Au bistro de la toile : le présumé « viol » d’un tocard cupide
- Oh Loulle, t’as l’air tout égrillard à rire derrière ton rade. C’est les nouvelles qui t’émoustillent ?
- Y a de quoi Victor. Tè, je te lis : « L’actrice italienne Asia Argento, figure de proue du mouvement #metoo, après avoir accusé le producteur Harvey Weinstein de viol, a versé de l’argent à un homme qui affirmait qu’elle l’avait agressé sexuellement alors qu’il était mineur, a rapporté dimanche 20 août le New York Times. Un montant de 380 000 dollars a été versé à Jimmy Bennett, un acteur et musicien de rock américain, qui assure que Mme Argento s’en est prise à lui dans une chambre d’hôtel en Californie en 2013, selon le NYT. Les avocats du plaignant ont décrit la rencontre comme une « agression sexuelle » qui a traumatisé le jeune acteur, menaçant sa santé mentale. » Etc. etc.
- Ouais. J’ai vu ça Loulle !… teng ! Le mec, il a dix-sept balais, l’âge où ta console de jeux, c’est ta bite ! Tu ne penses qu’à Ça ! Qu’aux femmes, aux Femmes, aux FEMMES. Sauf si t’es de la jaquette, mais ça ne change rien. Tu ne penses qu’aux hommes, aux Hommes, aux HOMMES !
- Bref, à dix-sept ans, on n’est pas sérieux comme disait Rimbaud. On ne pense qu’au cul ! Et c’est normal, et c’est très bien puisque la pulsion sexuelle est la condition sine qua non de la vie sur terre.
- Exactement. Et voilà un mec – acteur de cinoche et musico de rock paraît-il – qui prétend s’être fait violer par une créature de rêve ! Une superbe meuf de trente-sept vendanges, l’âge où elles sont les plus belles, les plus désirables, avec l’expérience et débarrassées des simagrées des jeunettes, l’époque où elles ne disent jamais la phrase terrible, briseuse de couple « Non, pas ce soir, je suis fatiguée ». Et voilà que le mec se retrouve dans une chambre d’hôtel avec cette ravageuse de sommier et qu’est-ce qu’il se passe ? « La rencontre en hôtel en 2013 était une trahison qui a provoqué une spirale de problèmes émotionnels au jeune homme. (…/…) Les retombées de cette expérience sexuelle étaient tellement traumatisantes qu’elles ont entravé le travail et les revenus de M. Bennett et menacé sa santé mentale ». Oh, puteng, le faux cul ! « Sa déclaration d’intention de poursuite en justice contre la comédienne portait sur une demande de 3,5 millions de dollars de dommages et intérêts pour lui avoir « infligé de manière intentionnelle une détresse émotionnelle et des pertes de salaire » à la suite de ces événements », selon le quotidien américain.
- Et les canards, dont le très sérieux New York Times, marchent dans cette combine, dans cette tentative d’escroquerie sans vergogne… teng, Victor. Moi, quand j’avais dix-sept ans, j’étais un champion de l’autocoïtpalmaire, et si une belle tatie avait voulu me faire mousser le créateur, j’aurais été à la porte du paradis !
- Non mais on hallucine. Le mec prétend s’être fait imposer une « relation sexuelle non consentie ». Ce qui est une des définitions du viol. Eh ! Oh ! Les mots ont un contenu, une précision. Une femme peut se faire violer, pénétrer dans son intimité ultime de force, contre son gré. Par un fumier qui la brutalise, qui la menace d’une arme, qui se fait au besoin aider par des complices, qui la terrorise. Là il y a une évidente et ravageuse « détresse émotionnelle ». Mais comment un mec peut-il se faire violer par une femme ? Il ne se fait pas pénétrer lui, mais pour qu’il soit « englouti », « avalé » par le sexe d’une femme, encore faut-il que son bout de tripe minable ait les proportions et la raideur nécessaire pour que puisse s’effectuer l’absorption de son viscère mâle dans un autre viscère, femelle celui-là. Seulement, comme disait notre tonton Georges « la bandaison, papa, ça ne se commande pas ». Et si le benêt Bennett en question s’est fait « violer », c’est qu’il bandait ! Or, sauf chez quelques sado-maso, la mise en forme de Popol s’accommode plus de caresses, de douceur, d’empathie, de lascivité, bref d’amour que de brutalité, de menace, de « traumatisme émotionnel ». Donc le viol d’un homme par une femme n’existe pas, ne peut viscéralement pas exister. Le mec qui se fait chevaucher par une belle amazone ne le fait jamais « à l’insu de son plein gré » pour faire une virancade.
- D’autant plus, Victor, que la « violeuse » en question n’a pas la puissance et la carrure redoutable d’une lanceuse de poids polonaise. Elle est superbe ! Et n’a pas besoin de payer un gigolo minable pour s’envoyer en l’air.
- Tu touches là la réalité de la chose, Loulle. Le fric ! Le mec, c’est un acteur de troisième série B, célèbre dans son HLM et un musico laborieux, gratouilleur de guitare de consommation courante. C’est pas de l’AOC ! Et la nana – belle, célèbre, riche, engagée -, qui le connaît depuis longtemps, qui l’a à la bonne, lui a peut-être refilé quelques thunes pour l’aider à finir ses fins de mois difficiles. Mais autour de ce tocard est venue grenouiller une meute de ces bavards avides et cupides sévissant dans ce pays de tarés et qui, par l’odeur du scandale alléché, ont embobiné le crétin pour monter cette cagade qui n’est rien d’autre qu’une escroquerie.
- Voilà qui éclaire les choses Victor. Tè trinquons en solidarité avec la « violeuse », la belle Asia Argento ! Et mort aux kons !
- Vaste programme comme disait De Gaulle…
Illustration : merci au regretté Chimulus
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