Atom Heart Fucker (saison 5) le scandale perpétuel de Rocky Flats
Le manque d’intérêt évident que portent les américains au retraitement de leurs déchets nucléaires, nous l’avons en une seule page de notre bible technologique US, cette collection de Mécanique Populaire si riche en documents. C’est dans le numéro 102 de novembre 1954. Une page consacrée au nettoyage du site de Los Alamos, là où ont été créées les deux premières bombes atomiques et leurs prédécesseurs expérimentaux. En une seule photo, tout est dit. On y voir un camion benne disposer tête-bêche les vestiges des bâtiments des laboratoires de Los Alamos. A une profondeur qui semble très faible (indiquée comme étant de 6 m pourtant), et sans aucune protection pour les infiltrations dans le sol : ce sont de simples tranchées qui recueillent les débris collectés, dans le plus complet désordre. Ce n’est pas un enfouissement mais une décharge. Un exemple déplorable que va répéter à l’infini l’administration américaine. Dans l’article, on découvre cette véritable perle, pour expliquer le "cérémonial" du démontage des bâtiments : "c’est plutôt parce que certaines parties de ce fameux édifice étaient contaminées par des émissions de particules alpha. Ces dernières ne sont émises qu’à une distance de 2 ou3 cm (1 inch) dans l’air, et sont arrêtées par le papier ou par une couche de peinture ; elles sont néanmoins dangereuses. Lorsque l’édifice était en service il suffisait d’enduire périodiquement les murs de peinture ou de papier, mais en démontant ce bâtiment, toute protection était supprimée, mettant ainsi les ouvriers en danger. On adonc repeint aussitôt les sections démontées puis on les enterra au « cimetière »". Du papier peint et de la peinture seulement ?
Dès 1951, les américains commencent pourtant à songer à gérer un peu mieux semble-t-il leurs déchets nucléaires : ils viennent de passer à la bombe à hydrogène, et les déchets s’accumulent. C’est logiquement au sein même de l’usine de production de ces bombes que va s’installer une "annexe" de traitement, pour préparer à l’enfouissement. C’est Dow Chemical Company qui est chargé de le faire, sur un site situé seulement à 24 km au nord-ouest de Denver, dans le Colorado, sur un terrain plat et rocheux appellé... Rocky Flats. Dow Chemicals va être d’une rare négligence pour le tri ou le conditionnement de ses déchets. On retrouvera en 1959 des fûts éventrés à l’extérieur de l’usine contenant des déchets radioactifs. Les incidents y furent nombreux.
"Le numéro de Science & Vie n°771 de décembre 1981 en dressait la liste sidérante : "Rocky Flats n’était déjà pas une usine au dessus de tout soupçon : en 17 ans, on y a compté plus de 200 incendies. Ceux de septembre 1957 et de mai 1969 ont entraîné des dégagements particulièrement élevés de plutonium dans l’atmosphère : en 1957, les filtres, qui n’avaient pas été nettoyés depuis quatre ans et qui avaient donc accumulé de l’oxyde et des nitrates de plutonium, furent détruits. On estime ainsi que de 14 à 20 kg de plutonium furent alors dispersés dans l’air. La radioactivité moyenne de l’air éjecté par la cheminée principale 8 jours après l’incendie était... 17 600 fois supérieure à la valeur maximale recommandée par les consignes de sécurité. Elle atteignait 948 picocuries par m3. Ce n’était pas tout : peu après l’incendie, on mesura des concentrations élevées de plutonium et d’uranium enrichi dans le sol de deux écoles primaires peu éloignées. On trouva aussi que la nappe phréatique la plus proche de l’usine était contaminée. Sur la terre comme au ciel, les compteurs Geiger s’affolaient". En 1969, un incident majeur fera fermer deux ans tout une partie de l’usine pour décontamination. Des études menées à l’extérieur vont montrer que les taux de contaminations autour de l’usine de retraitement atteignent des taux faramineux : Dow Chemical est prié de jeter l’éponge (et comme cela les plaintes menées contre elle s’arrêtent !) et c’est Rockwell International qui la remplace en 1975.
En fait, au moment même où on fait sauter les bombes, on ne sait pas gérer l’usine qui les produit : "En 1969, le jour de la fête des mères il ya 35 ans, un bâtiment contenant 3175 kg de plutonium a pris feu. Le plutonium, l’un de ses d’autres aspects délicats, c’est qu’il s’enflamme spontanément dans l’air. Ainsi, le feu de plutonium une fois déclenché, le bâtiment s’est effondré, le toit presque disparu, et même un fonctionnaire du gouvernement un an plus tard nous a dit que nous aurions pu perdre tout le bâtiment, et si cela était, et des centaines de miles carrés ont été contaminés" affirme Leck Ackland chez Democracy Now. Un véritable désastre.
Les faits sont atterants et accablants : les tableaux de cancers mesurés à la ville de Denver dépassent toutes les statistiques. Les activistes anti-nucléaires, qui se sont organisés dès le début des années 60, font alors circuler des photos prises sur le site : elles sont affligeantes. Les fûts contaminés sont manipulés sans ménagements. On les "balance" tout simplement dans des tranchées. L’usine contient des "Infinity Rooms" où le taux de radiations est tel que plus personne ne peut y séjourner : le taux y atteint 25 000 fois la normale ! Les ouvriers qui y ont travaillé sont tous gravement contaminés et ont tous développé des cancers. Aujourd’hui, ils se battent tous pour que l’Etat reconnaisse qu’à Rocky Flats on s’est moqué de leur protection. On estime à 20 millions de dollars les compensations qu’ils auraient dû avoir et qu’ils n’ont toujours pas eues : leur avocat rappelle que la guerre en Irak en dépense en revanche 8 milliards par mois. Ils continuent à tomber comme des mouches. Comme le remarque S&Vie, "les types de cancers en surnombre sont à peu près les mêmes que ceux que l’on trouve en excès chez les survivants des explosions atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki". A Rocky FLats, on a tout bonnement enterré l’histoire !
Il faudra attendre 1987 pour que des ouvriers du site, de l’intérieur, alertent les autorités sur les manquements graves à la sécurité. Le FBI va bizarrement s’en mêler, en faisant voler au dessus du site un hélicoptère fort discret muni d’un capteur et d’une caméra thermique qui montrera que l’incinérateur, censé ne marcher que dans certaines conditions marchait à pleins tubes la nuit. Décision fut alors prise par ce même FBI d’organiser un raid (qui durera 18 jours) : une première, aux USA, ou une agence gouvernementale la DOE se faisait envahir par des agents du FBI. Un raid décidé par George H.W. Bush, ancien de la CIA : il a bien compris que "c’est du lourd", politiquement, et a décidé un contrefeu haut en couleurs avec ce débarquement du FBI, du jamais vu ! Un procès s’en suivit, où Rockwell reconnut les faits et accepta de payer 18,5 millions de dollars d’amende, à l’époque la plus grande jamais versée pour dommages environnementaux. Avec la fin de la fabrication de têtes nucléaires de sous marins, l’usine fut fermée dès 1989, et le nettoyage put commencer : il ne se terminera qu’en 2005. On pense dès 1990 que toute l’affaire est terminée : on n’en a pas encore terminé, tant le désastre est étendu.
En 1997, pourtant, six activistes, des citoyens ordinaires, vont reprendre le problème à bras le corps et démontrer à quel point Rocky Flats a été scandaleux : selon eux, le raid du FBI lui-même était douteux, et avait servi surtout à cacher d’autres méfaits, dont la disparition de plutonium, et surtout au dépôt clandestins de matières radioacitves dans une autre décharge, celle de Lowry Landfill à Arapahoe County. Le père de Bush avait réussi son coup de communication : pour le grand public il avait frappé fort . En réalité il avait jeté un beau rideau de fumée sur ce qui s’était vraiment passé : à deux reprises, deux équivalents de petits Tchernobyls, devenus grands par la durée des expositions. Selon Lipsky, l’homme du FBI, dire que le site est désormais propre est une "farce". Décrite dans le détail par Caron Balkany dans son livre "The Ambushed Grand Jury". Un ancien employé, Jacque Brever, confirme les dires de Lipsky en déclarant que le nettoyage à "été si mauvais vous ne le pouvez le croire vous-même" il a hérité depuis d’un cancer de la thyroïde et son amie d’un rare cancer de l’œil, typiques des expositions aux radiations. Pour elle, "Il ne fait aucun doute dans son esprit que les terrains sont encore "chauds" (radioactifs) sur ce site, et le seront pour longtemps, dit-elle. Cette usine a craché des cendres et des effluents radioactifs pendant près de 40 ans. Nous avons enterré des déchets radioactifs dans des endroits qui n’ont pas encore été regardés. Nous avons enterré sous terre des fûts corrodés, or on a cherché seulement à la surface du sol." Un autre habitant ayant participé à la décontamination résume ce qui a été fait : « Que voulez-vous faire ? On a construit des autoroutes et des maisons dessus.On l’a oublié. »
"En 1992, les responsables de l’EPA ont été suggéré publiquement que la DOE pourrait être responsable de la contamination nucléaire de la décharge de Lowry". Si nous ne avons des radionucléides artificiels au Lowry, alors Rocky Flats serait la première place que nous incriminerions" a déclaré Gwen Hooten, gestionnaire du site de Lowry pour l’EPA à un journal local.Or, dès 1985, des prélèvements faits sur la décharge de Lowry démontraient déjà des traces évidentes de contamination nucléaire ! Certains vont plus loin encore : ainsi le Dr. Helen Caldicott, qui a fondé "Physicians for Social Responsabilities", et qui a déclaré publiquement "qu’elle croit que toute la région métropolitaine de Denver ne devrait plus être habitée en raison de l l’exposition au plutonium qui s’est produite avec les incendies de 1957 et de 1969". Denver, ville de 514 678 habitants en 1970 (554 636 en 2000), gravement contaminée à deux reprises sans que la population n’en ait jamais été informée. Et s’il n’y avait que cela... Le nettoyage de Rocky Flats fut en définitive confié à la firme Kaiser-Hill, en avril 1995, pour un contrat courant jusqu’au 30 juin 2000. Un contrat faramineux, qui coûtera 3,75 milliards de dollars au contribuable américain. Le nettoyage prendra 10 années. La liste donnée par Kaiser-Hill assez sidérante : 21 tonnes de têtes nucléaires (?), 1 450 fûts de matériaux contaminés, 100 tonnes de "résidus de plutonium", 600 000 m3 de déchets radioactifs...
Ironie du sort, c’est en 1997 qu’une étude de Bruce Lehnert et Edwin Goodwin démontre la nocivité des ondes Alpha sur l’ADN. "Les particules alpha peuvent frapper le cytoplasme d’une cellule, épargner le noyau, et néanmoins abîmer son ADN" concluent-ils sans hésiter. Or leur recherche se tient aux laboratoires de Los Alamos ou avait débuté aujourd’hui notre enquête.
Le site, en 1987, est désormais l’objet d’attaques incessantes des écologistes, à juste raison tant le problème est loin d’être réglé. Pour s’en dépêtrer, le pouvoir, à savoir Bill Clinton, va engager le 1er octobre 1998 une société de gardiennage et de sécurité apparue sur les sites de la NASA. Le problème, avec elle, va empirer. Wackenhut, c’est son nom, hérite en effet de 126 millions de dollars de contrats sur cinq ans. Ses hélicoptères noirs sillonneront vite les sites nucléaires et seront vus à plusieurs reprises aux endroits où sont apparus les "mystérieuses" mutilations d’animaux, comme nous l’avons décrit précédemment. Le nucléaire, par son goût pour le secret, traîne derrière lui les pires dérives autoritaires. Et les pires actions terroristes possibles.
Des consultants infomatiques sont également recrutés pour gérer la surveillance des sites : c’est Ptech Consultants. Le 9 décembre 2002, on découvre que Ptech a des accointances avec Al-Qaida. Est particulièrement visé Yassin Qadi, un financier Saoudien. Selon Larry Johnson, ancien responsable du contre terrorisme à la CIA et fondateur de The Business Exposure Reduction Group Associates LLC, Qadi était bien lié au terrorisme mondial. Les ramifications, on le voit, dans ce dossier brûlant, vont loin. En 2006, une action en justice était menée contre Dow Chemicals et Rockwell Interrnational pour le site de Rocky Flats : "un jury fédéral a déterminé que les entrepreneurs militaires de la guerre froide des éléments de construction de la bombe nucléaire près de Denver ont contaminés des terrains avec des déchets de plutonium, détenus par 12 000 habitants , et a recommandé 554 millions de dollars de paiements en dédommagement : " ce n’était que l’aboutissement d"une procédure initiée en 1990, plus de quinze ans auparavant ! Quand au méthane radioactif ou pas... il s’est répandu dans l’eau des sources, dont parfois avec des conséquences inattendues, comme de pouvoir parfois réussir allumer au briquet l’eau du robinet !!!
En 2003, Wackenhut hérite d’un second contrat en or : celui de remplacer les MP, la Police Miliaire US sur les bases de l’US Army : le prétexte fourni étant le manque de personnel de l’armée, envoyé en... Afghanistan ! "Pour la première fois en 20 ans, les militaires utilisent des gardes privés dans les bases américaines. Wackenhut assure la sécurité dans 18 bases aux Etats-Unis, dont Fort Bragg et West Point". Comme le note "Dispatch from the Tranches", Wackenhut faisait alors aux Etats-Unis ce qu’Halliburton, KBR et Parsons faisaient en Afghanistan. En 2004 un incident notable allait se produire avec Wackenhut. Lors d’un exercice, pourtant bien balisé, des gardes vont presque faire feu sur leurs assaillants : "la force de l’ombre" fut stoppée quelques secondes avant qu’elle ne tire sur des adversaires non armés" raconte POGO, un organisme anti-corruption US. Cet incident grave, qui aurait pu dégénérer, n’était que la suite de multiples incidents dus à ses mercenaires, l’un d"entre eux, un jour, envoyant une rafale dans un frigo.
Le groupe Wackenhut et son fondateur sont en réalité les piliers d’un système de neo-cons, opposés à tout activisme dans le pays. "George Wackenhut était connu comme un allié de la ligne dure de la droite US. Il a construit des dossiers sur les Américains soupçonnés d’être communistes ou de gauche ou à penchants "subversifs et sympathisants" et a vendu les informations aux parties intéressées (...) Dans son livre "Age of Surveillance", Frank Donner raconte que même après que l’hystérie McCarthy ait reflué, il a continué à ajouter les noms des manifestants anti-guerre et des manifestants des droits civils à sa liste de "types péjoratifs." En 1965, Wackenhut se vantait auprès des investisseurs potentiels que sa société détenait des fichiers mis à jour sur 2,5 millions dissidents présumés - un sur 46 adultes américains qui vivaient alors. En 1966, après l’acquisition du fichiers privés de Karl Barslaag, un ancien membre du personnel du "House Committee on Un-American Activities", Wackenhut pouvait prétendre qu’ avec plus de 4 millions de noms, il possédait le plus grand fichier privé sur les dissidents présumés en Amérique. En 1975, alors que le Congrès américain a mené une enquête sur les entreprises qui avaient des fichiers privé, Wackenhut a donné ses dossiers à la défunte Anti-Communist Church League of America de Wheaton, dans l’Illinois". Les champions de la recherche de la "menace rouge" sous Reagan ! Qui clamaient alors posséder 7 millions de fiches sur les opposants potentiels ! En 1982, ils en étaient à promouvoir une "Christian Contemporary Music" face à la musique "dégénérée" qui "avait envahi les Etats-Unis, selon eux (l’été 67 !). Finalement, sous Reagan, l’Anti-Communist Church League of America se sabordera, en proie à un schisme, comme il est fréquent dans l’extrême droite.
En 2007, le groupe, très lié à l’extrême droite US et à la branche du parti républicain, et aux groupes ultra d’Afrique du Sud (où Wackenhut possède 65 000 employés) vit son étoile commencer à se ternir. En 2008, deux filiales de Wackenhut Services, Chenega et Doyon perdirent des contrats de sécurité avec l’US Army. Les "Black Copters" avaient du plomb dans l’aile. En 2009, un autre incident à Kaboul remettait Wackenhut au cœur du débat sur la sécurité des centrales nucléaires US : on venait de se rendre compte que c’était une bande de mercenaires mal formés qui les gardait depuis 2003 : les hommes de Wackenhut ! Un rapport accablant d’un député démocrate du Massassuchets, Edward Markey, au nom du House Energy and Commerce Committee, fustigeait le travail de ces mercenaires contractuels. "Dans la seule année écoulée," écrivait Markey , "les personnels de Wackenhut ont été pris en train de tricher sur les tests de sécurité, ont altéré la sécurité requise lors de formations, on violé les réglements du Ministère de l’énergie, et ont exercé des représailles contre les dénonciateurs - pourquoi donc cette société n’a-t-elle pas été définitivement exclue de la garde des armes nucléaires et des sites de matériaux utilisables pour faire des armes ?".
Effectivement : les gardes de Wackenhut avaient des habitudes assez particulières : en 2007, on avait filmé plusieurs d’entre eux surpris en train de dormir à la centrale nucléaire de Peach Bottom en Pennsylvanie, un scandale qui avait abouti à l’exclusion de la firme du groupe Exelon Corp gérant la centrale. Vingt ans avant, Wackenhut avait été lié au scandale de la réserve de Cabazon, utilisée pour essayer les lunettes de visée de nuit données au "contras" du Nicaragua. Ils assuraient déjà à l’époque le développement et les essais discrets de nouvelles armes, dont des armes biologiques, tout en assurant la sécurité d’un palace d’Arabie Saoudite... En 1982, déjà, Wackenhut avait été mouillé dans un scandale incluant le meurtre d’un des leaders indiens de la réserve de Cabazon ainsi que deux ses compagnons, qui avaient décrit les manigances qui se tramaient dans la réserve indienne. L’affaire avait été classée sans suite : cela fait près de trente ans que Wackenhut bénéficie de la sollicitude de l’administration américaine : en ce sens, elle a précédé une firme telle que Blackwater ou DynCorp. Les liens entre Wackenhut, les centrales nucléaires ou les sites infectés et le gouvernement US dans sa branche extrémiste neocon est bien de l’histoire traditionnelle. Pendant ce temps, les ouvriers de Rocky Flats meurent un à un, tous atteints de cancers divers... Comme je le disais, en effet les vrais "héros de la guerre froide meurent aujourd’hui en silence". Loin des médias US, qui se fichent comme une guigne de leur sort "pas assez vendeur, ça, coco"... A prier pour qu’Obama réussisse à faire passer une réforme qui leur permettrait de vivre mieux. Ils y avaient cru, pourtant, à cet atome !
Le dernier scandale concernant Rocky Falts sera dû au lobbying de deux élus du Colorado, le sénateur républicain Wayne Allard Mark et le député démocrate Mike Udall, ex-aequo dans l’ignominie, qui obtiendront en 2005 le classement du site de Rocky Flats en "sanctuaire de la vie sauvage". La pire décharge nucléaire américaine, mal nettoyée, représentante désormais de la nature et de la vie sauvage : une véritable honte, un cynisme absolu. On n’en a pas encore terminé, avec les dérives du nucléaire...
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