Nicolas Sarkozy a été élu président de la République avec 53% des voix. Un score sans appel qui lui donne une forte légitimité. Donc les coudées franches pour mener sa politique du changement dont la France a besoin pour retrouver toute sa place dans le concert des nations développées. Avec la victoire de Nicolas Sarkozy, un nouvel espoir se lève. Comme la France n’en n’avait plus connu depuis vingt-cinq ans. A nous de l’accompagner pour que ce mandat soit une réussite. Pour nous. Pour notre pays.
Il faut avant tout saluer la nette et claire
victoire de Nicolas Sarkozy. Ce qui en fait un des présidents de la Ve République
les mieux élus (53%). Félicitations. A cela faut ajouter une participation
record (84%). Nicolas Sarkozy bénéficie d’une forte légitimité populaire et
sans équivalent. Donc d’un mandat clair pour mener à bien son programme.
C’est une véritable révolution politique en
France à laquelle nous assistons. En effet, les Français ont élu un homme qui
s’assume pleinement de droite, qui s’affiche ouvertement libéral et revendique
sa proximité avec les Etats-Unis !
Je ne sais pas si beaucoup mesurent ce que ce résultat signifie. Il est
clair que par sa symbolique et le contexte, cette élection est aussi importante
que celle de Francois Mitterrand en 1981. Pour des Français que l’on dit/décrit
anticapitalistes, défiant l’économie de marché et guère admiratifs du
modèle américain...
Une nouvelle ère politique s’ouvre. Il était
temps. Non seulement avec cette ‘’jeune’’ génération mais aussi, comme dit
ci-haut, avec l’accession à l’Elysée d’un homme qui au regard des canons de la
bien-pensance n’avait aucune chance d’être élu. Sans parler de la chronique
désormais annoncée de la mort du Parti socialiste en tant que tel. La bataille
est engagée pour être le leader de cette opposition rénovée. A la gauche de
trouver son Nicolas Sarkozy !
Félicitations à Nicolas Sarkozy qui de bout en
bout a tenu sa stratégie, parfois contre l’avis de ses plus proches conseillers,
comme sa volonté de rester le plus longtemps possible place Beauvau, son cap, son
sang-froid contre l’agressivité (décuplée de certains) de ses adversaires et
s’en est tenu strictement à son ‘’feeling’’. Preuve que la présidentielle est
bien la rencontre entre un homme (encore cette fois) et un peuple.
La gauche a eu tort de fabriquer de la peur,
de s’acharner à diaboliser Nicolas Sarkozy et de s’en prendre à sa personne et à
son tempérament. Son programme qui tenait en trois mots, ‘’Tous Sauf Sarkozy’’,
était court pour un futur président et pour répondre aux préoccupations des Français.
C’est cette politique des coups en dessous de la ceinture que le peuple
français a aussi rejeté en bloc. Ils n’ont pas voté ‘’contre’’ mais bien
‘’pour’’ un candidat. Les Français ont d’abord voté pour des idées, un
programme et une vision, démontrant ainsi leur maturité politique. Fatale erreur
d’appréciation de la gauche.
Nicolas Sarkoy a réussi car il parle vrai, défriche
le débat politique en s’attaquant à de nombreux tabous qui jusqu’ici étaient
autant de freins à toute modernisation du pays. Il parle aussi de façon concrète,
soient des problèmes quotidiens des Français dans une langue simple, compréhensible
par tous.
Nicolas Sarkozy a réussi car il est au
diapason du peuple francais. Son discours trouve directement un écho parmi la
population.
Nicolas Sarkozy incarne le camp du réel, du
pragmatisme, celui qui a les deux pieds sur terre et non le camp du
virtuel, du dogmatisme et de l’idéologie,
déphasé, au discours incantatoire, qui s’en tient a des généralités. Il a enfin
réussi car il représente le mouvement, le changement et la réforme face à
l’immobilisme et à l’archaïsme de la gauche.
C’est une victoire contre ce camp qui n’a
cessé de répéter aux Français que voter pour le leader de l’UMP, c’était
commettre un crime de lèse-majesté contre la démocratie, les libertés publiques
et ses droits. Un triomphe contre ce camp qui nous affirmait depuis vingt-cinq
ans ce qui était bon et mauvais pour nous et la France. Contre cette pensée
unique, arrogante, détentrice exclusive de la vérité universelle et donneuse de
leçons à tout va. Une mainmise qui vole donc en éclats. Et c’est le peuple
souverain, le pays réel, qui en a décidé ainsi avec force et sans ambiguïté !
Avec Nicolas Sarkozy, c’est l’espoir d’une véritable
libération des esprits à droite. Le début d’un renouveau et d’une grande oxygénation
où chacun peut faire valoir ses idées, discuter, avancer ses arguments sans être
insulté, vilipendé ou désigné systématiquement du doigt comme le diable en
personne. Ces temps sont révolus. Tout du moins faut-il l’espérer.
Suffit en effet, parce que nous sommes de
droite, d’être taxés de fascistes, de racistes, de pétainistes, d’être à la
solde des riches, sans cœur et viscéralement, voire ‘’génétiquement’’ égoïstes,
désintéressés du sort de la communauté.
Nicolas Sarkozy incarne donc un espoir, qui
depuis longtemps à droite, n’existait plus ou s’étiolait. Une droite qui n’a
plus honte d’elle-même, qui n’est plus l’ombre d’elle-même, qui ne rase plus
les murs, qui recouvre son identité, fière d’être ce qu’elle est, de ses
convictions, de ses valeurs, qui porte haut ses couleurs et défend crânement
ses ambitions.
Avec Nicolas Sarkozy, c’est aussi un espoir
unique de retrouver sa fierté d’être français et de pouvoir le dire, l’affirmer,
déculpabilisé, sans se faire injurier, intimider et accuser d’être réactionnaire.
Quand des jeunes en colère décrochent le drapeau tricolore du fronton de la
mairie de Toulouse en ce dimanche 06 mai, ils ne font que nous donner 100 fois
raison dans notre choix, y pensent-ils ?
‘’Réhabiliter le travail, l’autorité, la
morale, le respect, le mérite’’ tel est un des engagements de Nicolas Sarkozy. C’est l’espoir du retour des valeurs si huées
et dévalorisées par la gauche au cours des vingt dernières années. Une gauche
qui voulait nous faire croire, et surtout aux jeunes, que tout se valait. Fin
de rideau (de fumée) du ‘’fais ce qu’il te plait’’, pas seulement en mai mais
tout le temps ! Quelle illusion !
C’était tromper délibérément la jeunesse en confondant être libre et être
libertaire !
Une société ne peut vivre en harmonie sans
respect pour son voisin ou prochain, sans respect de sa liberté (d’agir, de réflexion
et de conviction), sans respect des autorités inhérentes à toute collectivité
humaine (parentale, éducative, religieuse, institutionnelle, étatique...), ciment
de la paix sociale et de l’unité du pays, et, bien sûr, sans devoir. A un droit
en effet doit correspondre un devoir. Que de temps précieux perdu. Il y a tout à
rebatir. Car en ce domaine, c’est un champ de ruines.
Avec Nicolas Sarkozy, la politique marche à
nouveau sur ses deux jambes et non plus sur la tête comme au cours de ses vingt
dernières années, saturée d’incohérences et d’aberrations qui faisaient de la
France une exception sur la scène internationale. Dont le Parti socialiste
voulait nous resservir. Et qui nous ont coûté si cher.
Au monopole de la politique de la demande,
place également à une politique de l’offre afin de permettre aux entreprises de
créer les meilleures conditions pour consolider, accélérer la croissance et
ainsi parvenir au plus vite au plein emploi. Mais aussi dans le but de
réconcilier les Français avec l’esprit d’entreprendre, le goût du risque et
l’envie d’innover, de créer, une des marques de notre ‘’génie français’’.
J’adresse donc tous mes vœux de succès à notre
nouveau président. Qu’il mette en œuvre cette dynamique du changement.
Avec cette victoire, un vent d’espoir souffle à
nouveau sur la France. A nous de l’accompagner. Pour réussir ce mandat. Vive
cette France nouvelle en marche !
PS :
‘Tous avec Sarkozy’’ n’en restera pas au simple titre d’un article écrit avant
le second tour. Une initiative est en cours.