Allo, le 987, Ia Orana (Bonjour)
Le 987, c’est le code postal de
13 réactions à cet article
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Bonjour Papy boom.
Comme le lien ne marche pas, je me permet de rajouter la définition.
Rae Rae
Homosexuel, opéré ou non. Un homme qui s’habille et se comporte en femme. Au cours de vos pérégrinations, vous ne manquerez pas de croiser quelques personnages outrageusement efféminés qui vous aborderont, sourire aux lèvres et fleur à l’oreille. Le phénomène rae rae (prononcez "réré") est largement accepté à Tahiti, puisqu’il fait partie des coutumes ancestrales dans la civilisation ma’ohi. Un grand nombre de rae rae exercent différents métiers dans la couture ou la cuisine où leur sensibilité peut s’épanouir. Aux dires de leurs employeurs, ils sont d’ailleurs les meilleurs atouts de l’endroit, grâce à leur amabilité et à leur diligence
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Bonjour Gasty,Effectivement, ce lien ne marche plus depuis que j’ai proposé cet article. J’ajoute à votre commentaire, très juste et documenté que les "rae rae", jeunes travestis polynésiens, héritiers d’une longue tradition, occupent une place à part dans la société locale. Des garçons "différents" qui reçoivent, dès l’enfance, une initiation autre que celle des jeunes guerriers vindicatifs. Pour eux, ni guerre ni chasse : ils s’épilent, se travestissent. Une fois adultes, ils mangent à l’écart des hommes, s’habillent, chantent et dansent avec les femmes, deviennent souvent les domestiques de la noblesse. Exclus de la vie spirituelle - ils n’assistent pas aux cérémonies sacrées et ne peuvent jamais être sacrifiés aux dieux - mais parfaitement intégrés à la vie quotidienne, ils ont des relations sexuelles aussi fréquentes qu’admises avec les adolescents, libres de leur corps jusqu’à l’âge des fiançailles. Paul Gauguin lui-même, lors de son séjour tahitien à la fin du XIXe siècle, se laissa prendre à leur charme, et en peignit.J’aimais bien aller manger en famille au « Belvédère », un restaurant panoramique. Situé à une altitude de 600 mètres (fraicheur), le service était effectué par des rae rae. Outre la gentillesse du service, ils étaient des nounous attentives pour mes enfants.
Cordialement.-
Jojo 14 mars 2009 19:51« ouverte à tous vents, les Vahinés (femmes tahitiennes) … vous feront vibrer. »
Papybom
Merci pour le voyage.-
Bonsoir Jojo,La chance qui m’a été donné de vivre deux ans avec cette population, n’est pas comparable aux souvenirs d’un touriste. Ce n’est pas dans les hôtels que l’on peut comprendre la richesse et la générosité d’un peuple. Fiers de ses origines, le Tahitien est aussi doux, que l’eau turquoise de son lagon.Cordialement.-
Jojo 14 mars 2009 21:01Oh non, il n’y a pas que la durée du séjour Papybom, c’est plutôt vous, qui êtes capable de voir lorsque d’autres se contentent de regarder...
Ne changez rien et merci simplement d’être là.
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Eh bien !!! en deux ans j’ai l’impression que vous n’avez fait que survoler, car si votre texte représente seulement ce que vous avez retenu de la Polynésie c’est dommage. Pourquoi n’avez vous pas prolongé votre contrat de deux ans ?
J’ai l’impression de lire un article banal, d’un journaliste sans connaissance du pays, bourré de lieu commun, un reportage tv de 10 minutes n’aurait pas fait mieux.
Retournez-y, prenez plus de temps et revenez nous faire un joli article.
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Newly, bonsoir.Soyez assurer, je n’ai pas fait que survoler la Polynésie. Déjà, dans ce pays, mon travail était au niveau du service de santé. Les tahitiens m’avaient surnommé le Toté (Docteur) plongeur.Imagiez-vous le ravissement pour un ancien « gueule noir » de découvrir la richesse des fonds marins après le fond du charbon.Je n’ai pas la prétention d’être un journaliste, être témoin suffit à mon bonheur.Cordialement. -
@Papybom,
Comme toujours, j’ai adoré. C’est vrai que la Polynésie ne restera pas essentiellement dans les faits divers.
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Allain Jules,Merci pour ce commentaire, alors que sur votre article, j’ai osé :« Que n’ai-je réfléchi, avant d’aller sur d’autres textes commenter
Sachant que je pouvais que descendre, en les faisant eux, monter ? »Les méandres du fonctionnement du site, m’ont plusieurs fois montrésQue plus les articles étaient commentés, plus l’article, en tête se retrouvé.J’avoue que cela est cocasse, car de descendre (au fond) je suis habitué.Cordialement. -
Merci, Jojo,« Voir lorsque d’autres se contentent de regarder... » La formule est belle, elle me touche énormément. Mes yeux ont vu également, la misère du peuple Ethiopien. Deux ans d’immersion parmi eux, et je suis revenu adorateur de notre France.Pourquoi l’Homme détruit-il notre civilisation ?Alain Bachum est mort, ce soir. C’est triste de perdre un artiste engagé.Cordialement.-
Bonjour
Moi aussi, j’y ai vécu, en Polynésie Française. Et si ce qui est dit dans cet article est vrai (et même en dessous de la vérité, je pense aux odeurs des fleurs, entr’autres choses...) il y a une face cachée que l’auteur s’est bien dispensé de traiter....
Le problème de l’alcolisme, notamment, qui, lié à la consomation de la mariguana locale, ( "pacalolo") se transforme en bombe détonnante, exaltant l’agressivité naturelle de ces guerriers dans l’âme. Il ne fait pas bon d’être un "Franny" (Français blanc) ou un "Popaa" (blanc, en général) à ce moment là.
Un certain racisme anti-français et plus généralement anti-blancs est également sensible et même affiché, si pas par la totalité de la population, du moins dans les couches les moins favorisées...Essayez donc de traverser Faa, le bastion indépendantiste, a pied et de nuit, ou vous êtes courageux, ou vous êtes inconscient, ou vous cherchez les ennuis...
Non, le paradis n’existe pas, Tahiti et ses iles y ressemble bien, tant pour le paysage que pour la douceur d’y vivre, mais encore une fois, l’homme, avec des mesquinerie minables, trouve le moyen de tout gâcher...-
Stef0455,Si l’on devait retenir que l’alcoolisme comme carte postal, que la vie serai triste. Ce fléau est plus ou moins présent partout. Sortez le soir, partout dans le monde, ce triste spectacle est universel. Quand au racisme, il faut assimiler ce mot à la misère. Un raciste est un malheureux qui envie un plus nanti. Si être raciste, c’est de souhaiter plus de confort pour sa famille, je suis raciste. Entant que blanc, je déteste les blancs qui profitent de leurs positions pour ruiner un pays. Pour être honnête, je suis raciste envers les « cons ».Si le « Popaa » accepter de circuler en truck( Mi camion-mi bus-mi taxi…), au milieu de la population, le raciste ne serait pas. Que connaît-on d’une ville en la traversant dans un gros 4X4 ?. Vitre fermées et clim à fond, on se prive des odeurs et du contact.Si le Blanc n’assiste pas à une messe, une rencontre de piroguiers et qu’il refuse les roulottes du port ; il est plus raciste qu’un polynésien.Cordialement. -
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