Barack, Moubarak, Barak, 60 ans barakat (ça suffit) !
A quelques jours de l’investiture du 44 eme président des états unis d’Amérique, tous les espoirs sont portés sur la personne de Mr Barack Hussein Obama, successeur du plus détestable homme politique et président que l’Amérique ait jamais connu, dont l’histoire gardera de lui une arrogance et un cynisme évangélique, d’un va-t-en- guerre à la clairvoyance et intelligence limitées, un illuminé un tantinet naïf, ce dont une clique de loups, en l’occurrence le groupe des néo conservateurs, a sciemment exploité et manipulé au point de vouloir déclencher une guerre de religion sous une appellation douteuse voire pernicieuse "d’antiterrorisme" (terme de terrorisme qui reste a définir) ; il est plus qu’évident que ce groupe appartient à une mouvance radicale ou le déterminisme d’une race prétendument supérieure à toutes les autres, voulait en découdre une fois pour toute avec l’islam qu’on a voulu confondre avec l’islamisme, car se sentant en capacité de le faire vu la suprématie affichée de la puissance militaire d’une Amérique en pole position de superpuissance ; toujours est il que ces stratèges de mauvais augure n’ont jamais pris en compte le degré de résistance et la ténacité pugnace des résistants (des patriotes, il n’y a pas qu’en Amérique) à tenir tête à l’envahisseur oppresseur, et ce que veut dire mourir pour la liberté, en sus de la signification du djihad en islam, malgré les leçons d’un passé encore récent, l’Amérique reste un mauvais élève (dixit le général vietnamien Giap).
Il était évident que l’Amérique ne pouvait avoir le dessus sur le peuple vietnamien héroïque, même s’il y avait un déséquilibre des forces, il est encore vrai aujourd’hui qu’elle ne le pourra pas en terre d’islam (encore moins avec le peuple farouche d’Afghanistan) en témoignent les multiples guerres de croisades,sans dire que sur le plan de la géostratégie pure, les données ont changé bien en défaveur de l’occident en général, à sa tête le fer de lance qu’est l’Amérique, avec des puissances telles que
Barack Hussein Obama, sur qui tous les espoirs sont permis, devrait profiter du capital sympathie de par le monde, ou tous les peuples de la planète voient en lui le sauveur de cette Amérique arrogante et belliqueuse, cela est d’autant plus vrai qu’il devrait impérativement axer sa politique en investissant le champ d’un ordre politico économique mondial juste, et ne pas tomber comme son prédécesseur Mr Bush (enfin) dans les bras de certains lobbies, aussi puissants qu’ils soient, plus encore il devrait s’engager dans le règlement de la question palestinienne, même si de prime abord elle n’est pas la priorité des problèmes des américains, qui il faut bien le signaler ont été décuplés par le clan Bush ; d’autant plus que le droit légitime des palestiniens à fonder un état viable, constituant par ailleurs la pierre d’achoppement dans les différends occidento-arabe.
L’actuel président de la république arabe d’Egypte, Mr Moubarak, héros de la guerre d’octobre 1973, dont les engagements à la cause arabe du temps du Nassérisme a vu sa courbe de popularité décroître à un rythme accéléré. Après trente (30) années de règne exclusif et sans partage, il s’est bien allié à l’occident dans une politique d’ouverture entamée par son prédécesseur Mr Essadat, qui à ce jour n’a rien récolté sur la question palestinienne, bien au contraire, c’est sur son dos que l’Egypte bénéficie d’une subvention de quelques milliards de dollars US, dont le peuple égyptien valeureux ne profite même pas assez, à l’exemple de Faust, Mr Moubarak a vendu son âme au diable pour quelques dollars de plus (un clin d’œil au western), aussi son impopularité est proportionnelle à sa longévité au pouvoir ainsi qu’à ses prises de position suspectes ; alors qu’il s’est désengagé de la cause palestinienne, il tient fermement à ses engagements vis-à-vis d’Israël et des états unis d’Amérique, d’où sa décision ferme a vouloir maintenir fermées les portes frontières de Rafah, seule ouverture entre l’Egypte et Gaza, participant ainsi à l’assiègement déplorable des gazaouis, se mettant en porte-à-faux contre les idéaux de l’arabisme tant claironné par cette même Egypte du temps de Nasser, et de l’humanisme pour le moins.
Quant à Mr Barak, le faucon israélien, bien qu’ayant participé aux négociations de paix avec le défunt Mr Arafat (paix à son âme), n’a pas pour projet l’aboutissement d’une paix durable avec les palestiniens, il n’a sûrement pas l’étoffe d’un Shamir, un ex faucon devenu colombe. L’avenir proche nous dira si ce monsieur est disposé comme a été montré en image ses pseudo politesses envers Mr Arafat lors des négociations de camp David. Il faut bien dire qu’après 60 ans de tiraillement, d’insécurité, et de massacre d’innocents, en sus de la proposition de paix des arabes présentée des mains du roi Abdallah d’Arabie Saoudite à laquelle le monde a été pris à témoin, refusée la première fois tant par les Israéliens que par les Américains, et remise sur le tapis en accord avec ces derniers, il faut garder raison et dire stop, basta, barakat !!!
Peace now.
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