Appel à la conscience de chacun face aux suicides en France...
Depuis plusieurs mois, malgré le discours officiel, la France reste l’un des pays où l’on meurt le plus par suicide : Aussi bien dans les prisons françaises, que dans la fonction publique, au sein du parti de la majorité, dans le suicide de l’un de ses élus dernièrement, également dans la tentative de Claudie Haigneré vite démentie par l’un de ses proches ça se comprend. L’autre jour un couple d’octogénaire s’est jeté du toit de leur immeuble, et cela revient jour après jour dans les quotidiens, les informations et autres témoignages accablants...
Ne pas oublier non plus le suicide de cette enseignante à bout de force, son mari s’opposant courageusement à la version officielle, cela commence à faire beaucoup. Qu’est ce qui ne va plus parmi les pays de l’OCDE, les taux de suicide sont surtout les plus élevés en France au Japon ( 15 à 20 pour 100.000 ) et encore ce ne sont pas les derniers chiffres, je crains le pire pour les années qui viennent si la crise perdure dans ces valeurs…
Chaque année en France un grand nombre de personnes tentent de mettre fin à leurs jours. Certaines y parviennent d’autres non, ou finissent handicapées à vie malheureusement. Le nombre de suicides dans le pays est plus meurtrier que les accidents de la route, beaucoup de familles inconsolables ne s’en remettent pas toujours. La réalité aujourd’hui c’est que notre société ne se porte pas mieux depuis l’élection de qui vous savez, possible que cela remonte à loin, voire dans ces valeurs que nous recherchons tant à imposer aux autres. C’est inquiétant, nous pourrions dire que cela a toujours été tel, oui peut-être, mais je me demande s’il n’y aurait pas un rapport de cause à effet dans la manière dont les gens sont de plus en plus assujettis au bon plaisir de nos dirigeants ! Encore faut-il accepter de regarder la réalité en face, celle qui vous dérange le moins d’entendre, au culte de la performance médiatique que proclament habituellement nos gouvernants, lorsque nous voyons tant de gens se noyer dans le consumérisme, au sacrifice de toute autre considération comme seul objectif premier le productivisme. Que constatons nous maintenant, la récession, la dépression, le désarroi, il paraîtrait que ce serait principalement dans les gènes, les problèmes personnels, mais jamais bien évidemment de ceux qui poussent tant à bout pour mieux baisser les statistiques, qui ne changent rien sur le fond. En 30 ans, le taux de tentatives de suicide a fortement augmenté chez les femmes n’ayant plus le bon physique de l’emploi, femmes seules, séparées, isolées, ayant des enfants à charge, ou chez les jeunes ou moins jeunes sans qualifications, faute de réelles mesures plus différentes des autres pays à leur égard. Il y a plusieurs types de suicides, le suicide " anomique " par exemple est dû à des réformes socio-économiques survenant trop brutalement, pour des individus n’en trouvant plus le temps de s’adapter aux nouveaux critères moraux. Ne parlons pas de ceux préférant en finir dans l’alcoolisme, la délinquance, la violence, la rue, le froid. Possible que l’omniprésence médiatique de certains dans l’esprit de beaucoup n’arrange pas mieux les choses, celle des valeurs du Sarkosysme ne peuvent encourager les gens à éteindre au plus tôt sans tarder leur téléviseur. Certains se suppriment même sur leur lieu de travail maintenant, que veulent-ils nous dire à travers leurs gestes ? Quelle est donc cette malédiction qui pèse comme une épée de Damoclès sur le monde, sur tous ces malheureux des industries de croissance, quelles en sont ces valeurs si terre à terre, s’insinuant partout, habituellement si répandues parmi les personnes qu’il ne leur vient jamais à l’esprit de les remettre en cause ?
