Baupin, Sapin, Andrieux : Ces Politiciens de « Gauche » qui nous font détester la Politique

Denis Baupin, député du 10ème arrondissement de Paris, vice-président de l’assemblée nationale, a été accusé agression et d’harcèlement sexuel dans une enquête de France Inter et Médiapart.
Ce ne sont pas moins de 8 personnes qui se plaignent des manières du monsieur, dont Sandrine Rousseau (porte-parole de EELV), Elen Debost (adjointe à la mairie du Mans), Isabelle Attard (députée du Calvados, ex-EELV) et Annie Lahmer (militante ex-salariée de EELV)…. avec 3 faits délictuels non prescrits.
Mieux, le Baupin se vantait sur twitter de sa lutte pour la défense du féminisme… et c’est justement cela qui a mis le feu aux poudres, du côté des victimes.

Mais curieusement au sein de EELV, son ancien parti, depuis un an, « tout le monde savait » d’après Clémentine Autain, un parti sectaire aux mœurs assez légères où les élus couchent entre eux (Duflot avec Placé, Placé avec Eva Sas, Cosse avec Baupin, Pompili avec Porquier).
L’affaire s’avère tellement gênante que le président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, a demandé le matin même du scandale, la démission de Denis Baupin, obtenue en début d’après midi.
Pire son actuelle femme, l'actuelle ministre du logement Emmanuelle Cosse aurait camouflé l’affaire quand elle était présidente du parti écologiste, selon Yves Contassot :

« Quand il y a eu des allusions à ça, assez récemment lors d’un conseil fédéral, à la surprise générale, la personne qui est montée à la tribune pour demander qu’on arrête de discuter de ça, c’est sa compagne, c’est Emma Cosse qui a dit : ‘stop, j’ai interdit qu’on poursuive ce débat. On réglera ça ailleurs et dans d’autres conditions’

Un beau scandale politique dont le couple Hollande/Valls n’avait pas besoin…

Dans le même genre d’infamie auprès de la gente féminine, rappelons le pathétique Michel Sapin qui s’est fait épingler récemment pour son sexisme réputé et son claquage de culotte.
Si l’anecdote pourrait prêter à sourire, on se rend compte que nos politiciens ont manifestement d’autres priorités que de sauver le pays et de résoudre les multiples problèmes : chômage, logement, précarité, éducation, réfugiés, casse du service public…
Pas étonnant du résultat pathétique quand ces individus censés « travailler » et nous représenter, pensent manifestement avec leur sexe et non avec leurs neurones.
L’abject s’avère atteint lorsque ces énergumènes osent donner des leçons de bonne conduite ou de morale et finissent, eux-mêmes, par dépasser les limites du raisonnable.

Autre domaine, moins sordide mais tout aussi pénible, Jean-Paul Huchon, et sa place en or promise par son ami Manuel Valls.
Et pas n’importe laquelle puisqu’il pourrait bien s’agir de président de l’’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routière » (Arafer) avec un salaire, de près de 150 000 euros brut par an (sic !)
Un comble pour un élu qui s’est fait flashé à 171Km/h au volant de sa Saab de fonction et qui avait donc vu son permis retiré sur le champ par la maréchaussée, en octobre 2011.
Que la générosité de l’Etat est ample quand il s’agit de l’argent du contribuable et que sa célérité est grande à trouver un emploi pour le grand ami du pouvoir.
A moins que le Huchon possède de sulfureux dossiers et que ce ne soit le prix du silence et non de la compétence. Qui sait ?

Preuve que l’immoralité n’est pas réservée aux hommes, les femmes politiques soi-disant « de gauche » nous émeuvent aussi.
Ainsi la véreuse Sylvie Andrieux peut ainsi rester députée, tout en ayant été condamnée à de la prison ferme… pour détournement de fonds publics !
Nous avons donc une élue pourrie jusqu’à la moelle, condamnée, mais qui reste en poste et qui peut même encore voter des lois, puisque bénéficiant d’un bracelet électronique !
Le PS n’ayant demandé à l’intéressé que son retrait du groupe socialiste… à l’instar d’un certain allergique de la paperasse administrative, l’impayable Thomas Thévenoud, capable même après son affaire, d’oublier de payer la cantine de ses gosses !

Des élus au-dessus des lois
Ces exemples, prouvés et réels, de personnalités dites abusivement « de gauche », prises la main dans le sac ou dans la culotte (au choix du vice concerné), ne peuvent qu’augmenter la vision du peuple classique du « tous pourris »… et jouer en faveur du pire parti.
Comment critiquer les Balkany, les Copé et autres Bédier (conseiller général des Yvelines condamné pour corruption), quand dans son propre camp, cela ne sent pas la rose…c’est le cas de le dire !
Car forcément, il est d’usage de ne retenir que les faits marquants négatifs, tout en ignorant les milliers d’élus locaux, compétents et honnêtes, qui font leur travail au quotidien.
Ce qu’on demande à un élu, en charge de représenter un groupement de citoyens, reste pourtant simple : être le plus irréprochable possible du point de vue de sa morale, et au minimum, de respecter la loi de la République, tout en suivant à la lettre son programme électoral.
Histoire d’être le mieux placer pour donner des leçons aux autres citoyens (le fait de donner l’exemple) et de pouvoir raisonnablement légiférer.
Mais force est de constater que pour certains, cette mission reste trop difficile à mener.

Vers la raclée et au-delà…
Ajoutons à cette suite d'horreurs politiques, la magnifique trahison de l’actuel président de la république à son électorat, et on peut aisément imaginer, sans même faire le moindre sondage, que mai 2017 augure d’une magnifique débâcle pour ce Parti soi-disant Socialiste.
Le tout sur un taux d’abstention forcément record…. et ce seront les mêmes politicards en vue, sur les plateaux TV qui reprocheront au peuple désabusé de s’être abstenu !