Anne Sinclair - Suite (2806) d’un feuilleton qui est « derrière elle »
Le 14 mai 2011 ; dans la suite 2006 du Sofitel de New York réservée à Dominique Strauss-Kahn il s'est passé quelque chose que la morale réprouve selon l'auteur des faits. Mais Anne Sinclair "sait" que ce n'était pas un viol.
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Dans un entretien diffusé mardi sur France 2, l'actuelle directrice du Huffington Post français revient sur une affaire qui avait déclenché à l'époque une furia médiatique d'une ampleur exceptionnelle. Fallait-il encore une fois revenir sur cette lamentable histoire en chambre qui selon certains avis, était, et restera un complot, pour tourner une suite du film. Alors que Depardieu et Abel Ferrara s'en occupent déjà dans une oeuvre qui sera présentée en exclusivité sur Internet.
Mais comment oublier ce fait-divers vraiment pas ordinaire qui sonnait le glas des espérances d'un homme politique influent, et qui était rapidement devenu un long feuilleton réalité qui avait été suivi avec des sentiments différents. Par curiosité bien sûr, mais aussi pour des raisons plus personnelles. Peut-on parler pour certains de haine ou de jouissance devant la contemplation de la bête immonde à genoux, du puissant couvert de boue, ou plus simplement pour d'autres de l'espoir que la loi frappera le riche comme elle aurait puni n'importe quel délinquant moins fortuné mais tout aussi immonde. La justice est passée et le riche a payé sa tranquillité d'un gros chèque !
Comment fallait-il regarder à la télé cette émission où Anne Sinclair donne son intime conviction sur les actes reprochés à son ex époux. Couché, pour s'endormir rapidement ; assis, mes les yeux fermés pour se laisser bercer par la douce voix mélodieuse et sincère d'Anne. Allez coupez ! On retourne la scène, les yeux ouverts cette fois. Sauf pour le travailleur indifférent et fatigué par une journée de travail harassante, qui a déjà éteint depuis longtemps sa télévision.
Mais avant d'écouter les vérités de Madame Sinclair et pour donner un certain éclairage vrai ou faux de sa personnalité. Il faut peut-être rappeler une déclaration qu'elle aurait confiée à l'écrivaine Marcela Iacub. -
"Il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de chambre".
Pourquoi une question sur la réalité de cette phrase digne d'une époque où le droit de cuissage était autorisé, n'a-t-elle pas été posée mardi soir par Laurent Delahousse ?
Mais peut-être avant de la condamner, faut-il au moins prendre un peu de temps pour l'écouter, car rien n'est jamais tout noir ni tout blanc dans l'intimité profonde de chacun d'entre nous.
Voici quelques unes de ses principales déclarations.
"Quand j'ai épousé Dominique, je savais que c'était un charmeur, que c'était un séducteur. Ça, je le savais". "Il y a eu, bien entendu, dans la vie publique, des rumeurs". "Mais les rumeurs, elles sont faites pour détruire, pour tuer, pour abîmer, et donc je les ai ignorées"
"J'ai eu des doutes, oui, des doutes dans un couple"
"Je suis souvent, quelquefois, venue lui dire, lui demander si les choses étaient exactes ou pas", mais son époux "savait démentir et rassurer".
"Vous me croyez ou vous ne me croyez pas, mais je ne savais pas",
"Je n'y ai pas cru, je ne le crois pas et je sais que ce n'est pas le cas."
L'amour rend aveugle paraît-il, mais dans le cas d'Anne Sinclair, qui n'a "pas voulu voir, pas voulu savoir" et admettre la cruelle réalité des infidélités de son mari. Elle qui maintenant juge le comportement de DSK "sot, stupide et incohérent". N'est-elle pas finalement malgré son intelligence, sa fortune et sa réussite professionnelle une femme comme les autres sur le plan sentimental.
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