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Bienvenue à GATTACA

Bienvenue à GATTACA {JPEG}

Oubliez le onze septembre, la capture de Saddam Hussein, le coup de boule de Zidane ou l’élection de Barack Obama, premier président américain noir de l’histoire des Etats-Unis. Le monde est vraiment entré dans le 21ème siècle en l’an de disgrâce 2020. Comme Waterloo (1815) marquait le début de l’histoire dite contemporaine, comme le premier tir d’artillerie de la Grande Guerre (1914) sonnait le glas de la Belle-Epoque et enterrait symboliquement Proust, Eiffel et Debussy, l’année du Covid relèguera l’URSS, Kennedy, Vatican II, Martin Luther King et les chambres à gaz dans les placards à balais du vingtième siècle.

Le changement de paradigme était en gestation, la perte de repères en mode accéléré, mais rien d’assez monumental pour orner le portail du grand basculement, en ce printemps gris de mer où les hommes se seront révélés, non comme ils ont toujours été, mais tels qu’ils sont redevenus. Dociles, froussards, résignés, incapables de reconnaître leur gauche de leur droite et pourtant si sûrs d’eux-mêmes au moment de foncer droit dans le mur. Des murs qu’on ne détruit plus comme à Berlin en 1989, mais qu’on reconstruit méthodiquement depuis dix mois – et qui sait pour combien de temps encore – pour séparer le blanc du noir, l’infecté du cas contact, l’éveillé de l’endormi, le ripoublicain du démoncrate, le résistant du collabo.

Personne n’est dupe, voudrait-on croire, de la farce mondialiste qui a transformé en un mois la planète Terre en théâtre de la peur. En France, pourtant, tout le monde a joué sa partition avec une ferveur de communiant : les personnels soignants proclamés héros d’une pandémie en deux actes par ceux-là mêmes qui avaient tiré le rideau, un an plus tôt, sur leurs revendications ; les Sgnanarelle de plateaux télé qui après leur quart d’heure de gloire retournent un par un à leurs cabinets soigner des grippes et des bronchiolites tout penauds que madame Michu ne les ait pas reconnus sur LCI ; une opposition contrôlée hurlant à hue et à dia comme des charretiers après leurs bestiaux, incapables de tenir l’opinion publique sur les sentiers balisés du sanitairement correct ; des policiers et des enseignants mis devant le fait accompli et devant leur propre (in)conscience au moment de verbaliser ou d’exclure d’insignifiants rebelles réfractaires au port du masque ; des médias corrompus tenus au secret défense par leurs vœux d’obéissance aux nouveaux maîtres de l’univers dont pas un seul, ô miracle, n’aura succombé au virus.

 

Le vaccin de la discorde

Point de Belzébuth ni de Moloch derrière ces grands mots si peu adaptés, au fond, au vide abyssal de notre époque. Just business as usual, avec d’autres cartes en main. Chacun s’adapte, siècle après siècle, à son écosystème quelle que soit sa place dans la chaîne alimentaire. Herbivores d’un jour, herbivores toujours, et les grands carnivores n’échappent pas à la règle. Se repaître de viande, dans le monde des humains, c’est se goinfrer d’argent, d’influence et de pouvoir.

Depuis bien avant la crise du coronavirus, les docteurs Frankenstein de l’Imperial College préparaient dans leurs chambres noires des vaccins à ARN contre un mystérieux pathogène à venir : ‘‘ We cannot predict where or when Disease X will strike, annonçait en 2018 Richard Hatchett du Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), but by developing these kinds of innovative vaccine technologies we can be ready for it. ’’ Trop tard pour le SRAS (2003) et le H1N1(2009), mais pas pour le Covid-19 tombé à point nommé pour endosser le rôle de Disease X, le grand méchant de service nécessaire à un test grandeur nature pour valider – ou réévaluer – les coûteuses recherches en cours. Moderna, Pfizer, AstraZeneca étaient aussi en embuscade ; l’occasion était trop belle pour la laisser filer. Ils n’avaient rien prédit, certes – en tout cas pas au jour près – mais hors de question, cette fois-là, de louper le moment Mauricette du big Return on Investment.

En mission officieuse aux ordres de Sa Majesté, l’oracle de Londres, Neil Ferguson, patron du service de modélisation de l’Imperial College, prédit dans un rapport du 16 mars resté sagement confidentiel l’apocalypse aux dirigeants des ex-grands pays d’Europe : 96 000 morts en Suède, 500 000 en France et au Royaume-Uni et une recommandation d’astreinte à résidence des populations durant douze à dix-huit mois en cas de seconde ou troisième vague, dans l’attente d’un vaccin. Fin 2020, le gros des dégâts a été fait et d’inventifs médecins de terrain aux quatre coins du globe ont trouvé la parade pour limiter la casse (hydroxychloroquine, ivermectine, azithromycine, zinc, vitamine D, anticoagulants…). Plus vraiment d’urgence, donc, pour la santé publique, mais les grands pontes de l’industrie médicale rappellent à qui n’aurait pas bien compris qu’à Hollywood ce sont les producteurs qui décident du Happy end, et non les figurants sommés de ne pas surjouer leur rôle. Comprenez ici Raoult, Perronne et quelques autres à qui le Conseil de l’Ordre aimerait bien faire la peau ; mais pas Karine Lacombe récemment décorée par Emmanuel Macron de la Légion d’horreur, sorte d’Oscar à la française de la meilleure actrice de télé réalité.

 

Avec son grand sourire masqué assorti à ses beaux yeux bleus, elle y aura donné l’absolution, mois après mois, à toutes les mesures gouvernementales les plus idiotes et les plus liberticides, n’hésitant pas à balancer quelques coups de pied sous la table quand certains décideurs, un peu longs à la détente, tardaient à traduire en actes les recommandations du conseil pharmaceutique aux ordres des grands labos. Tenir, ensemble, oui, tenir jusqu’à ce vrai faux vaccin qui réduirait substantiellement le risque de développer une forme grave d’une maladie qui, pour l’instant, s’est révélée bénigne dans 90% des cas à condition de sortir autre chose que du Doliprane de la trousse à pharmacie.

Un article en ligne de la revue médicale Vidal signé par Stéphane Korsia-Meffre rendait d’ailleurs compte le 8 décembre dernier des curieuses propriétés thérapeutiques du nouveau vaccin Pfizer à ARN messager :

‘‘ Si les résultats rendus publics par Pfizer/BioNTech et la FDA sont rassurants sur l'efficacité globale du vaccin BNT162b, de nombreuses questions sur cette efficacité demeurent sans réponse :

  • la persistance de la protection obtenue dans le temps ;
  • l'efficacité parmi les populations vulnérables aux formes graves (en particulier les insuffisants rénaux et les personnes immunodéprimées) ;
  • l'efficacité chez les personnes ayant des antécédents de COVID-19 ;
  • l'efficacité chez les enfants et les moins de 16 ans ;
  • l'efficacité contre les formes asymptomatiques de la COVID-19 ;
  • l'efficacité contre les formes graves et l'effet sur la mortalité ;
  • l'efficacité contre les effets à long terme des infections acquises malgré le vaccin ;
  • l'efficacité sur la transmission du virus en cas de contamination d'une personne malgré le vaccin ;
  • le futur de cette efficacité si la pandémie venait à évoluer (mutations de SARS-CoV-2 par exemple).’’

Si tout cela est digne de foi, si le principe de doute raisonnable s’applique à la médecine autant qu’à la justice, on comprend mal l’empressement des hautes autorités de santé à siffler le top départ du Covid Globe Challenge supposé faire le tour du monde en moins de quatre-vingt jours. A moins, bien sûr, que les Phileas Fogg de l’industrie médicale n’aient lancé un pari à la FDA américaine et à l’Agence européenne des médicaments quant-au nombre de cobayes prêts à se faire tatouer le bras, partage des pourboires à la clé.

 

En France, pays décidément de tous les paradoxes, ça ne se bouscule pas au portillon – c’est le moins que l’on puisse dire. Au 30 décembre, seulement 138 Français avaient retroussé leur manche pour se faire administrer la piquouze, contre 130 000 en Allemagne et près d’un million au Royaume-Uni selon les sources officielles. Les mêmes qui applaudissaient les infirmières en avril et toisaient de loin, début septembre, les quelques rassemblements anti-masques seraient-ils en train de sombrer, bien gentiment, dans l’irrévérence et l’irresponsabilité citoyenne ? Noam Chomsky, au chapitre 6 (sur les collectifs militants) du livre Comprendre le pouvoir, nous rappelle à quel point l’opinion publique et la doxa médiatique sont volatiles sous nos latitudes à l’aide d’un exemple frappant :

 « Boston est une ville assez libérale et la première grande action contre la guerre du Vietnam y a eu lieu en octobre 1965. Il y a eu une manifestation publique à Boston Common et j’étais censé être l’un des intervenants. Le rassemblement a été dispersé : nous n’avons pas pu dire un seul mot. Les médias étaient furieux contre la manifestation. La une du Boston Globe montrait une grande photo d’un vétéran blessé et le reste de la page n’était que condamnation de ces gens qui osaient prétendre que nous ne devrions pas bombarder le nord du Vietnam. Les émissions de radio ont reçu un déluge de dénonciations de ces ‘traîtres communistes’. Au Congrès, les libéraux ont dénoncé la ‘parfaite irresponsabilité’ des manifestants qui mettaient en cause le droit des Etats-Unis à bombarder le nord du Vietnam. »

Comme pour l’Amérique de cette époque, passée en quelques années du patriotisme doctrinaire à l’antimilitarisme le plus exalté, il n’est pas déraisonnable de penser que le mensonge prend de moins en moins dans la France des réseaux sociaux. L’appel retors à l’union sacrée et à une pseudo-solidarité décrétée d’en haut pour mieux asservir le bas peinerait-il, contre toute attente, à tracer son chemin jusque dans les consciences ?

 

Des souris et des hommes

Chomsky, du haut de ses 92 ans, nous dirait que rien n’est jamais perdu d’avance. Mais quand les dés sont pipés par ceux-là mêmes qui les fabriquent, il est difficile de se motiver pour se lancer dans la partie, aussi lucide et courageux soit-on. Jean-Paul Marat, Charlotte Corday, Abraham Lincoln, Jean Jaurès, Rosa Luxemburg, MLK, Ernesto Guevara, Harvey Milk, tous furent assassinés en raison d’un idéal qui ne convenait pas à tout le monde, mais qui du moins n’était pas feint et portait en germe le rêve reconduit, à chaque génération, d’un monde plus juste, d’un monde meilleur. Aucun de ces personnages anoblis par l’histoire n’a rêvé seul dans son coin. Ils n’ont fait qu’entrer dans le sommeil des peuples et révéler au grand jour les aspirations muettes des sans-culottes et des sans-voix (qu’on n’appelait pas encore, comme sous François Hollande, les sans-dents), où à défaut les nécessaires changements qu’une humanité se voulant civilisé se devait d’acter dans ses lois. Ceci sans calcul politique ni cynisme philanthropique, mais avec une conscience humble et éveillée des réalités complexes d’un monde en perpétuel mouvement.

Lincoln a lu Harriet Beecher Stowe et passé moultes nuits blanches avant d’abolir l’esclavage ; Simone Veil, huée par les parlementaires pour oser défendre l’innommable, a dû rappeler à ces beaux messieurs de l’Assemblée à quels extrêmes les lois répressives poussaient des milliers de nos concitoyennes ; Harvey Milk aura ouvert les yeux d’une certaine Amérique sur les réalités odieuses de l’homophobie ; Robert Badinter a défendu toute sa vie l’abolition de la peine de mort, dans une société qui commençait à avoir honte d’être en la matière l’une des dernières de la classe. Rien de tout cela n’est arrivé par la grâce de la bienpensance, ni par la théorisation d’un dogme soumis au gai savoir d’autorités de tutelle percluses de certitudes, n’entretenant plus avec la base que de lointains rapports de dominants à dominés.

 

La gangrène qui ronge le monde d’aujourd’hui ne procède pas nécessairement d’un renversement des valeurs, mais d’une perversion hypocrite et sournoise des acquis et des avancées de l’après Seconde guerre mondiale. Perversion de la médecine, de l’écologie, des principes d’égalité et de coopération entre les peuples ; perversion même de la morale dont certains gros malins ont compris tout l’intérêt à confisquer le brevet pour court-circuiter le débat démocratique et toucher à vie leurs royalties.

L’étrangement nommée loi bioéthique votée en pleine nuit au milieu de l’été 2020 par une soixantaine de députés manifestement pressés d’en finir n’a pas trouvé dans le débat public, loin s’en faut, le même écho démocratique que la loi Veil en son temps. Il y est pourtant écrit noir sur blanc que l’interruption médicale de grossesse jusqu’au neuvième mois devient possible lorsque « la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme, ce péril pouvant résulter d’une détresse psychosociale. » Sur des sujets aussi cruciaux, aussi éthiques, justement, on aimerait croire que la seule urgence est d’informer et d’attendre que chacun se saisisse en pleine conscience de la question. A l’image d’un certain vaccin dont on est absolument ravi qu’il nous « permette de retrouver, collectivement, une vie sociale et culturelle » (déclaration de la députée Valérie Six, de l’UDI, à la séance parlementaire du 16 décembre), mais dont beaucoup n’ont toujours pas compris en quoi médicalement, il changeait fondamentalement la donne.

Les Gay Games organisés à Paris en 2018 auront peut-être convaincu quelques derniers obscurantistes que les lesbiennes savaient courir et tenir une raquette, mais le contribuable pourrait légitimement se demander si « lutter contre l'homophobie dans le sport et promouvoir la diversité » en passait nécessairement par l’organisation d’un tel évènement subventionné à hauteur de 1,3 million d’euros par l’Etat et la Mairie de Paris.

Après la 25ème conférence en 25 ans sur le changement climatique (Varsovie, New-York, Paris, Marrakech, Bonn, Katowice, Madrid…), il serait intéressant de savoir de combien de degrés la température de la planète a diminué depuis, sachant que le trafic aérien des trente dernières années a tellement explosé qu’Airbus, en 2016, prévoyait un doublement de la flotte mondiale d’ici 2034. On est très heureux à ce propos de savoir que Greta Thunberg, comme des milliards d’êtres humains, préfère la bicyclette au scooter ; on est moins certain de vouloir l’entendre ramener sa fraise (des bois) sur la crise du Covid-19 si c’est pour balancer – sur CNN le 15 mai – à quel point il est nécessaire « d’écouter les experts » et « d’agir avec force » quand on voit le génocide social qui en a résulté.

 

Les nouveaux anges gardiens

Rien que des mots, des mots de pluie, des mots de là-haut, a-t-on envie de chanter en reprenant l’air du tube de Véronique Sanson, tant ces postures bobo friendly sentent à plein nez l’autosatisfaction. Les nouveaux hymnes consensuels de l’activisme en robe de chambre se sont trouvé, et c’est tant mieux, un nouveau public plus présentable que les Blue-collar aux jeans crasseux des usines automobiles de Detroit dans les années 1970. Mais comme on ne sait plus très bien qui a écrit les paroles ni ce qu’elles veulent encore dire dans ce monde délavé, il devient difficile de s’identifier aux nouveaux troubadours du progressisme global.

 

Aux grandes messes constructivistes de Davos, Bruxelles et des Journées mondiales de l’Humanité en marche parrainées par Bloomberg et l’Open Society, ce n’est plus Saint-François d’Assise qui vient plaider la cause des pauvres ou Simone Veil celle des femmes, mais tout un cartel d’actionnaires, de Young leaders et de dirigeants de tout poil pétris de bonnes intentions. A la fois juges et parti, donateurs et bénéficiaires de programmes dont personne n’a jamais entendu parler, ils donnent la météo du monde et s’engagent chaque année à sauver hommes et bêtes en prévision du Déluge. Ainsi, à Davos, un peu à la façon d’un Téléthon des nations, chaque suzerain de l’UE se fait le rapporteur du handicap qu’il a entrepris de réformer. Début 2020, Sanna Marine, Première Ministre de Finlande, a rappelé que « l'égalité des sexes est une question qui concerne aussi bien les hommes que les femmes ». L’espagnol Pedro Sanchez a souligné que « l'intelligence artificielle, la biotechnologie et la robotique ne sont pas de simples maillons dans la chaîne des changements économiques en cours, mais de véritables leviers pour une transformation totale ». Mais aussi, encore plus palpitant, que « les citoyens croiront en la démocratie si la démocratie croit en chacun d'entre eux. »

Quand le quorum est atteint et que l’humeur est à la déconnade, on théorise le réel sur fond de guerres préventives censées contrer la famine, le racisme, l’illettrisme, la maladie, la pollution, la pauvreté, les inégalités et le sexisme. Au niveau du terrain, pourtant, c’est plutôt le contraire qui s’y passe. Rien qu’en Europe de l’ouest, la montée des tensions, la paupérisation des classes moyennes, le plafonnement de l’espérance de vie, l’explosion des inégalités, la déshérence de la culture, la fragilisation des familles, l’érosion du tissu social donnent à penser que l’écart se creuse chaque jour davantage entre l’Europe numérisée d’Ursula von der Leyen et l’Europe analogique des naufragés de Maastricht.

 

Le dévoiement totalitaire de grands acquis sociétaux n’aura surtout servi, depuis une trentaine d’années, qu’à polir l’image de marque d’institutions hors-sol et de grandes multinationales à l’opportunisme inné. Les niaiseries que les politiques régurgitent instinctivement dès qu’on leur tend un micro ne sont que le prolongement de la bienpensance corporate dont (l’activiste) Naomi Klein pressentait à la fin des années 1990 qu’elle serait le nouveau modus operandi des mastodontes du marché planétaire.

IBM s’engage sur le volet climatique ; Apple nous vend des bracelets Watch Pride ; Facebook nous protège de la propagande antivax ; l’ECRI (European Commission against Racism and Intolerance) reprend courageusement le flambeau de l’antiracisme ; Amazon intègre sur son site un bouton d’appel aux dons pour « lutter contre le coronavirus » ; Microsoft France s’associe aux « Trophées de l’Egalité », tremplins pour la parité.

Autant de pets qui sentent la rose et dont Marguerite Yourcenar (1903-1987), bénie entre toutes les femmes, n’aurait jamais voulu pour embaumer son cercueil :

« Je n’aime pas les étiquettes, déclarait-elle dans un entretien télévisé méconnu datant de 1981, et ‘femme’ en un sens est une étiquette. Je n’aime pas tout ce qui sépare et réduit les êtres à certaines attitudes. Je voudrais qu’une femme ait la liberté d’être aussi femme ou aussi peu femme qu’elle le veut. Et il y a là une autre difficulté qui se pose à notre époque. C’est que, un petit peu comme toutes les minorités et les vieilles institutions lorsqu’elles se régénèrent comme l’Eglise catholique avec l’œcuménisme, on lutte en faveur de libertés qui auraient été très utiles il y a cinquante ans. »

 

Si l’on déroule le fil de sa pensée jusqu’au brouillard des temps présents, on voit bien que nos nouveaux philanthropes, politiques comme businessmen, n’ont strictement rien inventé mais tout capitalisé, poussant le vice jusqu’à faire croire au bas-peuple dont ils s’imaginent connaître les moindres désirs qu’ils constituent l’avant-garde éclairé du modernisme cool, alors qu’ils ne font que de la récup’ pour asseoir leur domination.

