Banque, fiscalité, et crime contre l’humanité
L’impôt doit être accompagné de belles justifications, de grandes œuvres de redistribution sociales humanistes. Bien présenté c’est une manne de premier plan, car ceux sur lesquels il portent y adhèrent.
Nous vivons une époque dans laquelle le fait social, économique ou politique n’a pas d’autre cause que lui même à en croire les médias de l’oligarchie. Au temps superficiel du grand supermarché, comprendre (prendre ensemble) est laissé aux chercheurs en biologie moléculaire et aux « conspirationistes ». Personne pour nous parler de la fiscalité en cette période électorale ou l’on vous presse de tourner vos regards vers celui dont tout le monde parle, le sauveur, élu providentiel à la candidature suprême : Eric Zemmour. Nouveau prophète anti système du système qui ne promet « aucune révolution sur le plan économique » mais une immigration zéro. Le chiffon rouge de l’islam agité sous le naseau saignant du taureau blessé, le toréador dans son habit d’or et de lumière n’aura plus qu’a piquer jusqu’au cœur la bête fatiguée et éborgnée. Le français moyen, abruti de labeur, d’impôts et d’informations, ne sait plus d’où viennent les coups, ni qui les distribue. De nature placide et compréhensive, il est devenu méchant. Tel un chien battu, il mordrait la main de celui qui voudrait le sortir du piège où il est pris. On s’entretue de pères en fils, entre frères et sœurs, amis, maris et femmes… On se dispute sauvagement ce qui reste de l’héritage après que l’Etat ploutocrate ait pillé la maison familiale.
Les Gaulois avaient des prédispositions pour la dispute d’après Jules César. Dans La Guerre des Gaules, il les décrit comme des tribus toujours prêtes à se bagarrer entre elles et se trahir. Courageuses… mais jamais au bon moment ; toujours trop tôt, ou trop tard. Que ces tribus de paysans illettrés mais pleins de bon sens aient été phagocytées par la banque suite à la Révolution française après des centaines d’années de servitude sous le féodalisme et la monarchie absolue n’a rien de surprenant. Ce qui est plus mystérieux, sinon suspect, c’est l’inaptitude de tout chercheur en science sociale à expliquer le phénomène de la destruction planifiée de la nation française, si tant est qu’elle fut jamais autre chose qu’un mirage obsessionnel et fuyant.
La banque, nouveau monarque absolu.
C’est la banque qui à décapité Louis XVI, pas le peuple affamé qui n’a servi que de prête-nom, afin que la légende populaire pusse être colportée dans les écoles « républicaines » par les idiots utiles de la République : petits professeurs socialistes et autres caricaturistes « laïques ».
Et c’est la banque qui a mis en place le système fiscal français machiavélique que nous connaissons, avec la complicité du personnel « socialiste », au nom de la « redistribution sociale », euphémisme habile dissimulant une extorsion massive et organisée des richesses crées par ceux qui travaillent au profit de ceux qui ne travaillent pas, très pauvres et très riches.
La banque tient dans sa main « L’Etat » dont elle se sert comme d’un instrument, disposant à travers cet « Etat de paille », du monopole légal de la force et de la violence. Un néo féodalisme, légaliste, dont le petit monsieur Macron est un employé particulièrement zélé.
C’est la banque qui a mis en servitude tout un peuple avec sa nouvelle bible de la Jérusalem comptable exportée dans le monde entier, le code fiscal des impôts, et le « BOFIP » bulletin officiel des finances publiques.
C’est la banque qui a fabriqué et fait voter toutes les lois « socio économiques » asservissantes compilées dans le code du travail, dont le fameux CDI (contrat à durée indéterminée) est l’emblème. Présenté au travailleur comme un Graal, il n’est dans la réalité rien d’autre que des menottes attachées à un poste de travail souvent ennuyeux et mal payé.
C’est la banque qui détient les grands monopoles qui produisent tout ce que vous consommez- et accessoirement détruisent la planète.
Et encore la banque qui a financé tous les partis de gauche et de droite « chrétienne » ou autres « démocrates » qui ont promu et organisé l’immigration pendant des dizaines d’années avant de la stigmatiser.
Souvenez-vous du « touche pas à mon pote » dans « LIBÉ » avant que votre pote devienne un terroriste avec le « Je suis Charlie » de « LIBÉ », aussi.
C’est la banque (centrale européenne) qui a crée des milliers de milliards d’euros « d’assouplissements quantitatifs » pour absorber les « crash » boursier ou les éviter, pour sauver les banques privées qui ont joué au Casino et les monopoles de l’effondrement, et ce faisant, empêcher les actifs mobiliers et immobiliers de la classe dirigeante de s’écrouler.
C’est la banque encore qui rachète l’immobilier que vous ne pouvez plus acheter pour vous loger tellement il est devenu hors de prix du fait de la création monétaire qui a dévalué d’autant votre épargne qu’elle a fait gonflé les prix de l’immobilier artificiellement.
C’est la banque qui dévalue vos salaires en créant de l’inflation, salaires de misère qui seront des demi SMIC dans deux ans à peine et des quarts de SMIC dans quatre ans.
Et c’est la même banque qui vous vend maintenant Eric Zemmour dans ses médias comme le dernier rempart contre le Grand Remplacement musulman qu’elle organise par ailleurs depuis des années au nom de la solidarité pour se fournir en main d’œuvre pas chère et rénover son parc immobilier.
Pauvre France !
Comme la Justine de Sade, elle passe de bourreau en bourreau et, lorsqu’ elle croit avoir enfin trouvé une âme charitable de bonne morale pour la sauver, c’est la chambre macabre avec cuirs, poulies, et instruments de torture. Dans le rôle : les Zemmour, Philippot, Le Pen, Mélenchon et consorts, sortes de hyènes de la chaine alimentaire politique.
Drôle d’époque où tout doit être mis à l’envers pour retrouver le bon sens.
Ceux qui sont au pouvoir ne devraient pas y être, et ceux qui devraient y être n’y sont pas. Ceux qui parlent devraient se taire, et ceux qui se taisent devraient parler. Les gens connus devraient être oubliés, et ceux que l’on devrait connaître resteront à jamais des héros anonymes. Le beau est ignoré et la laideur portée au pinacle. La gentillesse méprisée, la ruse saluée. L’original copié et méconnu et le vulgaire célèbre et applaudi.
Z comme Zoro, non, comme Zemmour.
Il est à la politique ce que la banane est à l’art contemporain.
Je regarde les affiches en noir et blanc et je trouve cela grotesque. Comment voir autre chose qu’un clown. Mais au royaume des aveugles dit-on, les borgnes sont rois. Le petit immigré juif d’origine algérienne fait vibrer le français moyen à tendance raciste en lui rappelant la Grande Histoire de France qu’on lui a caché à l’école Républicaine-, se donnant lui aussi en retour le frisson au contact d’une l’Histoire fantasmée au sein de laquelle il se voit en Charles Martel des temps modernes.
Qu’il reprenne les idées d’un essayiste d’extrême droite Alain bonnet dit Soral à qui l’on a fait cent procès pour ses propos antisémites, banni lui pour de vrai de tous les médias et réseaux sociaux, ajoute au pathos chaplinesque.
Mais les français sont tellement lobotomisés (ils reconnaissent à peine leurs parents derrière leurs masques tétanisés par le COVID19) qu’ils ont répondu à l’appel tel des morts vivants. Ils écoutent religieusement le petit homme défendre les valeurs du Catholicisme sur BFMTV où il dispose d’un monopole de la parole et du récit. Et comme la recette de Goebbels fonctionne toujours (un mensonge répété 1000 fois fait une vérité) 40% des intentions de vote pour ZEMMOUR, dernière invention de la Banque pour diviser la masse contestataire et assurer la réélection du bon soldat Macron afin d’achever son « grand reset », dont la France est un des laboratoires de pointe.
Le peuple se réveillera-t-il ? La réponse est claire : non.
Le peuple français est un canard sans tête. La « France » est en exil. Elle n’existe plus. La contestation se résume à des gilets jaunes, pas plus dangereux politiquement qu’une révolte de gueux. On a choisi quelques énergumènes auto proclamés pour les passer à la télévision histoire d’être sûr que personne n’ait envie de leur ressembler.
Un certain Louis Ferdinand Céline disait dans les années 30 avant la deuxième guerre mondiale, « s’il y a la guerre, il y aura des millions de morts, et la France ne s’en remettra pas, je suis médecin et j’ai le droit de le dire ». Il avait compris mieux que quiconque qu’il n’y a pas de pire fléau que le mélange de la bêtise et de la cupidité. On ne s’est jamais réveillé de ce voyage au bout de la nuit. Tout juste a-t-on fait un rêve opiacé sous perfusion de dollars américains pendant quelques décennies. Et sans doute est-ce parce nous avons jamais compris les raisons véritables de la guerre qu’elle aura de nouveau lieu. L’ennemi sera cette fois Chinois ou Musulman. L’oppresseur restera lui toujours le même, invisible, et ce n’est pas Zemmour qui le montrera du doigt.
Le vrai pouvoir est celui que l’on ne peut pas critiquer disait Voltaire.
L’oppression est économique et fiscale, et l’oppresseur tout près de nous, la « banque » ou la « finance » si vous voulez, n’a ni religion, ni race, ni couleur de peau, et ne sera jamais inquiétée. Elle continuera de vous sucer le sang avec les monopoles qu’elle finance et fabrique, et ses instruments fiscaux toujours plus ingénieux et sophistiqués auquel elle ajoute maintenant la puissance des technologies, des bio technologies et de l’intelligence artificielle, avec la data que vous lui fournissez gratuitement. Vous ne pourrez bientôt plus lui échapper pas même dans votre sommeil. Ironie, LREM, acronyme de La République En Marche comprend REM acronyme pour « Rapid Eye Movement » en anglais, mouvement des yeux rapides, qui constitue le sommeil paradoxal, le cinquième et dernier stade des cycles du sommeil, au cours duquel les rêves dont on se souvient se produisent.
Se souviendra-t-on de la réalité ?
Pendant que vous dormez la banque installe son nouveau logiciel très rapidement grâce à COVID19, le français moyen de félicite du vaccin, du pass sanitaire et est très majoritairement d’accord pour payer plus d’impôts pour apurer la dette du COVID, selon BFMTV.
Autrement dit, le français veut payer pour le poison qu’on lui injecte dans les veines !
Le crime contre l’humanité fiscal, il ne sait pas ce que cela veut dire, et trouve l’expression insensée, voire grotesque ou ridicule, nourri qu’il est, avec la « redistribution sociale » depuis sa plus tendre enfance, avec son cortège de « services publiques » chômage, hôpital, retraite, qui sont la contre partie du « sévice fiscal » infligé à une autre catégorie de citoyens, ceux qui travaillent durement et produisent.
Le citoyen de l’Etat providence est nourrit avec la chair de son semblable. C’est le principe de l’élevage industriel. Mais il ne le sait pas et ne veut pas le savoir d’ailleurs. Il préfère regarder des matches de foot, des séries télévisés ou un bon porno.
Les malins qui font de la politique eux savent que c’est dans les vieux plats des idéologies qu’on fait la meilleure cuisine. On divise pour mieux régner. On sait que le peuple en colère retournera aux gamelles qu’il connaît si on sonne le clairon.
Comment voudriez-vous lui parler de fiscalité, tout ça est beaucoup trop compliqué.
Il sait bien à quoi sert un billet de banque, mais sait-il ce qu’est l’argent ?
Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin. » disait Henry Ford. J’ajoute que si la « population » comprenait que se sont les banques qui font la fiscalité et distribue les passeports pour les paradis fiscaux à une élite VIP triée sur le volet (qu’elles font mine de dénoncer parfois dans leurs journaux) on se suiciderait en masse, de dégout.
Peut-être qu’il préfère ne pas savoir finalement, le français moyen. Une sorte de sagesse populaire qui lui permet de dormir bien et de mourir idiot, mais vieux. En tant que serf, nous a-t-on pas appris à cultiver la terre du seigneur et à baisser la tête quand il passe avec son cheval et sa milice ? Il y a certainement une mémoire génétique de l’obéissance et de la servilité chez le français qui n’est pas le révolutionnaire qu’on nous a vendu à l’école républicaine.
Jean d’Apremont
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