Barbatruc, Saturnin est mort !
Mince, là j'ai vraiment le cœur gros. L'homme qui très certainement m'a donné les plus grands fous-rires musicaux vient de disparaître, discrètement, comme il a toujours vécu. Ricet Barrier, la drôlerie et la gouaille faites homme dont on vient d'annoncer la disparition ! Un être humain qui avait su se déguiser à la télévision en canard facétieux découvrant la vie : Ricet, c'était en effet aussi la voix de Saturnin, le héros des enfants dans les années 60, et aussi celle des non moins célèbres Barbapapa (il avait fait aussi Colargol !). Car notre ami, devenu auvergnat, a eu une longue carrière d'amuseur, dont il revendiquait le titre officiel : en 2009 encore il était toujours sur les planches, malgré de graves ennuis de santé. Ce n'était pas qu'un amuseur : c'était aussi un fin jongleur de mots, pas si éloigné que ça de Bobby Lapointe, et surtout capable de textes savoureux, que j'ai souvent utilisé lors de ma carrière professorale. Il va sans dire aussi que j'ai collectionné au fil du temps tous ses trésors, des 45 t aux 33T en finissant par l'inévitable CD. Ricet Barrier a marqué la chanson française, et on ne peut ce soir que lui rendre un hommage appuyé.
« Y'a des gens qui cherchent l'amour, y'a des gens qui cherchent l'argent. Ces gens-là, ils cherchent toujours. Quand ils se réveillent, ils ont cent ans. S'ils trouvent quelque chose, ils cherchent encore, ce qu'ils veulent, c'est la poule aux oeufs d'or. A ce type d'individu nous disons non. » Ça, c'est ce qui va rester, indubitablement de ce personnage assez extraordinaire qu'était Ricet Barrier, cité ici par un très bon critique, qui écrit si justement que "les chansons de Ricet Barrier, outre le fait de nous faire rire, sont des piqures de rappel au bon sens : la vacuité des modes, des petites idoles consuméristes auxquelles on s'attache mais surtout l'oubli effarant des choses simples, quotidiennes -voire routinières mais gratuites, qui font le vrai sel de l'existence. Ce mec a toujours l'art de vous remettre, avec la larme de joie à l'œil, les pieds sur terre, quand bien même c'est sur un bon tas de fumier : Il a quelque chose du bon et sage paysan (qu'il a su merveilleusement mettre à l'honneur dans son répertoire) qui regarde avec malice les jeunes ou les citadins (les cousins d'Paris) s'éloigner aussi bêtement des choses vraies. Il vise toujours juste, sans méchanceté, nous délivrant une ordonnance médicale façon secret de grand-mère : des pissenlits, se curer le nez au feu rouge, pousser une bonne chanson paillarde, être tel quel." Il est à mettre "au Panthéon de la chanson française", précise l'auteur : ça tombe bien, je pense exactement la même chose du "plaisant moustachu". Il a toujours été là pour nous remettre à notre juste place. La bonne.
Ricet avait déboulé en 1958 (j'avais 7 ans !) dans les chaumières, avec un numéro de chansonnier qui tenait sur un 33 tours de l'époque : un 25 cm intitulé "La servante du château". Il s'inscrivait dans la grande tradition de la gouaille chantée, celle qui moquait les accents régionaux, comme on avait pu en jouer pendant des années dans l'entre deux guerres. Du Fréhel, du Georgius, voilà la lignée de cet hilarante chanson, que le métier reconnaîtra à sa juste valeur : Ricet, avec son premier album, hérita directement du prix de l'Académie du Disque !
Il récidiva dans le même registre, avec ce qui le fera devenir une véritable vedette : "Isabelle, v'la le printemps" sa vision toute personnelle du travail à la campagne. "Quand la chanson s'occupe de sociologie et de psychologie, tout en restant drôle et tendre" pourra-t-on lire quelque part. Effectivement. Son "l'printemps on dit qu'ça sent la rose, le lilas et puis le jasmin, pour moi l'printemps ça sent aut'chose, puisqu'on cure la tonne à purin" restera dans les mémoires : à chaque fois que vous faites un tour à la campagne, après avoir entendu cette chanson, c'est l'idée qui vous revient. Ricet Barrier chantait la vie, celle de tous les jours... inconvénients compris. Et sa vision des Parisiens était, disons, fort... critique : les "vacanciers" (entendez par là tout ce qui n'est pas de la campagne !) présentés comme des fourmis envahissantes (extraits de la chanson) juste après mai 68, c'est hilarant :
Le vacancier du mois d'août, c'est vraiment une race à part
C'est comme des hiboux avec leurs lunettes noires
Y se promènent quasiment nus
On voit plus de poil que de tissu
Moi je rigole quand y s'assoient dans mes gratte-culs.
C'est les vacances, c'est la transhumance
Les vacanciers, c'est comme les sauterelles
Quand ça tombe, c'est pire que la grêle
D'un seul coup, on en voit partout
Y a vraiment que la pluie qu'arrive à en venir à bout, ouh !
Le vacancier quand y roule, faut se jeter dans le bas côté
Va falloir laisser les poules au poulailler
C'est bien pis quand y s'arrête
Y pense plus qu'à son gésier
Faut que je mette du barbelé à mes poiriers, yé !
C'est les vacances, c'est la transhumance
Les vacanciers, y sont comme la pluie
Quand elle vient, on lui dit merci
Mais on se sent mieux quand elle est partie
Pourtant ça me plairait d'en trouver un pour la Marie, oui !
Il remettra ça avec les "Cousins de Paris", visiblement les mêmes individus. C'est là qu'on trouvera la perle gauloise qu'est le "Bois un coup de Sauvignon, avec ça un gars c'est comme un cheval, ça trotte et ça lève la queue !" En fait, il n'avait pas spécialement envie de faire ce métier de saltimbanque : "J’étais un élève du style « peut mieux faire », et j’ai collectionné une demi-douzaine de lycées, se rappelle Ricet. Un prof de latin-grec m’avait même offert une belle annotation qui disait « pendant l’année, s’est contenté de grandir ». Mes parents auraient voulu que je travaille comme vendeur dans leur bonneterie, mais bosser douze heures par jour ce n’était pas mon truc. Moi, je voulais devenir parachutiste. Finalement, un moniteur de sport m’a suggéré de devenir prof de gym. Je lui ai demandé « , ‘ on travaille beaucoup ? Vingt et une heures par semaine ? Je prends ! ». Mais bon, encore fallait-il que je fasse les deux bacs nécessaires. Il m’a fallu quatre ans et quelques combines pour les avoir. Et voilà comment, à vingt ans, je me suis retrouvé professeur de gym délégué à la ville de Paris, pour l’équivalent de 500 francs suisses par mois"...
Et le soir, il faisait la tournée des cabarets... il chantait à Paris, aux cabarets du Cheval d'Or, de L'Ecluse, à l'Echelle de Jacob, à l'Ecole Buissonnière, mais aussi chez Plumeau, Ma Cousine, au Don Camillo, à la Méthode, chez Claude, ou à la Fontaine des quatre Saisons. Il y croisait comme aux Trois Baudets, Serge Gainsbourg et Bernard Haller, ou Raymond Devos et Jacques Brel.
Plus tard, les cabarets tous fermés, il chantera au "Port du Salut". Parmi ces amis et collègues de la chanson, le grand, le très grans Julos Beaucarne, le fort méconnu Sarcloret, Pierre Vassiliu et son groupe Raoul Petite, mais aussi l'ineffable Maurice Baquet et l'excellent Gilbert Laffaille. En 1955, il se rendait au Petit Conservatoire de Mireille, où il prit un véritable abonnement... et rencontra un représentant de commerce doté d'une solide écriture musicale : Georges Weil, alias Bernard Lelou, qui deviendra son complice de toujours.
Passionné d'histoire, Ricet commettra aussi dans le genre. Bien entendu "La java des Gaulois" ; où son explication de l'invasion romaine se tient : il y a bien quelque chose qui a arrêté les romains, non ? "On s'tira les tifs On s'tapa sur l'pif Mais on vit bientôt les légions des Romains pompett's qu'aimaient la piquette s'coller dans la Vas' de Soissons. La Gaule manqu' de bras dit un chef gaulois, il faut retrousser nos manches, ils fir'nt des maisons, ils fir'nt même les ponts,s auf le sam'di et l'dimanche". Ecrit en pleines années "glorieuses", ça ne manque pas d'à propos gaullien. Mais un de ses plus savoureux textes, lui qui était né en 1932, à peine deux ans avant la sortie de la voiture, c'est à propos de la CitroënTraction Avant qu'il l'écrira. "La Traction universelle", bien sûr, chez lui. Faire une chanson avec le mot "homocinétique" ou " Rochepot" il n'y avait que lui pour oser. "Monsieur André Citroën, illumine la Tour Eiffel : C, I, T, R, O, E, N, tout Paris la nuit en prend plein les prunelles. La publicité c'est le meilleur des hameçons, pour pêcher la clientèle. Chouette ! y'a un nouveau produit de consommation, tous les français se précipitent Quai de Javel : les ouvriers, les P.D.G., les gangsters comme les flics, Tous ont couru, poser leur cul, dans cette voiture démocratique". Mais il ira plus loin encore en s'attaquant à la Mythologie. Et là, ça ne va être loin de sketchs de Devos.
La Bacchus Bourrée vous mettra tout de suite au parfum. Mais tout l'album se déguste, tant il est savoureusement écrit. Les dieux grecs façon mafieux, c'était une excellente idée (extrait de "la boîte de Pandore") !
Chez les hommes, papa Jupiter
Avait un p'tit racket pépère
Le monopole des revolvers
Qu'il fournissait sur toute la terre
Il avait l'oeil sur les loubars
Drivés par Prométhée, un gars
Qu'avait toujours en blouson noir
Avec un aigle sur le foie
Qu'avait toujours en blouson noir
Avec un aigle sur le foie
Prométhée c'est un ambitieux
Mais il n'a pas de revolver
Pour être un mec, il faut un feu
Il piqua celui d'Jupiter
Jupiter devient écarlate
Et vicieusement pour se venger
Il lui refila dans les pattes
Pandore, la madone des clandés
Il lui refila dans les pattes
Pandore, la madone des clandés
L'un de ses textes les plus savoureux étant très certainement la "La marchande de poisson" ("la Moule"), car l'ami Ricet avait aussi un talent certain pour l'observation de ce qu'on appelle les petites gens. Les Frères Jacques en feront une adaptation bien ficelée, grâce au texte écrit au millimètre par Barrier. Il leur donnera 21 titres. Mais il saura parler d'autres, euh... fonctions. A une époque où on soupèse tous les mots, écoutez bien ce texte : Putain de métier... il n'a rien d'une apologie du proxénétisme, tout au contraire ! C'est ravageur, oui, car cela s'adresse à d'autres ! "c'est tout le système du bon Dieu ! " nous dit celui qui se présente comme un amuseur, et qui là commet un texte d'un anticléricalisme ravageur ! Un texte provocateur, attaquant (plutôt ironiquement) la religion... avec des phrases telles que "pour chauffer le chrétien il faut bien être un peu cabotin... ou baladin".... ah ah ah, jamais entendu en chansons pareille dénonciation de la manipulation religieuse, même chez Brassens ! Sur le même super 45 tours que "Putain, quel beau métier", il y avait "Belle qui tient ma vie", superbe reprise sur scène à capella d'un morceau traditionnel de la Renaissance qu'il avait exhumé, et qu'il chantera souvent sur scène !
Un des ses chefs d'œuvre restera certainement "Les Spermatozoïdes", vibrionnant de drôlerie, dont la aussi les Frères Jacques feront une bonne version. Un "rap avant la lettre" dit le maître Barrier en son site : c'est exact, en effet, la chanson étant carrément récitative. Ils chanteront aussi le superbe "Stanislas"... de Ricet Barrier dont ils deviendront les interprètes principaux : l'auteur le plus chanté par eux, devant... Prévert et La Fontaine.
Comme tout artiste soucieux de son siècle, il notait avec acuité les travers de notre société. Il commettra ainsi un des meilleurs résumés sur la crise du pétrole qui a temps marqué les esprits en 1973. Dans "Plus de Pétrole", on trouve en effet cette autre perle moquant les écolos tendance "retour à à la nature" ,après avoir rêvé comme d'autres, 'On s'promènera en carriole, parmi les fleurs, les fe uillages, les motards s'ront en chômage, on respirera profond, le bon Dieu r'trouv'ra ses moutons", le matois Ricet en était venu à la conclusion que ce n'était pas si simple que ça :
"Une petite maison au fond des bois, bétail, volaille et feu de bois, biner, sarcler, faucher les champs, quand on y pense, c'est fatigant. Au fond la vie dans la nature, c'est épatant vu d'sa voiture". C'est vrai, ça, la vie c'est autre chose :
C'est une drôle de vie
Que la vie qu'on vit
Dans notre vie
Quand on veut beaucoup
On a rien du tout
Quand on veut rien
On a beaucoup
Observateur particulièrement fin du monde qui l'enourait, Barrier avait même déjà prévu la crise financière actuelle. A sa façon, à vrai dire : "Autrefois les sous on les voyait pas souvent, le père les cachait, il faut être prévoyant. On savait si on avait des sous ou pas en r'gardant la bosse qu'il y avait sous l'matelas, oui monsieur ! Mais au jour d'aujourd'hui il faut faire la comptabilité, même le cul des poules maintenant il faut le calibrer, car si on l'malheur de faire des œufs trop gros, paf ! Ils vous foutent dans une tranche supérieure d'impôts. Oh les vaches ! Bon sang de bonsoir !" Les marchés financiers, la banque et la haute finance, notre bonhomme au banjo y avait aussi songé, effectuant en un seul couplet un raccourci historique plus que saisissant : "Autrefois quand on allait vendre ses pommes-de-terre, c'était au bistrot d'vant une chopine et deux verres. On s'tapait dans la main pour conclure le prix Paf ! Parole donnée et cochon qui s'en dédit, oui monsieur ! Mais au jour d'aujourd'hui pour vendre le fromage de nos biques, faut se servir d'une calculatrice électronique. Car si y a d'la hausse dans l'dollar américain, et pan ! Y a d'la baisse dans l'roblochon et dans le crottin. Oh les vaches ! Bon sang de bonsoir !" : mon vieil ami Eric, cultivateur dans la région de St-Omer, me la ressort à chaque fois, celle de la "baisse dans l'reblochon et dans le crottin"... un cultivateur endetté, chose commune aujourd'hui, mais perçue avant l'heure par Barrier le fin limier des problèmes agricoles actuels : "Autrefois on se mariait pour faire des enfants, oui la fille était choisie par les parents, c'était bien si elle avait d'jolis têtons, mais l'important c'est c'qu'elle mettait dans l'corbillon. Ah ouais monsieur ! Mais au jour aujourd'hui la femme doit tenir la caisse. Ma Germaine à moi c'est la reine du chou-business. Elle dit qu'pour s'enrichir il faut s'endetter. Quand elle a dit ça l'grand-père a ben failli claquer. Ouah ! Bon sang de bonsoir !" Mon pote Eric, endetté jusqu'au cou, faisant justement dans le "chou-business", comme il le dit lui-même... alors pensez-donc, le Barrier, ça lui parle ! La dernière strophe de la chanson se terminant par "ça coûte cher les petits voyages en Suisse !" : il avait tout compris, le père Barrier !
Ce soir, tout le monde lui rend déjà hommage et c'est mérité. "Saturnin n'avait pas pris une ride", avait dit un excellent reportage suisse de la TSR (dans l'émission "couleurs locales",où on le voyait dans son bistrot favori "Le Télégraphe", situé rue Fritz-Courvoisier), parlant de la vieillesse... avec son ineffable sourire. Les Suisses ne l'ont pas oublié, visiblement. On a en tout cas une grande leçon à retenir de Ricet. C'est simple, disait-il : la vie est belle !
C'est en Suisse qu'il a rencontré sa femme, Añe, venue au départ voir un concert de l’Orchestre de chambre de Lausanne... elle qui disait de lui avec beaucoup d'humour ; "ne jamais le laisser entrer dans une quincaillerie ou un magasin de jouets avec un carnet de chèque ou une carte de crédit car "Ricet" est bricoleur, aime faire la cuisine, adore les jeux d'enfants et n'a aucun sens de l'argent". Son dernier disque s'appelait "furieusement heureux". Il vivait entre la Suisse (à la Chaux-de-Fonds) et l'Auvergne, où il s'occupait de ses ânes du Poitou qu'il vantait tant.
Je vous souhaite aujourd'hui d'être comme il a toujours été. Heureux !
PS : il avait décidément tout prévu ce coquin de Ricet : il avait écrit un jour "Passé soixante ans, quand on se réveille sans avoir mal quelque part, c'est qu'on est mort", mais avait aussi décrit à l'avance son propre enterrement :
Ha ! C'que j'suis content
Tu es venue à mon enterrement
Toi qui n'venais jamais à mes rendez-vous de mon vivant
Tu ne te promenais jamais en auto seul avec moi
Aujourd'hui c'est fait, nous voilà réunis dans l'même convoi
Tu m'as dit non toute ma vie, le jour de ma mort tu me dis oui
L'amour auquel je n'croyais pas, elle est le jour de mon trépas
Ha ! C'que j'suis content Tu es venue à mon enterrement
Qu'elles sont belles tes fleurs
Tu en as eu au moins pour quinze mille francs
Toi qui dédaignais tous les bouquets de roses que je t'offrais
Aujourd'hui c'est toi qui m'offre une couronne signée " regrets "
Moi j'ai pleuré toute ma vie, le jour de ma mort tu pleures aussi
Dommage que tu me dises " je t'aime " dans le langage des chrysanthèmes
Ha ! C'que j'suis content
Tu es venue à mon enterrement
Moi qui voulais m'foutre à l'eau chaque fois que tu m'disais non
Je ne pouvais plus supporter l'idée de vivre sans toi
Mais je me disais : " Fais confiance au destin, ton heure viendra "
Fallait que je défonce un platane pour que tu veuilles bien devenir ma femme
Tu vas voir comme ce sera coquin, tous les jours se sera la Toussaint
Elle est enfin venue la femme que j'aime tellement
Elle suit mon corbillard, je la sens près d'moi
Si j'avais su, je s'rais mort avant
Re-PS : en apprenant le décès de cet ami des ondes, j'ai foncé à nouveau dans mon garage, pour ressortir mes vinyls. Je vous avais dit que je n'avais jamais demandé d'autographe alors que j'ai interviewé pas mal d'artistes en radio. Or, sur l'un de mes albums, il y bien un autographe de Ricet Barrier, signé si mes souvenirs sont bons à Lomme, dans le Nord, dans les années 70... (il y était revenu le 31 avril 2001) c'est le seul que je possède, d'autographe, sans doute car il était unique, ce fameux Ricet.
Ricet Barrier avait écrit un livre, en 1991, "Le sac à fouilles", illustré par son pote dessinateur de BD François Walthéry, celui de "Natacha".. La préface savoureuse de José Arthur contient cette perle : "Il est né vierge, il est resté pur, il nous a tout donné, même ses spermatozoïdes, qui dit mieux ?"
nota : plusieurs illustrations proviennent de l'excellent site du Salon du livre et de la chanson, 7eme du nom, en 2009, tenu à Randan (Entre Vichy et Clermont-Ferrand), visibles ici.
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