Argumentaire de nouvel an
Le nouvel an approche et avec lui le match retour des individus qui considèrent que leur devoir moral est de vous infliger l’ultime baroud d’honneur de la propagande pro OTAN.
Vous les connaissez, eux, leur volonté de contester sa place sur la table. Mais, pour vous aider voici un petit rappel des narratifs en cours et des principaux arguments pour les contrer.
Narratif 1 : L’Ukraine est un pays souverain. Affirmation intéressante, l’Ukraine a connu deux coups d’états en 2004 et en 2014. À chaque fois, la conséquence fut un coup de barre vers l’OTAN et l’UE, en contradiction avec les lignes d’équilibres défendues par Ianoukovitch pourtant élu à deux reprises. Sur douze ans de mandat, il en aura effectué quatre. Autant pour la démocratie, mais depuis la Roumanie et la Géorgie, nous le savons : Un résultat démocratique va du bon côté, tout le reste est ingérence russe !
Si l’on s’intéresse à ces coups d’État, on constate la présence dans la rue de nombreux politiciens occidentaux, à commencer par l’inénarrable madame Nulland qui a reconnu que les USA avaient "investi" cinq milliards dans la vie politique Ukrainienne. Quel état peut se prétendre souverain lorsque des mouvements de rue, financé par des puissances étrangères, imposent les options politiques essentielles ?
Ceci laisse de côté la question des dettes ukrainiennes financées par UE, USA et FMI après le maïdan, les ministres devenus ukrainiens le jour de leur entrée au gouvernement. Détails négligeables que nos médias éviteront de nous rappeler.
Point bonus, n’hésitez pas à demander à votre interlocuteur s’il sait pourquoi monsieur Glücksmann était invité par l’État-major du maïdan ? Il dispose sûrement d’un passeport ukrainien qui le légitime pour influer dans la politique de ce pays.
Ou bien, interrogez sur le sort de madame Glücksmann (Il n’avait alors, pas rencontré madame Salamé). Sa charmante épouse de l’époque passée du rôle de vice ministre de l’Intérieur en Géorgie, à la même fonction dans le gouvernement post Maïdan ! Suspense et énervement garanti !
Narratif 2 : L’Ukraine peut choisir librement ses alliances. Là encore, la tradition est plus complexe. Sans missiles, la discussion serait acceptable. En réalité, intégrer l’OTAN suppose d’ouvrir son territoire aux armes US. L’Ukraine ne choisit donc pas une alliance, elle affaiblit tout un pan de la défense russe !
Vous remarquerez que jamais une proposition ne fut faite pour une intégration à l’OTAN avec une garantie de non présence d’armes US. Au contraire, l’armée Ukrainienne fut formée par l’OTAN (80 000 hommes entre 2014 et 2022), les systèmes de communications furent intégrés, ce qui permit au renseignement OTAN d’irriguer l’armée Ukrainienne, dès le début des combats.
Le corollaire est que les forces de l’OTAN auraient pu se déployer en quelques heures en Ukraine. Où l’aviation de l’OTAN pouvait frapper la Russie juste après réception d’un tel ordre, grâce aux efforts du pouvoir issu du maïdan. On peut comprendre la nervosité russe.
Narratif 3 : Les Russes ont commencé la guerre sans avoir été provoqués.
Les Ukrainiens reprennent le tir en violation dés accords de Minsk dès le 16 février 2022, ce fait motivera d’ailleurs l’appel de Macron à Poutine révélé en juin 2022. Six jours avant le début des opérations, les combats sont donc relancés. Pas à l’initiative des Russes et les obus tombent sur Donetsk.
On peut comprendre, là encore la nervosité russe, la ville de Donetsk se trouve à quelques kilomètres du front. Les Russes, les Allemands et les Français sont garants des accords et donc de la sécurité des populations. En réalité, notre parole aurait dû nous engager à aider les Russes, mais notre maître de Washington voulait la guerre, notre honneur est sans valeur face à un tel impératif moral !
Les problèmes de coordination de l’armée russe dans les premiers jour tendent d’ailleurs à indiquer une opération lancée en urgence (Suite à la conversation où Macron refuse d’honorer les garanties de Minsk ? C’est probable.).
