Attentat de Moscou : ignoble russophobie sur Franceinfo
Ce reportage de Franceinfo mérite d’être lu, tant il est un modèle du genre, un chef d’oeuvre de déshumanisation de l’ennemi désigné. Extraits :
<<<(...) La vie a déjà repris dans la capitale russe, presque comme si de rien n'était, après l'attaque terroriste dans une salle de concert à Moscou du 22 mars. Le Kremlin continue à pointer du doigt la responsabilité des occidentaux dans cet attentat.
Deux semaines après la tuerie au Crocus City Hall, il ne reste que des monceaux de fleurs posés à même le sol. Et seules quelques rares personnes passent sur le parking dans cette banlieue de Moscou. Elena, qui habite juste à côté, vient tous les jours. "Les premiers jours, il y avait beaucoup de monde, raconte-t-elle. Aujourd'hui, il n'y a plus que les gens qui passent pour faire une course. Au début, je ne faisais que lire les nouvelles, mais je me suis rendu compte que c'était très dur psychologiquement. Je ne supporte plus toutes ces informations..."
Malgré les revendications de Daech, Moscou persiste à désigner l'Ukraine et les pays occidentaux comme étant les commanditaires de l'attaque terroriste sur une salle de spectacle de la banlieue de Moscou. (...)
Rester "unis" et ne pas poser de questions
Les autorités ont organisé deux cérémonies sur place : l'une rapidement le surlendemain de l'attentat qui n'avait même pas été annoncée, et l'autre a eu lieu neuf jours après le drame, comme le veut la tradition orthodoxe. Mais rien de solennel : pas d'hommage national, et surtout aucun officiel russe de premier plan ne s'est rendu sur place. Aucun ministre, ni le président de la Douma, ni celle du Sénat et encore moins Vladimir Poutine ne se sont rendus dans cette banlieue de Moscou.
Un fonctionnement typique du pouvoir russe, selon le politologue en exil, Dimitri Orechkine : "Poutine est le soleil. Poutine est celui qui nous protège des agressions. Il ne doit pas être filmé dans un lieu associé à des problèmes. La simple logique humaine veut qu'on vienne exprimer ses condoléances, mais pas dans le cas de Poutine."
Les médias russes, eux, ne parlent plus de l'attentat que pour évoquer ses commanditaires désignés par le Kremlin : l'Ukraine et les Occidentaux. (...). Elles [les victimes] ont eu la parole, deux heures lors du week-end de Pâques, quand la télévision a monté à la va-vite une émission d'hommages. Un prêtre orthodoxe en plateau délivrait ce message : "Nous sommes tous unis aujourd'hui, et nous devons nous unir et être courageux ensemble, parce que nous sommes tous citoyens d'un grand pays et attachés à notre patrie. Soyons ensemble, et ensemble, nous nous en sortirons mes chers amis." Rester unis et, en clair, ne pas poser de questions sur l'attentat, ses commanditaires ou l'échec des forces de sécurité.>>>
Je ne sais pas comment vous ressentez ce reportage mais, personnellement, en l’écoutant en voiture, j’en ai retiré l’impression que la population a vite tourné la page de l’attentat, se désintéresse des victimes, ne lui rend même pas hommage, et que le gouvernement s’en fiche encore davantage, tout occupés qu’ils sont à accuser des commanditaires ukrainiens et/ou occidentaux, le pire étant Poutine qui se planque pour ne pas être associé à un drame ! Certes, c’est dit dans un style journalistique faussement factuel. Notez aussi le radio-trottoir (d’une seule personne !) qui constate que les premiers jours il y avait beaucoup de monde, mais maintenant non, les gens vaquent à leurs affaires : c’est pas d’une preuve, un témoignage irréfutable, ça ? Du vrai journalisme de terrain, du vécu.
Voyons ça d’un peu plus près :
« La vie a déjà repris »
Ah ben oui, quatorze jours après, la vie continue, les gens vont à leur boulot ou à leurs occupations. Est-ce qu’à Paris, après le Bataclan, on a organisé un « sit-in » ou une grève générale jusqu’à deux semaines après le drame ?
« Presque comme si de rien n'était »
Quelle indifférence, ces Russes ! Mais « presque », hein, ils ne sont quand même pas tout à fait dénués de sentiments. L’idée que cela puisse être une réserve naturelle, culturelle, une pudeur des sentiments, n’a pas effleuré le journaliste, qui dans le pays a pourtant pu constater, par exemple, l’absence de sourire commercial automatique dans les magasins, que les touristes prennent souvent pour de la froideur.
« Deux semaines après la tuerie au Crocus City Hall, il ne reste que des monceaux de fleurs posés à même le sol. »
Oui, quand même, faudrait songer à renouveler les fleurs, et mettre un grand panneau de signalisation - et plus vite que ça ! Pour info, l’habitude de commémorer les victimes en remettant des fleurs sur les lieux des accidents, aux dates anniversaires, n’a pas pris en Russie. Ils n’utilisent pas les fleurs de la même façon que nous : c’est louche !
D’ailleurs, le témoignage d’Elena est irréfutable, implacable : « "Les premiers jours, il y avait beaucoup de monde, raconte-t-elle. Aujourd'hui, il n'y a plus que les gens qui passent pour faire une course. »
Comportement assez monstrueux, il faut bien le dire : pourquoi les familles ne sont-elles pas devant le lieu du drame en train de pleurer, de crier, de s’arracher les cheveux comme les pleureuses de l’Antiquité ?
« Les autorités ont organisé deux cérémonies sur place : l'une rapidement le surlendemain de l'attentat qui n'avait même pas été annoncée, et l'autre a eu lieu neuf jours après le drame »
Comment ? Seulement deux cérémonies ? Barbares !
« (...) comme le veut la tradition orthodoxe »
En plus, ils respectent leurs traditions ! Aberrant.
« Mais rien de solennel : pas d'hommage national, et surtout aucun officiel russe de premier plan ne s'est rendu sur place. Aucun ministre, ni le président de la Douma, ni celle du Sénat et encore moins Vladimir Poutine ne se sont rendus dans cette banlieue de Moscou. »
Ce qu’en dit Ria.ru (traduction automatique)
"Dès les premières minutes de ce terrible attentat terroriste, tous les services concernés et, bien sûr, la direction de la région de Moscou dirigée par M. Vorobyov, ont pris toutes les mesures qui s'imposent dans de telles situations pour assurer le sauvetage des personnes, les soins médicaux aux blessés, la lutte contre les incendies, l'enlèvement des débris et ainsi de suite. Bien entendu, il est tout à fait inapproprié d'effectuer des voyages de familiarisation ces jours-ci, car cela ne ferait qu'entraver le travail du personnel qui a été organisé sur place", a-t-il déclaré aux journalistes lorsqu'on lui a demandé pourquoi le président ne s'était pas rendu sur le site de la tragédie.
Et sur SputnikNews.africa :
« En hommage aux personnes tuées par les terroristes au Crocus City Hall, une animation inspirée du célèbre film soviétique "Quand passent les cigognes" et d'une chanson de Muslim Magomaïev est projetée ce 24 mars au soir sur la façade du bâtiment attaqué. »
C’est pas assez "solennel", ils n’ont pas chanté du Brel ? (par ailleurs bel et poignant hommage en 2015). Faut-il que les Russes rendent hommage à leurs victimes en nous copiant point par point ?
« le politologue en exil, Dimitri Orechkine : (...) »
Aucun article ne serait complet sans l’analyse forcément objective d’un opposant russe en exil. Mais pour une fois, on échappe aux réfugiées ukrainiennes et aux anciens de l’Otan, car il ne faut surtout pas associer en quoi que ce soit dans l’esprit du lecteur attentat de Moscou et Ukraine ou Otan…
« Les médias russes, eux, ne parlent plus de l'attentat que pour évoquer ses commanditaires désignés par le Kremlin : l'Ukraine et les Occidentaux. Mais on n'entend plus les victimes. Elles ont eu la parole, deux heures lors du week-end de Pâques, quand la télévision a monté à la va-vite une émission d'hommages. »
Les médias aussi s’en fichent ! Décidément… Curieusement, chez nous aussi, les médias semblent s’en être rapidement désintéressés.
« Un prêtre orthodoxe en plateau délivrait ce message"
Allons bon, voilà que la religion s’en mêle, intimant à ses ouailles d’être unis et courageux, attachés à leur patrie, ce grand pays. Heureusement, le journaliste a décrypté le message subliminal du prêtre : « Rester unis et, en clair, ne pas poser de questions sur l'attentat, ses commanditaires ou l'échec des forces de sécurité. » Le sabre cosaque et le goupillon orthodoxe vont déferler sur l’Europe !
"les autorités russes refusent d'ailleurs toujours d'envisager la piste du terrorisme islamiste."
Non : ils ont donné les noms et l'origine ethnique des exécutants arrêtés mais, têtus comme ils sont, ils poursuivent l'enquête et cherchent des commanditaires, quand tous nos médias et nos dirigeants affirment qu’il s’agit de Daech ou autres islamistes. Quel manque de confiance dans l’Occident !
Naturellement, nulle mention des divers éléments du mode opératoire qui ne cadrent pas avec les attentats islamistes que les pays occidentaux ont connus – absence de volonté de mourir en martyr, de ceinture d’explosif, tuerie contre paiement, pas de slogans, revendication par un canal inhabituel et marginal et sans motif annoncé à cette action.
Mais redevenons un peu factuels :
Le 24 mars plusieurs milliers de personnes sont venus sur place
Hommages des clubs sportifs :
Matchs ajournés, collecte des fonds pour les familles, pancartes avec les condoléances
Longues queues pour donner du sang
Deux tiers des victimes ont déjà reçu une compensation financière
Concert improvisé après un service religieux
Hommages dans plusieurs villes
Plusieurs interprètes ont enregistré un album dont les bénéfices iront aux victimes
26 mars : minute de silence au parlement
3 avril : minute de silence avant la session du conseil de la fédération
Vérification du système anti-incendie le 6 avril
Suspicions sur la responsabilité de Kiev
En somme, les Russes s'émeuvent, s’indignent, s’interrogent, polémiquent même, demandent des comptes à leur gouvernement et attendent les résultats des enquêtes de leurs services : pour un peu on croirait qu’ils nous ressemblent ! Comme le montre ce long article de Postnews.ru : (traduction automatique)
<<<L'attentat terroriste perpétré au Crocus City Hall a suscité de nombreuses questions, auxquelles il n'y a toujours pas de réponse claire. Que faisait la sécurité de la salle de concert pendant l'attaque ? Les forces de l'ordre ont-elles vraiment répondu à l'appel trop tard ? Pourquoi les terroristes ont-ils réussi à atteindre la région de Briansk ? C'est à ces questions complexes et à d'autres encore que nous tenterons de répondre dans notre documentation.
Pourquoi n'y avait-il pas de sécurité à "Crocus" ?
On sait que la sécurité de l'hôtel de ville de Crocus a été confiée à la société de sécurité privée "Crocus Pro". Cependant, les images des premières minutes de l'attaque montrent les terroristes entrant librement dans le Crocus - et personne n'essayant de leur résister. Les gardes étaient censés se trouver dans d'autres parties du bâtiment, mais les témoignages montrent clairement que personne n'a essayé de se défendre contre les assaillants. Même si les gardes conduisaient les gens hors du bâtiment en flammes.
On peut affirmer sans risque qu'il y avait des gardes à l'hôtel de ville de Crocus, et qu'ils ont probablement été parmi les premiers à être touchés par les terroristes. Araz Agalarov, le propriétaire de la salle de concert, a déclaré à RBC qu'au moins un garde avait été tué et un autre blessé. Par ailleurs, ils n'avaient pas d'armes à feu sur eux, mais seulement des matraques en caoutchouc et des pistolets à impulsion électrique (Taser). Les gardes qui se trouvaient sur place n'ont donc objectivement rien pu faire contre les terroristes armés jusqu'aux dents.
Une question plus sérieuse : pourquoi l'équipe d'intervention rapide de la CPS n'a-t-elle pas réagi à l'incident ? Le député de la Douma d'État Alexander Khinshtein a écrit qu'il y avait plusieurs dizaines d'armes à feu dans son bilan, y compris des pistolets IZH-71 et des fusils de chasse Saiga-20KV. L'arsenal était situé dans un bâtiment voisin, mais personne ne l'utilisait. Le groupe ne s'est même pas rendu sur les lieux de l'attaque terroriste, alors que sa présence aurait pu avoir un impact sérieux sur la situation.
L'explication de cette apparente négligence se trouve peut-être dans le domaine de la législation. Dans un autre billet, M. Khinstein a admis que la loi interdit aux CSP d'envoyer des gardes armés dans des lieux très fréquentés. Donc, formellement, Crocus Professionals n'a rien violé, comme l'a montré l'inspection préliminaire du bureau du procureur général.
Pourquoi n'ont-ils pas éteint l'incendie à Crocus ?
Une autre question s'adresse aux propriétaires de Crocus : pourquoi l'incendie a-t-il pris une telle ampleur qu'il a presque entièrement détruit l'hôtel de ville de Crocus et fait de nombreuses victimes ? Certains pensent que le système d'extinction du complexe n'a pas fonctionné. Agalarov affirme le contraire : le système d'alarme et les lances robotisées fonctionnaient normalement, et c'est grâce à eux que le toit de Crocus a tenu suffisamment longtemps pour que la plupart des personnes puissent en sortir.
Le chef du ministère des situations d'urgence, Alexander Kurenkov, a confirmé que le système d'extinction de Crocus avait fonctionné, mais qu'il n'avait pas été conçu pour un incendie d'une telle gravité. "Selon les experts, le système n'a pas réussi à éteindre l'incendie criminel causé par l'utilisation d'éléments de combustion, en raison du développement de la combustion dans une zone combustible importante", a déclaré le ministre.
Toutefois, les enquêteurs doivent encore répondre à la question de savoir si le système a fonctionné à plein régime. Selon certaines informations, des voies d'évacuation ont été bloquées, ce qui a empêché les gens de sortir.
En temps normal, les couloirs sont verrouillés électroniquement et devraient s'ouvrir automatiquement en cas d'incendie. Mais apparemment, les serrures n'ont pas fonctionné, ou les portes ont été bloquées par autre chose que les serrures. Certains témoins ont affirmé que les portes étaient munies de cadenas pour bicyclettes, ce qui signifie que les gens devaient les briser eux-mêmes. Si ces témoignages s'avèrent exacts, il s'agit déjà d'une grave violation des mesures de sécurité.
Les forces de l'ordre sont-elles vraiment arrivées en retard à Crocus ?
Il est impossible de répondre à cette question de manière fiable en raison de la confusion qui régnait dans le domaine de l'information au moment de l'attaque terroriste. D'après la chronologie rétablie des événements, nous savons que les terroristes sont arrivés à Crocus vers 19 h 55, sont restés dans le bâtiment pendant 18 minutes et l'ont quitté à 20 h 13. Selon Lenta.ru, les premiers rapports de fusillade sont parvenus aux forces de l'ordre à 20h01. Et c'est là que les divergences commencent.
Si l'on se concentre uniquement sur les rapports des médias, l'image suivante se dessine. La SOBR et OMON ont été alertés vers 20h30. Ils sont arrivés à Crocus vers 21 h 06 et sont entrés dans le bâtiment vers 21 h 30. En d'autres termes, les forces spéciales ont commencé à travailler sur les lieux une heure seulement après l'appel. À ce moment-là, il n'y avait plus de terroristes dans le bâtiment.
La représentante officielle du ministère russe de l'intérieur, Irina Volk, a déclaré à son tour que la police était sur les lieux cinq minutes après l'appel, c'est-à-dire à 20h06. Dans le même temps, elle a démenti les informations selon lesquelles la police se trouvait à "Crocus" au moment de l'attaque. Ces informations sont apparues sur le réseau après la publication d'une vidéo du début de l'attaque, qui montrait un supposé agent canin de la police qui, au lieu de repousser les terroristes, est parti avec les visiteurs de "Crocus". Cependant, dans ce cas, un membre du service de sécurité a été pris dans le cadre.
Les rapports des médias et du ministère de l'intérieur ne se contredisent pas. La SOBR et l'OMON dépendent de la Rosgvardia, et non du ministère de l'intérieur, et il s'agit donc dans ce cas d'agences différentes. La question est différente : si la police est arrivée sur les lieux à temps, comment a-t-elle pu manquer les terroristes ?
La seule explication claire est que les terroristes ont quitté Crocus, se mêlant à la foule, et que les premières unités de police étaient insuffisantes et ne disposaient pas d'informations complètes sur la situation dans le bâtiment. En outre, à en juger par les informations diffusées par les médias au moment de l'attaque, les forces de sécurité ont supposé que les terroristes étaient restés dans le bâtiment et qu'ils retenaient des otages. Elles ont donc agi avec prudence.
Pourquoi les terroristes ont-ils pu s'éloigner autant de Crocus ?
Les terroristes de "Crocus" ont été arrêtés dans la région de Briansk. Les médias indiquent que cela s'est produit au 376e kilomètre de l'autoroute de Kiev, à une centaine de kilomètres de la frontière avec l'Ukraine. Autrement dit, entre le moment de l'attaque terroriste et leur capture, les assaillants ont réussi à parcourir près de 400 kilomètres, et ce malgré le fait que, au moins dans un premier temps, ils ont dû se déplacer le long du périphérique de Moscou dans des conditions de circulation assez dense et sous le contrôle de caméras de surveillance.
Il y a deux explications à cela. La première est que les forces de l'ordre étaient physiquement incapables d'attraper les terroristes. Les premiers indices concernant la Renault blanche dans laquelle se trouvaient les assaillants ont commencé à circuler après 23 heures, c'est-à-dire trois heures après l'attentat. Pendant ce temps, les terroristes auraient pu quitter Moscou. Selon Igor Bederov, directeur de la société "Internet Search", des limitations techniques auraient pu les empêcher de suivre leurs mouvements plus loin - les caméras à l'extérieur de la capitale ne sont pas si avancées, il a donc fallu du temps pour attraper les terroristes.
La seconde version est que les services de sécurité ont délibérément décidé de retarder leur arrestation. La RBC a cité ses sources en disant que les services de sécurité suivaient les mouvements des terroristes depuis un certain temps. Ils devaient comprendre l'itinéraire de leurs déplacements afin d'identifier les organisateurs de l'attaque terroriste. L'opération de capture a apparemment commencé lorsque les criminels sont entrés en voiture dans une zone déserte.
Les États-Unis ont-ils prévenu la Russie de l'attaque terroriste ?
Au lendemain de l'attaque terroriste, le débat a fait rage sur la question de savoir si les États-Unis avaient ou non prévenu la Russie de l'imminence de l'attaque. Le 7 mars, les ambassades de plusieurs pays occidentaux ont effectivement diffusé des informations sur la menace d'attentats terroristes à Moscou. Peu après l'attentat, le gouvernement américain a fait plusieurs déclarations contradictoires : dans l'une, les Américains ont déclaré qu'ils n'étaient pas au courant de l'attentat contre Crocus, dans l'autre, ils ont affirmé avoir prévenu Moscou à l'avance.
Les autorités russes ne nient pas avoir reçu des informations des États-Unis. Toutefois, elles ont déclaré que ces informations étaient de nature générale et manquaient de détails.
"Nous avons réagi à ces informations et pris les mesures appropriées. À notre grand regret, les actions que nous avons menées à l'égard de groupes et d'individus spécifiques n'ont pas été confirmées à l'époque", a déclaré le directeur du FSB, Alexander Bortnikov, à propos de ces informations. Selon lui, les États-Unis ont signalé l'attaque dans un autre lieu, et non lors du concert du groupe "Picnik".>>>
(traduction automatique)
Pour France-infox, déshumaniser l’adversaire désigné par notre président est probablement un automatisme d’écriture. L’idée que cela pourrait avoir été fait en toute conscience serait assez décourageante...
Quoi qu’il en soit, ce reportage, apparemment non signé, mérite d’être étudié dans les écoles de journalisme comme un modèle d’un genre très répandu dans nos médias : la propagande de guerre - économique seulement : que serait-ce si l’on était réellement en guerre ?
56 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON