Arkéa : les sociétaires sont méprisés
Depuis le temps que je répète que Jean-Pierre Denis et Ronan Le Moal n’en ont cure des sociétaires et salariés du Crédit Mutuel de Bretagne !
Nous, salariés, vivons depuis quelques années maintenant licenciements et fermetures d’agences à tout va. Cocasse pour une banque qui clame haut et fort agir avant tout dans l’intérêt des Bretons.
Si nos dirigeants maîtrisent l’art de la rhétorique pour faire croire qu’ils ne travaillent qu’à sauver l’emploi en Bretagne et à la protection des sociétaires, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Et eux, ils ne mentent pas !
Ces derniers montrent ainsi que les rémunérations de Jean-Pierre Denis et Ronan Le Moal ont doublé en 4 ans pour dépasser aujourd’hui le million et demi d’euros par an.
Soyez sûrs que les nôtres n’ont pas connu une telle augmentation, bien au contraire.
Côté « lobbying », nos dirigeants n’ont pas froid aux yeux lorsqu’il s’agit de mettre la main au portefeuille pour vendre leur projet d’indépendance à coup d’arguments fallacieux.
1 million d’euros ! Je répète, nos dirigeants ont dépensé un million d’euros en lobbying en 2018 pour faire valoir leurs arguments indépendantistes. En 2017, notre banque n’avait dépensé « que » 10 000 euros…
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce million n’a servi à rien, un gâchis pur et simple ! La Banque Centrale Européenne vient en effet de renvoyer nos dirigeants dans les cordes, tout comme la Cour de Justice européenne il y a quelques semaines…
Pour couronner le tout, en parallèle de la très forte augmentation des émoluments de nos dirigeants et de l’explosion — inefficace — des dépenses de lobbying de notre banque, le rendement des placements de nos sociétaires a dégringolé.
Ceux ayant placé leurs deniers chez Suravenir, la filiale d’Arkéa, et qui étaient habitués à profiter de taux de rentabilité de 2 à 3 %, ont ainsi vu ces derniers devenir nuls, voire négatifs.
Pas besoin d’aller bien loin pour trouver une raison à cela. Nos patrons, qui cherchent à tout prix à faire valoir leur projet d’indépendance, se servent depuis plusieurs années de Suravenir pour gonfler le bilan de la banque et clamer de-ci de-là que cette dernière est solide.
Problème, à force de chercher la croissance à tout va et donc à maximiser les risques, le retour de bâton a fini par arriver et contraindre notre banque à injecter un demi-milliard d’euros dans Suravenir, alors au bord du précipice. L’organisme n’est donc plus en mesure de rémunérer les épargnants, qui n’ont pourtant jamais rien demandé…
Mais quelle importance, ils ne comptent pas aux yeux de nos dirigeants, tout comme nous d’ailleurs.
Merci patronS !
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