Arkéa, le contre-exemple de la solidarité
Après avoir refusé de suivre les autres fédérations du Crédit Mutuel dans leur volonté d’indemniser leurs assurés professionnels au titre de leurs pertes d’exploitation liées à l’épidémie, Arkéa vient d’envoyer bouler un entrepreneur breton dans le besoin. Un bel exemple de solidarité.
Il est loin le mutualisme. Ou alors, s’agit-il simplement du mutualisme selon Jean-Pierre Denis ? Un aperçu des nouvelles valeurs que notre patron souhaite inculquer à notre banque.
Pendant de nombreuses années, le CMB a clamé que l’emploi en Bretagne et la survie économique du territoire breton faisaient partie de ses principaux objectifs. Mais quand il s’agit de joindre les actes à la parole, il n’y a plus personne. Et, pire que ça, le CMB brille par son égoïsme.
On se doutait déjà que les sociétaires du CMB passaient au second plan, si ce n’est au troisième, dans les projets de Jean-Pierre Denis. J’en veux pour preuve la colossale rémunération qu’il s’est octroyée ces dernières années et la gestion désastreuse de la filiale d’assurance vie du CMB, Suravenir, qui a conduit à sa recapitalisation en urgence ainsi qu’à une baisse du rendement de l’épargne de certains sociétaires.
Mais de là à imaginer les derniers choix de Jean-Pierre Denis en matière de « solidarité »… Le CMB a en effet décidé de lâchement abandonner ses assurés en ne suivant pas les autres fédérations du Crédit Mutuel dans leur volonté de venir en aide à leurs clients-entrepreneurs connaissant des pertes d’exploitation liées à l’épidémie actuelle. Une décision qui en dit long sur l’état d’esprit qui règne en haut lieu.
Nos assurés se sentent plus que jamais trahis. Tout comme nous, qui avons bien souvent incité nos proches à rejoindre les rangs du CMB et qui sommes aujourd’hui en première ligne pour briser les espoirs des entrepreneurs bretons qui ont entendu ici et là que le Crédit Mutuel allait leur venir en aide. « Seules certaines fédérations du Crédit Mutuel ont pris cette décision, et le Crédit Mutuel Arkéa dont le CMB fait partie n’en fait partie » avons-nous dû leur annoncer. J’ai honte…
Et alors qu’on pensait avoir touché le fond, voici que le CMB creuse encore : Le Télégramme révélait ainsi il y a quelques jours que le propriétaire de l’Oféria (Quimper), Camille Lambin, s’était vu refuser un prêt garanti par l’État. Qui le lui a refusé ? Je vous le donne en mille : le CMB-Arkéa. Au motif que le restaurant « n’a pas assez d’existence ».
C’est à n’y rien comprendre, comment Arkéa peut avancer ce motif alors que notre banque se targue depuis de nombreuses années d’être la banque des startups par excellence. Or, le principe même d’une startup n’est-il pas d’avoir moins d’un an et demi d’ancienneté ? La vraie raison de ce refus est ailleurs.
Seul espoir restant à M et Mme Lambin, leur assurance… Reste à espérer qu’ils ne sont pas assurés au CMB…
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