Bachar el Assad : STOP à la conspiration du GAZ

BACHAR EL ASSAD : Stop à la conspiration libérale du gaz !

Dans son interview avec le Sunday Times, M. Bachar El Assad appelle au dialogue et à la raison, non sans arguments. Pendant ce temps là, le Conseil de Coopération du Golfe, au premier rang duquel figure l’état gazier du Qatar tout juste de retour de Libye, le département d’Etat américain, le Conseil de l’Atlantique Nord de l’OTAN, nos ministres des affaires étrangères et de la défense ainsi que ceux des pays frontaliers, entourés d’une kyrielle d’hommes d’affaire, s’acharnent contre le gouvernement et l’Exécutif légitimes (prouvez-moi qu’il est illégitime) de la Syrie dans les médias et en coulisses sur le terrain, grignotant la ligne rouge dessinée par Lavrov et Poutine, et à présent les prérogatives mêmes de l'ONU. Ils entretiennent la haine artificielle de fanatiques apatrides recrutés aux 4 coins de l’Islam radical, une hydre connue de longue date pour avoir été créée par la CIA dès les années 80, dont « on » voudrait nous faire croire que son contrôle s’est dissout dans les poussières suspectes du 11-9 (d’autres analyses sous « étiquette cachée » sont programmées par l’équipe qui a publié en 2009 un article scientifique controversé chez Bentham Open Access), et dont les allégeances nous sont désormais vendues à géométrie variable et en ordre dispersé selon le pays où flotte ce fameux drapeau noir, Mali ou Syrie.

Fabius s’empêtre d’ailleurs dans des explications indignes d’un diplomate qui lui a le droit de vivre sur terre, en tirant la conclusion sadique, après avoir dit non, puis dit oui, puis récemment dit non à nouveau, qu’il faut davantage armer ceux qui semblent rester fréquentables parmi ces forces très noires en Syrie. Traduisez : celles qui font allégeance sans pathos religieux mal vécu en occident mais pratique pour s'installer en douce, à la cause purement libérale et atlantiste qui alimente en retour le complot contre Assad au nom d’intérêts parfaitement laïcs... comme Assad. Au vu de nos subtiles interventions passées et en cours, je me demande comment nos experts en armement vont acheminer le matériel jusqu’à la dentelle aussi « blanche » que complexe des milices de l’ASL ? Rappel : 80 000 libyens "rayés de la carte" selon Takkiedine par la coalition OTAN, 5000 selon le gouvernement libyen actuel, Assad reprend ce dernier chiffre pour montrer l'absurdité des chiffres de l'OSDH. Rappel : des millions de réfugiés, de mutilés, d’orphelins, de blessés causés en Libye par un pays qui refoule 200 afghans à Calais et des alliés du même tonneau… et quid du Mali, de la Côte d’Ivoire, et toujours… de l’Afghanistan ?

Car in fine, je ne vois pas pour quelle autre raison à part les perspectives juteuses du gaz, on s’acharnerait sur ce pays, qui avant les premiers signes d’infiltration des manifestations pacifiques comme en Iran en juin 2009, ou en Libye en février 2011, savait très bien tout seul assurer sa paix civile dans des frontières pourtant dessinées entre nous et affublées du nom délicieusement oriental de « Syckes-Picot », dont le seul but semble avoir été de diviser le monde arabe pour en contrôler la vassalité et les ressources. Rappel sur la Libye : qui peut ici décemment prouver que les manifestations pacifistes et leurs sit-in de février 2011 ne furent pas noyautées ? Le gisement gazier BLOC NC7 n’y-est-il pour rien selon CANAL+ (le documentaire n’est plus accessible nulle part) ? Quelle valeur ont les résumés de l’AFP ? Y avait-il 5 chars comme les russes les ont photographiés, et nos Rafales détruits, ou 200 chars comme un BHL effondré col au vent l’a glapi, devant Benghazi ? Pour ne pas parler de l’Iraq bien sûr où, coup de bol, nous ne sommes plus retournés. 