Qu’il est bien vu de nos jours de se conduire comme tant de marchands de sommeil, de dirigeants, à la tendance savamment orchestrée et bien entretenue. Cela revient si cher de nos jours de mieux prendre le temps de soigner l’autre, et puis tant de discours moralisateurs et de propos qui ne mènent à rien. Que penserait Victor Hugo sur ce retour des " Ténardiers " des temps modernes, des petits dirigeant les autres, mais que font-ils en haut ? La pression du commerce mondial en devient si intenable que beaucoup en perdent leur santé, l’équilibre, sans compter que les caisses des Etats n’ont jamais été aussi déficitaires comme les Banques. Ne devrions nous pas Sortir, Sortir, au plus tôt de ces valeurs, afin que nous ayons moins part à ces fléaux ou devons nous répéter plus longtemps ces mêmes faits et gestes dans nos rapports aux autres ? De quoi sont faites toutes ces couches de graisse gouvernementales qui empêchent les hommes de raisonner par eux-mêmes, qui dressent et divisent tant les uns les autres à ne pas les remarquer ? Nous devons bien comprendre, à la mémoire de tous ceux qui ne sont plus là pour nous le dire, que cette programmation nous a été transmise par des dirigeants, des décideurs, qui nous ont mis en tête que sans " le travailler plus pour gagner plus " le monde cesserait d’avancer aux seuls signes extérieurs de richesses devant autrui. Hélas une grande vague approche et nous ne savons plus battre des ailes, ne s’élevant qu’à quelques centimètres du sol, acquérir et posséder toujours plus de choses avec boulets aux pieds.
" Inquiétude dans l’acquisition, Car ces biens ne viennent pas se présenter d’eux-mêmes ; il faut les rechercher, et ce n’est pas sans peine qu’on les trouve. Mille obstacles s’opposent aux desseins qu’on forme, mille accidents les dérangent et les arrêtent. Cependant la passion d’avoir sollicite, presse, ne peut souffrir de retardements, tant elle est précipitée ; ne peut se contenter de rien, tant elle est avide. De là donc les troubles et les agitations. On se surcharge de travail, d’affaires, d’entreprises. L’une terminée, on s’engage dans une autre, et souvent même on les embrasse toutes à la fois. On y pense la nuit, on s’en occupe le jour ; on y sacrifie son repos, on y altère sa santé, on y expose sa vie. A force de vouloir se procurer un prétendu bonheur que l’imagination fait consister dans l’opulence, on se rend malheureux, et l’on consume ses années dans un tourment que la mort seule finit." Louis Bourdaloue
Ce que tout citoyen " normal " devrait absolument pérenniser, s’en faire même davantage violence en soi comme en l’autre. Lorsque nous étions jeunes, crédules par le biais du discours entendu, que nous devions produire en nous ce même sentiment d’insécurité, sans cesse croissant, si exemplaire au niveau comportemental, comme si le monde ne correspondait pas suffisamment à ces modèles ! Il faudra bien un jour ou l’autre que certains fassent leur examen de conscience. Songeons avec quelle habileté ceux qui nous gouvernent persistent à le faire croire… Quelles sont ces valeurs qui font, paraît-il, tant le bien de l’homme au comble de leurs agissements ? Que font les gens sans espoir, n’ayant plus d’autres choix que de les subir au quotidien et bien ils s’en rendent davantage malades, voire pire. Une bonne action gouvernementale n’est jamais aussi bonne tant que " nous avons la prétention de la poser, c’est notre mérite à l’antenne " ! N’est-ce pas ce qu’on leur répète continuellement : Ne vivre et se conduire que pour cela pourquoi si peu de joie dans les cœurs ? A quoi bon un parlement, des députés, des sénateurs, une chambre basse, des élections, un suffrage universel, des corps intermédiaires, des magistrats indépendants, si vous êtes convaincus que vous avez toujours raison et que les autres ont tort, vous jetez bien évidemment les bases à ce que davantage de personnes se sentent mal, en vous imposant comme seule valeur incontournable.
"On veut être riche ; voilà la fin qu’on se propose et à laquelle on est absolument déterminé. Des moyens, on en délibérera dans la suite ; mais le capital est d’avoir, dit-on, de quoi se pousser dans le monde, de quoi faire quelque figure dans le monde, de quoi maintenir son rang dans le monde, de quoi vivre à son aise dans le monde ; et c’est ce que l’on envisage comme le terme de ses désirs. On voudrait bien y parvenir par des voies honnêtes, et avoir encore, s’il était possible, l’approbation publique ; mais, à défaut de ces voies honnêtes, on est secrètement disposé à en prendre d’autres et à ne rien excepter pour venir à bout de ses prétentions." Louis Bourdaloue
Peut-être ce désir gouvernemental qui nous retient tant de raisonner de façon claire et lucide, tellement de jeunes déboussolés sortant des écoles se suicident faute de ne pouvoir supporter cette pression infernale. Cette folle course contre le temps, la montre, au seul progrès d’être riche, celui du commerce mondial, d’une folle civilisation suicidaire, tel un train fou lancé à pleine allure, principal responsable des maladies de cœur et de l’hypertension, de crises cardiaques, de cancers et j’en passe… Les hôpitaux en sont pleins qui en débordent, accidents de travail, maladies professionnelles… Tant d’hommes que l’on contraint constamment à tendre l’échine, à s’épuiser corps et Ames pour cette grande meule du commerce mondial, mais ça n’a pas de sens que les nations se conduisent partout ainsi, lorsque tant de gens meurent déjà de ces fléaux. Et puis cette impression de plus en plus pesante, pénible, d’être conduit par des affairistes, marchands d’armes et autres banquiers véreux à vos côtés pour mieux paraît-il voir un monde nouveau, dans la possession sans cesse, sans fin.
" Inquiétude dans la possession. Il n’en coûte pas moins pour conserver que pour acquérir. Ce qu’on aime, on craint de le perdre ; et plus on l’aime, plus les alarmes sont fréquentes : car on les prend aisément. Une perte qui arrive chagrine, et est capable de désoler un homme à qui néanmoins il reste d’ailleurs beaucoup plus qu’il ne lui faut pour être en état de porter le dommage qu’il a souffert. Parce qu’on est âpre sur l’intérêt, on ne veut rien laisser inutile, mais on prétend que tout ce qu’on a profite, et ce sont toujours pratiques nouvelles, toujours nouvelles fatigues. On ne veut rien céder, rien relâcher de ses droits ; on les exige à la rigueur, et de là les contestations, les démêlés, les procès. Il n’y a là-dessus qu’à interroger tant de riches du siècle, et qu’à les faire parler. Leur convoitise les dévore ; mais s’ils savaient la contenir et la régler, avec une fortune un peu moins ample, ils vivraient beaucoup plus tranquilles, et cette paix vaudrait mieux que toutes leurs richesses." Louis Bourdaloue
Lorsque tant de personnes se rendent bien compte qu’elles ne peuvent plus faire autrement, des échéances de plus en plus insupportables qui s’enchaînent. Ne parlons pas de ceux ayant un intérêt, un handicap gouvernemental trop intéressé pour s’en défaire, mais qu’apprenons nous de la part de nos gouvernants si affairés à faire le bien, vendre des armes ? N’avez-vous jamais pris conscience de l’absurdité de tout ceci, travailler plus pour gagner plus ? Nos gouvernants ont même l’impression que s’ils ne s’affairent pas tout le temps, ils n’avancent pas ! Evidemment à force de courir de ci de là, cela ne solutionne jamais rien, quand bien même vous en pousserez davantage à vous suivre, ou de ceux ayant encore un peu de mal à vous suivre aveuglément, vous courez si vite à réformer le monde. Etonnant d’ailleurs qu’il n’y en est pas davantage qui se rendent malades, mais jusqu’à quand le supporteront-ils ? Vous en avez bien de l’impudence d’agir à votre guise, lorsque vous dites " Je suis la voie droite " sans erreur possible, parce que j’ai le pouvoir, je suis si riche et puissant, j’ai trop de gens à mes bottes, je suis en haut et non en bas l’orgueil humain sans fin sur terre. Je suis la " voix " dans laquelle il n’y a ni vices ni défauts à relever, j’ai tant de mérites dans le seul travail affiché du dehors, je suis la " voie " de celui qui trône sur terre.
Le tragique de notre société est de vouloir tout réformer dans l’empressement, ce besoin continuel de réforme ne trompe plus personne, ne mène nulle part. C’est une illusion de croire que plus nous nous empressons, et plus nous progressons devant toutes ces choses produites de nos mains, et plus les problèmes seront résolus, vouloir continuellement se précipiter dans l’action humaine, pour mieux paraît-il faire œuvre de bien ! Si seulement vous cessiez de vous évertuer à le faire croire, voir à quel point cela ne change rien, d’en faire le précurseur à l’image. Mais bon ce n’est pas grave, tant qu’il est encore possible de passer les fêtes avec Félicie à Vénitie, carnaval et confettis au pays des délices et du pays enchanté, loin du pays et des petites gens que vous n’aimez guère pour leur vécu si différent du votre, des gens si peu méritants. Beaucoup se suicident parce que l’on prend un malin plaisir à les pousser, les presser dans l’abîme, au comble même de l’iniquité. Pour les honneurs d’une position, achetez, vendez, spéculez, amassez, buvez et gardez tout, mais ne donnez jamais rien de ce qui vous est donné du ciel, ce serait trop perdu cela vous appartient, faussez les balances, soyez changeurs, trompeurs, changez les lois, la justice, les écritures, faites vous un nouvel évangile, qui corresponde davantage à l’homme pressé que vous êtes devenu le portable à la main, c’est-à-dire en vérité bien loin de l’esprit communautaire des premiers Apôtres, faites-vous un capital de l’asservissement des êtres que vous n’aimez guère voir se conduire autrement, payez les au centime près, sinon c’est le chantage d’un choix qui n’en est pas un, plus vite c’est bien, plus lentement c’est mal votre morale, comme ca lorsque la grande crise surviendra vous en verrez davantage se noyer dans vos valeurs si prétendument porteuses de gilets de sauvetage pour tous. Hélas ce qui est un remède pour certains est poison violent pour d’autres : L’argent vite gagné dans l’impatience, plus important que le soin apporté à l’autre dans la patience et la charité. L’impatience gouvernementale est toujours une erreur, un faux mérite bien entretenu, qui ne change en rien une société. Combien se tueront en 2009, 2010, 2011 ? Votre mérite : Faire baisser les chiffres coûte que coûte, quelle que soit la méthode employée même en période de crise, en pleine déroute mondiale dans la compensation.
"S’enrichir par une longue épargne ou par un travail assidu, c’était l’ancienne route que l’on suivait dans la simplicité des premiers siècles ; mais de nos jours on a découvert des chemins raccourcis et bien plus commodes. Une commission qu’on exerce, un avis qu’on donne, un parti où l’on entre, mille autres moyens que vous connaissez, voilà ce que l’empressement et l’impatience d’avoir a mis en usage. En effet, c’est par là qu’on fait des progrès surprenants ; par là qu’on voit fructifier au centuple son talent et son industrie ; par là qu’en peu d’années, qu’en peu de mois, de la poussière où l’on rampait, on s’élève jusque sur le pinacle." Louis Bourdaloue
Comme si ce n’était pas suffisant , faute de réels repos dans les cœurs, les esprits, les corps ! Là où tout ce que les efforts effrénés de nos dirigeants peuvent mener, c’est la présomption d’avancer dans la précipitation d’une société, la leur, faire croire à tant de gens qu’ils ne valent plus que cela pas la réelle confiance ou compréhension de l’autre, ni le changement réel d’une société dans l’attention ou la réelle acceptation d’autres valeurs, ce qui est bon pour Caïn n’est pas forcément bon pour Abel. Ces politiciens et dirigeants, qui veulent tant maintenir jusqu’au bout leur emprise sur les êtres et les choses, au risque même d’en pousser davantage, à un conditionnel d’existence de plus en plus invivable, intenable, afin que nul ne puisse plus faire autrement, qui font peser sur tant d’êtres leurs contraintes et exigences, c’est ce type de violence gouvernementale qui s’élève dans l’esprit d’un bon nombre en désaccord avec ces fausses valeurs de vie, lorsque leur conscience voit davantage le mal que leurs contemporains refusent de voir ou d’entendre, Il ne faut bien sur pas vraiment aimer son pays, sa culture, son histoire, ses origines, pour se conduire autant de la sorte mais quel grand déshonneur de conduite pour certains …
36 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON