Art contemporain de l’exclusion du marché public
SUR UN CERTAIN PHÉNOMÈNE DU CHÔMAGE ET DE L'EXCLUSION DE LA CATÉGORIE DES ARTISTES PLASTICIENS NON-PROFESSEURS

ART CONTEMPORAIN DE L'EXCLUSION EN MARCHÉ PUBLIC
Bienvenue dans le monde merveilleux de l'art contemporain , ses coulisses, sa gestion et ses petits barons.
Aujourd'hui combien de galeries et centre d'art associatifs subventionnées par les DRAC offrent à leurs exposants-artistes contemporains un vrai contrat de travail, ou une facture à l'appui, sans qu'il aient à le demander entre deux verres de vin au vernissage ?
On peut remarquer que, souvent, il s'agit d'exposants profs ou étudiants, donc totalement dégagés de cette nécessité de signer un papier officiel, ou simplement d'avoir une rémunération pour gagner sa vie, sans mendier un minima social. Du travail au '"black" en somme.
Pourtant un vrai contenu pour ces galeries qui vendent ensuite leurs services à la DRAC, tout en se réclamant bizarrement de la défense du droit des artistes. C'est pourquoi on peut aussi parler du "marché des subventions publiques", vu comme marché non spéculatif mais réel, et tout aussi profitable qu'un bas ou moyen niveau de marché privé, les obligations en moins. De nos jours, un gérant d'associations peut gagner 200 000 € sur dix ans en salaire net, alors qu'un artiste purement plasticien (n'ayant pas même pas accès au statut d'intermittent du spectacle) même diplômé 15 000. Et tout le monde ne peut pas être enseignant vu que le nombre de poste est limité.
Donc, en dehors des poids lourds du marché de l'art privé (marché privé + marché public = marché de l'art), quelle est réellement le CA de la majorité des galeries sans aucun subventionnement public ? sur le long terme, on pourrait se demander si, aujourd'hui, la majorité des artistes débutants reconvertis dans la gestion associative après leur études, ne gagnent pas davantage que dans le
système libéral (certains diront qu'ils ont voté à gauche). Ma conclusion ironique, serait donc de constater que la création d'association (micro-entreprise déguisée) est devenu une sorte de marchandise obscure, dont sont exclus les artistes indépendants et créatifs, d'abord soucieux de ne
produirent "que de l'art", indépendamment du copinage entre profs, écoles, centres et autres revues annuelles.
En vérité, le chômage des artistes diplômés est désastreux à constater en France, vu la somme d'étudiants formés, or tant qu'on favorisera d'abord le cumul. des professions et le monopole de l'espace d'expression publique que constituent les centres subventionnées, par le corps enseignant et les étudiants, (ayant l'avantage non négligeable d'y travailler bénévolement, en amateur et sans rien demander) tous les beaux discours sur le progrès de la condition sociale des "plasticiens professionnels" ne sera que mensonge, naïveté ou simple ignorance.
Salutations donc à tous les artistes non fonctionnaires, et non reconvertis dans le " bizness associatif", les "artistes professionnels" qui se battent aujourd'hui pour survivre, dans notre si beau pays la France. Et qui ne sont pas "prof-artiste-fonctionnaire" parce que ni les écoles d'art, ni leurs
associations satellites, n'en veulent tout simplement pas.
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