Avigdor Lieberman-Harlem Désir : le « bon » raciste, les mots et des maux
Les mots ont une importance primordiale dans la vie de tous les jours pour ceux qui avec talent sans doute, savent les manier. Peu importe la sincérité ou le détournement hypocrite d’un vocable ou d’un autre. L’expression dans son ensemble nous permet d’appréhender en définitive la réalité. Dévergonder le sens de certains devient indubitablement le sport national français qui vient créer le concept du « bon » raciste en accueillant Avigdor Lieberman . Pour détourner la réalité l’exercice consiste aujourd’hui à utiliser à tort et à travers des termes tels que « cordon sanitaire », « barbare », « holocauste », « terrorisme », « droits de l’homme », « grippe porcine », « liberté d’expression », « racisme », « haine », « xénophobie », « socialisme », « nationalisme » etc. Ainsi ces derniers deviennent des armes de destructions massives « irakiennes » contre ses ennemis, loin des allégories littéraires.

Le président de la République, prudent, a fait une escapade-fuite du côté de Nîmes dans le Gars pour éviter celui que le Mrap a traité dans un communiqué hier de : « […] ultranationaliste, fasciste et raciste à l’encontre des Palestiniens », s’interrogeant sur le bien fondé de l’interdiction des listes dites de Dieudonné en fustigeant Claude Guéant. Tiens, un ton au dessus de la dialectique morbide et mortifère des médias traditionnels qui ne restent qu’à…ultranationaliste. C’est vrai que cette réception est finalement une réponse d’une hypocrisie grossière voire méprisante vis-à-vis des Français infantilisés par ce geste. Il n’est pas impossible que ces gens soient convaincus qu’ils sont dans le vrai d’où ce bénéfice du doute que nous leur accordons sans grande conviction. C’était une boutade. Passons. Finalement donc, aucune notion d’honneur dans l’attitude des pouvoirs publics qui semblent condamner le racisme.
Harlem Désir et l’obsession Dieudonné.
Tandis que tout le monde politico-médiatique s’insurge contre la publicité faite autour des listes Dieudonné, Harlem Désir l’eurodéputé PS, lui, veut en découdre, s’acharnant à bras raccourcis sur son « frère » humoriste. Après son attaque précédente traitant la candidature Dieudonné de « nébuleuse de haine », il a pris une nouvelle direction hier avec une offensive tous azimuts. Cette fois-ci, au grand dam de la ligne politique de son parti qui en majorité voit bien la manœuvre élyséenne, l’ancien porte-parole de SOS racisme joue les moralistes avec une conception de la démocratie et de la liberté d’expression dont la droite a le secret en souhaitant que les listes Dieudonné soient….interdites. Application de la loi de 1936 inappropriée ou faire fi de la loi ? On peut comprendre sa crainte d’affronter la liste antisioniste en Île-de-France mais quand même. Quand Harlem Désir, condamné pour recel d’abus de bien sociaux en 1998 donne des leçons de moralité publique, c’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité.
Quand il faut taper sur Avigdor Lieberman à juste titre, l’eurodéputé est aux abonnés absents. Il demande un « cordon sanitaire » pour Le Pen et Dieudonné. Il n’est pas seul mais, il faut quand même qu’il se taise sur ce sujet où, avec ses mots et ses maladresses, il devrait cesser de distiller son venin et ses maux. Pendant que le ministre israélien des Affaires Etrangères arpentait les marges de l’Elysée ou du Quai d’Orsay sous des huées et des quolibets, pas montrés à la télévision nationale, devrais-je dire télévision machin-chouette-truc-bidule, je ne sais pas mais, tous étaient aux abris. Ramatoulaye Yade la pasionaria autoproclamée des droits de l’Homme se serait cachée dans les WC du quai d’Orsay pour nettoyer au Kärcher l’odeur nauséabonde laissée par l’ôte qui souille Israël. Elle a du aussi asperger de spray d’ambiance et déposer des tonnes de pots-pourris au sein du ministère des Affaires Etrangères pour désinfecter le parfum pestilentiel laissé par Avigdor Lieberman.
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