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Accueil du site > Tribune Libre > AUX SOURCES DU NIL : Les nouvelles aventures de Stanley et Livingstone

AUX SOURCES DU NIL : Les nouvelles aventures de Stanley et Livingstone

Personne ne saura jamais vraiment ce que se sont dit David Livingstone (1813-1873) et Henry Stanley (1841-1904) en se retrouvant sur les rives du lac Tanganyika, dans l’actuelle Tanzanie, le 10 novembre 1871. Depuis des années, Livingston, médecin de son état, explorait l’Afrique centrale afin de trouver la source du Nil. Sans nouvelles de lui, la Royal Geographical Society et le journal à sensation New York Herald organisèrent une expédition pour le retrouver. Ce fut Stanley, journaliste de profession, qui fut choisi pour cette mission. En voyant venir vers lui, à l’entrée d’un village, un homme blanc et âgé, coiffé d’une casquette délavée et vêtu d’une vieille veste et d’un pantalon en tweed, Stanley lui aurait posé cette question devenue légendaire : « Doctor Livingstone, I presume ? »

Les deux hommes se lient d’amitié et Stanley restera quelques mois aux côtés de Livingstone à explorer, sans relâche, le continent africain, à la recherche des sources du Nil. Stanley finira par retourner en Europe en 1872, laissant Livingstone à sa quête inachevée. Fatigué et malade, le docteur explorateur décèdera à 60 ans de malaria et de dysenterie le 1er mai 1873, au village de Tshitambo, près du lac de Bangwelo (actuelle Zambie), où ses porteurs l’avaient amené en civière.

On sait que grâce à Livingstone, de grands progrès ont été réalisé en matière de lutte contre les maladies tropicales, notamment avec le développement de l’usage de la quinine, ancêtre de la chloroquine. On sait aussi que Stanley, par sa médiation et ses explorations, a ouvert la voie au colonialisme européen, avide des richesses du continent noir. Léopold II, roi de Belgique et Prix Nobel d’esclavagisme, lui en aura été reconnaissant à vie.

 

Plus de 150 ans plus tard, c’est le monde entier qui a été colonisé. Colonisé par un virus aux vertus paradoxales sans équivalent dans l’histoire de l’humanité. D’une contagiosité banale (0,01% de la planète infectée), d’une létalité très faible (0,02% des cas recensés décédés), inquiétant principalement les personnes âgées ou à comorbidités sévères (diabète, obésité, hypertension), il a mis la moitié du monde en stand-by pendant toute une année et fait parler de lui sans discontinuer dans les médias du monde entier.

Le monde médical et le monde journalistique ont littéralement sorti leurs peintures de guerre dès l’apparition du microbe, et les tambours de l’information ont résonné aux quatre coins de la planète à en réveiller les morts. Si Stanley et Livingston étaient encore de ce monde, ils n’auraient, au vu de leur tempérament, qu’une seule idée en tête : explorer ce mystère de fond en comble et en livrer les clés à leurs maîtres en cosignant peut-être, pour la galerie, un livre qui s’intitulerait : « Aux sources de la Coronafolie : les nouvelles aventures de Pfizer et Reuters. »

 

Les crises prennent souvent fin, nous enseigne l’histoire, quand les intérêts des uns s’emboîtent dans les intérêts des autres et que le problème posé engendre lui-même sa solution, satisfaisante pour les diverses parties en présence. Si l’on met de côté les peuples, qui n’ont que rarement voix au chapitre, il s’agit neuf fois sur dix d’intérêts politiques ou économiques. A l’heure ou certaines multinationales brassent davantage de richesses que l’empire Inca à son apogée et étendent leur influence par-delà les mers et les océans, la question des pays – comme celle des peuples – ne mérite même plus d’être posée. Les Grands de ce monde ont autre chose en tête que de perdre leur temps à pinailler sur des histoires de frontières et de partage du monde, quand l’heure est la pêche au gros et au développement durable d’un modèle économique pour lequel la crise du coronavirus fait office de passage obligé.

En cas d’échec, ce serait le retour en fanfare des peuples vitupérant et des nations souveraines, capables de désobéir aux injonctions du bon sens universel qui leur intime l’ordre confraternel de cesser, une bonne fois pour toutes, de se poser trop de questions et de continuer à consommer comme si de rien n’était. En cas de succès, ce serait l’avènement du nouveau Reich millénaire, régnant par la modernité et la frénésie de bien-être sur un orphelinat géant de sept milliards de galériens apatrides, ramant ensemble et le cœur en joie vers le nouvel Eldorado des gadgets Biotech, de la monnaie dématérialisée et de la jeunesse éternelle.

Trois enjeux ont très rapidement émergé du chaos engendré par la migration du virus d’Orient en Occident, au printemps 2020 :

  • Un enjeu journalistique : comment informer (ou désinformer) ;
  • Un enjeu médical : comment soigner (ou ne pas soigner) ;
  • Un enjeu économique : comment réparer (les dégâts provoqués) et gagner de l’argent par la même occasion.

Une courte enquête sur Internet aurait suffi à n’importe quel journaliste pour tirer sur ces trois ficelles et s’apercevoir qu’au bout de la corde se trémoussait un seul et même cerf-volant : celui des intérêts opaques et des éternelles luttes de pouvoir entre des masses atrophiées par la bêtise, l’ignorance et la peur et ceux qui les gouvernent vraiment. Une histoire simple et banale où ce ne sont pas tant le mensonge et la vérité qui s’affrontent, mais plutôt la réalité et le déni de réalité dans lequel cherche à nous enfermer le narratif politico-médiatique qui entend faire main basse sur notre appréhension du réel.

 

Dr Pfizer et Mr Reuters

James C. Smith est né en 1959 dans le Kentucky. C’est un homme d’affaires américain dont le nom ne dit rien à personne et qui a commencé sa carrière comme simple journaliste, à l’instar de Stanley. En janvier 2012, pourtant, il a été nommé PDG de Thomson Reuters et il est aujourd’hui encore Chairman of the Thompson Reuters Foundation. Pour ceux à qui cela aurait échappé, l’agence Reuters est l’une des trois plus grandes agences de presse au monde et c’est elle qui inonde, au quotidien, les salles de rédactions de dépêches et d’articles repris souvent au mot près par les journalistes de la planète entière. Si Reuters, donc, dit qu’un pays croule sous les morts du coronavirus, c’est que ce pays, de facto, croule sous les morts du coronavirus. Le 22 décembre, Reuters a ainsi donné le ‘la’ aux journalistes européens friands de Sweden-bashing en publiant un article intitulé : « Sweden to fast-track pandemic bill permitting wider shutdown. » Au menu de l’article, du bonheur en barre pour les adeptes des confinements, des masques et des restrictions à gogo : « Sweden registered 22,319 new coronavirus cases since Friday, Health Agency statistics showed on Tuesday. It was the highest weekend figure since the start of the pandemic and compared with 20,931 cases recorded in the corresponding period one week ago. »

Si Reuters avait choisi un autre narratif, appuyé sur les statistiques de mortalité officielles, voilà ce que ça aurait pu donner : « A la date du 11 décembre 2020, la Suède comptait 89 491 décès toutes causes de morts confondues, soit moins qu’en 2018, 2017, 2016, 2015, 2013, 2012 et 2010. La crise du coronavirus a-t-elle été aussi meurtrière qu’on le dit ? »

Mais ce n’est pas tout. L’agence Reuters, comme sa consœur l’AFP, s’est doté d’un service de fact-checking bigrement réactif, dont tous les journalistes, trop paresseux pour croiser leurs sources ou enquêter plus en amont des chutes, s’emparent dans la minute. Et qu’est-ce qu’on fact-checke chez Reuters ? Un peu toujours les mêmes choses à vrai dire, au point que ça en devient lassant. Non, le Sars-Cov-2 n’est pas une arme chimique à base de virus HIV. Non, l’hydroxychloroquine n’est pas un traitement éprouvé contre la maladie. Non, le fait qu’en Ouganda, la population ait eu un large accès à ce traitement n’explique pas la faible mortalité. Non, le fait que les hôpitaux de Liverpool soient vides ne signifie pas que le coronavirus n’y sévit pas. Non, le vaccin Pfizer n’a pas d’effets secondaires délétères. Non, les études préliminaires n’aboutissent pas à montrer que le vaccin est inefficace.

 

Si le journaliste Reuters et le docteur Pfizer se rencontraient aujourd’hui comme Stanley et Livingstone en leur temps, nulle doute qu’une poignée de main franche et cordiale acterait leur amitié, tant leur vision du monde et leurs objectifs semblent s’accorder. Pfizer, pour rappel, est l’une des trois plus grandes entreprises pharmaceutiques au monde et la campagne de vaccination saluée par la presse du monde entier, nourrie aux dépêches de l’agence Reuters, lui rapportera en 2021 un pactole tel que ses actionnaires pourront envisager, pour de vrai, une vingtaine de voyages touristiques dans l’espace à bord du Virgin Galactic de Richard Branson.

Pfizer a souvent eu du nez dans ses aventures médicales. On lui doit le Xanax, le Lipitor et surtout le Viagra qui lui a rapporté 24 milliards de dollars de recettes entre 2003 et 2016, avant que d’affreux prédateurs ne viennent menacer son empire et réactiver son pire cauchemar : l’expiration du brevet et l’apparition de génériques échappant à son contrôle. Tout comme Reuters, Pfizer a su prendre le train en marche et sauter sur l’occasion offerte par la pandémie de coronavirus. L’entreprise s’est positionnée rapidement dans la course aux vaccins, avec une seule et unique peur, que le virus ne se débine ou que les gens cessent de flipper avant que le vaccin ne soit prêt. Grâce à l’aide de Reuters et de gouvernements complaisants résolus à tenir leurs populations le plus longtemps possible, le pari est en passe d’être gagné.

Il aura fallu, pour cela, batailler ferme contre les traitements de charlatans comme l’hydroxychloroquine et faire oublier certains dossiers fâcheux comme l’histoire du traitement expérimental administré à des enfants nigérians en 1996 à la suite d’une épidémie de méningite. Aucun média, récemment, n’a remis le sujet sur la table et il valait sans doute mieux pour la confiance dans le vaccin. Sur les deux-cents enfants ‘soignés’ par Pfizer au Nigéria en 1996, onze, officiellement, seraient morts et de nombreux autres auraient développé des anomalies physiques ou mentales. Soucieux de s’épargner la mauvaise presse des tribunaux, Pfizer a préféré, en 2009, aligner 75 millions de dollars pour acheter définitivement le silence des familles.

 

Mais alors si notre ‘journaliste’ James C. Smith, né en 1959 dans le Kentucky, est le Henry Stanley de notre histoire, qui donc est le docteur Livingstone ? Et bien il s’agit du même James C. Smith, membre depuis 2014 du Board of Directors de Pfizer ainsi que l’annonçait alors très sobrement un communiqué de presse de l’époque :

“Pfizer Inc. today announced the election of James C. Smith to its Board of Directors, effective immediately. Mr. Smith also was appointed to the Corporate Governance and Science and Technology Committees of Pfizer’s Board.

We are pleased to have Jim Smith join Pfizer’s Board of Directors. He brings leadership and operational and international business experience to Pfizer’s Board, and will be an excellent asset to the company,” stated Ian Read, Pfizer’s Chairman and Chief Executive Officer. “The addition of Jim to our Board helps ensure that Pfizer will continue to benefit from a breadth and variety of experience.”

 

De l’effondrement des nations au néocolonialisme

Sur fond de pandémie moderne comme naguère sur fond d’exploration coloniale, le journalisme intègre, comme on le voit, emboîte le pas à la médecine intègre. Un remède incertain à quatorze euros la dose développé en urgence pour sauver la planète des confinements à répétition et des muselières à longueur de journée, voilà le deal passé dans les coulisses entre un faiseur de peur (Reuters) et un faiseur de vaccins (Pfizer), par l’intercession courtoise et discrète d’un homme intègre opérant en toute impunité au carrefour des deux mondes.

Pendant que tous les regards sont braqués sur Bill Gates, aimant magnétique de tous les fantasmes et paratonnerre idéal à la foudre complotiste, c’est un profil presque anodin qui, semble-t-il, aura servi de cheville ouvrière à la grande tartufferie médico-médiatique de 2020. On pourrait ajouter, en poussant le bouchon et les révélations encore un peu plus loin, que les copinages vont vraisemblablement beaucoup plus loin. Car James C. Smith, né en 1959 dans le Kentucky, est aussi un membre du Forum Economique Mondial, où l’on réfléchit, depuis des mois, à la façon de procéder à la fameuse Grande Réinitialisation. Extrait du manuel de survie de Klaus Schwab, tête pensante et directeur du Forum Economique Mondial :

‘‘ Nous ne pouvons pas savoir à quoi ressemblera le monde dans dix mois, encore moins dans dix ans, mais ce que nous savons, c’est que si nous ne faisons rien pour réinitialiser le monde d’aujourd’hui, celui de demain sera profondément touché. Dans la Chronique d’une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez, un village entier prévoit une catastrophe imminente, et pourtant aucun des villageois ne semble capable ou désireux d’agir pour l’empêcher, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Nous ne voulons pas être ce village. Pour éviter d’en arriver là, nous devons sans tarder mettre en route la Grande réinitialisation. Ce n’est pas un bonus mais une nécessité absolue. Ne pas traiter et réparer les maux profondément enracinés de nos sociétés et de nos économies pourrait accroître le risque, comme tout au long de l’histoire, d’une réinitialisation finalement imposée par des chocs violents comme des conflits et même des révolutions. Il nous incombe de prendre le taureau par les cornes. La pandémie nous donne cette chance : elle représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde.’’

 

Le Forum Economique Mondial, par l’intermédiaire de son site Internet, a déjà donné son feu vert à la vaccination de masse. On y lit en conclusion d’un article du 17 décembre : « Comme tout médicament, les vaccins présentent des effets indésirables. Le tout est de peser l'analyse risque-bénéfice. Au cours des prochains mois, vous aurez le choix simple entre vous protéger, protéger vos proches et la communauté d'une maladie hautement transmissible et mortelle, et quelques jours de désagrément. » Un non-choix, on l’aura compris, pour tous ceux qui voudront continuer l’aventure du néo-colonialisme global du 21ème siècle. Pour les autres, la suite se jouera sans eux, comme à toutes ces époques où l’étau de l’histoire s’est révélé irrésistible.

Personne n’avait demandé au paysan de 1914 s’il voulait aller à la boucherie pour quatre ans. Personne n’avait demandé aux Juifs de 1940 ce qu’ils pensaient, entre autres réjouissances, du port de l’étoile jaune. Personne, déjà, n’avait demandé aux Noirs ou aux Amérindiens s’ils étaient d’accord pour devenir des colonies d’exploitation. Personne ne nous demandera, en 2021, de consentir ou non à la fable futuriste qu’on projette devant nos yeux depuis bientôt dix mois. Oui, la menace est là. Oui, elle est gravissime. Oui, il faut tout fermer. Oui, il faut se vacciner. Oui, il faut nous faire confiance. Non, il ne faut pas partager cet article.

 

https://www.zonebourse.com/barons-bourse/James-Smith-4390/biographie/

https://fr.reuters.com/article/idUSKBN28W1HJ

https://www.statista.com/statistics/525353/sweden-number-of-deaths/

https://www.bloomberg.com/profile/person/5634987

https://www.weforum.org/people/james-c-smith

https://www.youtube.com/watch?v=BxbBESz2jEU

https://fr.reuters.com/article/idFRKCN1SE1FW-OFRBS

https://www.pharmaadvancement.com/pharma-news/james-c-smith-elected-to-pfizer-s-board-of-directors/

https://fr.weforum.org/agenda/2020/12/vaccins-anti-covid-19-le-vrai-et-le-faux-des-effets-secondaires/

https://fr.weforum.org/agenda/2020/09/covid-19-la-grande-reinitialisation/

https://www.reuters.com/article/uk-factcheck-sars/fact-check-no-evidence-sars-cov-2-is-a-hiv-based-bioweapon-trials-show-vaccines-against-the-virus-are-effective-idUSKBN28Y192

https://fr.reuters.com/article/idUSKCN2512A7

https://www.reuters.com/article/uk-factcheck-uganda-idUSKBN26L2KW

https://www.reuters.com/article/uk-factcheck-liverpool/fact-check-video-filmed-at-uk-hospital-does-not-prove-the-pandemic-is-fake-idUSKBN27X2V6

https://www.theguardian.com/business/2010/dec/09/doctors-fought-save-lives-pfizer-drug

https://www.pfizer.com/people/leadership/board-of-directors/james_smith


Moyenne des avis sur cet article :  4.21/5   (29 votes)




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28 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 30 décembre 2020 11:52

    « Personne ne saura jamais vraiment ce que se sont dit David Livingstone (1813-1873) et Henry Stanley (1841-1904) en se retrouvant sur les rives du lac Tanganyika, dans l’actuelle Tanzanie, le 10 novembre 1871.  »


    Meuh si, on le sait :

     are you english ?

     yes

     are you homosexual ?

     yes

     Oxford ?

     sorry, sir, Cambridge !

    ça a jeté un froid, mais bon, c’est la vie...


    • agent ananas agent ananas 1er janvier 2021 12:14

      @Séraphin Lampion
      ça a jeté un froid, mais bon, c’est la vie...

      Sous ces latitudes ce froid aurait été plutôt bienvenu I presume ...
      J’en saurai plus si un jour je vais à Zanzibar ... un vieux rêve ...


    • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 30 décembre 2020 12:27

      MAGNIFIQUE ARTICLE j’ai mis 5 étoiles

      Note : le moinsseur du 11h00 (ou le pisseur) est passé avant moi

      A part le white rabbit tout le monde a été moinssé meme l’article sauf le lapinos qui étrangement avait 3 stars (j’ai rééquilibré)

       smiley


      • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 30 décembre 2020 13:51

        @Shawford
        Profite un max de ta perm’ shawshaw parce que lundi prochain (peut être même dès samedi) les infirmiers vont venir te chercher pour te raccompagner dans ton établissement smiley


      • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 30 décembre 2020 13:56

        @Bendidon
        Et pin tiens une vidéo du Dr Fouché (un type brillant) un plaisir de l’écouter
        https://youtu.be/7gdEUti5XgE
         smiley


      • Pierre Chazal Pierre Chazal 30 décembre 2020 15:31

        @Bendidon
        Cet homme est une merveille d’intelligence et d’humanité. J’espère qu’il tiendra le coup (comme nous autres).


      • Adèle Coupechoux 30 décembre 2020 19:50

        @Bendidon

        Merci pour cette vidéo.
        Quel sang froid, quelle clarté...Dans ce contexte menaçant, il me redonne un peu d’optimisme et de combativité.
        Il est courageux de s’être exposé ainsi. Ils ont l’air de plutôt se soutenir dans le sud.
        A Paris, c’est un discours que pratiquement personne n’accepte d’entendre et qui vous ostracise.


      • Yann Esteveny 30 décembre 2020 14:29

        Message à Monsieur Pierre Chazal,

        Je vous remercie pour le partage de cet article intéressant.
        Vous dégagez parfaitement bien les enjeux journalistiques et médicaux auxquels s’ajoute des enjeux économiques et sociaux. Tous ces enjeux sont dirigés par une politique qui s’appuie sur une métaphysique.
        Le Nouvel Ordre Mondial est annoncé depuis des décennies.

        Respectueusement


        • Pierre Chazal Pierre Chazal 30 décembre 2020 15:31

          Bonjour Yann, tout est parti d’une découverte inopinée. Il est effarant qu’aucun journaliste ne se soit seulement posé la question sur ces accointances...


          • Yann Esteveny 30 décembre 2020 17:36

            Message à Monsieur Pierre Chazal,

            Ce n’est pas effarant mais normal. Aujourd’hui en France un journaliste est payé pour dire la doxa attendue par son directeur de publication au service des actionnaires majoritaires. Il est également payé pour faire taire, dénigrer tout propos contraire à des intérêts supérieurs.
            Le black-out générale médiatique depuis des dizaines d’années sur des évènements comme les réunions Bilderberg en est une illustration.

            Connaissez-vous cette citation du journaliste John Swinton le 25 septembre 1880 lorsqu’on lui proposa de boire un toast à la liberté de la presse ? :
            « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

            J’ai quatre articles bloqués en « modération » Agoravox depuis des mois. Sans doute, je rédigerais un jour un article sur les raffinements de la censure moderne.

            Respectueusement


            • Pierre Chazal Pierre Chazal 30 décembre 2020 19:18

              @Yann Esteveny
              « je rédigerais un jour un article sur les raffinements de la censure moderne. »
              Je l’attends avec impatience. Merci pour la citation, qui nous montre bien que tout ce cirque part de loin. Je viens de lire « Propaganda » d’Edward Bernays, qui date de 1928. C’est phénoménal de cynisme et de modernité.


            • Yann Esteveny 30 décembre 2020 20:47

              Message à Monsieur Pierre Chazal,

              Je vous félicite de votre effort de lecture de « Propaganda ». C’est une référence en terme de propagande. Il y avait bien sûr un avant. Depuis un siècle les techniques se sont perfectionnées. De très bonnes vidéos en ce domaine existaient sur Internet.

              Nous sommes submergés de communication en ce sens. Je ne sais pas si « Propaganda » évoque déjà les messages subliminaux.

              Lorsque l’on se familiarise à décoder une communication afin de percevoir le message que la propagande veut faire passer, cela devient un jeu amusant de recherche. L’écart de perception grandit entre celui qui connaît ces techniques et celui qui ne les connaît pas. Si vous lisez la presse régionale d’il y a un siècle, vous pourriez vous une propagande moins affinée.

              Cette propagande nous interroge afin de mesurer comment nous réagissons psychologiquement et émotionnellement. S’intéresser à la propagande offre paradoxalement la chance de mieux se connaître soi-même et devenir moins vulnérable à cela !

              Respectueusement


            • Adèle Coupechoux 30 décembre 2020 21:53

              C’est un sacré travail d’investigation ! Merci à vous.

              https://blogs.mediapart.fr/victorayoli/blog/301116/monsanto-bayer-quand-bayer-achetait-des-lots-de-femmes-auschwitz

              Ce serait sujet à controverse ? C’était pourtant y a pas si longtemps...Cela devrait faire partie de notre mémoire collective.


              • Pierre Chazal Pierre Chazal 30 décembre 2020 22:55

                @Adèle Coupechoux
                Bonsoir Adèle, une intuition m’est venue en découvrant ces possibles (ou plutôt probables) magouilles : si complot il y avait (du genre opportunisme de vautours), ce serait plus simple à comprendre si les Etats avaient été, eux aussi, mis hors du jeu. Macron, Johnson et tous les autres auraient été, comme nous mais à un autre niveau, mis devant le fait accompli par quelques multinationales aux intérêts convergents une fois la pandémie déclarée.
                A partir de là, chantage au confinement, aux masques, à la vaccination pour empocher le pactole au détriment des peuples ET des Etats. Ça expliquerait les déclarations du président biélorusse, le revirement soudain de Boris Johnson, le tir de barrage contre Bolsonaro et bien d’autres choses qui me reviennent en mémoire. Juste une histoire de gros sous et d’affaiblissement des structures démocratiques en somme, pour aplanir le terrain au profit des bulldozers mondialistes. Ça paraît extravagant ?


              • Mizaru Mizaru 1er janvier 2021 10:27

                @Pierre Chazal
                Bonjour Pierre,

                Concernant la Biélorussie, pays que je connais bien car j’y ai vécu presque un an, la seule mesure que leur président a prise a été de.. partir jouer au hockey sur glace (bon, il a quand même fermé les frontières).

                Ils ont eu assez peu de morts ’officiels’ de la Covid (1.300), mais même si on prend la surmortalité totale pour éviter la propagande éventuelle de leur président, on arrive à 5.000 morts, soit 32.000 morts ramenés à l’échelle de la France.

                Il est donc intéressant de voir que quand on ne prend aucune mesure, la population est capable de faire appel à son instinct de conservation pour faire ce qu’elle estime bien pour elle. Aucune obligation de quoi que ce soit, une démocratie sanitaire totale. Même le championnat de foot a continué jusqu’au bout.

                Il y a eu un papier sur cette curiosité biélorusse dans le British Medical Journal (https://www.bmj.com/content/370/bmj.m3543). Ce sont des éléments que je peux confirmer vu que toute ma belle-famille vit là-bas. Il manque juste un élément important dans l’article, c’est que la Biélorussie a 11 lits de réanimation pour 1.000 habitants, soit le niveau du Japon et de la Corée.

                A noter quand même que les impacts du virus ont été semblables en termes économiques. Ma nièce qui est serveuse dans un restaurant s’est faite licencier car il n’y avait plus assez de clients qui osaient aller au resto.

                En tout cas, c’est une bizarrerie que je continue de suivre, parce que c’est intrigant.

                Meilleurs Voeux pour 2021.


              • Adèle Coupechoux 1er janvier 2021 18:05

                @Pierre Chazal

                Meilleurs voeux pour 2021 et les années à venir.

                Tout est devenu si absurde qu’il m’est difficile d’analyser quoi que ce soit.

                En revanche, il est possible de faire comme vous l’avez fait des recoupements et en cherchant l’information ce qui est devenu compliqué avec la censure et la direction que prennent certaines recherches...

                Néanmoins, je partage votre intuition quant à l’effet d’aubaine.

                Déjà avec les médias qui ont orchestré toute cette folie  légion d’honneur pour la patronne de Radio France pour avoir mis en place des « dispositifs culturels ou d’informations innovants » — C’était l’occasion rêvée de créer l’évènement, de l’entretenir sans en être impacté...Et de récolter les fruits de cette supercherie grâce à des taux d’audience jamais égalés. Sans en subir les conséquences, bien au contraire. Les journalistes ont pu continuer à se déplacer pour vaquer à leurs occupation. Sans foule, sans contrainte.

                Ensuite, l’adhésion de la population, terrorisée, culpabilisée, menacée, et/ou télétravaillant, alors qu’ une partie continuait de travailler. Je pense aux soignants, à ceux qui travaillent dans les magasins d’alimentation, les métros, les bus, les éboueurs...

                Les élus quant à eux ont bénéficié de dérogation pour pouvoir se déplacer
                Ensuite, il y a eu des gouvernements qui ont ouvert dans un même temps le parapluie pour se protéger de procès à venir...
                Simultanément, les hôpitaux démantelés depuis des décennies en ont légitimement profité pour demander des moyens. 

                Ensuite, l’effet d’aubaine a été repris par certains médecins ayant des intérêts particuliers avec des laboratoires privés.

                Ce virus, ils nous le démontrent au quotidien, est tout sauf dangereux. 
                Des Lescure, des Duhamel, des Kierzec, des Dupontel, des Macron et sa clique, se réunissent aux yeux de tous sans masque et sans distanciation...

                Rien d’extravagant que d’imaginer une telle machination.

                Une voisine m’a proposé de venir prendre le thé. J’ai décliné son invitation quand elle m’a prévenue qu’il faudrait porter le masque et le retirer seulement pour boire.
                Elle connait pourtant ma position. Et reconnait néanmoins que tout ceci n’a pas de sens  smiley


              • rogal 31 décembre 2020 12:02

                Bravo, Pierre Chazal.

                Très accessoirement, au cas où ça vous intéresserait : le Lipitor de Pfizer n’est autre que le Tahor de... Pfizer, que quelques lecteurs connaissent sûrement, puisque ’’nous avons tous du cholestérol’’.


                • Eric F Eric F 31 décembre 2020 19:17

                  "A la date du 11 décembre 2020, la Suède comptait 89 491 décès toutes causes de morts confondues, soit moins qu’en 2018, 2017, 2016, 2015, 2013, 2012 et 2010"

                  D’où viennent ces chiffres ?

                  Dans ce tableau , la Suède avait déjà en fin aout une surmortalité de 45 décès supplémentaires par million d’habitants par rapport à la moyenne de 2018 et 2019. Ensuite, la seconde vague a été certes tardive (j’avais même cru début novembre qu’ils avaient réussi l’immunité collective), mais fin décembre le nombre de décès quotidien est supérieur à celui de la premiere vague.


                  • Pierre Chazal Pierre Chazal 31 décembre 2020 20:07

                    @Eric F
                    Bonsoir Eric, le tableau est dans les sources. En toute honnêteté, je crois qu’ils finiront l’année après davantage de morts que les années précédentes. Après tout, il y a eu une pandémie et personne ne le nie. Mais c’est très très très loin du « freak-show » annoncé dans les médias. N’oublions pas que nous parlons de décès de personnes souvent âgés ou très âgés, et que dans toute l’Europe de l’ouest, les effets du "papy-boom’ se font sentir depuis plusieurs années en termes d’augmentation de la mortalité. 


                  • Eric F Eric F 1er janvier 2021 10:26

                    g@Pierre Chazal
                    « N’oublions pas que nous parlons de décès de personnes souvent âgés ou très âgés »

                    En effet, la surmortalité touche surtout la population la plus âgée (en France, l’âge moyen des personnes décédées du covid est 84 ans), et cela constitue donc en partie une « anticipation » de mortalité prochaine, qui sera alors compensée par une sous-mortalité les années suivantes (mais peut être pas dès 2021 où l’épidémie se poursuivra plusieurs mois).

                    Quoiqu’il en soit, la « seconde vague » s’avère plus grave encore que la première en terme de décès malgré les différentes stratégies engagées, et on voit que même la Suède procède désormais à des mesures de limitation des lieux de brassage de foules. J’avais cru quelque temps que leur stratégie d’immunité collective naturelle serait efficace, mais ils n’ont pas échappé au rebond épidémique de fin d’année.

                    La méthode la plus efficace semble celle de la Chine : confinement très strict des zones les plus touchées, traçage autoritaire, dépistage massif et isolement imposé des personnes contagieuses ou même susceptibles de l’être. C’est très coercitif pour les régions et personnes concernées, mais la plus grande partie du pays a été épargnée, et aujourd’hui même à Wuhan on fête la nouvelle année publiquement sans masque dans la rue et même les lieux publics clos. Chez nous, les Champs Élysées étaient vides à minuit hormis les pandores en patrouille, et dès demain certains départements seront mis en réclusion à domicile dès le retour du boulot, à manger du pain rassi et des pâtes à l’eau faute de magasins ouverts à cette heure..


                  • agent ananas agent ananas 1er janvier 2021 13:32

                    @Eric F
                    En effet, la surmortalité touche surtout la population la plus âgée (en France, l’âge moyen des personnes décédées du covid est 84 ans)

                    Vous découvrez que les vieux meurent ?
                    84 ans c’est à peine plus que l’age de l’espérance de vie (82,75 ans). Quelle coïncidence !


                  • I.A. 1er janvier 2021 19:08

                    @Eric F

                    Il est hallucinant de voir comparer des choses non comparables, comme Wuhan et ses Chinois, avec les Champs Elysées et ses Français ! C’est consternant, même.

                    A ce propos, juste une question : ce genre d’analogies, vous les faites depuis longtemps, n’Eric ? Ou bien... ? (C’est ce qu’il me semblait aussi)

                    Ca ne vous fait rien, d’être hors sol, comme les « médiacres » ou les « putlitiques » ??

                    Quoiqu’il en soit, la Suède reste une épine dans le pied de beaucoup de suivistes « écholalistes » et autres catastrophistes  ce qui fait plaisir à voir. Santé !

                    « La méthode la plus efficace semble celle de la Chine : confinement très strict des zones les plus touchées, traçage autoritaire, dépistage massif et isolement imposé des personnes contagieuses ou même susceptibles de l’être. »

                    A cela, je n’ai qu’une réponse à donner : MASSACRER tous les vieux cons (éventuellement, en faire de la pâtée pour chien, histoire de pas gaspiller...), et hop, l’existence reprend ! Alors ? Elle est pas belle, la vie ?

                    Si, si, je ne rigole pas du tout.


                  • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 1er janvier 2021 10:35

                    Salut, pas mal écrit je trouve. Le fond est riche et comme partout depuis 13 000 ans plein de fatalisme est ma perception ; car le fait est que la masse donc chacun sauf exceptions de moments et de personnes ne veut en fait rien changer à ce qui est l’origine du désastre humain, j’ai nommé nous tous sauf exceptions ultra minoritaires qui refusons absolument le juste, le beau, le bon, le coopératif, le partage, l’équité de survie, sans rien y comprendre du tout, au profit, là non plus sans rien y comprendre du tout juste mus par le couple maudit désirs-peurs, de la compétition entre tous qui élimine donc est guerres et autres saloperies humaines comme la société verticale financière de valeur qui écrase, détruit, torture, tue , élimine etc

                    Ce qui arrive est ce qui doit arriver. Ah ?

                    Ces désastres répétitifs, celui là n’en est que un de plus pour le monde occidental, gavé de tout grâce au vol des ressources des autres pays bien sur ressources volés et pays détruit, crimes de masse etc notre pseudo civilisation a comme fondement le sang des autres et aujourd’hui elle fait de l’autophagie , elle se détruit elle même...bien sur c’est un choc avant tout mental.

                    Hier nous pouvions essayer de fuir une vie = suicide, pseudo vie qui n’en est pas une du tout, c’est juste une survie où tout le monde combat tout le monde, misérable vie même avec toutes les richesses du monde, le tout arrosé de souffrance constante insupportable non comprise, de chagrin, de tristesse et tout le tintouin , mais fuir dans demain offrait une sorte de répits apparent de ce désastre personnel or le maître qui est notre créature vient de décider sans rien comprendre lui non plus de la portée intégrale de cela, vient de décider donc que nous ne fuirons plus dans un futur glorieux où la pensée consciemment ou pas ne voit que une chose : maman je vais mourir et je veux pas ! ..

                    En fait il ne le sait pas mais il nous aide....à naître à la vie..apparemment nous n’en voulons toujours pas de la vie car naître c’est mourir..

                    etc

                    respect


                    • agent ananas agent ananas 1er janvier 2021 13:35

                      @ l’auteur

                      Merci pour cet article bien documenté.

                      Meilleurs voeux 2021.


                      • Pierre Chazal Pierre Chazal 1er janvier 2021 17:00

                        @agent ananas
                        Merci ananas. Meilleurs voeux à vous aussi pour une année moins pourrie..


                      • I.A. 1er janvier 2021 17:50

                        Très bonne enquête journalistique.

                        Il est clair, pour les personnes lucides, que nombre de dirigeants ont les pieds dans des conseils d’administration ou des comités exécutifs différents.

                        Au point de ressembler à des quadripèdes, voires à des mille-pattes, l’actionnariat aidant !

                        Ici, vous donnez des détails qu’il est impossible de réfuter, bravo et merci.


                        • BA 2 janvier 2021 14:57

                          Samedi 2 janvier 2021 :


                          Face à l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, le gouvernement britannique a décidé à la dernière minute de repousser la rentrée scolaire à Londres. Les hôpitaux s’alarment du nombre croissant d’enfants hospitalisés.


                          Des milliers d’écoliers londoniens étaient attendus pour la rentrée du 4 janvier et vont finalement rester chez eux. La décision de fermer toutes les écoles, collèges et lycées de Londres sans exception a été prise en catastrophe le 1er janvier par les autorités, après une réunion d’urgence du gouvernement.


                          Peu avant Noël, le secrétaire d’Etat à l’Education Gavin Williamson avait annoncé que seulement quelques écoles resteraient fermées pour la rentrée. Mais face à l’augmentation du nombre de cas au Royaume-Uni et notamment à Londres, les directeurs des écoles qui devaient rester ouvertes ont demandé au gouvernement de repousser la rentrée.


                          Le secrétaire d’Etat à l’Education a justifié dans un communiqué publié vendredi 1er janvier que cette décision a été prise « vraiment en dernier recours » et qu’elle sera « temporaire ». "Alors que les taux d’infection augmentent à travers le pays, et en particulier à Londres, nous devons prendre cette décision pour protéger notre pays", a-t-il ajouté.


                          Le Royaume-Uni est confronté à une nette accélération de l’épidémie depuis le début de l’hiver. Plus de 50 000 nouveaux cas sont recensés chaque jour. "La majeure partie des nouveaux cas seraient due au nouveau variant" avait déclaré le ministre de la Santé Matt Hancock. Ce nouveau variant, plus contagieux selon les scientifiques, préoccupe les autorités britanniques qui ont décidé de reconfiner les trois quarts de la population du Royaume-Uni dès jeudi.


                          Mais ce qui inquiète les hôpitaux, c’est le nombre de cas plus élevés chez les enfants que lors de la première vague. "Ce virus n’affectait que très peu les enfants pendant la première vague. Mais aujourd’hui, nous avons une salle entière remplie d’enfants ici", a prévenu sur la BBC Laura Duffel, directrice dans un hôpital de Londres. "Je sais que certains de mes collègues constatent la même chose dans leur hôpital« a-t-elle poursuivi, ajoutant que »beaucoup de patients sont dans un état de santé pire que ce qu’ils pensent."


                          Les scientifiques britanniques avaient déjà constaté fin novembre que les enfants étaient plus touchés par le Covid-19 que lors de la première vague. Le syndicat national de l’éducation s’était dit « troublé » par le nombre d’enfants testés positifs. 


                          Le report de la rentrée scolaire à Londres pourrait aller au-delà du 18 janvier, date à laquelle le gouvernement va de nouveau étudier la situation dans les écoles. La décision pourrait aussi s’étendre à l’ensemble du Royaume-Uni. "Le gouvernement est enfin revenu à la raison et a fait demi-tour. C’est la bonne décision", a souligné le maire de Londres Sadiq Khan.


                          https://www.sudouest.fr/2021/01/02/covid-19-davantage-d-enfants-dans-les-hopitaux-a-londres-toutes-les-ecoles-fermees-pour-la-rentree-8246557-11261.php



                          • Citoyen de base 14 janvier 2021 21:35

                            Toujours aussi alerte votre plume M. Chazal. Merci pour cet article.

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