Je vais même plus loin : Admettons que Assad fils a lui aussi pratiqué la torture et la bavure, je demande à mes lecteurs d’évaluer de quels dommages collatéraux des pays arabes –qui se connaissent bien- ont été capables entre eux et sans ingérence depuis 1947, donc hors conflit Iran-Iraq par exemple ? Qui a armé in fine le FIS ? Pourquoi Bouteflika a la paix à cette heure (mais peut-être pas demain)… ? Cela sans compter les tortures en Syrie effectuées… pour le compte de la CIA dans des prisons secrètes et dans le cadre des « extraordinary renditions » de 2002 à 2006 en échange de la reconnaissance de la communauté internationale, comme Kadhafi là encore. Cela situe le niveau d’angélisme du « bloc identitaire atlantiste », non ? Et on l’oublie mais je rappelle ici que l’Union Européenne aussi a participé au programme de tortures de la CIA ; relire les rapports Fava et Marty, relire le procès en Italie des 23 espions de la CIA accusés du rapt de Abu Omar… Qu’ils comparent ensuite les hypothétiques dommages collatéraux de conflits inter-arabes sans ingérences, à ceux que l’Occident inflige partout où elle s’est immiscée avec ses sabots en forme de missiles et obus à Ur appauvri (je vous épargne la liste, les morts s’élevant largement au dessus du million de civils). Et ce ne sont pas les images absurdes de ZeroDarkThirty qui me feront changer d’avis !

« Oui, mais regardez les défections, les ralliements à l’opposition, ce sont des signes, non ? » Des signes d’une pluie de dollars et de promotions et braderies en tous genres, pour ne pas parler de menaces ou de chantage si le passé des déserteurs ou les circonstances (captures de familles) le permettent, ça oui. La nature humaine, un canon pointé ou un compte en suisse font le reste. Dites-vous bien que les pires reproches faits à un soi-disant dictateur isolé comme Hussein, Kadhafi, Ahmadinejad, Chavez (RIP grand homme) ou Assad, trouvent leur inspiration parmi… nous. Sauf que « nous », c’est presque tout le PIB de la planète surtout avec nos familles vassales directes du Golfe. On ne joue pas dans la même cour. Nos fraudes, nos corruptions, nos chantages sont les mêmes, mais avec 6 zéros de plus à la fin de chaque poignée de main et d’un long silence, et de temps en temps, quelques hyènes piégées par leur inattention ou crucifiées sur l’autel de la bonne conscience libérale et encore… parce que les protagonistes ne peuvent pas faire autrement. Et Berlusconi est toujours là, et sa Libye aussi. Et nous ferions sans doute la même chose à leur place.

Et si cette pseudo « rébellion » syrienne que le peuple ne soutient pas (sinon l’affaire serait pliée depuis longtemps, Bachar a raison) se plaint de corruption et népotisme omniprésents en Syrie, je me demande encore sur quels exemples moraux et personnalités intègres elle peut s’appuyer auprès de ceux qui la protègent !!! Les turcs qui pillent les entreprises syriennes frontalières ? Les turcs de la grande catastrophe d’Asie Mineure de 1922, du massacre Arménien, ou de l’oppression anti-Kurdistan (assis sur une poche de pétrole et de… gaz) ? Ceux de l’affaire Karachi ? Ceux de l’affaire Clearstream ? Ceux des accords SWIFT ? Ceux des rapports FAVA et MARTY  ? Ceux de la Commission Européenne  ? Ceux des familles du Golfe qui font régner un ordre moyenâgeux chez elles, tandis qu’elles nourrissent de leurs frasques les rumeurs et rubriques faits divers chaque été à Genève, Monaco, Londres ou Ibiza ? Sans parler de l’obstruction de l'Executif aux USA à toute nouvelle enquête du Congrès en Arabie Saoudite, sur les complicités saoudiennes dans l’organisation et la mise en œuvre des attentats de 2001, mère de toutes les falsifications qui nous accablent depuis ? 

La corruption internationale est tellement énorme, et l’évasion fiscale abyssale, qu’elles échappent au commun des mortels et aux possibilités de la presse même, quand cette dernière n’est pas directement aux mains de maffias en cols blanc qui slaloment entre les jugements comme Berlusconi ou Murdoch. Pire… avec le Qatar gazier, M. Sarkosy a carrément exonéré les ressortissants qataris de toutes taxes ou à peu près, tout juste si ils ont besoin de leur passeport pour franchir tout Schengen en évitant Genève et la City… je t’ouvre la porte du gaz Libyen pour concurrencer l’Iran et la Russie, tu viens nous donner « du pain et des jeux » et tu achètes nos Rafales… (mais ce n’est pas fait, Washington veille, même avec un catalogue d’avions pourri en ce moment, et puis ce serait peut-être trop voyant... autant attendre un peu... ). Pour l’instant, le Qatar n’a pris aucuns risques, il n’a investi que dans le triangle d’or parisien, et les fleurons du CAC40, pas dans l’entreprise de votre beau frère… faut pas déconner non plus… et les cadeaux aux banlieues y compris Beckham trop content de pouvoir griffer « Paris » sur ses T-Shirts, ne sont que « l’écume des jours  » sur laquelle nos pauvres élus finissent tout de même par surfer et se poser publiquement –quel courage- la question clé des intentions… misère humaine… 

Allons, un peu de bon sens. Nos gouvernements se fichent des droits de l’homme, simple maquillage machiavélique. Ils ont retenu la leçon de Chomsky, la perversion étant ici de constater que les possédants ont plus de moyens pour mettre en pratique une « réponse graduée » au milieu de leurs hordes de chiens de gardes. Quelle relation sommes-nous capables de créer avec cet « orient compliqué », à part convoiter ce foutu pétrole et maintenant gaz qui nous fait tuer pères et mères pour l’obtenir au passage et en douce « à bon compte » ? Voici un détail qui devrait nous faire réfléchir à la réponse, et c’est un journaliste algérien justement, qui martèle ce fait fondamental et incontournable exprimé haut et fort par les imams syriens que le gouvernement de Damas apparemment respecte (quelle blague ! ) :

• Aucun musulman et aucun savant musulman ne peut ignorer que « vouloir créer un Etat musulman, c’est sacraliser le pouvoir », comme le résume le mufti de la république syrienne, cheikh Badr El-Dine Hassoun qui considère que l’Etat en terre d’Islam ne peut être que laïc et séculier pour que des hommes ne monopolisent pas les Choses d’Allah, qui sont censées appartenir à tous. Et ce, ajoute un autre imam syrien, Mohamed Saïd Ramadan Al-Bouti, pour que le savant musulman et la théologie musulmane ne soient pas prisonniers de potentats se prétendant de l’Islam comme l’ont montré les dictatures saoudiennes et celles des rois Hassen II du Maroc et Hussein de Jordanie… 

C’est clair, ou non ? Il me semble que cela va directement dans le sens des attentes des « démocrates modérés » qui nous gouvernent, ou bien ? Notre « bloc identitaire atlantiste » veut-il entrer en conflit avec ces imams ? Quelle folie ! Une seule réponse à ce fatras de comportements anti-diplomatiques et fous-dangereux : lire la traduction intégrale de l’interview de Bachar El Assad faite par un journaliste pour une fois plutôt sobre du très british « SUNDAY TIMES » la semaine dernière. Mais tout cela, ils le savent déjà et calculent leurs déclarations en fonction. Allons-nous pour une fois réapprendre à lire la parole de l’autre ? Simplement « lire » ? J’en doute, au pays de la glose creuse. Et pourquoi ne pas envoyer des émissaires de l’ONU pour contrôler la transition vers ce « plus de démocratie » qui veut nous faire passer Assad fils pour un dictateur sanguinaire devenu irréaliste et coupé du « monde » façon Hitler réfugié dans son bunker berlinois ? De quel monde parle-t-on ? Pourquoi ne pas constituer des équipes ONU multipolaires, russes et chinois inclus ? Il faut bien commencer la refonte du monde à un endroit ou un autre, non ? En France, nos « cohabitations » ont signifié aux dirigeants qu’en cas d’urgence nationale, il fallait s’entendre… Pourquoi ne pas adopter la même attitude sur le plan international, appuyée sur tous les sondages, par exemple en France ou en Angleterre (les 2 européens les plus bellicistes sur ce coup-là, peut-être pour le compte de BP et TOTAL, les bénéfices records montant à la tête...) . Ils montrent tous que les peuples occidentaux ne veulent pas d’une ingérence autre que celle de l'ONU en Syrie, alors que nos "chefs" s’y emploient « par proxies » avec une hypocrisie sans bornes, sauf un peu mais si peu, celle d’internet ? Et pourquoi ne pas contrôler les prochaines élections prévues par L'Exécutif syrien en 2014 ? Y-aurait-il « autre chose » ?

Oui, depuis les années 80 et le satisfecit de TF1, il y a du nouveau... Des centaines de milliards de dollars et d'euros sous terre et sous la mer. Un "truc" qui nous dépasse tous. Et c'est pourquoi la Syrie de Bachar va rôtir à petit feu jusqu’à effondrement complet. De cette façon, Russie et Chine n'y pourront rien, la porte des "droits de l'homme" leur étant très soigneusement fermée alors même que le peuple syrien préfère l'ordre de son armée régulière à celui de bandes d'assassins qui s'entretuent même entre elles. Ses nouveaux maitres, des vassaux fantoches comme partout ailleurs, à supposer que nos gouvernants en trouvent qu’ils jugent « respectables » à l’aune de leurs propres turpitudes, feront allégeance en catimini à TOTAL, EXXON, ENI, BP et cie. (la répartition se fera entre gentlemen) et livreront la poche nord-est nouvellement découverte du colossal gisement de gaz « Leviathan » pour des nèfles, laissant le peuple syrien qui le sait bien et résiste, crever de sa belle mort d’opprimé re-colonisé aux antipodes de l’exemple vénézuélien (RIP au grand homme) ou de feu la Libye de la Jamahiriya, aussi fantasque ait été son guide suprême, grand copain de Berlusconi, autre histrion apparemment « fréquentable ». Et ce n’est pas Christophe Barbier qui dira le contraire sur LCI. L’Amérique du Sud a traversé des années noires depuis les années 60. Washington s’acharne sans doute en coulisses sur Caracas et ses favelas droguées et surarmées autant qu’elle finance l’opposition qui n’a de cesse de re-privatiser son pétrole… (coup d'Etat avorté de 2002 gràce au peuple dont les médias français n'ont dit mot depuis la mort du commandante)... c’est de bonne guerre… L’Asie aussi, l’Afrique idem… je ne vois pas pourquoi nos gouvernements occidentaux changeraient de tactique en se mettant enfin à dialoguer d’égal à égal avec de vrais interlocuteurs dans les pays qui ont plus de ressources naturelles que les leurs, surtout si ces interlocuteurs ont l’outrecuidance de défendre à peu près sincèrement les intérêts de leurs peuples. Ces gens-là, on les liquide à la première occasion venue, et on passe à autre chose entre gens du même rang. Nous ne pouvons pas nous permettre en plus de développer tout ce monde pauvre qui risque de se retourner contre nous plus tard. « Aux yeux des comptables, la pollution est résiduelle », comme se plait à conclure Roland Barthes dans son livre culte « Mythologies ».

Encore un mot aux ultraviolents bobos militants des universités bien pensantes, polyglottes, globes-trotteurs dès qu’ils le peuvent, amateurs de petits fours comme tout le monde, ceux qui crient à l’usurpation de leur pré carré désigné dans « toute sa complexité multifactorielle qui ne saurait se réduire aux constatations quelque peu binaires et bassement militantes énoncées par votre serviteur » : Outre l’impasse actionnelle de ce discours d’amphi, c’est en ces termes binaires que tous nos gouvernants et leurs médias s’adressent à leurs peuples depuis que je m’intéresse à la géopolitique. George Bush a « redonné le la » dès 2001 : « Chaque pays, dans chaque région, doit maintenant prendre une décision. Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes » (George W. Bush, discours au Congrès salle comble, le 20 septembre 2001). C’est en termes noirs (drapeau d’AlQaïda) ou blancs (véhicules de l'ONU, Maison "Blanche") que se résume le grand combat soi-disant planétaire du soi-disant bien contre le soi-disant mal et qui épouse si confortablement les frontières de l’ultra-libéralisme. C’est en ces termes binaires que s’expriment les suppôts du néo-conservatisme aux ramifications innombrables notamment en France, « à droite » comme « à gauche » (valeurs insensées aujourd’hui), qui raffinent leurs avancées masquées avec des réflexions de comptoir de bar autorisant quelques envolées hors de la mare à canard sur les mœurs, la théorie des libertés, de l’égalité et de la fraternité à coup de pièces jaunes, le combat syndical, ou l’environnement par la force des choses. Tout ce qui ne coûte au final presque rien et qui occupe, quoi. Pas comme l'énergie. Et tout ce que je vous suggère ici, c’est que même avec cette pauvre approche binaire simpliste, la position du « bloc identitaire atlantiste » vis-à-vis de la Syrie ne tient pas une seule seconde.

Excusez-moi d’avoir adopté un ton populiste pour ceux que cela choque, ravi pour ceux que cela fait sourire ou grincer, mais vous, citoyen qui vous ruez à la pompe à essence chaque semaine au milieu de forêts de 4X3 où s’étalent des beautés irréelles, et écoutez nos médias chaque jour débattre sans fin de DSK, du mariage pour tous, des Femens, des Pussy Riots, de procréation assistée, de mères porteuses ou à nouveau d’Outreau… à part le cul… qu’en pensez-vous ?

Rappels en lien avec ce sujet :

MEDIAS et SYRIE :

• Analyse de la situation en Syrie, Les Crises, Alain Chouet ex DGSE,14 Août 2012
• Le traitement fallacieux du massacre de Houla, Medialens, David Edwards,5 juillet 2012
• Une élimination, confirmation sur le massacre de Houla, par le Frankfurter Allgemeine Zeitung, article de Reiner Hermann, paru le 13 juin 2012
• Nouvelles révélations sur le massacre de Houla, par le Frankfurter Allgemeine Zeitung, article de Reiner Hermann, paru le 6 juin 2011
• L’ASL nous a attiré dans un piège pour nous faire exécuter, par Channel4news, article de Alex Thompson publié le 8 juin 2012
• L’OTAN et la CIA arment en cachette les rebelles syriens afin d’affaiblir l’Iran par Daan de Wit, DeepJournal, le vendredi 27 janvier 2012
• La guerre financière globale, l’escalade dans le golfe Persique et les menaces vitales contre le système des pétrodollars par Maxime Chaix, sur mondialisation.ca, le 15 janvier 2012

GAZ et SYRIE :

• Relance de la construction du gazoduc Iran-Syrie-Iraq, sur voltairenet, la rédaction, le 20 novembre 2012
• Le tracé des gazoducs décide des zones de combat sur Mondialisation, Nacer Charara, le 15 novembre 2012
• Syrie : l’OTAN vise le gazoduc, sur voltairenet, Manlio Dinucci, le 10 octobre 2012
• Syrie : la guerre du pipelinistan, sur Mondialisation, par Pepe Escobar, le 15 août 2012
• La ruée vers le gaz en Méditerranée, sur voltairenet, par William Engdahl, le 29 mai 2012
• Syrie, la guerre pour le gaz, sur Mondialisation, Imad Shawzy Shueibi, le 15 mai 2012