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Bailleurs sociaux : quand l’inaction des pouvoirs publics laisse place à la marchandisation du sommeil

Dans un contexte de crise du logement qui touche de plus en plus de Français, les bailleurs sociaux, censés garantir un accès à un logement décent pour tous, se comportent parfois comme de véritables marchands de sommeil. Cette situation soulève des questions cruciales sur l'inaction des pouvoirs publics, qui peinent à réguler un secteur en pleine dérive.

Les dérives des bailleurs sociaux

 

Une gestion défaillante

Les bailleurs sociaux, qui ont pour mission de fournir des logements abordables et de qualité, sont souvent critiqués pour leur gestion défaillante. De nombreux témoignages d’habitants font état de logements insalubres, mal entretenus, voire même dangereux pour leur santé ou leur sécurité. Les problèmes d'humidité, de moisissures, et de chauffage défectueux sont monnaie courante. Ces conditions de vie indignes, qui devraient être inacceptables dans un pays comme la France, sont pourtant le quotidien de plusieurs milliers de locataires.

Des loyers exorbitants

Paradoxalement, alors que les bailleurs sociaux sont censés proposer des loyers modérés, de très nombreux locataires constatent que les prix pratiqués sont souvent proches de ceux du marché privé. Cette situation est d'autant plus préoccupante dans les zones tendues, où la demande de logements sociaux dépasse largement l'offre. Les bailleurs, en quête de rentabilité, privilégient les profits au détriment de leur mission sociale. Très souvent, ils appartiennent à de grands groupes immobiliers qui se moquent totalement du bien-être des locataires.

L'inaction des pouvoirs publics

Un cadre législatif insuffisant Face à ces dérives, les pouvoirs publics semblent souvent démunis. Le cadre législatif en matière de logement social est très complexe et peu adapté aux réalités du terrain. Les lois existantes, bien que nombreuses, peinent à imposer des normes strictes en matière de qualité des logements. Les contrôles sont rares et souvent insuffisants, laissant ainsi les bailleurs sociaux agir en toute impunité.

Un manque de volonté politique

L'inaction des pouvoirs publics peut également être attribuée à un manque de volonté politique. Les enjeux liés au logement social sont souvent relégués au second plan, au profit d'autres priorités. Les élus, confrontés à des problématiques économiques et sociales multiples, hésitent souvent à s'attaquer à des bailleurs sociaux qui, bien que hors-la-loi, restent des acteurs majeurs du paysage immobilier. Cette passivité contribue à maintenir un statu quo néfaste pour les locataires.

 

Les conséquences sur les locataires

 

Une précarisation croissante

Les dérives des bailleurs sociaux et l'inaction des pouvoirs publics ont des conséquences directes sur la vie des locataires. De plus en plus de familles se retrouvent dans des situations de précarité, incapables de faire face à des loyers élevés pour des logements de mauvaise qualité. Cette précarisation croissante entraîne des conséquences dramatiques sur la santé physique et mentale des habitants, qui se retrouvent piégés dans un système qui ne répond pas à leurs besoins fondamentaux.

Une perte de confiance

La situation actuelle contribue également à une perte de confiance des citoyens envers les institutions. Les locataires, qui devraient pouvoir compter sur les bailleurs sociaux pour leur fournir un logement décent, se sentent souvent abandonnés. Cette défiance envers les bailleurs et les pouvoirs publics peut avoir des répercussions à long terme sur la cohésion sociale et la stabilité des quartiers.

 

Vers une réforme nécessaire

 

Une régulation renforcée

Pour remédier à cette situation alarmante, il est impératif d'envisager une réforme en profondeur du secteur du logement social. Cela passe par une régulation renforcée des bailleurs sociaux, avec des normes strictes en matière de qualité des logements et des contrôles réguliers. Les pouvoirs publics doivent également mettre en place des sanctions dissuasives pour les bailleurs qui ne respectent pas leurs obligations.

Une politique du logement ambitieuse

Enfin, il est essentiel de repenser la politique du logement en France. Cela implique d'augmenter l'offre de logements sociaux, notamment dans les zones tendues, et de garantir un accès équitable à un logement décent pour tous. Les pouvoirs publics doivent également s'engager à soutenir les locataires en difficulté, en mettant en place des dispositifs d'aide adaptés.

La situation actuelle des bailleurs sociaux et l'inaction des pouvoirs publics constituent un enjeu de société majeur. Il est temps d'agir pour garantir à chaque citoyen un droit fondamental : celui d'accéder à un logement décent. Les bailleurs sociaux doivent retrouver leur mission première, celle de servir l'intérêt général, et les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités pour mettre fin à cette dérive inacceptable. La lutte contre les marchands de sommeil ne doit pas se limiter à des discours, mais se traduire par des actions concrètes et efficaces.


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18 réactions à cet article    


  • titi titi 30 août 19:48

    @L’auteur

    Le principal problème des logements sociaux, c’est qu’ils ne « tournent plus ».

    Le logement social est sensé être un moyen d’accès au logement, temporaire et transitoire, pour ceux qui démarrent dans la vie, ou qui ont besoin d’une solution de repli en cas d’accident de la vie.

    Or ceux qui accèdent à un logement social le « verrouillent ».

    En région parisienne, certains n’habitent plus en région parisienne depuis bien longtemps, mais ont gardé leur logement social comme « pied à terre », ou comme bien partagé pour les membres de la famille qui ont besoin de « monter à Paris », profesionnellement ou touristiquement.

    Et ça c’est sans compter sur les Garrido et consorts qui restent logés dans leur logement social ad vitam aeternam.

    Encore une bonne idée, qui ne résiste pas à la réalité de la nature humaine.


    • @titi

      Bonsoir. Je suis tout à fait d’accord avec votre commentaire.

      Je vis dans un logement social depuis 9 ans, à la suite d’un accident de la vie. Mon handicap ne me permet plus de travailler. Mes revenus sont modestes.

      Par contre, je vis dans une petite résidence de charme, à proximité du centre-ville de Douai, avec une dizaine de logements. Elle est entourée d’espaces verts et d’un superbe jardin collectif très agréable. Parmi tous les locataires, presque tous des fonctionnaires, je suis le seul à ne pas payer de surloyer. La plus ancienne locataire occupe son logement depuis 35 ans et, bien entendu, paye un surloyer. 

      Dans ma résidence, les locataires quittent leur logement les pieds devant. 


    • titi titi 30 août 22:15

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Et donc vous savez que le système ne fonctionne pas.

      Il me semble qu’avant de demander plus de moyens à engloutir, il faut avant tout exiger à ce que les règles soient appliquées.

      Dans ce domaine comme dans les autres.


    • Gerard_menvusa Gerard_menvusa 31 août 12:29

      @titi Appliquer les règles vous n’y pensez pas, dans la situation de crise du logement actuel, c’est absolument impossible, car ça voudrait dire jeter des familles à la rue.

      Si la plupart des locataires en HLM restent dans leur logement, et qu’il n’y a plus de « parcours résidentiel » c’est parce que les gens ne trouvent plus à se loger dans le privé avec un loyer raisonnable par rapport à leurs revenus, ils restent donc en HLM. 

      Pour rappel, celui-ci ne devrait jamais dépasser 30% des revenus. Mais combien se retrouvent à devoir payer jusqu’à 50 ou 55% de leurs revenus à engloutir dans un loyer ou le remboursement d’un crédit immobilier ??? Il est là le fond du problème.

      Si nous étions en présence d’un Etat responsable, qui agit pour servir l’intérêt des Français, il nationaliserait complétement le secteur immobilier en fixant lui-même les prix pour éviter les dérives actuelles. Par exemple, on pourrait estimer un prix juste à 8€/m². Ça ferait un loyer de 360€ pour 45m² ou 488€ pour un 61m² comme le mien.

      Ca permettrait aux revenus modestes de pouvoir se loger sans se ruiner, mais évidemment il faut du courage politique pour interdire de faire du business avec l’Immobilier ! Pensez-donc...certains qui sont propriétaires comptent la dessus pour se faire un matelas de sécurité pour leur retraite !

      ...au détriment de tous les autres Français pris à la gorge entre des HLM inaccessibles et souvent proches des prix du privé et le racket organisé des logements privés !


    • titi titi 31 août 18:43

      @Gerard_menvusa

      "ar ça voudrait dire jeter des familles à la rue.

      "

      Vous n’avez pas fait l’effort de lire les situations que j’ai décrites, et qui ont été confirmées par l’auteur.

      Faites un effort, et après revenez discuter de choses sérieuses.

      Au lieu de votre tartufferie de privatisation.


    • colibri 31 août 00:15

      Il y aurait beaucoup à dire , et déjà que les pouvoirs publics ont toujours été de très mauvais gestionnaires par rapport au privé , incapables de gérer quoique ce soit sans être en déficit : les hopitaux , les écoles etc c’est le tonneau des danaïdes , des usines à gaz , avec du copinage , des passes droits , des injustices , de la corruption , donc rien à attendre de ce coté , ca ne changera jamais ...

      Augmenter l’offre des logements sociaux ? vous croyez que le budget est extensible , qu’on peut augmenter encore les impôts des actifs ? 


      • @colibri

        Il faut savoir que l’Etat, depuis plusieurs décennies, se désengage totalement du logement social. Les bailleurs sociaux sont souvent des entreprises privées, de grands groupes immobiliers.

        On peut augmenter l’offre des logements sociaux, sans augmenter l’impôt sur le revenu. Il faut fixer des règles strictes dans une situation à la dérive. Combien de locataires, dont les revenus sont confortables, préfèrent payer un surloyer pour ne pas quitter leur logement social ? Il y en a beaucoup. Il suffit de mettre fin à cette anomalie et l’offre de logements sociaux pourra ainsi être beaucoup plus importante. Ce n’est qu’une solution parmi tant d’autres. Mais les pouvoirs publics n’ont aucune volonté de réguler ce marché.


      • colibri 31 août 12:42

        @Giuseppe di Bella di Santa S
        je suis d’accord


      • L'apostilleur L’apostilleur 31 août 09:49

        « ..La lutte contre les marchands de sommeil ne doit pas se limiter à des discours, mais se traduire par des actions concrètes et efficaces.. »

        Les marchands de sommeil sont souvent des exploitants de la misère de migrants qui n’ont pas accès aux logements sociaux pour cause de situation administratives aussi.

        Avec aujourd’hui « 7 millions de migrants dont la moitié nés en Afrique avec une majorité de maghrébins » ((INSEE), le problème des logements sociaux risque de durer.

        Notez que ces 10% ne sont que ceux qui n’ont pas la nationalité française, avec leurs descendants récents ils représentent 25% de la population (*). 

        Qui est responsable de cette situation ?

         

        (*) https://onenpensequoi.over-blog.com/2023/10/immigration-le-grand-deni-un-salutaire-rappel-a-la-realite-avant-la-loi.html


        • L'apostilleur L’apostilleur 31 août 09:58

          @ l’auteur 

          « ..De nombreux témoignages d’habitants font état de logements insalubres.. »

          Si vous fréquentez ces cités vous devez savoir que les regroupements communautaires ont fini par s’imposer malgré la volonté des organismes de gestion sous la pression des élus locaux.

          Selon la sociologie des occupants vous avez pu constater des niveaux de dégradation différents.

          Évidemment, passer devant un hlm sans une longue connaissance du milieu ne donnera qu’un aperçu sans intérêt du problème.


          • @L’apostilleur

            Je n’évoque pas le cas spécifique des cités. Je partage votre point de vue sur ce sujet.

            De nombreux logements sociaux sont situés en centre-ville et appartiennent à de grands groupes immobiliers, qui ne sont pas des philantropes. Ils se moquent complètement du bien-être des locataires. Les loyers sont exorbitants et immeubles ne sont pas entretenus. Et lorsqu’un logement est déclaré « indigne » ou en « danger sanitaire ponctuel imminent », les pouvoirs publics n’appliquent pas la loi. 


          • Gerard_menvusa Gerard_menvusa 31 août 12:12

            Je suis à 1000% d’accord avec l’article !

            Depuis le début de l’année je suis en conflit avec mon bailleur social prace qu’il refuse de m’envoyer leur société prestataire pour traiter mon logement infesté par les punaises de lit. J’ai donc cesser de payer le loyer, car c’est le seul moyen de pression que j’ai sur eux pour les faire céder. Pourtant, le prestataire était déjà intervenu dans mon logement à deux reprises, mais ça n’a pas été suffisant, et les punaises sont toujours là !

            A cause de cela, mon bailleur m’a assigné au tribunal pour le 22 octobre .

            Parce qu’il estime que ça coute cher, mon bailleur a trouvé un prétexte pour refuser une nouvelle intervention, alors qu’il faut parfois 5 ou 6 passages pour se débarrasser des punaises de lit.

            Quoi qu’il en soit, étant handicapé, bénéficiaire de l’AAH, j’ai été contraint de dormir sur un matelas gonflable dans mon salon parce que les 2 chambres sont infestées et même là, les punaises viennent sur moi pour me piquer !

            Je vis un véritable enfer, n’arrivant plus à dormir la nuit à cause de ces bestioles sataniques qui se nourrissent de notre sang... mais mon bailleur reste inflexible, refusant, malgré mes courriers leur rappelant leurs obligations légales, de programmer une nouvelle intervention.

            Je ne trouve aucune aide ni auprès de l’ADIL, de la Mairie ou de la CAF, qui me renvoient vers la Commission départementale de conciliation. Tout-le-monde s’en fout, et la seule chose qu’ils me disent, c’est que je suis en tort de ne pas payer mon loyer !

            Je suis scandalisé par cette désinvolture. Mais il est hors de question pour moi de céder, j’estime être dans mon droit et je ne reprendrai le paiement du loyer ( que je met de côté sur un compte) que si mon bailleur s’engage à m’envoyer leur prestataire sans tarder pour résoudre le problème. Il n’y a aucune raison pour que je soit le seul à devoir respecter ses obligations alors que mon bailleur pourrait continuer à s’en battre les c...

            Je viens de lui envoyer un courrier pour lui faire une proposition de réglement amiable du conflit en lui proposant de reprendre le paiement du loyer à compter de septembre ainsi que de payer les arrières de loyer, à condition qu’il s’engage de son côté à m’envoyer sans tarder la société prestataire pour traiter mon logement. J’attend leur retour...Mais, s’il refuse, je pourrai prouver au juge que j’ai proposé un réglement amiable et que c’est le bailleur qui a refusé, et qui est donc en tort.


            • colibri 31 août 20:33

              @Gerard_menvusa
              vous avez raison j’espère que vous gagnerez , et que votre problème sera résolu , tenez nous au courant 


            • colibri 31 août 12:38

              Oui l’auteur est dans son microcosme du « j’ai droit à », il est dans la réclamation sans se préoccuper de qui finance ce droit , et si il n’y aurait pas une hiérarchie dans les personnes bénéficiaires pour éviter la gabegie , et qui sont ceux qui risquent d’être pénalisés par ce droit c’est à dire les financeurs :

              les payeurs sont les gens qui travaillent et c’est avec leurs impôts qu’ils financent la vie de ceux qui ne travaillent pas ..une personne active finance donc sa famille plus une ou deux autres familles d’assistés .

              L’Etat n’a pas de trésor caché dans lequel il pioche (à part le dette qui est financée encore une fois par les travailleurs) ce sont les gens qui payent des impôts qui financent ceux qui ne travaillent pas .

              Et avant de réclamer il faudrait peut être hiérarchiser les priorités et laisser les logements sociaux à ceux qui le méritent , par ex des veuves qui ont travaillées toute leur vie et touchent 800 € de retraite (j’en vois souvent ) et qui vivent dans des taudis , alors que des familles d’étranger vivent dans de beaux et grands appartements ...


              • @colibri

                J’ai travaillé 35 ans. Un accident de la vie ne me permet plus de travailler. Je suis désormais handicapé et je vis avec des ressources modestes. J’ai payé des cotisations sociales pendant des décennies. J’ai payé l’impôt sur le revenu pendant des décennies. Vous pensez donc que je n’ai pas droit à un logement digne ? 

                Je tiens à vous rappeler que toutes le personnes qui vivent en France payent l’impôt qui rapporte le plus à l’Etat : la TVA. 

                L’Etat ne construit plus de logements sociaux, depuis déjà très longtemps. Ce sont des entreprises privées, en général de grands groupes immobiliers, qui font la loi sur ce marché juteux à la dérive où l’Etat leur donne tous les droits, sans aucun contrôle.


              • colibri 31 août 14:25

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                je comprend , vous n’êtes pas de ceux qui profitent indûment , mais qui méritent , 
                mais si l’Etat s’est déchargé c’est parce qu’il est mauvais gestionnaire , incapable de de gérer , et effectivement vous avez raison pour ces groupes privés qui abusent , comme pour les ehpad ils cherchent le profit au dépends de l’humain ..

                Mais il est plus difficile de gérer les logement sociaux que les Ehpad , et de faire du bénéfice , car les populations sont différentes :les bailleurs privés sont avant tout des commerçants qui cherchent à faire du bénéfice (ce qui est normal) , mais du fait de certaines populations surtout étrangères qui saccagent et abiment , ils n’y trouvent plus leur compte , et n’ont plus les moyens d’entretenir ...les pouvoirs publics devraient les obliger mais ...comme ce sont des petits copains ils entendent leurs arguments : qui est que si ils faisaient leur devoir de tout remettre en état ils ne feraient plus de bénéfices et seraient en faillite .

                Il ne faut pas croire que les groupes qui gèrent les établissements médicaux et les Ehpad et aussi les bailleurs sociaux s’en mettent plein des fouilles , je suis un peu au courant de la question concernant les établissement de santé comme les cliniques et les ehpad , les centres de santé : il est très difficile de rester en équilibre , c’est pour cela les cliniques privées et maisons de retraites indépendants et comme il en existait avant ont toutes disparues , rachetées par des grands groupes ;c’est pour cela que l’humain à disparu , tant que c’était des petits propriétaires qui géraient de façon familiale une seule unité , on restait dans le service et dans l’humain , 
                mais les différents gouvernements et pouvoirs publics ont tout fait pour asphyxier les petits indépendants , qui dirigeaient une seule unité ou deux :en multipliant les contraintes et les normes impossibles , les charges ...les centres de santé par ex sont presque tous en déficit (à cause des frais de personnel et des charges ) et ne vivent que des subsides de l’Etat :cette situation est anormale , car avant on avait un tissu médical en équilibre , les cliniques privées en équilibre , les maisons de retraites aussi ....je pense que cette situation est voulue car c’est la même chose pour l’agriculture au niveau des petits paysans qui sont en voie de disparition au profit des grandes structures agricoles industrielles ;Il y a une volonté politique de faire disparaitre l’entreprise libérale individuelle..
                Et donc ca ne sert à rien de réclamer que les pouvoirs fassent leur boulot , ils le font exprès , ils ne feront rien .

                 je pense que l’avenir est plutôt dans un effondrement du système ,une changement complet de paradigme et une refonte complète avec retour à la possibilité de l’entreprenariat individuel et une disparition de la centralisation .

                PS : au sujet des établissements de santé :les centres dentaires sont tous en déficit , ou le seraient si ils ne privilégiaient certains soins rémunérateurs , c’est pourquoi de nombreux centres dentaires et d’ophtalmologies sont rattrapés par l’ARS pour escroqueries et malversations ferment , de même pour les Ehpad : trop de bureaucratie donc de personnel à gérer , pareil pour les hopitaux publics qui sont exsanguent , les écoles et universités pareils : nous sommes en train de sombrer , alors il est inutile d’attendre une amélioration , il faut juste attendre l’effondrement .


              • ZenZoe ZenZoe 31 août 15:57

                Les HLM c’est galère, surtout de nos jours. Des résidents qui ne respectent rien, qui confondent cages d’escaliers avec garage à poussettes ou motos, garde-meubles, voire local à poubelles. Qui défoncent les boites aux lettres. Qui taggent partout où c’est possible. Qui jettent leurs encombrants n’importe quand et n’importe où. Qui se garent sur les pelouses et cassent les arbres fraîchement plantés. Dont les mômes déglinguent les ascenseurs à force de jouer avec les boutons. Certains gamins s’amusent même à déféquer dans les caves. Des trucs auxquels vous n’auriez même pas pensé, mais eux oui ! Quelquefois les travailleurs sociaux y placent des anciens SDF, complètement barrés, qui égaient l’ambiance avec leurs hurlements alcoolisés à toute heure (delirium tremens ?), qui insultent tout le monde, crachent sur les passants de leur balcon. Je ne parle pas des voitures garées là, ce serait encore trop long.

                Je parle de ’’ma’’ cité HLM là, celle où j’ai grandi, qui était mieux tenue autrefois, avec des gardiens d’immeubles qui faisaient un vrai boulot. La population a changé au fil des années. Retraités qui sont restés là faute de mieux, mais surtout des cas sociaux comme on dit pudiquement. Venus d’ailleurs souvent, mais bon, ne faisons pas d’amalgame nauséabond. Les autres, ceux avec qui j’ai grandi, sont partis ailleurs, ont acheté un pavillon. Ma cité a périclité au fil des décennies et est devenue méconnaissable. Rénovée pourtant entièrement il y a quelques années, peinture, isolation, parterres de fleurs, salles de bains, poubelles enterrées. Peine perdue. Il y a le bruit aussi, toute la nuit souvent, aucun respect pour les autres. Evidemment, quand on glande en journée, on n’est pas fatigué le soir, et on peut faire la bringue. Bref, on donne de la confiture aux cochons.

                Les bailleurs sont quelquefois malhonnêtes, mais il faut dire qu’ils ont souvent affaire à des locataires irrespectueux, insolvables et inexpulsables. Ils se rattrapent alors sur les locataires honnêtes, qui paient pour les autres.

                Je sais qu’il y a d’autres cités HLM, plus calmes, mieux tenues, moins grandes, mais avec des locataires qui ne devraient pas s’y trouver, car ils gagnent bien leur vie, se font construire un pavillon pour leurs vieux jours, ou en achètent un pour les vacances en famille (je le sais, c’était mes collègues de travail). Des petites poches de tranquilité, de verdure, comme à côté de chez moi maintenant, mais ces gens-là devraient pouvoir se loger dans le privé.

                Alors que fait-on ? On doit construire bien sûr, mais qui et pour qui ? Et qui doit gérer ?

                PS : il faudrait aussi évoquer le cas des étudiants, des saisonniers, de tous ceux qui cherchent, mais ne trouvent pas, alors que le logement est la base de tout. Sans parler de l’hébergement d’urgence saturé, sans parler de l’explosion des Airbnb, sacré problème celui-là, qui pénalise les gens du coin mais rapporte tellement aux communes pour embaucher encore plus d’administratifs ou construire encore plus de ronds-points !

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