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Accueil du site > Tribune Libre > Au nom d’un « Tous pourris, incapables, et complices », ne rejoignons (...)

Au nom d’un « Tous pourris, incapables, et complices », ne rejoignons pas les extrêmes, mais agissons ici et maintenant

La France bruisse actuellement d’une triple ritournelle, délétère et destructrice, qui susurre ou hurle suivant les moments : « Tous pourris, tous incapables, tous complices ». Faut-il fuir ou se jeter dans les bras des extrêmes de gauche ou de droite ?

Tous pourris, tous incapables, tous complices ?

Tous pourris d’abord. Les affaires se succèdent à un rythme effréné, et il ne s’agit pas de bonnes affaires comme celles que l’on peut faire au temps des soldes, mais d’affaires où le sordide surenchérit sur le nauséabond. Après un PS qui fut un temps englué dans celles-ci, c’est à l’UMP et à Nicolas Sarkozy de se trouver pris dans les nasses de leurs propres filets. Sensation d’avoir une classe politique qui est plus préoccupée de la protection de ses intérêts, de sa réélection ou de son retour au pouvoir, que de servir le pays qu’elle est censée représenter et diriger.

De ce magma de mensonges et trahisons, monte de plus en plus une odeur de pourriture qui envahit tout.

Tous incapables ensuite. Les déficits publics dérivent depuis des dizaines d’années ; le manque français en entreprises de taille moyenne est connu depuis quarante ans, et rien n’est fait ; le crédit interentreprises vient siphonner chaque jour davantage la trésorerie des petites entreprises, les empêchant de précisément grandir et renouveler le tissu industriel ; au lieu de simplifier notre organisation territoriale, on imagine de nouvelles couches pour le millefeuille, en rêvant une simplification miraculeuse… Et voilà notre président actuel, François Hollande, qui parle d’un plan d’économies de 50 Mds €, qui ne représente en fait qu’une économie annuelle réelle de 6 à 7 milliards, alors que notre handicap réel dépasse largement les 100 Milliards annuels.

De cet enchaînement de mensonges et d’incompétences, monte de plus en plus la preuve d’une incapacité qui fait douter tout le monde.

 


 

Tous complices enfin. Les hommes politiques ne sont pas les seuls en jeu. Que penser de nos syndicats dont la représentativité est bien faible au regard de celles de leurs homologues des pays voisins ? Comment ne pas voir qu’avec les organisations patronales, ils sont eux aussi partie du problème français, puisque le paritarisme est aux commandes d’une majeure part des dépenses publiques ? Comment croire que l’on pourra s’en sortir par le haut, si la formation professionnelle reste coupée de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur ? Comment imaginer qu’une politique de l’emploi efficace peut rester centralisée ?...

De cet entremêlement de responsabilités, monte de plus en plus la sensation d’une complicité de fait qui semble interdire tout changement.

Fuir ou se jeter dans les bras des extrêmes ?

N’y aurait-il donc qu’à désespérer ? Faut-il donc jeter l’éponge, et quitter la France si l’on en a les moyens ? La France est-elle un Titanic qu’il faut abandonner ?

Non, certainement pas. Il suffit de voyager à l’étranger, puis au sein de notre pays pour redécouvrir ses potentialités, ses richesses accumulées, les intelligences individuelles et collectives. Mais attention ce capital ne sera pas éternel. À ne pas faire face à nos problèmes et à ne pas vouloir les résoudre, nous pourrions décrocher fortement, à l’instar de l’Inde qui a complètement manqué la révolution industrielle faute de s’être remise en cause, et a longtemps sombré dans le sous-développement…

Faut-il alors, au nom du « Tous pourris, tous incapables, tous complices » se jeter dans les bras des extrêmes ?

Non plus ! La réponse ne peut pas venir de ces discours d’exclusion qui nient les différences et ignorent la réalité du monde contemporain. En effet, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon partagent le même archaïsme, rêvent tous deux d’une France forte parce qu’isolée, ne comprennent pas que notre monde est devenu horizontal et transverse, nient que la diversité fait la créativité et le développement, refusent de voir que la richesse de la France est d’être en Europe…

Certes l’euro est à reconsidérer dans ses modalités opératoires, certes l’Europe, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, est inefficace, obscure et bien peu démocratique, certes notre vivre ensemble et les relations de confiance sont à reconstruire… mais ceci ne se fera pas dans une forme réinventée du village gaulois d’Astérix. N’oublions pas que, dans la bande dessinée de Goscinny et Uderzo, sans potion magique, rien n’aurait été possible face aux légions de César. Or d’une telle potion, la France n’est pas dotée !

Que faire alors ?

Puisque la solution ne vient pas des partis et des organisations en place, puisque fuir serait lâche et ignorer le potentiel de notre pays, puisque les extrêmes ne sont que des poisons dangereux, il ne nous reste plus qu’à nous lever et à prendre en main le changement nécessaire.

Est-ce utopique ? Peut-être, mais c’est une utopie positive. Ne rien faire, ce serait accepter le déclin et le risque croissant de l’explosion sociale.

Est-ce que cela peut venir d’un homme miracle ? Non, car notre monde est devenu trop complexe et multiple. Dans mon dernier livre, Les Radeaux de feu, j’explique pourquoi le management d’une grande entreprise en système incertain est celui de l’émergence, et pourquoi diriger n’est plus seulement décider. Ce qui est vrai pour une entreprise, l’est encore plus pour un pays.

Est-ce que ceci doit rester des initiatives locales et individuelles ? Non, sinon la puissance sera insuffisante pour faire face à celle du système en place et à transformer. Non, car seul le collectif peut dépasser nos faiblesses individuelles. Non, car il faut contribuer à faire émerger de réelles alternatives politiques, nouvelles et originales.

Au cours du quatrième trimestre 2013, deux nouveaux partis sont nés, tous deux affirmant avoir la volonté de transformer notre pays et de réinventer la politique : Nouvelle Donne et Nous Citoyens.

Nouvelle Donne est issu du Mouvement Roosevelt, et assez largement du Parti Socialiste. Tout en voulant sincèrement transformer notre pays et en portant quelques idées justes et nécessaires – comme celle par exemple de limiter le nombre de mandats non seulement à un moment donné, mais successivement dans le temps –, il porte de fait, implicitement ou explicitement, un regard négatif sur les entreprises, et parie insuffisamment sur la force des énergies individuelles. Certes un État est nécessaire et indispensable, mais, à condition qu’il soit régulateur et porteur du droit, car l’énergie de demain viendra de moins en moins de lui, et de plus en plus de la société civile.

Nous Citoyens, créé par Denis Payre, est lui, porteur de ce message. Ce parti regroupe aujourd’hui plus de 7000 adhérents et 15000 sympathisants, et représente déjà largement toutes les composantes de la société civile. Il ne remet pas en cause l’importance et la nécessité d’avoir un État central, mais sait que l’énergie collective sera de plus en plus issue des maillages locaux et interindividuels. Ce n’est pas au temps de l’Internet et des réseaux horizontaux, que le futur pourra être pensé et poussé depuis le sommet.

C’est donc au sein de Nous Citoyens, que j’ai personnellement décidé de m’investir, et ce depuis quelques mois.

Ne laissons pas la vague des « Tous pourris, tous incapables, tous complices », pousser les uns vers la fuite loin de la France, les autres dans les sirènes des extrêmes de gauche ou de droite.

Agissons, ici et maintenant, pour construire une vraie alternative redonnant confiance et incluant au lieu d’exclure.

 

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40 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 10 mars 2014 10:36

    Outre le système capitaliste, la principale raison qui accentue le « pourrissement » des élites est le système institutionnel mis en place par la 5ème république. C’est le système électoral uninominal à deux tours qui fait voter le citoyen pour un nom et non pour des idées, qui encourage le clientélisme et le lobbyisme. Ensuite, ces élus élaboreront et voterons des lois en faveur de leurs différentes clientèles pour la plupart situées parmi les classes fortunées.....

    VOIR : TOUS POURRIS ?…POURQUOI ?



    • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 10:43

      Plus que le système électoral, je crois que c’est le fait que nous avons des professionnels de la politique qui est en cause : pour changer cela, il faudrait, comme Nous Citoyens le propose, interdire plus de 2 mandats successifs, et 4 en tout. Du coup, un élu pourrait se battre d’abord pour ses idées, et non plus pour sa réélection qui serait impossible. 

      Autrement, oui je crois qu’il faudrait réformer le mode de scrutin. Il est notamment souhaitable que tous les partis puissent être représentés, ce qui pousse pour une part significative de proportionnelle.
      Quant à la rémunération des élus, je ne partage pas votre point de vue. L’existence d’indemnités est nécessaire pour limiter les risques de corruption, et permettre à des personnes sans fortune de pouvoir être élu (car pour les grandes communes ou les mandants nationaux), c’est une activité à temps plein. Par contre, cela ne doit pas devenir une système qui perdure sans cesse, avec des élus qui, d’élection en élection, sont devenus des « fonctionnaires de la politique »

      • Robert GIL ROBERT GIL 10 mars 2014 11:30

        ils pourraient toucher le salaire moyens des français, cela suffiraient vu qu’ils ont presque tout gratuit, ensuite vous dites : « pour limiter les risques de corruption » ? Bien les payer n’empeche pas la corruption, la preuve avec tout les scandales a repetitions, plus ils en ont plus ils en veulent ! Sinon concernant la non professionalisation de la politique , ce que propose le NPA devrait vous interreser :

        voir : MAIS QUE VEUT LE NPA ?


      • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 11:36

        Pour ce qui est du salaire des élus, je pensais essentiellement aux maires des petites communes dont les indemnités sont réellement trop faibles au regard de leur engagement. Pour les autres élus (notamment députés ou sénateurs), c’est effectivement largement suffisant, et le système des indemnités est trop obscur (sans parler du fait qu’ils statuent eux-mêmes sur leurs rémunérations).

        J’ai regardé le document du NPA : sans parler du programme dont je ne partage pas la philosophie, pour ce qui est de la politique et du contrôle des élus, il faut effectivement mettre en place des outils pour organiser la transparence, et limiter le nombre de mandats pour empêcher les « élus à vie »

      • claude-michel claude-michel 10 mars 2014 11:11

        Le système est corrompu...et le seul moyen de le changer c’est de mettre (avec une proportionnelle à 100%) d’autres visages qui feront avec le temps un changement (après des débuts calamiteux)...il n’y a pas d’autres solutions.. !


        • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 11:13

          Il faut effectivement mettre de nouveaux visages, et mettre en place au moins partiellement la proportionnelle (je ne suis pas certain du 100% car avoir des élus qui sont issus de territoires locaux a aussi son intérêt).

          Mais la prochaine élection législative se fera nécessairement selon le scrutin actuel, il faut donc s’engager au sein d’un parti qui veut effectivement transformer ensuite le système.

        • morice morice 10 mars 2014 11:15

          le retour d’une vieille branche, prétendu gourou d’entreprises ...


          et pas mal prétentieux, à le lire :

          Dans mon livre Neuromanagement, j’ai montré l’importance des processus inconscients dans les entreprises et comment, en s’appuyant sur eux, développer performance et réactivité. Dans les Mers de l’incertitude, j’expose comment tirer parti de l’incertitude et diriger en lâchant prise. 
          Dans Les Radeaux de feu, je vais plus loin en montrant que le défi du management en systèmes turbulents n’est plus la décision, mais l’émergence : comment maintenir un cap et créer de la stabilité tout en lâchant prise.


          bref, avec lui, tout baigne. On se demande encore pourquoi il n’est pas ministren avec une telle vista....

          • morice morice 10 mars 2014 11:18

            détail à retenir... sur Payre : 




            Parmi les 33 listes Nous Citoyens, trois ont obtenu un autre label, celui de la Manif pour tous, qui impose notamment aux candidats de s’engager à voter aux élections sénatoriales pour des candidats anti-mariage homosexuel. Est-ce entré en ligne de compte au moment de les choisir ?

            réponse il botte en touche... et approuve, donc. C’est beau la citoyenneté qui exclue des citoyens, non ???

            • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 11:26

              Je ne suis clairement pas en faveur de la Manif pour Tous dont je ne partage aucun des combats, bien au contraire. 

              Je regrette donc (c’est un euphémisme) si Nous Citoyens a labellisé des listes qui ont reçu un tel soutien. Mais comme vous l’indiquez, c’est seulement 3 sur 33 (ce qui est déjà de trop), et tout engagement ne peut se faire au sein d’un parti ou mouvement que l’on trouve « parfait » à 100%. D’ailleurs dans sa réponse, Denis Payre indique clairement qu’il ne soutient pas la Manif pour Tous.

            • morice morice 10 mars 2014 16:03

              D’ailleurs dans sa réponse, Denis Payre indique clairement qu’il ne soutient pas la Manif pour Tous.


              il ne la condamne pas non plus : le bon patron serait-il catho de choc ?

            • morice morice 10 mars 2014 11:25

              y’ pas, vous avez choisi un bon français comme exemple :


              En 1997 : Il cofonde et préside l’association Croissance Plus

              son patron actuel à Croissance Plus à un dada «  »Un cadre français prend en moyenne 8,5 semaines de congés par an (en tenant compte des RTT), contre 5 en Allemagne et 2 aux Etats-Unis. Un retour à 5 semaines de congés serait un choc de compétitivité pour les entreprises." 

              En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-entreprise/croissance-plus-aussi-elit-son-nouveau-president_41921.html#vyj9fCStrk8mVO1l.99"


              ah les RTT... tout le monde en profite et trouve ça bien .. mais pas les patrons ; étrange, hein.... alors qu’on a montré que les RTT fabrique aussi une économie de loisirs qui est fort rentable...


              Quant à Payre, lui, il s’est barré en Belgique pour ses impôts :

              Le problème de la fiscalité du patrimoine n’ayant pas été résolu, il reste dans une situation très vulnérable et décide alors de quitter la France en 1998. 


              il craint pour son « patrimoine » ???


              et c’est ça VOTRE EXEMPLE ???


              • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 11:29

                Pourquoi Denis Payre a-t-il dû pour un temps partir en Belgique ? Voici les éléments de réponse qui montre que cela n’a rien à voir avec une fuite !


                En 1997, Denis Payre possédait un patrimoine réel de 1,4 Millions d’€ (dont 800 000 € pour son appartement et 600 000 € en liquidités) et 18,6 millions d’€ de patrimoine potentiel composé d’actions de la société Business Objects, cotée en bourse.

                Au moment de la loi du déplafonnement de l’ISF, il devait payer 1,5% sur ces 20 millions d’€ (en fonction du cours de l’action BO à l’instant t) soit 300 000 €. Cette loi risquait surtout de mettre Denis Payre en faillite personnelle car son patrimoine, majoritairement constitué d’actions, fluctuait en fonction des évolutions de la bourse. Or, considéré par l’organisme américain de contrôle des marchés financiers (SEC) comme un initié puisque membre du Conseil d’administration de l’entreprise, il ne pouvait vendre que quelques actions sur de courtes durées. Il ne disposait pas concrètement de l’intégralité de son patrimoine. Ses liquidités (600 000 €) lui permettaient tout juste de payer 2 ans d’ISF. Malgré cela, il a décidé de rester en France pendant 18 mois et a créé l’association Croissance Plus, pour tenter de faire changer une loi qui risquait de pousser de nombreux entrepreneurs à partir. Les responsables politiques rencontrés à l’époque, de droite comme de gauche, étaient d’ailleurs d’accord avec lui mais n’eurent pas le courage de modifier cette loi.En 2000, au moment de la bulle internet, le cours de l’action a été multiplié par 20 environ. L’ISF potentiel de Denis Payre à ce moment là se serait élevé à 8,6 Millions d’€, alors qu’il ne disposait pas des liquidités. Le risque de faillite personnelle s’est vérifié.Ce départ forcé n’était que temporaire et il est revenu en France en 2008 dès le replafonnement de l’ISF.

                Notons que s’il avait eu le même patrimoine en œuvres d’art plutôt que dans une société créatrice d’emplois, il n’aurait pas rencontré de problème puisqu’elles ne sont pas soumises à l’ISF.

                Depuis 5 ans, Denis Payre est en France, paye ses impôts en France et n’a pas la volonté de partir. Il souhaite se battre pour faire les réformes qui s’imposent.


              • morice morice 10 mars 2014 16:04

                Depuis 5 ans, Denis Payre est en France, paye ses impôts en France et n’a pas la volonté de partir. Il souhaite se battre pour faire les réformes qui s’imposent


                non, celles qui l’avantagent. Ne confondez pas tout.

              • foufouille foufouille 10 mars 2014 11:42

                la politique se fait a coup de manipulation des masses. tant que les gens seront manipulable, rien ne changera


                • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 11:49

                  Tant que nous accepterons de rester manipulés, rien ne changera. La classe politique est en fait à l’image de notre engagement.


                • foufouille foufouille 10 mars 2014 12:22

                  tu as pas ce choix. on l’est ou pas. tous les JT disent la même. la manipulation ou lavage de cerveau est très facile avec les gens simple


                • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 12:30

                  eh bien travaillons dessus !


                • foufouille foufouille 10 mars 2014 13:28

                  il faut interdire toute émission genre TV réalité, les spots de pubs, rendre les journalistes indépendants, comme la police, les candidats politique seront soumis au détecteurs de mensonges ...........
                  etc


                • morice morice 10 mars 2014 16:06

                  sur la manipulation des esprits ?


                  votre métier ?

                • howahkan Hotah 10 mars 2014 11:50

                  Tout ceci est à des années lumières des racines de nos problèmes....à partir du moment ou on est forcé ou on choisit de vivre dans le mythe FAUX de la compétition donc du meilleur qui doit tout diriger , tout ce qui se passe ne peut donc être que le mieux possible à chaque instant...il n’y a donc rien à dire......alors fermons là...

                  je n’explique pas ,ceux qui ont vu cela par et pour eux mêmes n’ont pas besoin d’explications


                  • Agor&Acri Agor&Acri 10 mars 2014 13:29

                    @ l’auteur,

                    Faire un peu différemment, avec un parti nouvellement créé qui ne remet rien de fondamental en cause = le changement dans la continuité quoi !
                    Accompagné de l’habituelle agitation de chiffons rouges, destinée à provoquer l’immobilisme chez les esprits faibles (fuir la France ou se recroqueviller sur soi, se jeter dans les bras des extrêmes, ...)

                    C’est tout ce que vous avez à offrir ? smiley

                    et sinon, on fait comment ?
                    "Certes l’euro est à reconsidérer dans ses modalités opératoires, certes l’Europe, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, est inefficace, obscure et bien peu démocratique, certes notre vivre ensemble et les relations de confiance sont à reconstruire…« 
                    Comment s’y prend votre gourou pour influer sur ces points, puisqu’il s’inscrit pleinement dans ce système ???
                    Il nous propose une énième version de »vers une autre Europe"... ?

                    Ce parti dont vous faites la promotion, aurait-il comme unique ambition de draguer les esprits faibles ?

                    Qui ne reconnaitra pas la recette qui a été utilisée pour neutraliser la colère des Français depuis un tiers de siècle : Leur promettre une autre Europe...


                    • foufouille foufouille 10 mars 2014 14:47

                      Leur promettre une autre Europe... une carotte pour un âne


                    • Xenozoid 10 mars 2014 15:14

                      leur prometre une autre france ,he ?


                    • morice morice 10 mars 2014 16:08

                      il n’y a pas plus grande avancée politique depuis 1945 que la création de l’Europe. Mettez-vous ça une fois pour toute dans la tête.


                      mais chez vous ça ne va pas rentrer, c’est évident !

                    • Scual 10 mars 2014 13:39

                      Mettre LePen et Mélenchon dans le même sac, et aller jusqu’à parler d’extrême-gauche à propos du FdG est une insulte à l’intelligence des lecteurs et un mensonge impardonnable.

                      Un beau tas de propagande à balancer dans les poubelles de la manipulation et du confusionnisme.


                      • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 13:43

                        Désolé, mais tout en comprenant que l’on puisse évidemment ne pas être de mon avis, je maintiens que sur le thème évoqué, Marine Le Pen et Mélenchon se rejoignent très largement :

                        - même discours anti-européen et anti-euro
                        - même discours polémique et qui prône l’exclusion et l’affrontement (pas les mêmes exclusions certes, mais c’est la même logique : pour Mélenchon, tout patron ou dirigeant est à jeter aux opprobres, et tout responsable qu’il soit du PS, de l’UDI ou de l’UMP est un renégat, ce sans nuance).
                        - même position sur les bords de l’échiquier politique (pensez le monde comme un cercle et vous les verres voisins...).
                        A l’inverse, je crois que la solution passe par l’inclusion, la confiance et le pari sur l’autre, même différent...

                      • morice morice 10 mars 2014 16:10

                        sur le thème évoqué, Marine Le Pen et Mélenchon se rejoignent très largement :


                        vous ne connaissez rien à la politique pour énoncer pareille bêtise.

                        retournez à vos tableaux, faites donc dans la PNL, l’outil à décérébrer, mais de grâce ne vous mêlez pas de politique....

                      • Scual 11 mars 2014 13:25

                        Mélenchon n’est pas anti-européen mais contre les règle ultra-libérales de l’Ue seulement et il est pour une refonte de l’Euro et pas contre son existence : vous êtes un menteur.

                        Mélenchon soutient les petits patrons et un certain nombre de syndicats patronaux contre le néfaste medef. Il soutient donc l’immense majorité des patrons contre l’infime minorité... et vous vous dites sans nuance ? Vous êtes un menteur.

                        Mélenchon est et à toujours été un réformiste de gauche démocrate et républicain qui n’a donc JAMAIS été d’extrême-gauche. Vous êtes un menteur.

                        Tout ce que vous dites est factuellement FAUX et dans exactement le même registre que le FN : le fantasme haineux. Je vous accuse donc soit de mentir sciemment soit d’être un manipulateur. Une chose est sure en tout cas, vous êtes comme tout menteur, extrêmement dangereux pour la démocratie, détournant les citoyens des faits, de la Raison et de la réalité et voulant attiser leur haine et en jouant du confusionnisme afin de les détourner de la vérité factuelle sur Mélenchon pour les inciter à ne pas écouter ce qu’il dit ou à croire que quoi qu’il dise c’est dangereux.

                        Vous êtes donc d’extrême-droite. Que ça soit l’oligarchique, la ploutocratique ou une autre n’a pas vraiment d’importance : l’ennemi de la démocratie c’est VOUS. Aucun menteur ne peut se prévaloir de ne pas appartenir lui-même aux extrêmes.


                      • morice morice 10 mars 2014 16:12

                        La deuxième erreur est de prendre la peine de répondre à un stalino-fasciste qui vous a interpellé


                        amusant ce garçon... lui si poli ailleurs... il se défoule tout à coup et exprime son extrême droitisme qu’il tenait tant à dissimuler...

                        alors, on craque ? Des amis à vous virés vous ont fait réagir ????

                        • morice morice 10 mars 2014 16:13

                          Les extrêmes manifestent ce ras-le-bol, tout en sachant qu’ils ne prendront pas le pouvoir.


                          là je suis bien d’accord, et c’est bien pourquoi le projet de la blondasse est foireux : elle prétend être capable de diriger un pays avec un programme économique qui tient sur un timbre poste... même pas de Femen.

                          • COVADONGA722 COVADONGA722 10 mars 2014 16:27

                            il n’y a pas plus grande avancée politique depuis 1945 que la création de l’Europe. Mettez-vous ça une fois pour toute dans la tête.


                             

                            des fois on se prend a penser que d’aucun doivent être rémunérer pour nous seriner un tel discours. Remarquez pas bégueules les mêmes vous vendent le djihad anti-occidental
                            comme allant de soi .On se vend pour ce qui nous manque hein un diplôme , une médaille de l’argent , 

                            Asinus : ne varietur 

                            • foufouille foufouille 10 mars 2014 16:47

                              "

                              il n’y a pas plus grande avancée politique depuis 1945 que la création de l’Europe. Mettez-vous ça une fois pour toute dans la tête."

                              quand on a une bonne paye de ploutocrate



                               

                              • foufouille foufouille 10 mars 2014 19:17

                                tu peut aussi compter les naissances


                              • herbe herbe 10 mars 2014 21:51

                                Bon pour moi de bonnes intentions mais un gros mais.....


                                Et là les nouveaux nés sont déjà sur un principe bipolaire ? (pour faire court : état, société civile)
                                On pourrait tenter de mieux faire non ? Et si on conjuguait toutes nos forces et nos talents ?
                                Le comble de l’ironie c’est d’affirmer un nous tout en s’opposant déjà sur la composition du nous ! il me semble que c’est les deux, l’état c’est nous, la société civile c’est nous aussi...

                                • Robert Branche Robert Branche 10 mars 2014 22:23

                                  Oui tout à fait. J’ai mal dû m’exprimer, il n’est justement pas question de nier l’importance de l’Etat - mais de le rendre à nouveau plus efficace et plus régulateur qu’acteur direct - et de le conjuguer avec la société civile, en faisant en sorte que la politique ne devienne plus un métier à vie, ce qui conduit progressivement à se préoccuper de ses propres intérêts, et non plus la mise en oeuvre de ce pour quoi on a été élu.


                                • herbe herbe 11 mars 2014 11:54

                                  Je suis en phase avec cela. Mais justement pourquoi la nouvelle offre politique vertueuse s’annonce fragmente ?

                                  Je sais que a ne dpend pas que de vous, c’est un souhait que je soumets au collectif que nous sommes.

                                • Robert Branche Robert Branche 11 mars 2014 13:34

                                  Si vous êtes d’accord sur ce message, engagez vous soit dans Nouvelle Donne, soit dans Nous Citoyens (j’ai clairement indiqué ma préférence), selon votre sensibilité ou votre conviction, mais faites quelque chose !


                                • herbe herbe 11 mars 2014 20:40

                                  Tout d’abord désolé pour les fautes et lettres manquantes de mon précédent com.


                                  Heureusement engagé dans d’autres structures que politiques, j’attends malgré tout avec espoir une offre politique digne de considération, quelque chose d’unitaire tant en force qu’en résolution alors permettez que mon optimisme soit un peu douché de voir que des bonnes volontés se dispersent déjà dans deux formations de fait au départ rivales, puisque selon votre expression c’est soit, soit...à moins que pourrait-on déjà pousser et souhaiter un rassemblement ? c’est encore mon coté optimiste smiley

                                  De toutes façons je pense au vu de développements récents que nous seront contraints à l’utopie, avec les moyens actuels, en faire un mésusage entraine vite au bord de l’abîme et donc aux pires dystopies.
                                  « Sans maîtrise la puissance n’est rien ».
                                  Que faire avec les progrès, l’innovation, aliéner encore plus avec de nouveaux formidables leviers ou les mettre au service de tous.
                                  Un indice comme exemple vu ici dans cet article :

                                  A la fin de l’article le message se veut messianique même « Nous croyons en la bonté des hommes ». (chiche dirions nous...)
                                  En effet sans bienveillance globale comment continuer à déployer des Google Glass quand les utiliser fait de vous un intrus, un indésirable voire même un suspect...

                                  Je ne suis pas loin de penser comme un commentateur qui suit qu’il faudrait peut-être faire du ménage avant, pour partir sur de meilleurs fondations...


                                • Robert Branche Robert Branche 11 mars 2014 23:01

                                  Effectivement il peut sembler dommage que les 2 nouvelles formations soient rivales. Mais je crois que le fait d’en avoir 2 au lieu d’1 seule est plutôt une chance car cela donne plus de poids à cette double initiative.

                                  L’important est d’abord de porter le message que chacun doit s’impliquer et que la solution ne viendra pas des partis en place. A 2, le message se diffuse plus vite, plus largement, plus profondément.
                                  Il sera temps ensuite de se retrouver.
                                  C’est pourquoi dans mon article, tout en indiquant ma préférence, je n’ai pas voulu être négatif sur Nouvelle Donne.

                                • joelim joelim 11 mars 2014 00:47

                                  C’est pas le problème ; le problème est qu’ils se croient tous compétents, et vertueux en plus. S’ils ne se prenaient pas pour des parangons ils verraient qu’ils sont la lie de la société (dans les conséquences délétères de leurs choix : UE, libéralisme financier, guerres coloniales). D’autres qu’eux, ne se prenant pas pour des parangons, seraient potables. Mais ceux-là c’est fini : une pomme pourrie ne devient pas mangeable. 


                                  Au fond ils s’inquiètent que les gens voient en eux des pourris, en évitant surtout de se poser la question de savoir s’ils le sont.

                                  Evidemment la crème des partis, celle qui est pourri est celle qui s’inquiète le moins de cette situation. Pourquoi ils ne font pas la révolution dans leurs partis dont, comme le poisson, la tête pourrit en premier ?

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