Il est certain que les Russes auraient dû sacrifier la population de Donetsk. Un million d’habitants aux mains des bataillons de représailles ukrainiens, ça nous aurait fait un magnifique apéritif avant le sort des populations civiles de Gaza et de la Syrie. Mais bon, Poutine n’est pas devin, voila son tort, il a voulu mettre en sécurité des populations russophones.
Narratif 4 : Les Russes ont violé le mémorandum de Budapest.
Point bonus pour commencer : Demandez à l’ignorant qui vous le sert de vous produire la ratification de la Rada et de la Douma. Eh oui, manque de chance, il existe des règles en droit international. Le mémorandum de Budapest est juste une déclaration sans valeur juridique.
Seulement la propagande ukrainienne insiste dessus, car l’histoire du véritable instrument juridique lui est très largement défavorable. Le mémorandum fut suivi d’un traité d’amitié Russo-Ukrainien, ratifié par la Rada et la Douma.
Devinez-vous son sort ? L’Ukraine l’a dénoncé en 2019 pour préparer la guerre. Dommage, il est difficile d’en parler, alors on se concentre sur un document sans valeur !
Narratif 5 : La Crimée et les républiques sont dû à des interventions des services russes.
Commençons par la Crimée. Le rattachement est le fruit d’un référendum. Le premier vote pour appeler au référendum ne fut pas validé, en l’absence de quorum. Le second quelques jours plus tard le fut. Donc, si nous admettons le narratif occidental : Les services russes ont récupéré des députés partout pour les ramener ? Il suffisait à ces députés de gagner Kiev pour se mettre à l’abri.
Il est plus probable que les Russes ont mis en place des garanties et que celles-ci ont convaincu les députés. (On comprend que les députés aient attendu l’arrivée de soldats russes pour être certains d’être protégés. Les Kieviens n’ont pas une réputation de douceur.)
Après, les populations auraient voté la baïonnette dans le dos. Les Russes sont forts, ils ont réussi à faire voter une population de 1,9mio d’ha sans contrôler l’appareil administratif de la zone. Le GRU aurait-il engagé le joueur de flûte ? Les chiffres sont cruels pour le narratif.
Reste que l’armée ukrainienne disposait en Crimée de 22 000 soldats. Là encore, sans adhésion majeure, ces soldats auraient pu faire fort Alamo et le scandale eut été immense. Force est de constater que ce ne fut pas le cas et la brigade de marine (donc, des troupes d’élites qui auraient fait un beau fort Alamo) a intégré l’armée russe et combattu dans ses rangs lors de la bataille de Marioupol.
Donc, selon le narratif occidental, les services russes ont chassé les députés, contraints la population à voter et neutralisé au moins une brigade de marine. Sinon, vous pouvez imaginer que les événements reflètent l’opinion d’une population lasse de Kiev et de ses coups d’états. (Sans parler de vingt-cinq ans d’échecs économiques de la soi-disant république d’Ukraine. Plutôt un syndicat mafieux.)
Point bonus : Si les criméens n’en voulaient pas, pourquoi monsieur Quatremer voulait faire là-bas un nettoyage ethnique ? Pour la joie d’en organiser un avant Gaza ?
Le raisonnement s’applique de la même façon aux républiques de Donetsk et Lugansk.
Narratif 6 : Les Russes sont nuls, ils n’ont pas pris l’Ukraine en trois jours.
Point bonus : Demandez qui a parlé de trois jours. La réponse est le général Milley officier US devant le congrès US. Bravo, les Russes ne respectent pas les ordres des USA. Comme certains blogueurs russes ont repris sans réfléchir, nos médias s’en servent pour fantasmer une incapacité russe.
L’opération spéciale est créditée d’avoir commencé avec 160K soldats et l’équivalent en soldats des républiques, soit 320K soldats. En face, l’Ukraine compte 450K personnels militaires et un potentiel de 900K réservistes. Donc, à 1 contre 1,5 le jour du début des opérations, l’armée Russe devait conquérir un pays de plus de 30mio d’habitants.
Donc, avec un soldat pour tenir cent civils tout en affrontant un ennemi et demi, les Russes devaient occuper le pays. Là encore, les chiffres sont cruels. Les mêmes valeurs s’appliquent à Kiev où 20000 soldats russes devaient prendre de vive force une ville de 2,9mio d’ha.
Certes, si l’armée ukr s’était effondrée, un scénario envisageable, tant le pouvoir maïdaniste manque de légitimité, il fallait pouvoir défiler. Cela ne signifie pas que l’armée Russe devait prendre la ville en force, mais qu’il existait un sous plan en cas d’évolution politique.
Narratif 7 : Les armes de l’OTAN stoppent les Russes.
Commençons pas les armes de l’OTAN. L’alliance a commencé par livrer de grandes quantités d’armes issues des stocks de l’ancien pacte de Varsovie. Quelles merveilleuses armes de l’OTAN.
Ensuite, obligé de livrer son matériel, il s’est avéré incapable de fournir des matériels en état de marche et surtout, la faillite est éclatante en termes de munitions où quelques semaines d’opérations ont asséchés les stocks et une production incapable de s’ajuster en volume. En Avril 2022, Boris Johnson avait promis un soutien illimité à l’Ukraine si elle ne signait pas la paix. Force est de constater que le terme illimité ne comprenait pas un inventaire des stocks et des capacités de production.
On comprend alors que le narratif soit encore défendu. Sinon, nous devrions traduire monsieur Johnson devant les tribunaux pour l’assassinat de tous ces Ukrainiens morts de sa promesse imprudente alors que la paix était possible.
Quant à Stopper les Russes faisons l’inventaire. En 2022, les Ukrainiens reprennent l’initiative stratégique entre août et septembre (Offensives de Kherson et de Kharkiv dues à la supériorité numérique, car la Russie n’a pas encore rappelé ses réservistes.). En 2023 ce sera la période Juin-Août de l’offensive de Zaporizia. Et en 2024, on peut considérer en Août septembre avec l’opération sur Koursk (J’ignorerais par bonté d’âme qu’au Sud les Russes continuent à progresser)
Soit, en tout, huit mois sur trente-quatre de guerre. Tout le reste du temps, les Russes ont la main et imposent leur rythme. (Je vous laisse comparer avec la guerre de Sécession ou la première guerre mondiale, le ratio était nettement plus équilibré) Le narratif OTAN sur les Russes n’avancent pas assez vite revient à dire : Les Russes devraient agir comme nous le voulons. Désolé, la guerre ne fonctionne pas ainsi, les Russes mènent leurs opérations au rythme de leur choix et leur rythme industriel étant bien meilleur, ils n’ont aucune raison de se presser ! Après trois ans de guerre, alors que l’Ukraine rappelle ses hommes dans une explosion de violence, la Russie augmente ses effectifs grâce à des volontaires. Là encore, quel pays à pu encore recourir au volontariat après trois ans de combats ? Aucun à ma connaissance dans l’histoire.
Doit-on rappeler Clausewitz : La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. Le conflit ménage les ressources russes, leur permet d’implanter en profondeur leur stratégie de substitution aux importations. Le temps n’est pas leur ennemi. Pendant ce temps l’Ukraine se prépare un après guerre difficile lorsque la facture sera évidente pour sa population. Pas sûr que le sentiment "national" résiste au coût de la guerre de Blackrock ! L’après guerre risque de détruire le banderistan.
Autre rappel de ce cher Carl : La victoire revient à celui qui tient le dernier quart d'heure ! Là encore, lequel des deux camps a le plus de chance de tenir ? Une Ukraine exsangue humainement et financièrement, a cours d’armes, de munitions et d’électricité ou une Russie largement abritée des conséquences de la guerre.
Nos propagandistes l’oublient, pour Carl Von Clausewitz, La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté.
Qu’est-ce que l’opération spéciale, si ce n’est cela ? Un acte de violence, dont on peut déplorer la nécessité, mais justement destiné, en l’absence d’alternative diplomatique, à définitivement imposer une nouvelle architecture de sécurité dans le secteur.
En Avril 2022, les Ukrainiens étaient prêts à s’engager, ils ont préféré poursuivre le combat en se fiant aux promesses occidentales. Gageons que les conséquences de la paix ne progresseront pas par rapport aux conditions d’Istanbul.
Narratif 8 : Les Russes ont attaqué pour des visés expansionnistes et reconstituer l’union soviétique.
L’histoire résiste-t-elle aux faits ? Lors de la signature des accords de Minsk, la position officielle russe était que les républiques devaient réintégrer l’Ukraine. S’il y eut de multiple violations de part et d’autres, force est de constater : Au moment des accords de Minsk, les républiques lâchent une position militaire favorable en échange d’une promesse politique.
Huit ans plus tard, l’Ukraine a sauvé son armée, l’a renforcée et malgré la forte baisse de la violence avant 2021, n’a honorée aucune promesse politique. La faute aux Russes ? Ils ne règnent pas à Kiev que je sache. Les maïdanistes ont refusés les lois d’amnistie et d’autonomie, préalables indispensable pour récupérer les républiques. Il est vrai que dans cette Ukraine, le peuple aurait risqué de ne pas voter pour l’UE et l’OTAN. Nous savons depuis la Georgie et la Roumanie, que de telles options sont inacceptables. Ça valait bien de poursuivre la guerre. D’ailleurs, vous remarquerez que si Zelenski a toujours parlé de territoires, il se montre bien plus discret sur le sort des populations sur ces mêmes territoires.
L’Ukraine veut bien des terres, mais pas des habitants et les propos de Monsieur Quatremer sur le sort à réserver aux Criméens annoncent le pire pour les populations en cas de victoire (Certes improbable) des banderistes. Qui sont les véritables impérialistes ?
Au contraire, la Russie signe la paix à Istanbul et ne réclame aucun territoire, en dehors de celui des républiques. Chaque fois que l’UE et l’OTAN ont remis de l’huile dans la marmite, ils ont forcé la Russie à augmenter le prix que l’Ukraine paiera pour sa folie !
Narratif 9 : Les pertes russes seraient gigantesques.
Attention, vagues émotionnelles à prévoir, ce narratif est le plus ridicule, mais ce sera celui défendu jusqu’au bout. Son effondrement sera celui du soutien occidental en Ukraine tant il sera destructeur pour les illusions de moral du camp du "bien". Admettre que l’Ukraine subit de bien plus lourdes pertes que la Russie revient à briser plusieurs mythes.
Tout d’abord, celui sous-jacent, de racisme envers les Russes. Si les Russes sont réfléchis et manœuvrent avec habileté, alors ils ne sont pas hypers émotionnels et peut-être doit-on alors se dire que toute l’affaire ukrainienne fut étudiée par des gens rationnels. (Imaginez-vous le désastre pour le narratif 3 ?)
Ensuite, cela signifie que le soutient de l’OTAN ne fut pas aussi bon que ça et pointe notamment la faiblesse criante des livraisons de munitions puisque les pertes sont bien souvent fonctions du rapport de feu. L’idée de pertes ukrainienne huit à dix fois supérieures à celles des Russes est ainsi en ligne avec les rapports de feu.
Enfin, vous trouvez là, toute l’immoralité d’une guerre qui aurait pu s’achever en Avril 2022. Si les pertes étaient telles que les affiche la propagande ukrainienne : 40000 Ukrainiens tués pour 787K pertes russes (Pravda de Kiev ce matin), mais certains parlent de 600K tués russes, admettons qu’ils ont besoin de se rassurer.
Alors, l’histoire étant écrite par les vainqueurs, nous pourrions recourir à la vieille maxime de Kissinger : It is our son of a bitch. (C’est notre fils de pute) Le procédé ne serait pas moral, mais au moins victorieux. Hélas, dans ce cas, l’armée russe s’effondrerait et les Ukrainiens seraient devant Smolensk et Rostov. (Je vous rassure, même pour les mauvais en géographie, ça n’est pas le cas.).
Alors, bien sur les pertes sont confidentielles de part et d’autres et coté Ukrainien on peut même se demander s’ils ne sont pas un peu de bonne foi dans leur surestimation des pertes russes. Dans l’état de corruption de cette armée où chaque brigade se comporte de manière quasi autonome, avec sa propre communication, sa propre logistique, il faut briller pour recevoir aide, renforts, argent et promotion. Dès lors, il faut tuer des Russes, ou du moins l’annoncer. Cette structure conduit à une surévaluation dramatique des pertes infligés et tout soldat russe qui plonge à terre pour se protéger peut-être déclaré mort. Bien sûr, dans une armée bien organisée, les état-majors, informés du comportement de leurs combattants corrigent ce biais si humain. Dans une armée menée par l’impératif de communication, l’ajustement est probablement inverse, pour surévaluer encore un peu les dommages infligés.
On en arrive à des chiffres délirants. Média zona (Journal d’opposition, donc pas de la propagande russe) annonce 85 K tués au 17 décembre 2024 et eux dépouillent les certificats de décès. Cette méthode leur confère une redoutable crédibilité, même si on nous affirme qu’elle ne capturerait qu’une partie des décès (les Russes n’enterrent bien sûr pas leurs morts). Leurs chiffres sont en lignes avec ceux du ministère de la Défense russe, au moment où celui-ci a cessé de publier les pertes.
Il faut bien sûr y ajouter les soldats irrécupérables : Amputés ou trop touchés pour reprendre le combat, les prisonniers (Mais curieux les Ukrainiens ne nous abreuvent pas d’images de leurs prisonniers, en auraient-ils peu ?).
Passons aux chiffres. Les Russes ont commencé avec 160K soldats et 160K soldats des républiques, il y ont ajouté 300K réservistes, puis selon leurs propres déclarations 20-30K volontaires par mois depuis. Soit 28 mois à 30K volontaires, 840K. On aurait donc 1460K soldats.
Si on prend les chiffres de 600K tués, je vous laisse ajouter les blessés irrécupérables on obtient qu’ils resteraient 200-300K soldats dans l’armée Russe. Comme nous l’avons vu, dans ce cas, l’Ukraine écraserait ces rares survivants totalement détruits.
De même, le chiffre de 787K pertes russes, s’il est moins grave conduit à des résultats proches. Sauf si l’on admet que 90 % des blessés russes reviennent au front comme l’annonçait le ministre Shoïgu (C’est possible, mais alors, il faudrait admettre que l’armée russe accomplit un effort médical exceptionnel pour ses soldats, ça contredit le narratif de masse de moujiks envoyés à l’abattoir). Même ainsi, en prenant 90K tués (Média Zona arrondit à la hausse) et le ratio habituel de 3 blessés par tués. On obtient 270K blessés soit 360K pertes. Les Ukrainiens doubleraient le chiffre ce qui est cohérent avec les surévaluations observées dans d’autres conflits (Usuellement entre les pertes revendiquées par les pilotes et celles constatées à l’ouverture des archives on a des ratios allant parfois jusqu’à 4). Les journalistes ont juste oublié de faire ce travail… glissons…
Coté Ukrainien, la situation reste tragique. On constate que Madame von Der Leyen parlait début novembre 2022 de 100K tués ukrainiens (une erreur bien sur). En Janvier 2023, la presse turque publiait une étude attribuée au Mossad avec 150K tués Ukrainiens. Fin 2023 un opérateur téléphonique ukrainien avait lancé une publicité (Vite retirée) selon laquelle 400K héros ne répondraient plus, soit autant de morts.
Ces chiffres sont bien sûr faux, puisque nos médias ne les ratifient pas. On constatera tout de même la variété des sources, toutes sur la même courbe. On serait en prolongeant le calcul entre 600 et 800K tués auxquels il faut ajouter les blessés irrécupérables en raison d’un support médical défaillant. Alors bien sur, nous n’avons aucun chiffre officiel, sauf celui de l’armée ukrainienne qui réclame 20K soldats par mois et une loi de conscription où l’on parlait d’un demi-million de soldats. Soit là encore 450K personnels en début de conflit plus les mobilisations de 2022. D’après Jacques Baud, cette armée aurait atteint 700k soldats en septembre 2022. Depuis, si l’on en juge par les progressions russes, le rapport d’effectif est en faveur des Russes. Alors, se pose une question : Que sont devenus tous ces mobilisés que 50K sergents recruteurs sont occupés à rassembler par la violence. Cadavres et amputés représentent au moins une solution crédible pour l’équation.
Voilà, une petite fiche synthétique, bien pratique pour votre nouvel an.
Bien sûr, les raisonnements fonctionnent aussi sur Gaza, sur la Syrie, mais pardonnez-moi de manquer de ressources pour couvrir tous les crimes en même temps.
Bonnes fêtes et puissiez-vous échapper aux cerveaux lavés !
35 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON