Angela Merkel arrosée de bière par un serveur reste stoïque, à l’instar de François Hollande enfariné

La chancelière allemande Angela Merkel devait faire un discours, ce dimanche 26 février, à Denim en Mecklembourg-Poméranie Occcidentale, face à des membres de la CDU (Union Chrétienne Democrate) et aussi à des membres du FDP (Freie Demokratische Partei, le parti démocrate).

Alors que Angela Merkel était en train de s'installer à table un serveur maladroit, qui s'apprêtait à lui servir une bière, lui a renversé le contenu de son plateau dans le cou, soit cinq bières fraîches.

La chancelière est restée parfaitement calme, alors que son entourage paniquait. Son attitude nous rappelle celle de François Hollande enfariné, qui lui aussi était resté stoïque et qui avait continué ce qu'il était en train de faire, signer un document après l'avoir épousseté.

Le lendemain le journal allemand Bild a recueilli, a rapporté la réaction du serveur maladroit Martin D, 21 ans, : "c'est une collègue qui devait servir la bière, mais comme elle était trop occupée elle m'a prié de m'en occuper. J'ai été bousculé". Le jeune homme désolé souhaite s'excuser personnellement au près de la chancelière et assure qu'il va lui faire parvenir des fleurs.

Lors d'incidents désagréables ou d'agressions physiques, les politique réagissent très différemment. Suivant leurs réactions on peut en déduire leur caractère propre.

Angela Merkel et François Hollande sont des personnes calmes, posées, contrairement à Nicolas Sarkozy qui a chaque agression qu'elle soit verbale ou physique a réagi soit par la colère, la vengeance ou bien la vindicte, ce qui dénote un caractère agressif et anxieux.

Prenons en exemple son attitude en 2008 lorsqu'il avait été pris à partie oralement par un inconnu, au cours de sa visite au Salon de l'agriculture. Alors que l’intéressé refusait de lui serrer la main, lançant au chef de l’Etat "toi tu ne me touches pas, tu me salis", celui-ci lui avait répliqué, avec colère : "Alors casse toi pauv' con"..

En janvier 2009, lors d’une cérémonie de vœux dans la Manche, le cortège présidentiel avait été bousculé, mais pas le président lui-même. Ce dernier avait du avoir très peur quand même, car la vengeance n'avait pas tardée, le préfet et un haut responsable policier du département avaient été, par la suite, limogés.

En juin 2011, Nicolas Sarkozy avait été brièvement mais brusquement saisi par la veste par un inconnu lors d'un déplacement dans le Lot-et Garonne. A sa réaction on avait vu que le président avait eu très, très peur, contrairement à François Hollande. Cétait la première fois que le chef de l’Etat était physiquement pris à partie lors d’un déplacement public. Jusqu’alors, personne n’avait réussi à dépasser le dispositif de sécurité entourant le président pour s’en prendre physiquement à lui, ou bien l'agresser verbalement.

Sources : Bild, Vidéos,