Au nom de la justice sociale
Ainsi donc, les socialistes français, fidèles à leur doctrine de duperie, ont trouvé l'homme providentiel et impétueux pour faire face à une situation qui leur échappe. Le nouveau Premier ministre pressé de se hisser en haut de l'échelle politique, a abaissé brutalement ses cartes : les vingt trois des cinquante milliards à trouver, seraient pris dans les poches... des pauvres. Génial.
Quel stratège ce Monsieur VALLS, doublé, par son nom, du pouvoir de faire valser les milliards !
Il fallait tout de même y penser : prendre l'argent, là où il n'est pas. Dans les poches des pauvres. Il faut un sacré culot de se présenter ensuite comme leur défenseur... "sensible aux cris de détresse qui parviennent jusqu'à MÔA".
Mais c'est à cette même classe de citoyens qu'il demande encore un effort. Promis, juré, ce sera le dernier ... avant le prochain. La chansonnette, Monsieur le Premier ministre, on la connaît. Curieusement, vous ne dites rien sur l'accumulation des dépenses inutiles de l'Etat, ses gaspillages somptuaires.
M. Valls est aux ordres. C'est la première condition pour devenir Calife à la place du Calife, C'est son ambition. Il l'a dit et répété. Pour cela il est prêt à y sacrifier les Français.
On nous fait râcler les fonds de tiroir et, dans le même moment, on apprend :
- que le Président de la République a utilisé un Falcom pour aller voter dans sa bonne ville de Tulle. Coût 15 000 euros.
- On apprend qu'au titre de l'exercice 2013, révèle le Parisien du 14 avril, les 449 membres des 38 cabinets ministériels, se sont partagés une prime de 12 millions d'euros, soit pour chacun : 26.726 euros. Plus d'une année de salaire d'une infirmière après 15 ans d'ancienneté. Avec autrement de responsabilités. C'est ça, la justice sociale ?
- On eût aimé l'entendre le Premier Ministre annonçant qu'il réduisait les frais généraux de l'entreprise France et, pour commencer, en supprimant les subventions versées aux syndicats et aux partis politiques, dont les plus importants vivent dans un luxe inoui. Les Français ne peuvent plus supporter tous ces frais. Aux militants de faire face.
Mais pour trouver un nouveau souffle, pour régler, une bonne fois pour toutes, la situation de ruine dans laquelle nous tombons il faut s'attaquer aux deux grands maux responsables : la Sécurité sociale et la dette.
1 - La Sécurité sociale, dès son origine, a été conçue sous forme de monopole qui permet tous les détournements possibles et inimaginables. La moitié des recettes disparaît dans des dépenses autres que la santé et la retraite. La presse s'en est souvent fait l'écho. La Cour des comptes le répète tous les ans, mais c'est la voix dans le désert.
Ce Monopole est maintenant interdit dans tous les pays de l'Union Européenne. La France est le seul pays à refuser l'application des Directives européennes. Sous quelle pression ? Tous les ans elle est condamnée à de lourdes amendes, que les Français paient par le biais de la fiscalité qui les appauvrit. Tout cela pour préservrer des privilèges démesurés. Un audit national est indispensable.
2 - L'endettement créé par l'article 25 de la loi de M. Giscard d'Estaing du 3 janvier 1973, suggéré par Jean Monnet, agent secret des banquiers (François Mitterrand le fît mettre au Panthéon, tellement lui est grande notre reconnaissance d'avoir vendu la France aux banquiers).
Nous versons à ces banquiers des intérêts monstrueux d'une dette sans fin, illégitime, fabriquée de toutes pièces. Ainsi, nous leur donnons le droit de nous asservir en utilisant cette monnaie de singe. L'escroquerie est patente.
Cet article fût incorporé, par la gauche, dans le Traité de Maastricht, puis intégré, par Nicolas Sarkozy, dans le Traité de Lisbonne, imposé anti-démocratiquement. Il est applicable à tous les pays de l'Union Européenne
Or, l'Europe est l'otage des banquiers qui en ont fait leur tête de pont vers le mondialisme. Elle a été créée pour cela. Cela fait comprendre cette avidité, cette fuite en avant de toujours vouloir admettre de nouveaux pays. Pour rendre possible la mondialisation. Sans admettre une évidence : l'Union européenne, comme Carthage, s'écroulera.
De cet inventaire, on peut légitimement se demander si les dirigeants sont vraiment conscients de la situation à laquelle nous sommes confrontés.
Nous arrivons à l'étape ultime où tout pouvait s'arranger par des décisions courageuses mais, les petites gens qui gouvernent, ne savent que ressortir les vieilles recettes du passé, pénalisant toujours les mêmes en égarant les esprits sur des sujets secondaires, comme " le mariage pour tous " ou la "théorie du genre".
Seule l'augmentation du pouvoir d'achat est capable de relancer l'économie et d'enclencher le cycle vertueux : + de Pouvoir d'Achat = + de consommation = + de production = + de croissance = - de chômage = + de recettes fiscales = - de déficit = + de bonheur pour les citoyens. Tout simplement.
Bernard Larguèze
Pour en savoir plus :
- Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 de P.Y. Rougeyron - Ed. Le jardin des livres
- Main basse sur votre argent de Simone Wepler - Ixelles Editions
- Dette publique, affaire rentable de Holbecq et De Rudder - Ed. Yves Michel
- Les secrets de la monnaie de G. Foucher - Ed. Liberty Books
- Abus de bien public de Louis Bériot - Ed. Plon
- Mensonges de P. Eliakim - Ed. R. Lafont.
- Europe : chronique d'une mort annoncée de J.M.Vernochet - Ed. de l'infini
- Syndicats - Corruptions, dérives,trahisons de Lenglet et Touly - Ed. First Document
- Crises de la dette de Cohen et Portes - Documentation Française
- Adieu Sécu - Claude Frémont - Ed. Le Cherche Midi
- Ma sécu de Merlen et Ploquin - Ed. Fayard
- Enquêtes Le Point - Nouvel Obs - L'Evénement du Jeudi
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