Après Guerguarate et Lagouira, L’Algérie et le Polisario ne désarment pas
Lagouira est une petite bourgade du sud marocain, située à 16 km de Nouadhibou, deuxième grande ville mauritanienne. Après le traité avec l’Espagne de 1975, cette ancienne colonie, dite Sahara occidental, a été partagée en deux provinces, celle de Sakia el Hamra au nord pour le Maroc et celle de Oued Ed Dahab au sud, rattachée à la Mauritanie..
Le Polisario qui revendiquait ce territoire, au nom d’une certaine république sahraouie, s’est alors livré à des actions de harcèlement du Maroc et de la Mauritanie.
En 1979 la Mauritanie se retire de Oued Dahab après plusieurs mois d’intimidation et de menaces terroristes de la part du tandem Algérie-Polisario qui voulait, à partir de cette partie du Sahara, mener une guerre contre le Maroc pour libérer Sakia el Hamra. Le Maroc a devancé les événements et occupé le terrain. L’Algérie et son poulain le Polisario ne désarment pourtant pas.
ET LES HOSTILITES PERDURENT.
En 1991 l’ONU, ayant intervenu dans ce conflit, devenu préoccupant pour la sécurité de la région, a pu obtenir un cesser le feu, imposé une zone No Mans’ Land entre le Maroc et l ‘Algérie et entamé la recherche d’une solution. Depuis cette date et malgré plusieurs rencontres à Genève, aucune entente n’a pu être trouvée entre les intéressés. ET LES HOSTILITES ONT CONTINUE.
Le Maroc a toujours refusé l‘organisation d’un référendum d’autodétermination, sachant par avance que l’Algérie spécialiste dans les falsification et les trafics électoraux, allait introduire dans les listes des votants des Maliens, Nigériens et Mauritaniens. Nous ne voulons pour preuve que la dernière entrée en Espagne de Brahim Ghali avec une fausse identité et un passeport algérien.
Le Polisario, armé et soutenu par Alger poursuit ses attaques contre les troupes marocaines, en s’infiltrant dans la zone No Man’s Land qui, par définition, signifie « un espace inoccupé, inhabité, compris entre les lignes de deux belligérants ». De plus cette zone est placée sous le contrôle d’une mission de l’ONU. Le Polisario soutient même que cette zone qui représente 20% du Sahara occidental est un territoire libéré et contrôlé par ses milices, ce qui est absolument faux et démenti par la Minerso (mission de l’ONU).
Disons également que depuis les dernières mesures de sécurité prises par le Maroc (mur de sable notamment) le Polisario se trouve absolument verrouillé et obligé de passer par la Mauritanie pour s’adonner à ses escarmouches habituemles, d’ailleurs beaucoup plus imaginaires que réelles.
ET LES HOSTILITES PERDURENT TOUJOURS.
Les organes de presse algériens et sahraouis cherchent aujourd’hui à leurrer l’opinion internationale avec de prétendus succès militaires sur les troupes marocaines, qui ne sont autre chose que des échauffourées à la guignol, sans oublier les pratiques de hit-and-run des milices du Polisario. Le monde entier s’est rendu compte des fake news, et des mensonges quotidiens des gouvernants algériens.
Maintenant, me direz-vous, pourquoi ce titre ‘’après GUERGARTE, LAGOUIRA’’ ?
Eh ! Bien voilà. Jusqu’à présent l’Algérie a échoué dans ses tentatives successives de déloger l’armée marocaine et de trouver un petit coin pour y installer sa RASD. Il a fallu donc encore, toute ‘’la perspicacité’’ des services de renseignements d’Alger pour trouver l’astuce : C’est Guergarate. Un point, en zone no man’s land à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie. Y placer un groupe de combattants sahraouis déguisés en civils et quelques femmes, cela permettra de trouver un refuge pour le Polisario que le Maroc ne pourra pas faire partir sans provoquer un mécontentement à l’échelon international, s’agissant d’hommes et de femmes, soit disant, des civils non armés. Avec l’occupation de ce lieu stratégique, situé à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie, Alger et son poulain le Polisario voulaient, en même temps, bloquer tous les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique de l’Ouest.
C’était, bien entendu, sans compter sur la sagacité et le professionnalisme des forces armées royales. Le Maroc qui a patienté plusieurs semaines et pris à témoin les grandes puissances internationales a décidé de marcher sur Guergarate et de débloquer la circulation. Il n’a pas eu besoin de tirer une seule balle, puisque, à la vue de loin du contingent marocain, les groupes du Polisario ont abandonné effets et sandales et pris la fuite les pieds nus.
L’Algérie n’a pas pourtant retenu la leçon malgré cette déroute et en dépit du mécontentement de plus en grand du peuple algérien qui occupe la rue dans les principales villes du pays. Cet entêtement des généraux et leur hargne pathologique contre leur voisin de l’Ouest, n’arrête pas de leur dicter toujours de nouvelles tactiques pour s’implanter au Sahara occidental et atteindre l’océan.
LES HOSTILITES VONT DONC CONTINUER.
L’astuce choisie cette fois ci, c’est l’occupation de Lagouira, une ville actuellement inhabitée, comprise dans le No Man’s Land et son peuplement par des sahraouis en civil, en plus de quelques femmes et enfants. Le déplacement de cette population devait se faire par bateau à partir d’Oran à destination d’un port mauritanien : Nouakchott ou Nouadhibou. Seulement, comme dit un dicton arabe, ce qui est dans la tête des chameaux l’est également dans celle des chameliers. Le Maroc ayant eu vent de ce projet a devancé les Algériens et décidé de repeupler Lagouira notamment, avec l’édification d’une base militaire, un port maritime, et un petit village de pécheurs
ALORS MR. CHENGRIHA, APRES GUERGARATE ET LAGOUIRA, QUELLE EST VOTRE PROCHAINE CIBLE ?
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