Au sujet de la folle conduite de l’Amérique à travers le monde ?
Il nous faut bien constater au fil des élections et des belles façades des constitutions démocratiques, que la politique des nations surtout dans les pays riches fut, ces derniers temps, habilement menée par des influences très éloignées de celles des peuples.
Actuellement nous vivons une époque d’euphorie pour les uns, et de désenchantement complet pour les autres – on n’a qu’à bien regarder autour de soi pour constater combien elles sont grandement trompeuses ces annonces de « prospérité paix et sécurité » pour tous. Pourquoi nous ne voyons plus que ce sont d’autres forces, qui dans le même temps, à cette même heure, tirent principalement les ficelles de ce monde derrière le rideau et les paillettes. Le reste, les infos, les effets d’annonces à la petite semaine, dans l’idée de rassurer l’opinion, ne trompent plus guère les enfants, sauf bien sûr les naïfs, ne règlent jamais rien sur le fond, c’est l’illusion médiatique, la poudre aux yeux, l’hypnose, un grand jeu de dupe à tour de rôles. Comme le gouffre béant entre le vécu réel des gens et ce qui le représente est évident pour celui qui prend le temps de l’observer. Le fichier Edvige n’est qu’une étape, à défaut de ne plus savoir quoi dire pour les peuples se posant de plus en plus de questions ? Oh bien sûr il n’y a rien d’alarmant, cela se fait petit bout par petit bout, à l’insu des peuples et des consciences endormies, et au prochain drame que feront-ils de mieux ?
Les exigences de plus en plus sécuritaires de l’Amérique comblent l’humanité. Ne parlons pas de sa conduite sur le plan militaro-industriel, cela outrepasse le bon sens, je pense. Pourtant, croyez-moi, dans ma jeunesse, j’ai longtemps apprécié le cinéma américain. Mais là je dois dire qu’elle me désole. Tant de pays de plus en plus englués comme elle dans la crise des dettes, crise économique sur crise sociale à répétition, et de surcroît des événements climatiques de plus en plus alarmants retombant un peu partout dans des pays. Tant bien sûr s’il est encore possible d’aider l’Amérique sans tomber systématiquement dans une action qui ne pourrait que servir davantage ses intérêts de plus en plus sécuritaires. Qui va en guerre ? Quels sont aussi ses pires ennemis en son sein ? Elle qui prétend tant incarner les grands idéaux de sa constitution, ses illustres fondateurs, que constatons-nous aujourd’hui ? Je me demande s’il est encore possible de la raisonner, non pas pour le plaisir de la haïr comme certains, mais dans l’intention de mieux l’aider à prendre conscience de cet état de fait, elle qui est devenue si puissante de par sa conduite…
Pire : plus elle en gagne, plus elle produit des armes, et plus elle semble en perdre la raison, le recul et la liberté de vivre autrement. D’où viennent les principales causes de ses excès ? De son histoire, de ses courantes habitudes dirigistes, de ses riches et grands propriétaires terriens ? Vouloir souvent faire ressentir aux autres qu’ils sont inférieurs à toi, à ton succès, à ta parole, à ton action, c’est donc là le message de tes richesses, de tes mérites, ton progrès moral ? L’Amérique, qui a, hélas comme tant d’autres, une si haute opinion d’elle-même. On en voit malheureusement le triste spectacle de nos jours en France, n’est-ce pas consternant ? N’ayons pas peur de regarder l’envers du décors. Aux nations de plus en plus riches, s’y ajoutent des nations de plus en plus pauvres, s’y ajoute une cassure de plus en plus grande entre les peuples, s’y ajoutent la sécheresse, la famine, la faim, le désarroi, le mécontentement, les conflits. Partout, une économie et des marchés financiers semblant échapper à tout bon sens, à toute éthique, mettant bien sûr rapidement à mal des populations entières et l’environnement, rendent pratiquement impossible l’éventualité de vivre autrement sa condition d’homme en société. Mieux encore les grands de ce monde en semblent avertis, mais comme ils aiment tant diriger les autres, et ce qui caractérise tant l’âge moderne, alors les hommes n’évoluent guère sur le fond.
Libérant si peu, mais attachant davantage l’esprit et les corps à de nouveaux accords marchands, conduisant les hommes à se faire la guerre, celle des prix, s’ajoute celle des armes. A la casse humaine, au marquage et au fichage de plus en plus grand des êtres, petits ou grands, femmes venant de l’Est, immédiatement refoulées ailleurs dans d’autres pays, et parquées et fichées de nouveau dans des camps comme autrefois afin de pouvoir mieux servir de prostituées ou d’esclaves de luxe ou au rabais à d’autres réseaux politico-mafieux ou corrompant les pays. Eh oui, le quotidien du monde est bien en train de devenir un enfer pour un bon nombre, à part, bien sûr pour les quelques chanceux, les divers protégés de ce monde, ou n’étant pas encore « touchés » les premiers par les divers aléas parfois dramatiques de la vie, ou du climat demain.
La dette américaine est devenue si « abyssale » qu’il n’est même plus devenu possible pour les peuples de lever le pied, de vivre modérément, sobrement, quand bien même vous voudriez lui dire « stop ». De ceux qui ont volontairement faussé le commerce mondial avec elle, de telle sorte que le système leur permette de s’en sortir toujours gagnants et non perdants, car face à leur histoire ils n’ont jamais voulu perdre la face, le contrôle des peuples, des événements. De ton histoire l’Amérique, de ton amour du gain, de tes richesses amassées, comment l’homme qui a encore un esprit différent du tien pourrait-il être encore entendu des tiens. Tu prétends que la modernité éclairera toujours les tiens, mais en es-tu bien certaine ? Mais regarde-toi, regarde le monde, tu en es proportionnellement devenue si peu responsable. T’autorisant même à croire que tes actions seront continuellement bonnes et justes à tes yeux aux yeux des peuples, afin que le monde puisse être toujours semblable à ta « conduite » !
Pourquoi ne dis-tu pas que le tout commerce, le tout politique, n’apporte pas toujours le bonheur des hommes ? Tu prétends avoir de bons médecins, mais es-tu vraiment bien saine d’esprit ? Toi qui veux tant diriger les autres, sais-tu déjà mettre des chaînes à tes passions les plus folles, à ta liberté du port d’armes chez toi ? L’Amérique le pays de toutes les vertus paraît-il ? A cette heure, où les vaines lumières du matérialisme, du merchandising et de l’idolâtrie politique ont couvert presque tout. A la marche forcée de tant de peuples vers l’abîme. Tu en deviens si folle, que tu en fausses les prix, les denrées, et tant de peuples affamés. Dans un monde où les peuples n’ont jamais été aussi abrutis en masse.
Prenant même en grippe celui qui a encore un esprit de pauvreté et de modération dans le monde. Tu fais la sourde oreille aux diverses mises en garde du climat, mais que t’importe tu préfères n’en faire qu’à ta tête, à l’esprit des temps, folie moderne du libéralisme et du socialisme à la fois ! Rêvant peut-être encore dans tes enseignements, d’un progrès illusoirement et indéfiniment profitable à tous, ou peut-être alors d’un plus grand veau d’or pour les tiens ? Hélas rien n’y fait, car après chaque calamité qui passe, tu t’entêtes et reconstruis pareillement sur du sable, comme les enfants, toujours plus haut comme si rien de bien grave ne s’était produit, qu’as-tu appris ? Tu as même voulu que ton petit Nicolas adoré règne en maître dans un autre pays que le tien ! Est-il bien le messie politique et providentiel tant attendu par les tiens, par Israël, c’est-à-dire un homme fort et à poigne pour sauver le monde de tes ennemis, n’est-il pas avant tout ton préféré ? J’ai été dur et moqueur envers l’opprimé, afin de rallier davantage le cœur des riches et des décideurs à ma cause, afin de mériter le droit d’ouvrir la bouche, jusqu’à l’outrance verbale, d’influencer le monde comme je l’entends, d’ailleurs qui m’est égal aujourd’hui. J’ai tellement de soutiens et d’amis riches et puissants à mes côtés. N’est-ce pas là le bon esprit que tu préfères suivre, et non celui des faibles et des opprimés qui ne peuvent rien t’apporter. A quoi bon perdre ton temps alors à défendre la veuve, aider l’orphelin, consoler l’opprimé ! Tu écartes brutalement d’une maison celui qui est bon ou droit, pour mieux en mettre un autre plus vendu à ta cause, à tes combines, car pour toi ce n’est jamais assez méritant de se croire aussi justifié par ses actions.
Hélas, Judas et les marchands du temple s’en frottent toujours les mains de nos jours. Avec toi bien sûr, c’est toujours la loi du plus fort qui prime, du talion, œil pour œil dent pour dent, préférant frapper et rabaisser l’autre par des marchands d’armes plutôt que de chercher à le comprendre ou le soigner autrement ? Les gens fortunés s’en moquent bien d’ailleurs de vivre davantage dans le luxe et l’opulence, à des années-lumière du malheureux. Ce n’est pas étonnant que tu en perdes l’amour des peuples. Maintenant, on se demande pourquoi l’Amérique est folle, perd ses enfants, pourquoi elle ne fait plus rêver. Un si grand pays, qui aurait pu certainement rendre un meilleur témoignage. Vous savez c’est comme ces enfants qui jouent parfois dans la cour de récréation, et qui se mettent parfois en guerre pour je ne sais quel prétexte : « Ce n’est pas moi c’est toi… » ou lorsqu’ils en finissent au pied du mur par pressentir qu’ils vont bientôt perdre la face, alors que font-ils ?
Est-il encore possible de faire machine arrière, lorsqu’il devient presque une obligation de vie, de vivre partout ainsi, pire lorsqu’il en devient une vaine promotion humaine, de savoir mieux faire ressentir à l’autre, sa pauvreté, alors que fais-tu, tu l’insultes, tu l’offenses, tu le maltraites, à la condition de vie de plus en plus intenable, à le pousser même davantage à se dire qu’il ne vaut plus rien comme pareillement avec une autre marchandise de plus à jeter à la mer. Je me demande si cela ne viendrait pas aussi de ton culte à l’argent, de ton courant religieux, qui ne ferait davantage de tort à l’homme, à l’entente des peuples ou en poussant davantage à vivre partout dans le bien-être matériel, et ce qui s’ensuit avec, ou le tout politique à la fois, les dettes et les crédits sans fin, à l’actualité consternante !
Si nous voulons continuer dans tes actes, et ton inquiétant train de vie actuel à la face des peuples qui s’en désolent, alors que faisons-nous si ce n’est que « fermer » volontairement les yeux à cela. Il saurait d’ailleurs trop demander à l’homme moderne de suivre un chemin moins complaisant. En effet, peu importe ce que chacun croit bêtement, pourvu qu’il soit sincèrement aussi conforme qu’un autre dans ses mêmes et vains choix de vie en société. J’ajouterai : merci à la folle conduite des grands de ce monde, il n’y a d’ailleurs qu’à mieux en observer les derniers avatars politiques, poussant même jusqu’au sublime, au spectacle, alternativement le culte insolent de l’orgueil politique et de l’ego humain en société. Bouleversant de voir à quel point il est insensé pour l’homme moderne de rejeter la parole des …, et se demander ensuite pourquoi le monde s’en porte d’autant plus mal après. Ils auront l’intention et l’apparence de l’agneau. Ils se verront comme des agents de persuasion, de moralité, de droiture, de tolérance, respectueux des consciences, des lois, et puis après… Une fois mis en place feront subir paradoxalement davantage de tourment aux peuples, bien sûr pas de manière vue ou faite comme avant, mais de manière bien plus nouvelle. C’est le progrès continuel du système prétendent-ils, mais sans guère de remise en cause…
Au plus fou des peuples qui se montre à l’antenne, je me demande qui en montre le plus souvent le caractère à l’autre ? Publiez et partagez ce propos si vous croyez qu’il en vaut la peine, sinon oubliez ou jetez-le ! Personne n’en saura rien ! Mais si vous jetez ce processus de réflexion, ne vous plaignez pas du mauvais état du monde dans lequel nous nous trouvons malheureusement !
(Crédit photo : Reuters)
Documents joints à cet article
79 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON