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Accueil du site > Tribune Libre > Avantages / Inconvénients du service public et des entreprises (...)

Avantages / Inconvénients du service public et des entreprises privées

Dans l’intérêt de la communauté, est-il préférable qu’une activité nationale (distribution d’électricité, transport ferroviaire, Sécurité sociale...) soit gérée par un service public ou une entreprise privée ?
La majorité des citoyens pensent (à juste titre ?) que la privatisation des services publics va améliorer la qualité du service rendu et également entraîner une baisse des tarifs.
Détaillons les avantages et les inconvénients des différents types de fonctionnement.

Le Service public

Tout d’abord, quelques services publics sont des entreprises à part entière qui possède une mission de service publique. Leurs comptes sont gérés indépendamment de l’État.
Le statut de ces entreprises publiques est EPIC : Établissement public industriel et commercial.

Avantages

Les domaines d’activités gérés par le Service public présentent les avantages suivants :

  • la même qualité du service rendu pour chaque personne (ou client) quels que soient sa situation géographique, ses revenus, sa situation sociale... ;
  • le Service public est présent sur tout le territoire, que ce soit dans les grandes villes ou à la campagne ;
  • le travail réalisé est en général efficace et de bonne qualité ;
  • les subventions sont utilisées au mieux dans l’intérêt général. C’est-à-dire que l’investissement du service public concerne une majorité de citoyens et non pas seulement les élites ou autres ;
  • aujourd’hui (en mai 2008), les conditions de travail des salariés sont optimales (bien que cela soit en cours d’évolution négative) ;
  • les droits des salariés sont généralement respectés (heures supplémentaires payées, RTT...) ;
  • les salariés sont informés de leurs droits et devoirs, des engagements de l’entreprise (ou Service public).

Inconvénients

Cependant, tout n’est pas parfait dans le Service public, il reste des améliorations à effectuer dans quelques domaines :

  • les subventions fournies par l’État doivent être complètement utilisées sinon, l’année d’après, les subventions fournies sont inférieures voire nulles. Ce mode de fonctionnement entraîne parfois du gâchis dans de l’achat de matériels inutiles ;
  • il peut se produire un certain laxisme de la part de quelques salariés. En toute objectivité, le même problème apparaît dans les entreprises privées sauf qu’il est mieux caché (par exemple, effectuer des heures de présence sans travail effectif) ;
  • un manque d’innovation apparaît dans certaines activités du Service public (problèmes politiques, de management ?) ;
  • réactivité, évolutions ralenties, peut-être est-ce un avantage ? (lire l’article sur la croissance sans fin).

Évolutions proposées

A l’heure actuelle, le Service public est en cours de mutation, des changements (à tort ou à raison) se mettent en place.
Voici quelques solutions proposées pour aller de l’avant et continuer l’amélioration de la prestation fournie par le Service public :

  • des subventions attribuées intelligemment, c’est-à-dire en fonction des besoins réels sur le terrain à un moment donné ;
  • un système de management de ressources humaines plus efficace. C’est-à-dire une gestion intelligente (sans utiliser la précarité de l’emploi ni la peur) des salariés. Il est nécessaire de former les responsables à ces systèmes de management qui existent et sont au point depuis plusieurs années. Par exemple, une meilleure communication, une gestion des projets plus optimisée (méthode PERT)... ;
  • apprendre à renouveler constamment la motivation des salariés. Cela rejoint beaucoup le point précédent. Un management efficace et respectueux entraîne un gain de productivité, une ambiance agréable... Bref, beaucoup d’avantages autant pour les salariés que pour les responsables ;
  • une communication plus efficace avec les citoyens français. Fournir des informations plus précises sur le coût, les économies du Service public (par rapport à d’autres types de fonctionnements plus individualistes).

Entreprise privée

Maintenant, observons les « services » proposés par les entreprises privées. Le mot services est entre guillemets, car une entreprise, par définition, ne fournit pas de service, elle fait payer une prestation. Une entreprise se doit d’être rentable. Elle dégage des bénéfices (plus ou moins importants) pour exister et se développer.

Avantages

Les domaines d’activités gérés par une entreprise privée présentent les avantages suivants :

  • une innovation constante due à une concurrence agressive. Attention, l’innovation existe tant qu’il reste des concurrents potentiels avec une puissance financière identique. Une entreprise qui possède un monopole n’innove plus ou très peu (par exemple, Microsoft) ;
  • une gestion financière efficace. Toutefois, il y a une nuance à apporter (ce procédé a tendance à se généraliser). Pour quelques entreprises, la gestion des bénéfices est bien gérée pour permettre des investissements conséquents (investissements, innovation, recrutement...). Ces bénéfices servent également à payer des dividendes, incroyablement élevés aux actionnaires. Par contre, ils sont payés au détriment du revenu des salariés (qui créent la valeur ajoutée de l’entreprise). Aujourd’hui, existe-t-il réellement une crise économique ou est-elle artificielle ? ;
  • en apparence, l’efficacité des salariés dans leur travail est importante. Néanmoins, comme partout, il y a des spécialistes pour faire semblant de travailler ou jouer d’influences (relations) diverses pour donner leur travail à d’autres ;
  • une réactivité et une évolution rapide. Peut-être trop rapide ? (Il arrive que certaines entreprises regrettent leurs choix et effectuent marche arrière).

Inconvénients

Les entreprises privées peuvent également s’améliorer. Concernant les inconvénients évoqués, il est impossible d’avoir travaillé dans tous les types d’entreprises européennes, c’est pour cela qu’InfosLibres compte sur votre participation (via la fonction « commenter »).

Les entreprises privées présentent quelques inconvénients non négligeables :

  • les conditions de travail de la majorité des salariés sont peu intéressantes (beaucoup de stress pour un salaire peu élevé). Ce problème se généralise sous prétexte d’une « crise économique », de la concurrence de l’Asie... ;
  • les droits des salariés sont difficilement respectés. Le paiement des heures supplémentaires devient de plus en rare. Le travail bénévole (ou l’esclavage) a tendance à devenir la norme ;
  • il est difficile pour les salariés d’être correctement informés sur leurs droits et devoirs. Ce problème survient majoritairement dans les petites structures (type TPE, PME) ;
  • pour beaucoup, l’évolution de la carrière se joue sur « l’apparence » d’un travail efficace, ce qui n’est pas toujours réellement le cas. Il devient monnaie courante de rester une heure de plus chaque soir pour effectuer seulement de la présence. Cette pratique est très bien vue par les managers.

Évolutions proposées

Les entreprises privées évoluent très rapidement, vont-elles dans la bonne direction ? Dans l’intérêt commun de la majorité de la population ?
Néanmoins, elles peuvent s’améliorer en utilisant ces propositions :

  • une meilleure communication, c’est-à-dire plus de transparence par rapport aux bénéfices et pertes effectuées. Les entreprises privées se doivent d’améliorer leur communication sur l’utilisation de leurs finances notamment les investissements du chiffre d’affaires (les salaires, les dividendes, les rachats des concurrents, l’innovation...) ;
  • améliorer le respect des droits des salariés ;
  • un système de management de ressources humaines plus efficace. C’est-à-dire une gestion intelligente (sans utiliser la précarité de l’emploi, le licenciement, la peur) des salariés. Il est nécessaire de former les responsables à ces systèmes de management qui existent et sont au point depuis plusieurs années. Par exemple, une meilleure communication, une gestion des équipes plus optimisée (centrée sur l’humain et le participatif alliés à la compétition) ;
  • apprendre à renouveler constamment la motivation des salariés. Cela rejoint beaucoup le point précédent. Un management efficace et respectueux entraîne un gain de productivité, une ambiance agréable... Bref, beaucoup d’avantages autant pour les salariés que pour les responsables.

Conclusion

Et vous, qu’en pensez-vous ?
Votre expérience professionnelle vous a-t-elle permis de constater des avantages et inconvénients supplémentaires ? Avez-vous d’autres propositions d’améliorations ?

Complément de l’article

Pour terminer cet article, une question : pourquoi une majorité de citoyens français souhaitent la privatisation d’EDF (et des autres services publics) ?
Tout en ayant connaissance de ces informations :
La France propose les tarifs de l’électricité les moins chers d’Europe avec les augmentations les plus faibles (avec le tarif réglementé).
Chaque pays ayant privatisé ses énergies a constaté une augmentation importante des tarifs.
Une réponse qui n’est pas satisfaisante : c’est la faute de l’Europe, les dirigeants européens représentent les pays européens. Ils sont élus élu démocratiquement (indirectement ou directement par les citoyens).

Pour plus d’informations :


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20 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 19 août 2008 12:11

    le probleme n’est pâs le debat prive/publique. mais celui de la caste d’en haut. ce sont les memes qui dirigent.
    apres la privatisation partielle d’edf son pdg a augmente son salaire. 400 000 et hop 4000 000.
    la gestion de l’eau est prive et la aussi c’est le bordel.
    dans le public a cause des castes, les services rendus ne sont pas du tout les memes. on peut voir des bouts de route refait uniquement devant chez le gros culto (bousille par son tracteur)
    ajoutons les rond points, autoroutes, etc
    il y a aucune transparence et tres souvent entente sur les prix. quand c’est pas le retour d’ascenseur


    • pragma 19 août 2008 12:14

      On ne peut vraiment pas ignorer de quel côté penche la balance des préférences de l’auto-proclamé "infoslibres".

      Gloire au service public assuré par des fonctionnaires ou des travailleurs émérites des grandes entreprises publiques ...
      Eux seuls sont intègres, eux seuls connaissent les besoins des usagers et sont à même d’y répondre sans délai... Il n’y a pas de gaspillage, les comptes sont clairs et communiqués à la population ( où ? quand ?) et, de plus tout le monde y est heureux ! La preuve : jamais de grève ...

      Allons donc !
      Il y a certes des profiteurs privés des délégations de service public . Mais souvent, ils profitent avant tout de la naïveté crasse de leurs donneurs d’ordre, politiques ou autres gradés dans le contenu des contrats et de leur manque de courage pour essayer ensuite de comprendre les dérives et d’agir.

      Est-on bien sûr que les coûts sont moindres quand les services sont assurés par des employés municipaux ?
      Dans une grande majorité de cas, la séparation des comptes est un leurre, et on fait payer, suivant l’opportunité locale, et l’approche des élections, soit le contribuable, soit le consommateur ...
      Qui ne connaît de cas où tel ou tel employé municipal a surtout comme qualité d’être le copain du politique local, qui l’a ainsi récompensé ( à vie ...) d’un service rendu ?
      Qui n’a déjà vu sur un chantier trois ou quatre personnes débarquées de deux camionnettes (au moins) à l’effigie des entreprises publiques surveillant l’employé d’un sous-traitant, le seul à avoir la pelle ou la pioche ? Il est difficile de croire que la recherche de productivité est présente, dans certains cas...

      Des exemples, certes, qu’il n’est pas question de généraliser.

      Il parait toutefois possible d’affirmer que si on contrôle correctement ce qui se passe, soit dans le public, soit dans le privé, si chacun sait ce qu’il a à faire et le fait, si les contrats sont correctement établis et leur application surveillée, les deux systèmes peuvent parfaitement remplir leur mission.
      Rappelons simplement que le principe "la qualité au meilleur coût" leur est également applicable !



      • tmd 19 août 2008 12:54

        À part des stéréotypes, il n’y a pas grand chose dans cet article.


        • ronchonaire 19 août 2008 12:58

          Plus je lis vos articles et plus je pense que vous êtes un lycéen boutouneux qui apprend à faire des dissertations pour entrer en prépa. Si ce n’est pas le cas, vous devriez songer à changer un peu la forme de vos articles parce que la présentation "avantages/inconvénients" fait très scolaire et s’avère être extrêmement limitée d’un point de vue analytique.

          Voici quand même quelques pistes pour approfondir le sujet ; un monopole public peut se justifier dans les cas suivants :

          • les marchés de "monopole naturel", c’est-à-dire ceux pour lesquels les investissements initiaux sont tellement importants qu’il est en fait plus rentable de laisser une seule entreprise sur le marché produire à grande échelle ; ce monopole a plutôt intérêt à être public car un monopole privé aura tendance à s’approprier toute la rente et ne pas vendre au prix optimal socialement (qui est le prix moyen). Pour le monopole naturel, voir les travaux de Baumol ; pour la tarification, taper "Ramsey-Boiteux" sous Google.
          • les secteurs générant des externalités positives qui font dévier le bien-être privé du bien-être social ; là encore, une entreprise privé aura tendance à maximiser son bien-être privé (son profit) alors qu’une structure publique maximisera le bien-être social.

          Le premier cas correspond à toutes les industries dites de réseau (télécoms, électricité, transports) alors que le second correspond essentiellement à l’éducation et à la santé.

          • zelectron zelectron 19 août 2008 13:27

            "les marchés de "monopole naturel", c’est-à-dire ceux pour lesquels les investissements initiaux sont tellement importants qu’il est en fait plus rentable de laisser une seule entreprise sur le marché produire à grande échelle"
            Heureusement que les trains ont été "inventés" par le privé et confisqués par l’état,
            de même pour l’électricité, le telephone etc...etc... comme ça cela permet à une nuée de politiques et fonctionnaires de "magouiller" derrière de nombreux "boucliers légaux" et de ralentir ainsi l’innovation voire l’étouffer.


          • ronchonaire 19 août 2008 18:28

            Je ne parlais pas de l’invention mais de l’industrialisation. Par ailleurs, je n’ai pas dit qu’un monopole privé était impossible, seulement que son mode de tarification n’est pas optimal socialement (pour ce type de marché). Enfin, la notion de monopole naturel s’applique au réseau lui-même, pas à la commercialisation du service qui va avec, et pour laquelle la concurrence est plutôt souhaitable.


          • pointal pointal 20 août 2008 13:02

            Revoir votre histoire du chemin de fer, qui finance quoi, quelles sont les contreparties, le cadre légal & co.


          • aquad69 19 août 2008 14:31

            Bonjour Infoslibres,

            en vérité, les choses ne sont pas si simples, et on ne saurait réduire les choix aux seuls "avantages/inconvénients.

            Mais il y a un aspect dont vous ne parlez pas :

            c’est que les bénéfices des entreprises privées vont au secteur privé, cad à des actionnaires qui sont en général plutôt du côté des nantis, tandis que les bénéfices des entreprises publiques - et elles en généraient jadis copieusement avant que l’on ne les privatise, quoi qu’en disent les médias et les imbéciles ! - , eh bien , ces bénéfices là allaient à l’Etat français, cad à tous les Français, pauvres ou riches, et il complétaient de manière importante les revenus de l’Etat, en allégeant d’autant le poids de l’impôt.

            Après avoir bradé (1) depuis les années quatre-vingt la plupart de ses "vaches à lait" et de ses meilleurs fleurons -sous les applaudissements des médias et des imbéciles, refrain ! - , il n’est pas étonnant que les caisses de l’Etat français soient vides, aujourd’hui.

            Merci en tous cas à nos anciens gouvernants, de quelque bord ils soient, au nom des actionnaires - souvent très riches, quand il ne s’agit pas de fonds de placements étrangers ! - pour les politiques de privatisation de sociétés comme celles de nos autoroutes, par exemple, qui sont largement bénéficiaires : tout ce que vous leur payez, au lieu d’aller à l’Etat et de servir à des investissements français, disparait pour nous définitivement...

            Cordialement Thierry 

            (1) voir à ce sujet un livre très intéressant, "La grande braderie du patrimoine français", écrit par un ancien commissaire aux comptes - pas un voyou hippie !- dont je n’ai pas le nom sous la main, mais que l’on doit pouvoir retrouver sur les listes des librairies.


            • JPC45 19 août 2008 16:55

              aque69, je vais vous apprendre qqchose, vous savez toutes les entreprises ne sont pas cotées en bourse et puis vous savez que parmi l’un de splus gros actionnaire du CAC40, il y a l’état, et vous savez qu’existe l’impot (sur les sociétés et les actionnaires).


            • JPC45 19 août 2008 16:51

              Je vais apprendre qqchose à l’auteur : un service public peut être géré par une entreprise privée...

              quand aux droits des salariés respectés dans le service public (entreprise publiqque en fait),et notamment en RTT, on rève : combien l’état doit aux gendarmes, policiers, personnel hospitalier en nombre d’heure non payés ?


              • non666 non666 19 août 2008 17:38

                Le problème n’est pas de mettre en concurrence le public et le privé "en général".

                Le problème est dans son application a la société française d’après guerre.

                La lacheté des gouvernement successifs, le partage du tresor entre mafia "de droite" et mafia "de gauche" a rendu la gouvernance des entreprises d’Etat à monopole impossible.
                On a supprimer "l’odieux patronat" mais on l’a remplacé par un refus d’autorité envers les syndicats qui y ont pris les rènes.

                NOUS avons tous payé ces entreprises mais elles sont gerées au seuls profit de ceux qui y sevissent et sous l’autorité d’emplois fictifs des uns et des autres qui refusent d’assumer leur role de chef.

                Le CE d’EDF, de la SNCF (et de combien d’autres ?) sont des vaches a lait pour syndicats qui s’engraissent en expliquant que "leurs" salariés sont bien protégés.

                Il faut des services public, des monopoles d’etats sur des secteurs bien particulier de l’economie, c’est evident, mais il faut surtout qu’ils soient correctement gérés et que leurs salariés qui y sévissent ne prennent pas la poches des contribuables pour la leur.

                Monopole des dockers, monopole de la distribution de la presse(NMPP), monopole de l’edition de la presse(syndicat du livre), SNCF, RATP, EDF ne voient on pas partout les memes vices, chez nous ?

                Des syndicats marxistes disposant du monopole de fait et plus du tout "representatif " (C’est une loi qui definit ceux qui le sont, depuis la liberation....) controlent des pans entiers de l’economie.


                Face a cette sangsue, les liberaux au service des grands patrons ont beau jeu de militer pour la reforme.
                La peste ou le cholera, les marxistes mafieux dans leurs niches ou des caputalistes sans scrupule en embuscades, voivi notre seul choix ?

                Ceci dit , depuis quelques années, c’est bien a cette offre tronquée que nous sommes confontés, non ?

                Sarkozy ou Besancenot, c’est une diabolisation dont nous voyons chaque jour qui en profite.


                • casyope 19 août 2008 20:42

                  "les liberaux au service des grands patrons"

                  Les libéraux, ca rassemble beaucoup de monde vous savez, mais très peu sont au service des grands patrons, et ceux-là sont à côté de la plaque..


                • décurion 19 août 2008 18:31

                  Il y a quelques décennies, lorsque "PTT" se traduisait par petit travail tranquille, il y avait une différence flagrante entre le public et le privé. Dans un cas, on était mal payé, en échange d’une carrière assurée, et dans l’autre cas, mieux payé, mais sans garantie d’avenir.
                  Il est aisé de voir, ce qui est advenu .
                  Comparer les mérites, de l’entreprise privée et publique, devrait etre impossible, parce qu’il s’agit de structures complémentaires, non concurrentielles, et donc incomparables.
                  Le fait, d’accepter ce type de comparaison, implique que intellectuellement, au moins, nous avons gommé ce qui caractérise une société publique : son but et son objet .
                  Qu’un libéral s’adonne à cet excercice, est de bonne guerre, celà est moins compréhensible, pour un homme dit "de gauche" qui prétend, combattre des arguments, et les accepte recevable.
                  Les raisons de s’opposer aux politiques misent en place sont multiples, mais il est impossible de  prétendre tout savoir sur tout à tout moment, et il arrive un moment ou il faut choisir, en se fiant à ses tripes, à son instinct. Qui se ressemble, s’assemble.
                  Lorsque les sujets, sont complexes, trop pointus pour l’homme vulgaire, il faut se détourner du sujet et pointer l’homme qui s’en fait l’avocat.


                  • Jean-paul 19 août 2008 21:33

                    Sans interet .Article simpliste et partial.
                    Il eut ete preferable de comparer entre la France et le Royaume uni .


                    • Parpaillot Parpaillot 19 août 2008 22:56

                      @ l’auteur :

                      Très franchement, j’ai trouvé votre article superficiel et un peu trop "scolaire" pour traiter un sujet ambiteux, vaste et complexe ...

                      Merci et bien à vous !


                      • Forest Ent Forest Ent 20 août 2008 03:42

                        Article à côté de la plaque. Il mélange service d’intérêt général ou local, monopole ou concurrence, public ou privé.

                        Un monopole public s’impose, selon la Constitution, pour des raisons diverses, la principale étant le monopole naturel. En très résumé, on décide un monopole public quand il n’est pas possible d’avoir une concurrence profitable aux citoyens. Ca n’a rien à voir avec avantages ou inconvénients.

                        Un monopole public peut être exercé par des entreprises publiques ou privées, sous formes générales de délégations de service publics, par exemple des concessions. Là, on peut parler d’avantages, mais ce ne sont pas les mêmes.

                        Etc, etc ... A refaire.


                        • infoslibres infoslibres 20 août 2008 07:41

                          Bonjour,

                          De plus en plus de services publiques sont privatisés (france telecom, edf, gdf...). Dans cet article, je compare effectivement le service public et le privé pour essayer d’en faire ressortir les principales différences d’objectifs.

                          Et donc montrer les avantages et les inconvénients de la gestion d’un service aux citoyens par une entreprise privé ou un service public.

                          Le service d’intérêt général devient rentable pour une entreprise privé. Il perd peut être aussi sa notion de service disponible à tous ? C’est ce que j’essaye de découvrir à partir de cet article et de vos opinions.



                          • foufouille foufouille 20 août 2008 11:12

                            le probleme est la transparence. au debut le prive fait mieux. puis les prix grimpe violement. chez nous on peut voir que les societes des eaux sont pas geniale


                          • Forest Ent Forest Ent 20 août 2008 14:01

                            C’est ce que j’essaye de découvrir à partir de cet article et de vos opinions.

                            Ce serait plus simple de lire ce qui a déjà été publié sur le sujet. Dans le cas d’EdF et de l’intérêt ou pas de la concurrence pour l’électricité, je vous conseille l’article de M. Boiteux, ancien président, régulièrement cité ici.


                          • Furtive Sentinelle Furtive Sentinelle 21 août 2008 17:25

                            Le débat Etat/Privé n’a quasiment plus lieu d’être. La Sécurité Sociale est privée, la Caisse des Prestations Familiales est privée, la Poste est privée, Edf, GdF, les autoroutes privés ainsi que les radars privés, les infracstrutures portuaires et aéroportuaires privées, les banques privées y compris la BdF, France-télécom Orange privée, etc !!!!! Seuls hics c’est que nous avons payé deux fois l’investissement primaire mais qu’en tant que citoyens nous ne toucherons aucuns dividendes. Par contre, pour les créances pourries, il n’y a plus photo"s" : le Lyonnais, AEDS, les chantiers navals et tous les autres, ce sont les citoyens qui casquent.

                            L’exemple le plus abject est la vente et la privatisation des sociètés d’autoroutes au départ entreprises publiques rentables et capitalisées grace aux fonds publics notre argent CàD vous et moi par les taxes sur les carburants TIPP etc. Entre-temps privatisations et comme par miracle multiplications des pains (dividendes) et hausses considérables des bénéfices et péages explosifs tant sur les montants que par le tronçonnage des portions payantes.
                            Il s’agit bien en l’espèce d’un service collectif devenu prohobitif tenu par des copains et des coquins Tunnel du Mont Blanc c’est du rançonnement en tout cas ça y ressemble car ce n’est pas les nationales qui nous permettront même gratuitement de faire des économies sur la sécurité et les consommations !!!!

                            Il y a tant d’autres exemples inverses d’entreprises privées pour qui l’Etat est une vache à lait ex : Dassault et ses rafales de subventions !!!! Il s’agit avant tout de délimiter le bien public et de le gérer avec comme objectif l’intérêt collectif.

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