Anéantir les terrorismes
En comparaison des morts sur la route et des morts de maladies nosocomiales (maladies contractées dans nos hôpitaux), les morts générés pas le terrorisme sont... négligeables. Sauf évidemment lorsqu'on en est victime.
Par delà cette perspective et cette comptabilité froides, il y a la notion de « vivre en paix ».
Et tout le monde mérite de vire en paix, sans être agressé. Mais où commence l'agression, le sentiment d'agression ?
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Le sentiment d'agression commence dès que la notion de « différence » existe.
Ainsi, une personne qui ne pense pas comme moi (dysharmonie), m'agresse. Question de survie primaire.
Bien sûr, dans un deuxième temps, la conscience prend le pas et j'apprécie le point de vue différent du mien car ma survie passe par voir le monde dans sa globalité et non de façon restreinte avec mon petit cerveau, quel que soit mon QI ou la taille de mon ego.
Plus il y a de regards différents à disposition, plus l'univers qui m'entoure est identifié, compréhensible, harmonieux.
Et tout passe par notre cerveau, cet outil qui n'a qu'une seule fonction : créer des liens de causes à effet dans le but ultime de mieux assurer notre survie.
Et le terrorisme dans tout ça ? |
Une violence générée par des êtres dont la survie leur semble gravement menacée.
Ainsi, on peut subir un terrorisme d'état, lorsque ce dernier utilise la violence pour imposer des lois ou des décisions politiques. L'Etat (ses représentants) se sentant menacé et n'arrivant pas à convaincre par les mots, envoie l'armée, utilise une police politique, des CRS...
On peut subir un terrorisme « citoyen » lorsque des personnes croyant en une idée mais n'arrivant pas à convaincre par des mots, expriment leur frustration par la violence sur autrui.
Le terrorisme est donc l'expression d'une impuissance mentale.
(Impuissance à convaincre, à communiquer de manière satisfaisante).
Réduire à néant le terrorisme ? |
Facile : éviter de générer des situations de frustration exacerbée.
En pratique ?
Là, de gros efforts vont être nécessaires.
Pour contrer intelligemment des frustrations, il faut communiquer de façon libre.
Que faire lorsque l'une des parties ne veut pas discuter ?
Communiquer quand même.
Ainsi, face à un terrorisme religieux (quelle que soit la religion), et face à toute présence religieuse, il faut oser parler de l'idée centrale : dieu.
Si on fait l'impasse d'aller au coeur de la discussion, cette dernière reposera sur du sable et ne servira à RIEN.
Alors dieu, qu'est-ce que c'est ? |
Préambule :
l'analyse suivante ne consiste pas à établir « ce qu'il faut penser », à établir « le bien, le mal », mais à décrire les éléments en présence. Chacun reste évidemment libre de croire en ce qu'il a envie. Le tout est de « communiquer » pour ne pas être enfermé dans ses peurs et ses frustrations.
Dieu à travers l'histoire humaine, est composé des éléments suivant :
- « impression de puissance »
- « impression d'être vivant »
- « impression d'être incompréhensible » (dépasse l'entendement humain).
- « permettre un dialogue avec l'inconnu »
Que ce soient les incas, les égyptiens et bien d'autres avec le dieu soleil, que ce soient les Hindous, les grecs, les romains et bien d'autres avec une multitude de divinités, que ce soient les religions monothéistes, toutes, sont fondées sur un être répondant aux principes précédemment énumérés.
Pourquoi dieu ? |
Rappel : notre cerveau est l'outil qui n'a qu'une seule fonction : créer des liens de causes à effet dans le but ultime de mieux assurer notre survie.
Et que fait le cerveau humain lorsqu'il est soumis à des peurs qui le dépassent, à des relations de causes à effets qu'il ne comprend pas ? (exemple : la création de l'univers)
Il crée une cause « acceptable » : il génère l'idée dieu.
Dieu devient la cause aux effets qu'il ne comprend pas.
