Appartenance à un parti
De l’appartenance à un parti :
« Tout élu qui se respecte suit le mot d’ordre de son parti, un point c’est tout »
Jean Paul Delevoye, député UMP (sera sans doute exclu de son parti pour compromission avec le P.S.).
Comment peut-on, selon ce précepte, appartenir et militer au sein d’un parti quel qu’il soit ?
La France souffre d’un maux terrible, que dis-je d’une tare, qui l’empêche d’avancer : l’idéologie.
En vertu de ce principe l’on cultive la mauvaise foi, le parti pris et la détestation de celui qui ne pense pas comme vous. Un adversaire politique est un ennemi et parfois conduit à de la haine (ex : le mépris de M. Mélenchon).
Le parti au pouvoir prend systématiquement le contre pied de ce qui a été réalisé par le précédent et prend un malin plaisir à détruire.
Tel ou tel projet ne convient jamais à l’ensemble de la classe politique car nous sommes de véritables godillots. Il est vrai qu’il existe de rares exceptions comme l’écotaxe… ! Que deviendra-t-elle ? L’opposition est maintenant contre… ! La réforme souffre toujours du corporatisme.
« Je voterai toujours à gauche quoi qu’il arrive » quitte à voter pour un incompétent. (Déclaration d’un footballeur à l’abri du besoin). Un militant n’a plus sa part de libre arbitre et sa faculté d’analyse. De ce fait il trouvera toujours de solides arguments pour avoir raison même en cultivant la mauvaise foi. Et que retirons nous d’années de militantisme ? Un chanteur nommé Jean Ferrat a quitté notre terre sans avoir vu un monde à sa convenance et que dire d’Yves Montand… ! Et ils sont nombreux dans ce cas. Il est parfois risible d’écouter de nombreuses personnalités (people) avoir le cœur à gauche et le portefeuille à droite.
Il en va de même avec nos syndicats dont le seul objectif est d’exister pour garantir la pérennité de ses dirigeants. A cet égard, ils cultivent encore la lutte des classes : on ne mélange pas patrons et salariés (manifestation de Quimper).
La France peut elle avancer et se réformer dans un tel contexte ? Dans une économie il faut des patrons pour fournir du « job » à des salariés, c’est une évidence. Ou alors il convient de revenir au collectivisme.
Selon le sens commun et un peu d’honnêteté intellectuelle il devrait être possible de s’entendre sur une multitude de sujets, surtout dans la période que nous vivons. Mais voilà ce n’est sans doute qu’un vœu pieux !
Comment cultiver encore un peu d’espoir pour nos enfants et petits enfants ?
Existe-t-il un homme politique qui aura le courage et la volonté de rassembler pour un projet commun ?
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