Allaitement par une femme trans : une nouvelle étape
Les anglais avaient récemment fait preuve d’une certaine intelligence, quoi qu’il en coûte de le reconnaître, en fermant le Tavistock Center spécialisé dans les transitions de genre, jugées trop précoces1. Trois pas en avant, trois pas en arrière chante la ritournelle. Aujourd’hui, c’est l’allaitement par des femmes trans qui est promu outre-Manche, et c’est paraît-il aussi bien que par une femme biologique. C’est la fondation en charge des hôpitaux universitaires du Sussex qui le proclame2.
Rappel utile : une femme trans, c’est à l’origine un homo sapiens doté d’un pénis et de testicules, dont les cellules sont codées en XY et qui secrète naturellement plus de testostérone que de progestérone, mais qui s’identifie à une femme et a recours à diverses « thérapies » pour conformer son corps à ses désirs : bloqueurs de puberté, gavage d’hormones, castration et chirurgie telles que vaginoplastie ou pose d’implants mammaires. Le tout si possible au frais des assurés sociaux qui n’en demandent pas tant3.
Il est certes possible qu’un homo sapiens, même de sexe masculin, produise du lait pendant les premiers jours de sa vie, sans doute sous l’effet de la prolactine de sa mère. Mais, dans la nature, ça cesse définitivement pour les individus de sexe masculin, et ne recommence qu’après une maternité pour les femmes. Enfin, celles qui ont un utérus. C’est bien connu, la nature est fasciste !
Pour être plus inclusifs et dégenrer ce qui ne devrait pas l’être, les godons ne reculent devant aucun néologisme : breastfeeding (littéralement « nourriture par le sein », soit allaitement) devient chestfeeding (nourriture par la poitrine). Bravo pour tant de délicatesse !
Bien sûr, les laboratoires pharmaceutiques sont les magiciens qui permettent cet allaitement : Il existe des molécules qui stimulent la production de prolactine, l’hormone qui commande la lactation. Même chez les femmes, il arrive que ce processus doive être dopé par un peu de chimie. Pas de chance, pour l’un d’entre eux, le Dompéridone/Motilium, Janssen indique tout de même qu’il pourrait avoir des effets secondaires sur le cœur de l’enfant. C’est ballot pour un allaitement aussi bon que celui d’une femme bio. Le refrain « sûr et efficace » est connu, mais là encore, il concerne plus les profits de BigPharma que leurs produits sur des patients.
Bien sûr, si vous pensez qu’un homme qui s’identifie comme une femme-trans, même après avoir mutilé son corps et s’être gavé de produits chimiques, ne devrait pas allaiter un nourrisson qu’elle n’a pas pu porter et faire naître, vous serez un transphobe, avec toutes les conséquences que ça implique. L’idéologie transhumaniste continue sans relâche de pousser ses pions. Même s’il faut savourer chacun de ses reculs, il est important de poursuivre sa dénonciation chaque fois que l’occasion s’en présente.
Dessin allysonmiller1969 libre de droits via Pixabay
1https://www.bvoltaire.fr/enfants-trans-le-royaume-uni-fait-marche-arriere-pas-la-france/
2https://www.telegraph.co.uk/news/2024/02/18/trans-womens-milk-as-good-as-breast-milk-says-nhs-trust/
3https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2860443-ald-trans-c-est-quoi-demande-ameli-obtention-duree/#quoffre-une-ald-trans
21 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON