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Accueil du site > Tribune Libre > Allocations familiales : comment les néolibéraux jouent l’équité (...)

Allocations familiales : comment les néolibéraux jouent l’équité contre l’égalité

Aussitôt dit, aussitôt fait : à peine réclamée par le groupe "socialiste" à l'Assemblée, la modulation des allocations familiales en fonction des revenus reçoit le soutien du gouvernement puis est votée en deux temps trois mouvements au Palais Bourbon.

Loin d'être le fruit de "l'égalitarisme fou" de "l'Etat socialiste" (1) – je suggère aux petits comiques du Figaro d'aller faire un tour à Cuba pour voir ce qu'est réellement un Etat socialiste -, cette mesure s'inscrit au contraire dans la logique de la "réforme", cette fameuse "réforme" qui consiste en fait dans la destruction de l'Etat-Providence pour revenir (2) à l'Etat-gendarme du XIXème siècle. Aussi, loin d'être le fruit d'une lubie néobolchevique, cette mesure va au contraire ravir les libéraux de tout poil, car cette modulation des allocations familiales sape leur fondement, et prépare ainsi leur suppression à terme.

 

Les allocations familiales, la prestation universelle par excellence

En effet, si le système français de sécurité sociale suit majoritairement une logique assurantielle – les cotisations sociales ayant le même rôle que l'argent versé aux assurances privées -, cette logique ne concerne absolument pas les allocations familiales, qui relèvent elle de la politique familiale conduite par la Nation.

Le but de cette politique est de soutenir la natalité afin de préserver le pays du déclin démographique et d'un vieillissement excessif de la population, voire d'assurer la croissance de cette dernière. Partant du principe que chaque nouveau-né est un bénéfice pour la communauté nationale, elle appelle cette dernière à contribuer au poids financier de la naissance et de l'éducation des enfants – par les allocations familiales mais pas seulement : l'éducation gratuite s'inscrit, entre autres, dans cette même logique –.

Il s'agit ainsi d'une part de préserver la vitalité démographique du pays, d'autre part d'une contribution au poids d'une action privée – la conception et l'éducation d'enfants – qui va dans le sens de l'intérêt général.

Aucun de ces deux versants des allocations familiales n'est conciliable avec l'absence d'universalité de ces allocations : chaque enfant étant un bienfait pour la République, cette dernière se doit de participer au poids financier de chacun d'entre eux. Toute atteinte à cette universalité est contraire à l'égalité : de même que l'éducation doit être gratuite pour tous, les allocations familiales doivent être versées à tous ceux qui ont des enfants.

 

L'équité comme machine de guerre anti-Egalité

On l'aura compris, les allocations familiales ne peuvent que déplaire au néolibéralisme – comme tout denier public employé dans des domaines dépassant ceux de l'Etat-gendarme. Ne pouvant heurter trop frontalement les valeurs égalitaires du peuple français – n'en déplaise à certains, nous sommes un peuple égalitaire -, les fameux "réformateurs" ont trouvé l'astuce : invoquer "l'équité".

Ce concept, flou à souhait, va leur permettre de critiquer les allocations familiales au nom de la justice sociale, en arguant qu'il n'est pas "équitable", qu'il n'est pas "juste" que tous reçoivent les même aides, indépendamment de leur niveau de revenus. En faisant oublier que l'égalité est garantie par la modulation des cotisations, ils veulent nous faire croire que les allocations familiales sont reproductrices d'inégalité. C'est à la fois faux – via donc la modulation des cotisations en fonction du revenu – et à côté de la plaque, car les allocations familiales, comme leur nom l'indique, s'inscrive dans le cadre de la politique familiale et non de la redistribution - politique sociale menée via les cotisations sociales.

Ainsi, moyennant la déformation des faits – dont les "populismes" n'ont décidément pas le monopole -, nos chers réformateurs, ces gens "responsables" pour qui "il faut dire la vérité aux français" se sont servis de l'idée de l'équité pour justifier la destruction du principe égalitaire qui était un des fondements de la politique familiale française.

 

Le "réformisme" contre la République

On connaît tous la prochaine étape : la fin de l'universalité des ces allocations va entraîner un sentiment d'injustice, puis une dénonciation des "assistés" qui "profitent du système", ce qui permettra de réduire, voire de supprimer les allocations familiales.

Un pan de l'Etat-Providence en moins. Une victoire pour les libéraux en plus.

Une défaite pour la République.

 

Car la République c'est précisément – et entre autres : la redistribution a elle aussi une importance centrale - des dispositifs comme les allocations familiales, c'est-à-dire des mécanismes où chacun contribue au bien public à hauteur de ses moyens, et où chacun reçoit la même aide de la communauté nationale.

La République aide tous les citoyens à avoir et à élever des enfants, tous comme elle offre à tous ces enfants une instruction ou des services de transports publics, de santé, etc.

Une fois de plus, c'est en prétendant sauver le système social français qu'on le met à bas, c'est s'affirmant haut et fort républicain qu'on détruit ce qui fait la République.

 

Triste époque que celle où les mots n'ont plus de sens, où plutôt où leur sens est dévoyé jusqu'à être retourné.

Chez Orwell, la guerre, c'était la paix. Au PS, la République, c'est le marché.

Chez Orwell, la liberté, c'était l'esclavage. Chez Valls,le socialisme, c'est le libéralisme.

 

Chez Orwell, l'ignorance, c'était la force. Chez Hollande, la promesse, c'est la trahison.

 

 

(1) http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/10/10/31001-20141010ARTFIG00372-reforme-des-allocations-familiales-l-etat-socialiste-et-l-egalitarisme-fou.php

(2) En ce sens, le néolibéralisme est réactionnaire – au sens étymologique de celui qui souhaite le retour à un ordre ancien – bien plus que "progressiste" ou "moderne".


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29 réactions à cet article    


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 octobre 2014 08:18

    Bonjour,

    Vous avez raison, c’est de début de la fin du modèle social français issu du CNR.
    Une fin voulue par ceux qui ont construit l’ Union européenne et l’euro.


    Robert Mundell, inventeur de l’euro « et les Etats providence envoyés aux égouts »
    Où l’on découvre avec effarement que les buts de l’ UE et de l’euro ne sont pas économiques, mais réactionnaires comme Reagan- Tchatcher.
    Le but était d’enlever aux Etats le pouvoir sur la monnaie, le budget et le législatif.
    Mais rester à ce constat n’ouvre aucune perspective politique.

    Il est urgent de se rassembler, au moins provisoirement, pour en finir avec cette usine à gaz, construite sans les peuples, et contre les peuples et en sortir au plus vite :
    « Programme de Libération Nationale » de l’UPR.


    • eric 18 octobre 2014 09:15

      Vous avez tort.

      D’une part tous les partis réputés libéraux, et qui le revendiquent sont contre et, plus ils le sont, libéraux, plus ils sont contre. Il est patent que quoi qu’il soit en réalité, et je ne suis pas sur que même lui le sache vraiment, le PS ne se revendique pas des idées libérales.

      D’autre part il ne s’agît pas d’économies faites par l’état dans une logique libérale de moins de dépenses, mais d’une hausse des prélèvements obligatoire typiquement socialiste.

      Le régime famille est excédentaire hors prélèvement de l’état au bénéfice des autres régimes. Les cotisations familles restent les mêmes. On rétrocède juste moins d’argent aux cotisants.
      En pratique il s’agît donc juste d’une hausse des prélèvement obligatoires nets. Qu’est ce qu’il y a de libéral la dedans ?

      Quant aux principes républicains ? Ou allez vous chercher des trucs pareils. ce pouvoir est aux abois, il a besoin de fric, il tape là ou il pense en trouver, sans trop se poser de question sur les effets réels, mais avec les yeux fixés sur les possibles répercussions électorales.

      La classe moyenne sup, les premières tranches des 50% des plus riches qui payent l’IR vote plus qu’à son tour socialiste : on l’exonère d’impôt sur le revenu ( cadeau de 750 à 950 euros alors qu’il y a 8 millions de pauvres dans le pays, mais qui eux votent peu ou FN). Les retraités votent en tendance plus à droite ? Plus 40 euros par ans.

      Ici, sont visé les « familles manif pour tous ». Revenus décents et famille nombreuses ? C’est qui à votre avis ? La famille catho avec 5 gosses et deux salaire à plus de 3000 euros par mois n’a qu’à s’en prendre qu’à elle même. En socialisme, quand on exprime son désaccord avec le pouvoir, il faut s’attendre à ce qu’il le fasse payer.

      Opportunisme, égoïsme, incompétence, vengeance politique, injustice et court termisme. Si vous tenez à des définitions idéologiques, on peut appeler cela socialisme, certainement pas libéralisme.


      • Piotrek Piotrek 18 octobre 2014 12:35

        Mais l’exposé égalité-équité que fait l’auteur dans l’optique républicaine est tout à fait sublime.

        Et c’est toujours le même problème. L’opposition entre des valeurs fondamentales (celles de la république dans ce cas) et les indicateurs de la société réelle ont atteint un niveau intenable.

        Maintenant, que fait-on ? Faut-il tenter de sauver le système économique en jouant avec des ajustements, en allouant différemment. Ou faut-il sauver la république ?

        C’est pour avoir clairement posé cette question que j’applaudis l’auteur des deux mains.

        Pour moi la réponse est simple : le système économique ne peut être sauvé. Le problème de la dette peut être réglé en 4 signatures, en suivant l’exemple de Chypre, mais on ne peut rien faire face à la crise financière. Il faut sauver la république, et ça va nous couter très cher.


      • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 18 octobre 2014 13:17

        Et l’argumentaire semble passer. Quand j’en ai parlé autour de moi, les gens disent « mais c’est normal que ceux qui gagnent le plus en profite moins vu qu’ils en ont moins besoin. » Avec la chute systématique : « Eh ! Je veux bien échanger avec eux d’ailleurs ! ».
         
        Si on transpose ça à l’Impôt sur le Revenu, on constate tout de suite l’aberration. Ça voudrait dire que ceux qui en paye le plus bénéficie moins des services régaliens. L’éducation ? Les riches ont de quoi mettre leurs enfants dans le privé. L’Hôpital public ? Les nantis peuvent aller en clinique. La police ? Les bourgeois n’ont qu’à s’offrir une milice privée. La défense ? etc...
         
        En confrontant égalité et équité, ces fous ont introduit un concept qui va faire tout s’effondrer.


      • Onecinikiou 18 octobre 2014 21:32

        De surcroit, cela justifiera demain que les mêmes classes privilégiées en terme de revenus et de patrimoine, mais désormais plus en terme de redistribution, usent du discours qui consiste à refuser de financer un système dont ils sont, de facto, de plus en plus exclus. Pire, ça le légitimera. 


        Nos concitoyens parmi les plus stupides (une majorité) et qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez tombent encore une fois dans le panneau, et se font manipuler jusqu’au trognon. Et qui est une constante universelle aussi valable que la loi de la gravité.

        Ces mesures présentées sous le sceau de l’égalitarisme et qui est le comble de l’imposture, de la saloperie, et qui condamnent les classes privilégiés à recourir demain à l’assurance privée pour ces motifs, ont pour objet purement et simplement la mort à terme de notre système de redistribution et de sécurité sociale.

        Ils faut donc s’attacher à démystifier le discours de l’oligarchie, qui joue au échec et a dix coups d’avance sur tous les tocards du quotidien.

      • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 18 octobre 2014 13:10

        Voilà, ils ont trouvé comment équilibrer le pacte de compétitivité. Moins de cotisations amenait bien évidemment à devoir réduire les prestations quelque part.
         
        L’analyse est bonne : on a ouvert la boîte de Pandore. On commence par réduire les prestations pour que les français finissent par se demander « mais pourquoi on paye autant ? ».
         
        La dégradation (volontaire ?) de la santé et notamment de l’APHP contribue tout autant à ce constat. Et lentement mais sûrement la France va se privatiser de plus en plus jusqu’à ce que les cotisations sociales soient un non sens et qu’elles soient supprimées. Retraites : cotisez dans le privé. Santé : prenez une mutuelle. Chômage ? Prenez une assurance privée (on la propose déjà aux indépendants qui ne cotisent pas au chômage parce qu’ils n’y ont pas le droit).

        Sur les allocs, c’est donc un coup en deux bandes qui s’est joué : on coupe d’abord les cotisations (là tout le monde est content) puis on réduit les prestations (de ceux qui cotisent le plus !!). Etape numéro 3 : on l’enterre.


        • tf1Groupie 18 octobre 2014 13:31

          L’auteur nous récite de beaux slogans publicitaires genre « nous sommes un peuple égalitaire ».

          Est-il au courant que l’égalitarisme a rendu l’école française une des moins égalitaires d’Europe ?
          Que le corporatisme français contredit son beau slogan de baril de lessive ?

          Quand à dire que "la vitalité démographique du pays va dans le sens de l’intérêt général" l’auteur est-il au courant que la principale menace de la planète est aujourd’hui la surpopulation ??

          Bref, les postures ideologiques bouffent la France depuis des années, mais l’auteur n’est pas près de changer.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 octobre 2014 18:28

            TF1,
            Vous confondez les services publics qui fonctionnaient très bien et les méthodes pour les discréditer et les privatiser...


            Voici les déclarations de l’ OCDE en 1996 pour discréditer l’école publique :

            « Si vous diminuez les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité du service. Les familles réagiront violemment au refus d’inscription de leurs enfants, mais pas à une baisse de la qualité de l’enseignement ».

            C’est d’un cynisme absolu.
            C’est la méthode qui a été utilisée pour tous les services publics, les asphyxier financièrement, et quand ils ne sont plus capables d’assurer leurs missions, s’en servir pour justifier leur privatisation.

            Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage.

          • tf1Groupie 18 octobre 2014 22:19

            Pour ton info Fifi, entre 1985 et 2013 le coût moyen par élève du secondaire a augmenté de 60% !

            Ce qui contredit totalement tes théories.

            Et pendant que l’on se gargarise d’égalité à l’école, celle-ci n’a cessé d’accentué ces inégalités, ce qui est révélé par les enquêtes PISA, entre autres.

            Donc je n’accuse de rien, je ne fais que constater, comme tous ceux qui savent observer.
            Mais pour constater il faut ouvrir les yeux, ce que tu as du mal à faire.

            L’égalité en France c’est juste un pretexte pour réclamer. Contrairement à ce que proclame l’auteur le peuple Français est foncièrement individualiste, c’est pour cela que les grèves se succèdent car chaque « communauté » prêche pour ses propres intérêts et certainement pas pour l’intérêt général.


          • Loatse Loatse 18 octobre 2014 18:00
            • En 1916Émile Romanet, ingénieur, de sensibilité chrétienne-sociale, décide d’accorder au personnel de l’usine JOYA (Grenoble) les premières allocations familiales.
            • En janvier 1918, ému par la condition des femmes, souvent mères de famille, qui trient le charbon pendant la Première Guerre mondiale, Emile Marcescheconvainc les patrons morbihannais de créer une caisse de compensation : c’est la première caisse d’allocations familiales de France.
            • En 1929, après un premier projet élaboré par Blain, un second projet de généralisation des allocations familiales est établi par Maurice Eblé, avocat
            •  engagé dans le catholicisme social, avec la commission de législation de la C.F.T.C. ; ce projet est repris en proposition de loi par Jean Lerolle et voté. La C.F.T.C. adresse des remerciements aux députés signataires3.
            • Le 11 mars 1932, la loi Landry généralise les allocations familiales pour tous les salariés de l’industrie et du commerce, l’adhésion des employeurs à une caisse de compensation devenant obligatoire. Le montant des allocations peut varier selon les catégories professionnelles et d’un département à l’autre et l’intervention de l’État est encore limitée (fixation d’un taux minimum départemental, procédure d’agrément ministériel pour chacune des caisses)4 

            Puis de fil en aiguilles, les allocations familiales se sont généralisées à tous les milieux socio professionnels et sans conditions de ressources...

            Aujourd’hui on revient aux fondamentaux soit une prestation à caractère social tout en appliquant un taux dégressif pour les familles des classes moyennes supérieures soit plus de 6000 euros/mois par foyer..lesquelles pensent de plus en plus et à tort que les familles modestes percoivent des aides à tire larigot, ce qui est faux...les caisses des conseils régionaux étant vides, les conditions d’aides à la formation des jeunes sont devenus ubuesques (allez faire une prépa au concours d’infirmière en travaillant à temps plein !), les bourses caf conditionnées à bac + 1..

            sans compter tous ces jeunes couples salariés avec 1 enfant qui ne percoivent rien, qui ne vivent pas mais survivent avec deux smics.. !

            Un peu de décence, merdalors !





            • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 18 octobre 2014 22:18

              La décence ne serait-elle pas que dans un pays où les salariés subissent un prélèvement obligatoire de 80% de la valeur de leur salaire net on puisse bénéficier de prestations justement... décentes ?
               
              L’esprit de l’article, c’est justement que de dénoncer que le gouvernement est en train de toucher à ces prestations qui sont égalitaires. Si on veut en faire quelque chose d’équitable, poussons alors la logique jusqu’au bout : retirons les cotisations sociales des allocations familiales et passons les sur le budgets de l’État comme c’est le cas pour le RSA par exemple.
               
              Mais dire que des cotisations sociales vont financer un système qui ne sera plus ouvert à tous, c’est la boîte de Pandore. Aujourd’hui les allocs et demain ce sera la santé, les retraites, le chômage...
               
              Je crois que beaucoup de personne ici n’ont pas encore compris que le « riche c’est l’autre ». Sachant que l’on est toujours le riche de quelqu’un, demain le « riche » ce sera peut-être vous. Oui vous, avec un salaire de 2000€, vous vivez laaaaaaargement mieux qu’un smicard. Bourgeois umpéiste ! ^^


            • christian pène 18 octobre 2014 18:43

              l’auteur de l’article est un menteur doublé d’un perroquet : il n’y a guère de trace de libéralisme en France étouffée par près de dix mille textes de lois.....

              l’auteur de l’article avoue implicitement qu’il ne connaît rien au libéralisme


              • L.F. L.F. 18 octobre 2014 19:58

                Merci pour cette argumentation de grande classe


              • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 18 octobre 2014 22:05

                Un merveille. Christian a immédiatement cerné l’imposture de cet affligeant discours gaucho-bolchévik faisant insulte à Maître Smith.


              • smilodon smilodon 19 octobre 2014 13:54

                Les « nantis » qui gagnent plus de 6000 ou plus de 8000 euros mensuels, participent dès le départ (le pourcentage du salaire « déduit » pour les allocs, la sécu, la retraite), à « l’effort national » pour que survivent nos « acquis ». Le pourcentage des « retraits » sur leurs fiches de payes restera le même, mais puisque le « total » (en bas à droite) sera supérieur aux sommes ci-dessus désignées, il auront maintenant un « 2ème effet kisskool » !...... Ils laisseront toujours autant d’argent pour les jeunes, les vieux, et leurs santés, mais en plus ils recevront moins en retour !... Je pense que partant du même « principe », on devrait inventer le « 1/2 payant », plutôt que le « tiers », l’école payante pour les enfants de « riches », la cantine et le reste, les soins en fonction du salaire, la maison de retraite et même les obsèques tout pareil !....... Bref, donnons tout à ceux qui ont moins que mille, et prenons tout à ceux qui ont plus de 6 mille !...... Société égalitaire !..... Au fait, combien gagne un député ???... Un ministre ???... Un député européen ???.... Un « ménage » avec plus de 6 mille mensuels est un ménage qui bosse plus qu’il ne voit ses enfants !..... Demain, grâce à toutes ces nouvelles lois, ce sera un ménage « sans enfant » !....... L’avenir d’un pays passe par ses enfants ???!!... Alors la « France » est morte !...... Et n’oublions JAMAIS, que nous devront cette « france-là » à un état « socialiste » !......... Allez, bonne bourre !... Mais n’oubliez pas votre préservatif !.....Adishatz.


                • smilodon smilodon 19 octobre 2014 13:57

                  « nous devrons » !....Faut vraiment que j’apprenne à me relire.. Dsl...


                • smilodon smilodon 19 octobre 2014 14:47

                  A quand les pompes à essence qui reconnaissent le « riche » ??.. Et qui le fasse payer 3 euros le litre de G/O ???!!.. A quand le rayon charcuterie qui le fasse payer 10 euros le kg de jambon ou de saucisse ????.... A quand le magasin de chaussures qui lui fasse payer 200 euros la paire de godillots ????!!... Faut éviscérer les « riches »
                   !.... Jusqu’à la moëlle !.... Sauf les « politiques », les « journalistes » et tous les « autres » qui font partie du « système » !....... Faut sucer le sang de tout ceux qui gagnent plus de 6000 / nets/ mensuels !.....Sauf ceux qui le disent !..... C’est pas compliqué !......Adishatz.


                  • foufouille foufouille 19 octobre 2014 15:15

                    A quand le rayon charcuterie qui le fasse payer 10 euros le kg de jambon ou de saucisse ????

                    c’est bobonne qui fait les courses ?


                  • smilodon smilodon 19 octobre 2014 15:18

                    Continuez à bien plumer la poule !... Même les 2 ou 3 dernières plumes sur le croupion, arrachez-les !.... Quand le poulet sera nu, enfin, votre vie sera meilleure !... Mais après on fera quoi ou comment ???..... On arrache la queue du rat ??.. Les oreilles du chat ??... Les ongles des abeilles ??.. Comment on va faire, après, pour faire vivre ceux qui n’ont rien, rien du tout ???!!... Comment ????!!.... Vous semblez bien plus malin que moi !... Alors dites-moi !!.. Adishatz.


                  • smilodon smilodon 19 octobre 2014 15:23

                    @ « sampiero » : Tu m’as vraiment lm’air d’un gros con de « bouzeux » !... Tu veux mon avis ???!!... Alors continue donc de voter et de penser comme tu l’as toujours fait !.. En gros con !.. En « bouzeux » !!... Et surtout ne change rien à ta manière de penser !... Un jour, on te donneras une médaille !.... Pauvre con !......Regardes bien tes godasses et admires tes orteilles !....Et ton « nombril » !....Pauvre con !...Adishatz.


                  • smilodon smilodon 19 octobre 2014 15:31

                    Sue « google », tapez « étienne CHOUARD » !....... Ecoutez cet économiste !... Vous comprendrez. Peut-être !... Adishatz.


                    • smilodon smilodon 19 octobre 2014 15:54

                      Y« ’en a quelques-uns qui rigolent bien !... Pas ceux qui gagnent 6 ou 8 mille, non !... Ceux qui nous »gèrent« et qui gagnent 15 à 20 mille !.... Eux se marrent !... Tandis que nous on paye !..... Eux, c’est ceux qui nous dirigent !.... Ils se marrent bien !... Ils se gavent et se marrent !... Et ils ont bien raison !.... Nous on s’entretuent ! A 1 ou 2000 euros près !.... Eux se gavent, à 10 ou 20000 euros de plus chaque mois !.... Comment ils doivent bien rigoler !!.... On serait à leurs places, on ferait pareil !..... Qu’ils se gavent bien !..... Ca pourra plus durer bien longtemps !...... Mais qu’ils se gavent bien !... Ils auraient tort de s’en priver !.... Les français sont des veaux disait »Charles«  !... Ben non, c’ »est des moutons, pas des veaux !....... Des moutons !..... Faut les tondre jusqu’à la moëlle !....Tant qu’il y aura de la laine, y’aura des « politiques » !...... Et quand il ne restera que les os, c’est entre eux qu’ils se mangeront !... Nos énarques ne risquent rien !...Et ils le savent bien !....Adishatz.


                      • foufouille foufouille 19 octobre 2014 16:16

                        tu as été voir combien coute un kg de jambon ou saucisses ?


                      • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 20 octobre 2014 01:17

                        J’avoue que j’ai bien rigolé, quand j’ai lu ça. Smilodon, vous vous êtes fait choper la main dans le slip pour le coup !
                         
                        Le fond de votre argumentaire est bon mais ce n’est pas en insultant tout le monde que vous pousserez les gens à réfléchir. Au contraire, vous allez juste les braquer. Dommage.


                      • Rmanal 20 octobre 2014 11:50

                        C’est une maladie difficile que ce syndrome de la Tourette. Le pauvre.


                      • smilodon smilodon 20 octobre 2014 23:24

                        Si déjà le « fond de mon argumentaire » est bien, c’est que je n’ai pas vraiment tout faux !....Et si je braque certains, c’est peut-être qu’ils m’ont « braqué » avant !.....Mais c’est pas bien grave. Tourette ou pas. Adishatz.


                      • Rmanal 20 octobre 2014 11:39

                        Merci à l’auteur.
                        Je suis plutôt d’accord avec l’article, même si il manque un axe à cette analyse. Soit, les sociaux libéraux veulent démanteler le système sociale Français, sans doute même plus que le Centre, façon Shroeder etc, c’est un fait.
                        Maintenant je pense que dans le cadre de la politique sociale, on devrait effectivement aussi se poser la question de l’accroissement de la population qui est un fléau économico-socialo-écologique : on court tout simplement à notre perte avec cette politique purement libérale qui consiste à voir dans l’accroissement de la population un accroissement du PIB. Mais où est la limite ? La France peut-elle compter un milliard d’habitant (pas tout de suite, ok, mais le propre d’un vrai politique-gestionnaire est de prévoir le futur) ?
                        La réponse est bien sûr que non. Le vrai courage aujourd’hui serait de complètement revoir notre politique familiale afin, non pas de faire des économies, mais de savoir comment on veut élever nos enfants et être maitre de notre futur.


                        • smilodon smilodon 20 octobre 2014 23:07

                          Les « ménages » qui gagnent plus de 6000 ou plus de 8000 euros mensuels, cotisent déjà davantage que les ménages qui « gagnent » moins de 8000, moins de 6000 ou moins de 1000 ou 2000 !... Sur les cotisations de leurs fiches de payes, sur les impôts sur le revenu aussi. Ils participent donc (en principe), plus que les moins « nantis » à « l’effort de solidarité ». Normal. Maintenant, bien que participant davantage, ils « récupéreront » moins que les autres. Admettons. Mais alors, partant de la même idée « juste », pourquoi donc payent-ils le même prix que les moins nantis en faisant leurs courses, ou en mangeant un hamburger chez mac do ???!!... Pourquoi payent-ils le même prix le litre de gas-oil pour faire le plein de leur Mercédès ???.... Allons au bout du raisonnement !....Faisons payer à chacun, partout et tout le temps, le juste prix par rapport à son revenu !....La baguette à 20 cents pour le smicard et à 20 euros pour le « patron » !.....Et tout à l’avenant !..... En partant exactement du même raisonnement. A moins qu’un enfant ait moins de valeur qu’une baguette de pain !!!!!..........Allons-y gaiement !....Au nom de la solidarité, toutes les portes peuvent s’ouvrir !........Au nom de la connerie aussi !.....Adishatz.

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