Et... dieu, il vient d'où ? Car réduire toutes les causes de l'univers à une seule cause, c'est pratique pour « comprendre », pour se rassurer, mais ça n'empêche pas cette cause d'avoir elle-même une cause ! Heureusement, en général les religions interdisent formellement de poser cette question sous peine d'être brulé, détruit.
Terrorisme liée à une impuissance de trouver les mots ?
Utilités et inutilités : |
Dieu est donc une idée utilisée par certaines personnes, et une idée qui n'est pas utilisée par d'autres personnes (n'ayant pas de difficultés à vivre avec certains mystères).
Inutile de tomber dans l'erreur de dire « dieu n'existe pas » car une idée, pour exister, il suffit de l'exprimer.
Inutile d'interdire de croire en dieu, cette position dictatoriale génère des frustrations, des guerres, or le but est de survivre intelligemment.
Dernier paramètre primordiale : l'économie. |
Le terrorisme est crée par la frustration. Or quelle est la principale cause de frustrations ? Le système économique monétaire.
Dans notre système (planétaire), pour que quelqu'un ait, il faut que quelqu'un n'ait pas.
Oui, je sais, au départ cette idée est souvent difficile à admettre, mais on la comprend mieux quand on prend l'exemple des « délocations-relocalisation ». On détruit un emploi quelque part pour le créer ailleurs, et inversement.
Comment ne pas générer des frustrations dans un système pareil ? Comment s'étonner ensuite de la montée des extrémistes ?
Polluer coûtera toujours moins chers (malgré les taxes, les lois) que de ne pas polluer.
Comment ne pas générer des frustrations dans un système pareil ?
Certains voudraient « égaliser les revenus monétaires » mais chacun est libre (sauf dans une dictature générant des frustrations) de dépenser comme il veut, de stocker par anticipation... Par conséquent les « inégalités » se recréent en permanence.
Hou-la... J'ai dû perdre un certain nombre de personnes avec ce dernier argument... " L'outil monnaie ne fonctionne correctement que s'il est suffisamment rare, (rare = tout le monde n'en a pas suffisamment = frustrations = injustice) " est un argument défendu ni par la gauche, ni par la droite, ni par le centre... Aucune chance qu'il ait un écho... Tant pis.
Mixant l'économie et le religieux, il y a le « domaine interdit » du conflit israélo-palestinnien. « Interdiction d'exister » instaurée par le camp adverse, guerre de l'eau (concentrer autant de population sur une terre aride, c'est peut-être un peu... dommage ?), guerre des terres, construction de murs...
Le summum pour créer les conditions à un holocauste mutuel.
Bref :
Aller faire la guerre pour défendre des dictatures parce que ces dernières nous accordent des privilèges sur l'obtention de matières premières (guerres occidentales pour le pétrole, guerre française pour l'uranium, guerre chinoise pour les ressources tibétaines, guerre russe pour un grenier à blé, etc), aller faire la guerre, donc, c'est obligatoirement créer des frustrations.
Vouloir se chauffer avec un radiateur électrique parce que c'est « pratique », c'est malheureusement se rendre complice des guerres pour obtenir l'uranium.
Vouloir téléphoner et surfer à tout moment parce que c'est « pratique », c'est aussi malheureusement se rendre complice de tous ceux qui font la guerre pour obtenir les terres rares et autres composants électroniques nécessaires au bon fonctionnement de ces téléphones portables.
Solutions : |
Pour éviter toute cette merde, tous ces morts inutiles, toutes ces frustrations, toutes ces créations de terroristes potentiels, il suffit donc de ne plus utiliser le système économique actuel qui est une machine à frustrer.
Il suffit également de développer les connaissances dans les domaines de la psychologie et de la philosophie.
En une phrase :
Ce sera beaucoup plus cool que de faire travailler les marchants d'armes.
Alors ? Facile de contrer le terrorisme à sa source !
Non ?
On sait donc tous ce qui nous reste à faire.
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