Après la démocratie
Peu de personnes et, bien moins de la majorité, auront présagé ce que l'avènement de Nicolas Sarkosy au poste de président de la république allait engendrer comme changements dans l'espace socio-économique français... et des implications politiques de ce choix des plus malencontreux !.
Des options durables qu'il apparaît bien peu probable de pouvoir redresser un jour.
Une fois élu, N.S. a tenu ses promesses et dans la droite ligne des préceptes (dont pas un seul n'a jamais été avéré) de Milton Friedmann, n'a cessé d'offrir des cadeaux aux plus riches, aux banques, aux industries automobiles... etc ! Bref fêtant sa victoire au "Fouquet's" avec ses amis milliardaires et entraînant la France entière dans un sillage plongeant vers les abîmes abyssales d'une vassalité servile auprès du modèle étasunien amenant le peuple français au bord de la pauvreté et ses soldats relayés aux ordres d'outre-Atlantique...
Non contant d'injurier d'abord, un marin pécheur, ensuite un visiteur au salon de l'agriculture.. le peuple dont il semble ne se soucier que taillable et corvéable à merci.
La France avait des vues tout de même bien différentes ! Les aurait-elle oubliées après mai 68 ? Elle a perdu toute crédibilité en s'alliant au plus fort, elle a tout simplement cessé d'exister !
J'ai bien aimé cette expression tirée du livre d'Emmanuel Todd portant le titre que je lui emprunte,(ed. Folio actuel. p.12) "le président français évoque l'image fort inhabituelle d'un rat pressé d'embarquer sur un navire en train de couler"
L'obscénité même de tout son tralala pseudo affectif saute aux yeux du monde... pour masquer par du clinquant une réalité devenue bien morose... on a dépassé de loin, la médiocrité des films à cent sous et la saga de l'actuel président français, si elle fait rire de part le monde, ne fait pas rire les français eux !
La forte chute de sa popularité, montre qu'il n'a fallu que quatre mois au peuple pour se rendre compte de sa méprise sur l'homme qu'il a élu... mais c'était un peu tard ! Et l'indicateur des élections municipales n'aura eu aucun effet sur le personnage décidément bien haut en couleurs...
Mais la dynamique systémique n'appartient pas à un seul homme et le reste de cette clique oléagineuse ressemble fort à son leadership...et on opterait à tort (plus de 60% des désignations du P.S.) pour Ségolène Royal dont les artifices vont à l'envi ! Plaçant sa campagne sous la bannière de "l'ordre juste" termes assez paradoxaux pour une militante qui se déclare de gauche, s'attelant à "mettre de l'ordre" dans les familles en se faisant accompagner du drapeau français et de la Marseillaise...
Critiquer le président dans les termes les plus crus, est un exercice nécessaire, mais non suffisant. Nous avons le devoir de le prendre au sérieux en tant que révélateur d'une crise psychologique, économique, idéologique de toute la société française !
... pour la suite, je vous convie à lire le livre précité car je n'ai fait ici qu'en traduire avec mes mots et mes références les premières pages... et si celles-ci traduisent un peu mon sentiment personnel, je gage que cette "crise" n'en n'est qu'à ses débuts et que son caractère planétaire se confirme, incapables de contrer une dynamique initiée et formulée par un homme dont "les idées avaient des conséquences" (sic Donald Rumsfeld, cf : Naomi Klein in "la stratégie du choc" à propos du tout premier cité Milton Friedmann)
"A que me sirve de ver los caminos en la tierra, si las nubles me escondian las estrellas !" (Jésus Muńaris) (à quoi me sert de voir les chemins sur terre si les nuages me cachent les étoiles ?)
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