Au Canada les abstentionnistes passent à l’attaque !

Les abstentionnistes politisés ça existe, et certainement en bien plus grande quantité que ce que veulent nous le faire croire les médias traditionnels et les politiciens.
Alors que les politiciens cherchent à ce que les citoyens leurs donnent leurs voix, les abstentionnistes veulent que les citoyens de votent pas afin de rejetter le système politique "démocratique" tout entier.
Ainsi, au Canada, alors que des élections fédérales ont lieux, des membres de l'union communiste libertaire répandent une affiche qui pourrait bien tarir la légitimité des représentants politiques.
"Ouvrez les yeux", "Regardez les dégâts que cause la représentativité", "Agissez par vous-même", "Le Pouvoir est maudit" qu'ils disent, et peut-être qu'ils ont raison, que la seule manière de sortir de nos crises récurrentes, c'est de donner et de partager le pouvoir politique et économique au peuple.
44 réactions à cet article
-
A mon avis il n’y a aucune raison sérieuse pour voter à l’élection présidentielle par contre le peuple aurait tort de ne pas choisir ses représentants à l’assemblée nationale.
-
ça m’épate ces gens ou partis qui veulent récupérer les abstentionnistes sous leur propre bannière. Un appel a l’abstention ne peut être fait que par des abstentionnistes anonymes.
C’est comme le parti blanc qui revendiquant le vote blanc, dit « votez pour moi ». Mais si je vote pour vous, je ne vote plus blanc ??-
L’UCL, comme toute les organisations anarchiste, n’est pas un parti politique qui aurait la prétention de représenter ou de contrôler des membres.
C’est seulement une association comme pourrait l’être une association de consommateur. -
C’est une très bonne initiative à condition qu’elle soit accompagnée d’une explication claire.
Car quelqu’un qui ne vote pas dans nos démocraties est immédiatement catalogué par le plus grand nombre comme un « irresponsable qui ne se rend pas compte de la chance qu’il a de vivre dans un pays où il a la possibilité de choisir ..... » blablabla.
Ce choix me fait bien marrer ! Le vrai choix est fait bien en amont par une poignée de personnes....
Le bas peuple, esprit grégaire aidant, se précipite pour choisir quelqu’un sur la base de promesses qui seront bien souvent non tenues... Le vrai choix est fait par les milieux financier/économique/politique qui choisissent leur candidat bien avant que nous en soyons informé, et mettent le paquet (de pognon) dessus une fois qu’ils l’ont adoubé !J’ai déjà évoqué autour de moi le fait d’instaurer une grève du vote, avec des actions devant les bureaux de votes permettant d’interpeller les votant et leur expliquer la démarche ! La clé étant d’apparaitre comme des citoyens qui ne votent pas afin de changer les choses, et non pas pour partir en weekend ou aller faire un barbec avec ses potes !!
Mais le bourrage de crane démocratique à encore de beaux jours devant lui au vu des réactions que suscitent ce sujet lorsque je l’évoque !
Un grande majorité ne veux pas voir cette farce politique qui se répètent à intervalles réguliers !
-
Car fondamentalement, quelle légitimité aurait un président élu avec 20% de participation ????
Il serait légalement élu, mais n’aurait aucun légitimité !!
-
t’inquiète pas tu n’est pas si seul que ça
c’est juste que notre opinion n’est pas politiquement correcte
d’ailleurs il y en plein qui veulent soit récupérer les abstentionnistes soit les obliger a voter
comme ça on n’aura plus aucun moyen de manifester notre désaccord -
Sarkozy a été élu par 40% des gens pouvant voter en 2007...
PRISE DE CONSCIENCE, ON NOUS ENTUBE !Vive la démocratie directe ! -
« irresponsable qui ne se rend pas compte de la chance qu’il a de vivre dans un pays où il a la possibilité de choisir ..... »
ou alors :
« C’est pas bien, tu laisses les autres décider à ta place »
Je ne vote plus et je ne voterai pas en 2012. Le jour où les votes blancs seront comptabilisés, j’irai voter.
On estime à environ 6 millions le nombre d’abstentionnistes volontaires en France.
-
Tu sors d’ou ces chiffres (6 millions) ? :)
-
« Tu sors d’ou ces chiffres (6 millions) ? :) »
D’un article paru dans un récent numéro de Marianne, que je n’ai pas lu, mais dont j’avais vu la mention en couverture.
-
Chiffre avéré ou pas, le désintéressement des français pour la politique, dont les principales raisons sont évoquées dans l’image illustrant l’article, n’est un secret pour personne
-
Voici, ce que j’ai pu trouver :
http://m.marianne2.fr/Exclusif-qui-vote-qui-ne-vote-pas-et-pourquoi_a203926.html
Même si ça ne valide pas le chiffre que j’ai pu avancer.
-
J’avais acheté il y-a quelques semaines Marianne le magazine car ils proposaient une enquête sur les abstentionnistes.
Au final un truc superficiel, sans fond, ils ne parlaient ainsi même pas de la remise en cause de la représentativité ou de la légitimité des gouvernements...Marianne c’est pathétique. -
Il me semble même que c’est plus dans les 25 % en prenant en compte toute les personnes en âge de voter
-
-
Ya aussi de Annulationistes au Canada.
http://www.centpapiers.com/canadiens-boycottons-les-elections-federales/67002
-
Que les dictateurs ultra-libéraux soient élus avec 30.000.000 de voix, ou avec 500 voix, ils s’en foutent, ils seront quand même au pouvoir.
-
d’abord on s’ abstient
ensuite après une élection encore plus ridicule que les autres on descend dans la rue -
C’est ça que tu comprends pas cocasse.
Si les élus n’ont plus que 500 voix sur 30 millions c’est que les (non-) électeurs ont pris conscience de la non utilité des représentants. C’est donc que logiquement qu’ils ont repris le contrôle de leur vies et que le premier qui s’avancera comme chef d’un état légitimé par un suffrage creux sera viré aussi sec.
-
A partir du moment ou une majorité ne reconnaît plus la légitimité d’un gouvernement, je peux te dire que très vite ce dernier s’éteint si le peuple le veut.
Les gouvernements ne tiennent que grâce à la servitude volontaire ou inconsciente des peuples.Etre au pouvoir si les fonctionnaires ne vous obéissent plus, si l’armée déserte, si la police ne vous suit plus et que le peuple ne paie plus l’impôt par contestation, ça avance à quoi ?Le pouvoir, c’est le peuple qui le détient dans sa capacité de production ! -
Mais la population en a déjà pris conscience globalement.
Et les habitués du pouvoir le savent. C’est un secret de polichinelle.
Ils savent que nous savons, et même certains d’entre nous savent qu’ils savent que nous savons. Et alors, qu’est ce que ça peut leur faire ? -
Etre au pouvoir si les fonctionnaires ne vous obéissent plus,
Ils peuvent à la limite trainer les pieds...
si l’armée déserte,
Mais non, et l’armée obéit, à moins d’un chef charismatique qui pousse au coup d’état militaire.si la police ne vous suit plus
Là il ne faut pas rêver, la police suit toujours.et que le peuple ne paie plus l’impôt par contestation, ça avance à quoi ?
Essaie un peu de ne plus payer tes impôts, tu vas vite comprendre comment l’état règle ça.Le pouvoir, c’est le peuple qui le détient dans sa capacité de production !
Et oui, il a bien la capacité de production. Mais pas le pouvoir, il l’aurait déjà utilisé depuis longtemps. -
Le Peuple a le pouvoir, mais bien sûr pour qu’un gouvernement tombe, il faut que le peuple le désire, si les démocraties occidentales ne tombent pas, c’est bien car le peuple ne le veut pas.
Le peuple n’est pas encore assez mûr pour exiger la démocratie directe, mais quand il le sera, tout s’écroulera.Regarde de l’autre côté de la Méditerrannée, les peuples n’ont plus voulu de leurs tyrans, ils s’en débarrassent comme ils peuvent, et leurs tyrans n’ont de force et de pouvoir que dans le nombre de soldats qui leur sont encore fidèles. -
Je préfère le vote blanc.
Imaginons qu’à la dernière élection les 66% d’abstentionnistes aient voté blanc, vous imaginez le résultat. De tous petits pourcentages de suffrages pour les élus, et encore aurait-il fallu qu’ils obtiennent 12.5% des inscrits.
Imaginons un très fort taux de votes blancs au premier tour de la présidentielle,
DSK entre 12 et 13% des inscrits (35% de 37% selon le taux d’abstention précédent)
Sarkozy recalé
Le Pen recalée
Bon c’est une simulation sans prétention et vous pouvez y mettre les chiffres que vous voulez.-
Le vote blanc est problématique car il peut simplement exprimer un rejet des candidats sans exprimer un rejet du système entier.
L’abstention volontaire, c’est le rejet du système « démocratique » représentatif. -
JE crois que tout est dit sur leur site.
Voter ça donne quoi ?
Le 2 mai prochain, 23 millions d’électeurs et d’électrices auront la « chance » de voter dans les 308 circonscriptions du Canada pour le candidat ou la candidate de leur choix. D’ici là, chaque jour amènera son lot « d’engagements fermes » pour nous convaincre de déposer dans l’urne notre chèque en blanc. Pour notre part, nous n’irons pas voter. Voici pourquoi.
Face à nous, un ensemble de partis plus ou moins à droite, plus ou moins à gauche, tous prêts à décider en notre nom et à défendre leurs privilèges et ceux des gens d’affaires qui les soutiennent. Dans la chasse à l’électeur et à l’électrice, tout est permis : racolage, contradictions, demi-vérités, fausses promesses, vrais mensonges. Et comme on peut le constater, ce n’est pas cette élection qui changera quoi que ce soit à ces façons de faire.
La légitimité du système parlementaire repose tout entière sur notre droit d’aller voter. Mais voter pour qui ? Pour quoi ? Pour des machines à gouverner, pour des spécialistes de la politique qui nous vendent un programme sans garantie, sans possibilité de retourner la marchandise, sans possibilité de résilier le contrat avant la prochaine élection. Bref, on nous demande de déléguer notre souveraineté pour quatre ans, sans droit de regard sur ce que les politiciens et politiciennes feront avec. Il y a de quoi se méfier face aux principaux aspirants, à commencer par les Conservateurs et les Libéraux. On peut dire que ces deux partis nous en ont fait baver... depuis la Confédération ! Ces deux cliques s’échangent la barre du gouvernement depuis plus de 100 ans : pas étonnant qu’ils considèrent la Chambre des communes comme leur chasse gardée et se présentent comme les seuls garants « responsables » du pouvoir.
À leurs côtés, jouant les seconds rôles, on retrouve pêle-mêle le Bloc, le NPD et depuis peu le Parti Vert. Ces partis incarnent tous à leur façon « l’alternative » face aux dinosaures de la politique et cherchent à canaliser en termes de votes la colère des électeurs et des électrices. Vous savez, le fameux « vote de protestation ». Mais loin de proposer de nouvelles façons de faire, ils répètent ad nauseam ce qu’ils ont appris ailleurs. D’où vient le Bloc Québécois ? D’un petit groupe de députés nationalistes dirigé par Lucien Bouchard qui a rompu avec le Parti conservateur et le Parti libéral en 1990. Comment gouvernent les néo-démocrates lorsqu’ils remportent des élections provinciales ? Comme le Parti libéral, dont ils s’empressent de rejoindre les rangs lorsqu’ils tentent un retour sur la scène fédérale. Et le Parti Vert ? Sa politique « ni gauche, ni droite » l’amène à proposer tout et son contraire, en autant que cela permette d’amasser quelques milliers de voix supplémentaires. Rien de bien nouveau sous le soleil...
À force de regarder ce triste cirque, on devient cynique et c’est de ce cynisme que se nourrissent les populistes et les démagogues qui, sans même s’opposer au statu quo, l’alimentent et forgent les opinions les plus réactionnaires. Face à la menace d’une société de plus en plus à droite, plusieurs se réfugient derrière l’illusion du « vote stratégique »...
Voter pour le « moins » pire ?
À chaque élection, et peut-être plus particulièrement depuis le déclenchement de celle-ci, de nombreuses voix progressistes s’élèvent contre les abstentionnistes : « Si vous n’allez pas voter, ce sont les Conservateurs qui vont rentrer ! » Selon nous, la stratégie du moins pire n’est pas une solution : c’est poser la question à l’envers.
L’idée du vote stratégique est relativement simple : un certain parti est pire que les autres, et notre vote devrait donc aller au parti un peu moins pire qui a le plus de chance d’empêcher l’élection du premier. De manière générale, les partisans du vote stratégique ont au moins le mérite d’avoir compris que le vote n’est pas ce « droit démocratique fondamental »1 tant vanté par Élections Canada et l’ensemble de la classe politique. Cette perspective conçoit plutôt le système parlementaire comme une fin en soi, et le vote comme un simple moyen de minimiser les dégâts.
« Entre deux maux, il faut choisir le moindre », dit le proverbe. Sauf qu’à force de voter pour le moins pire, on a droit au moins pire. Et il se trouve que le « moins pire » est de moins en moins raisonnable. Selon cette logique, un mort vaut mieux que dix, et 10 000, c’est « moins pire » qu’un million. Nous voilà enfermé-e-s dans le réel tel qu’il est, sans possibilité d’en sortir. On change la casquette du capitaine alors que le bateau continue de couler...
Sans compter qu’en votant, on légitime en quelque sorte le système électoral parlementaire. Élections Canada résume avec justesse cette nécessité pour la classe politique d’asseoir son pouvoir sur notre consentement : « La légitimité d’un gouvernement réside dans le fait qu’il est élu. De faibles taux de participation peuvent mettre en question cette légitimité démocratique. »1 Et en regardant du côté des taux de participation, on constate rapidement que les abstentionnistes « gagnent » à peu près toutes les élections, quoiqu’en disent les médias qui s’alarment chaque fois contre le cynisme, la paresse et le désintérêt, comme si ce n’étaient pas des symptômes clairs que ce système ne nous convient pas.
Nous refusons de voir la démocratie2 comme le droit de donner carte blanche à qui que ce soit quant aux décisions qui nous concernent. Bloquer les Conservateurs au parlement, ce n’est pas assez, ce n’est même pas un début de victoire ni même une posture défensive efficace. Ce sont leurs idées qu’il faut combattre, et sur tous les fronts, dans toutes les formes qu’elles prennent dans l’espace public et privé. Comment espère-t-on avoir quelque chance de contester le pouvoir, si les moyens utilisés sont précisément ceux qui le renforcent ?
Nous réaffirmons donc toute l’importance d’agir au lieu d’élire.
Agir au lieu d’élire !
Il est vrai qu’on ne peut rester les bras croisés devant l’état des choses. La montée de la droite populiste et religieuse, les interventions militaires, le saccage de l’environnement, la marchandisation des services publics, les inégalités croissantes : pour toutes ces raisons et bien d’autres, nous sommes poussé-e-s à agir. Ce qu’il faut, c’est abolir le pouvoir du système politique et économique qui domine nos vies et remettre de l’avant nos intérêts communs, ceux du monde ordinaire.
Nous pensons qu’il est indispensable de se réapproprier le pouvoir politique. En ce sens, nous opposons à la démocratie représentative la démocratie directe, un processus de décision collectif fondé sur une organisation horizontale plutôt que hiérarchique. Nous croyons aussi que la participation dans les mouvements sociaux est le meilleur moyen de bâtir une société égalitaire.
Des gens et des groupes sont déjà engagés dans cette immense bataille. Jour après jour, dans la rue, dans nos quartiers, sur nos campus et nos lieux de travail, on se démène et on lutte contre le rouleau compresseur du capitalisme et contre l’individualisme égoïste. On est de plus en plus nombreuses et nombreux à comprendre qu’on n’améliorera rien en choisissant des maîtres un peu moins terribles.
Cessons de nous faire des illusions, voter n’est pas la solution.
Restons dignes, abstenons-nous : le vrai changement ne viendra que de nous-mêmes !-
Euh, le souci c’est que c’est promu par un parti politique !
Et communiste qui plus est !J’ai vécu 1,5 an au canada et c’est une plaisanterie. Les gens ne voterons jamais coco là bas.
L’affiche est ok mais qu’ils enlèvent le logo de l’UCL alors...
Une récup politique comme une autre, je ne vois pas de raison de faire un article pour cela sur AV.-
L’UCL n’est pas un parti politique traditionnel dans le sens ou il ne se présente pas aux élections et ou il n’a aucune intention d’arriver au pouvoir. C’est en fait plutôt comme une sorte de libre association révolutionnaire.
Les gens n’ont pas le choix, il y-a :-Les démocraties actuelles(et le capitalisme qui va avec)-Les totalitarismes(« communistes », fascistes, nationalistes)-La libre association et le gouvernement de tous par tous, l’anarchisme(communisme libertaire)-La royautéSeulement, il faut le leur expliquer. Le réformisme ne mène nulle part puisque le capitalisme ne pourra être battu que par la force, par une révolution(compte tenu de la résistance que les capitalistes feront).Reste plus qu’à choisir. -
Oui, le communisme libertaire a de forte divergence avec le communisme marxiste.
C’est un mélange entre socialisme ( égalité, solidarité) et libéralisme (liberté).
Dans le communisme libertaire il n’y a pas de parti et encore moins de candidature parce que dans la conception libertaire il n’y a pas de croyance possible en un Etat mais à l’inverse un désire d’une organisation, de règles sans déterminisme autoritaire exprimé à travers l’autonomie et le fédéralisme (libertaire). -
Le communisme, marxiste ou libertaire, est le même à l’arrivée, suppression de classes, donc absence d’état et du capitalisme, en tout cas selon les dires de Marx et de Hegel après le périssement de l’état.
Seulement les moyens employés pour y arriver ne sont pas les mêmes.Les marxistes pensent qu’il faut employer la force et créer un dictature pour imposer le communisme. On voit les résultats partout ou cette voie a été empruntée, la classe dirigeante extermine les autres communistes et jamais l’état ne dépéri.Les libertaires sont pour une révolution sociale et autonome, autogérée par le peuple. S’en suit la mort du capitalisme et de l’état...Si les bolchéviques n’avaient pas noyé la révolution de 1917 et le système des soviets, l’URSS aurait été anarchiste ou communiste(pareil) et le monde aurait été différent. -
Oui, en fait tu as raison.
J’ai la fâcheuse habitude de m’expliquer la chose à moi même. J’ai fait un raccourci car dans ma pensée le parti unique, la dictature du prolétariat mène inévitablement à la dictature plutôt qu’au libertarisme. Cependant il me semble que Marx lui même allait jusqu’à avancer que l’anarchisme serait l’étape suivante. -
L’anarchie, ça existe de longue date mais à grande échelle, je crains des résultats hasardeux.Techniquement parlant, j’ignore à quel moment l’abstention devient gênante. Politiquement parlant, la question que l’on a évidemment envie de poser aux abstentionnistes, autres qu’anarchistes, est : quel est votre programme ? Que proposez-vous ?Quelle est la vision politique de quelqu’un qui n’aime ni la gauche, ni la droite, ni les extrêmes, ni les écolos, ni le centre ? Quelle est sa pensée ?Je pense qu’il est pertinent de voter (je vote depuis des années en me bouchant le nez et en me bottant le derrière, mais je vote) tant que la différence entre droite et gauche est perceptible. Or cette différence est faible, mais elle existe.-
Pour tout apprendre sur l’anarchisme très ludiquement, je te conseille « Qu’est ce que l’anarchisme »,d’Aleksander Berkman, commandable ou empruntable en bibliothèque selon les bibliothèques.
Puis un petit reportage sur l’espagne anarchiste en 1936 1937(Barcelone comprise !) -
Au Canada, deux partis peuvent fprmer le gouvernement. Les différences de prgrammes entre les deux sont imperceptibles et affaire d’opportunité. Les médias appartiennent a des groupes de presse interreliés et qui mentent effrontément .
Il n’y a pas d"autre choix électoral au Canada que celui entre deux d’hommes pour déteminer lequel appliquera LA politique dont convient un establishment de financiers et de fonctionnaires. La démocratie est un leurre et participer au processus électoral est se rendre complice d’une escroquerie récurrente perpétrée sur la populationS’il fait beau, j’irai annuler mon vote ; s’il fait mauvais. je resterai chez moi. Sans états d’àme. En attendant que que soit mise en place une véritable démocratie.Pierre JC Allard -
Je précise que je ne suis pas membre d’une quelconque UCl et que les douzaines d’auteurs sur CentPapiers qui proposent l’annulation du vote n’en sont pas non plus. Si un groupe d’anarchistes s’abstiennent ou annulent, tant mieux, mais tout ceux qui annuleront ou s’abstiendront - certainement une pluralité et peut être une majorité des électeurs - n’en deviendront pas pour autant des communistes anarchistes libertaires !
C’est le genre d’amalgame que tente le système pour lutter contre le mouvement vers l’abstention, dans lequel se retrouvent aujourd’hui gens de gauche et de droite, conservateurs, libéraux et libertariens, tous convaincus que la sinistre blague de la démocratie a assez duré.L’abstention discrédite le systeme. Ensuite des états-generaux, ensuite une nouvelle démocratie.PJCA -
Merci Pierre JC Allard pour ces éclaircissements. Je crains cependant que votre message, tel qu’il est exprimé (par l’abstention), ne soit pas très audible, puisque noyé dans différentes formes d’abstention. -
J’ai pensé à une solution qui ne concerne de toutes façons que les abstentionnistes, les autres votant pour qui ils veulent et pourquoi pas, chacun étant libre (en théorie...).
Vouloir que tout le monde s’abstienne de voter serait déjà une idée extrémiste en soi et penser mettre tout le monde d’accord est totalement illusoire et voué à l’échec.
D’ailleurs, si tel était le cas, nous ne vaudrions pas mieux que les fascistes du NOM... (nouvel ordre mondial...) ou d’autres adeptes du culte de la personnalité emblématique (quel que soit le nom du« parti »).
Les abstentionnistes ne votent pas pour ne pas cautionner le système ou alors par désintérêt de la chose politique.Ils ne se reconnaissent ni dans un parti, ni dans un leader.
En fait, ils font preuve d’une certaine indépendance d’esprit.
Le problème est qu’en France, cela laisse le système de marbre puisque ces abstentionnistes sont « transparents ».
Ce qu’il faudrait à la base, serait de créer un blog ou un site ABSTENTION 2012 qui fonctionnerait comme caisse de résonance et où seraient élaborées des propositions qui seraient étudiées et débattues, où il pourrait y avoir un vote sur des programmes.S’y retrouveraient des personnes qui recherchent une alternative.Le jour des élection présidentielles, tous les abstentionnistes qui veulent faire évoluer les choses, se déplaceraient et, dans l’isoloir, glisseraient un papier blanc portant la mention ABSTENTION 2012.
Quel serait l’intérêt de la démarche ?
Il faudrait qu’un délégué abstentionniste soit présent au dépouillement dans chaque bureau de vote de France et dans les DOM-TOM pour faire le décompte des bulletins portant la mention ABSTENTION 2012 et en faire le rapport sur le blog ABSTENTION 2012.En fait, cela fonctionnerait exactement sur le modèle d’un parti traditionnel.
La grande différence étant bien sûr qu’il n’ y aurait aucun chef de parti abstention 2012, ni aucun représentant.Uniquement des citoyens abstentionnistes qui se regrouperaient sous cette bannière de façon à fonctionner alternativement POUR EUX.
Il pourrait y avoir échange de bons procédés à tous les niveaux et dans tous les domaines.
Bien sûr, cela fonctionnerait au niveau local partout où cela serait souhaité.
Il y a des gens qui s’échangent leur maison pour aller en vacances, d’autres qui échangent un savoir-faire contre un service requis, etc...
Il suffirait de trouver des pilotes dans tous les domaines : sciences, éducation, sport, ...Ces abstentionnistes choisiraient ni plus ni moins de fonctionner différemment.
Quant aux autres, ils continueront à fonctionner comme ils l’ont toujours fait : ils choisiront un représentant qui les représentera.Quant aux abstentionnistes, ils représenteront véritablement l’opposition.
Et s’ils sont assez nombreux et se fixent un cadre fédérateur l’alternative sera effective.
-
Non, les abstentionnistes font ce qu’ils veulent et ils n’ont pas à se regrouper sous le même drapeau, ils ne pensent pas les mêmes choses, et ne se déplaceront certainement pas en masse pour glisser ABSTENTION 2012.
Ce qui serait faisable c’est que les abstentionnistes aillent essayer de se faire interroger par les médias pour leur expliquer leurs démarches, et pourquoi pas faire l’apologie de l’abstention devant les bureaux de vote.Personnellement, je ne veux pas créer de programme, ce que je veux, c’est que le peuple fasse lui même les lois et réfléchisse directement à la politique. C’est tout ce que je demande, pouvoir direct au peuple. -
monsieur allard
« en attendant que soit mise en place... »
Si tout le monde attend, il ne se passera jamais rien...
On attend l’homme qui attend l’homme qui....
C’est à chacun de réagir pour entraîner un effet boule de neige.Si personne ne fait rien et attend tout du voisin, rien ne pourra changer.
C’est d’ailleurs sur la position attentiste des gens que comptent les politiciens et c’est pourquoi ils les bercent de douces promesses et que cela a marche jusqu’à maintenant.
Chacun attend l’autre qui lui même attend ...l’autre.
Considérez juste la situation actuelle du monde.
Le 11 mars il y a eu Fukushima dont tout individu sensé sait que la situation est dramatique.
Le fait qu’il y ait le silence radio sur la grande ligne devrait quand même nous mettre la puce à l’ oreille, non ?
Tout le monde sait comment ces Saigneurs de la planète procèdent, non ?
Rien n’est grave, il n’y a aucun problème qu’ils ne sachent maîtriser, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes et...
NON !!!!!!!!!
QUI PEUT FAIRE PIRE ????????????????????
Ceux qui veulent une alternative ????????????????????????????????????????????-
Je ne suis pas canadienne mais franchement, le petit mot « communiste » ne vous semble t-il pas un peu (juste ...un peu) « bien » placé ?
Diviser d’emblée, encore avant se réfléchir à l’abstention ?
Abstention cela signifie se mettre en retrait de ce qui est proposé, non ?-
Le Communisme libertaire n’est pas proposé aux élections.
En effet les anarchistes combattent la représentativité et récusent la légitimité de l’autorité d’ou qu’elle vienne, de l’urne ou de la force. -
Bonjour aux amis,
l’UCL n’est pas un parti électoral, nous rejetons les élections. Nous sommes des anarchistes communistes, c’est-à-dire que nous sommes anticapitalistes et voulons réaliser un monde égalitaire et juste, mais qui ne soit pas organisé par un parti autoritaire ou hiérarchique. Nous ne mettons pas notre nom là par opportunisme, mais parce que nous assumons nos idées et que nous voulons que les gens sachent qu’il existe des organisations de gens critiques qui ne s’en tiennent pas aux urnes pour penser leur existence. Les élections nous donnent le choix entre un facho, un technocrate, un ex-mao-devenu-capitaliste, un social-libéral et une éco-capitaliste. Moi, en tout cas, je vote pour Personne.
Un membre sympathisant de l’UCL
-
@ lloreen
Un gouvernement élu au cours d’une élection à laquelle moins de 50% des gens ont participé est dans une situation de faiblesse face aux revendications populaires et à une éventuelle désobéissance civile. Ce constat posé, on entre dans le champs de la stratégie et annoncer la couleur n’est pas toujours la meilleure ouverture.Si on ne pense plus au processus stratégique, mais au résultat qu’on en attend, c’est la mise en place d’une vraie démocratie conforme aux principes énoncés dans les articles auxquels réfère le lien suivant. Si ça vous intéresse vraiment…PJCA-
merci mr allard
C’est très intéressant.
Vous parlez de l’éducation et c’est la clé pour une véritable citoyenneté.
De toutes façons, les abstentionnistes représentent (pour la plupart) des personnes libres d’esprit et je pense que tout ce mouvement alternatif débutera sous forme de communautés qui échangeraient entre elles sans être forcément regroupées.
Je n’ai jamais pensé que c’était un modèle pour toute une société mais un choix de fonctionner sur un modèle différent un peu comme le font les amish, par exemple.Ils sont une société vivant au sein d’une autre société, parallèlement avec des règles qu’ils se dont fixées et qu’ils respectent.
Il faut donc annoncer la couleur, tout comme certains se disent catholiques, musulmans, bouddhistes, athées.... parce que c’est tout simplement un signe de reconnaissance pour ceux qui ont leur conviction religieuse.
Sommes-nous encore libres ou fut-il craindre au Canada ou en France des poursuites judiciaires parce qu’on se dirait abstentionniste ?
Dans ce cas...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON