne éducation du citoyen ou incivilté du consommateur abruti ? Vastes débats...
Une chose est sûre. Il n'y a pas de système idéal. Alain Soral est donc libre d'émigrer vers la Corée du Nord pour échapper au harcèlement judiciaire, un exil que beaucoup d'autres ont connu avant lui, pour d'autres destinations. A chacun de s'interroger sur les conséquences de l'exil de nos étudiants et de nos intellectuels, dans un pays où il était possible de tout dire il n'y a pas si longtemps. Réussira-t-il à intégrer cette société de soldats-ouvriers, studieuse et travailleuse qui a échappé à l'américanisation des consciences ? A voir...
Lien vers l'entrevue sur youtube :
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