A grand renfort, il faut bien le dire – c’est d’ailleurs la seule vraie nouveauté, d’une propagande culpabilisante diablement efficace et dont on constate aujourd’hui les déprimants effets. Le nouveau Deutéromone de l’orthodoxie mondialiste a été si bien assimilé qu’on pourra bientôt l’indexer à la Charte des Nations Unies. Tu ne pollueras pas la planète. Tu ne contamineras point ton prochain. Tu te vaccineras contre Disease X, XI et XII – si possible sans t’évanouir. Tu accueilleras les migrants. Tu conchieras les extrêmes. Tu mangeras-bougeras.fr. Tu boufferas bio. Tu trieras tes déchets. Tu ne changeras de Smartphone qu’une fois tous les deux ans. Tu likeras sur Twitter le prochain #JeSuisMachinTruc.

 

Le monde d’après

A la mutualisation de la dette s’ajoute, excellente chose, la mutualisation de la faute. Tout individu, même né de père et mère inconnus au fin fond des steppes de Sibérie, sera désormais suspecté d’être un superspreader qui s’ignore, un white supremacist en puissance ou un assécheur du Marais poitevin dès lors que lui viendrait l’idée d’arroser ses plantes trois fois par jour. Le 21ème siècle est à ce prix si l’Homo sapiens veut s’offrir un avenir, la bonne nouvelle étant qu’en vérité, il n’a plus à s’occuper de rien puisque le plan de vol a déjà été déposé en 1992, lors du Sommet de la Terre organisé à Rio de Janeiro.

Dans le monde d’après, qui ne sera jamais que le monde d’avant révélé au grand jour, il semble acté que ce n’est plus la base qui portera ses héros au sommet, mais que ce sont les strates supérieures de l’hyper-démocratie qui nous enverront leurs sous-fifres négocier le prix de l’essence, les conditions de réouverture des piscines et des restaurants et le vrai sens à donner aux films de Victor Fleming (Gone with the Wind, Joan of Arc).

 

Les futurs grands hommes et les futures grandes femmes à naître, à cette allure-là, feraient mieux de ne jamais sortir du ventre de leur mère. A quoi bon un Aldous Huxley pour pondre le Meilleur des mondes quand l’avenir s’écrit par défaut sans besoin d’encre ni d’inspiration. ?

Dans le chapitre ‘Organiser le chaos’ de son livre Propaganda (1928), le génial Edward Bernays écrivait :

 ‘‘ Nous sommes pour une large part gouvernés par des hommes dont nous ignorons tout, qui modèlent nos esprits, forgent nos goûts, nous soufflent nos idées. C’est une conséquence logique de l’organisation de notre société démocratique. Ce sont eux qui tirent les ficelles : ils contrôlent l’opinion publique, exploitent les vieilles forces sociales existantes, inventent d’autres façons de relier le monde et de le guider. (…) Nous ne réalisons pas, d’ordinaire, à quel point ces chefs invisibles sont indispensables à la marche bien réglée de la vie collective. Théoriquement, chacun se fait son opinion sur les questions publiques et sur celles qui concernent sa vie privée. Dans la pratique, si tous les citoyens devaient étudier par eux-mêmes l’ensemble des informations abstraites d’ordre économique, politique et moral en jeu dans le moindre sujet, ils se rendraient vite compte qu’il leur est impossible d’arriver à quelque conclusion que ce soit.

Nous avons donc volontairement accepté de laisser à un gouvernement invisible le soin de passer les informations au crible pour mettre en lumière le problème principal, afin de ramener le choix [du vote] à des proportions réalistes. Nous acceptons que nos dirigeants et les organes de presse dont ils se servent pour toucher le grand public nous désignent les questions dites d’intérêt général. Nous acceptons qu’un guide moral, un pasteur par exemple ou un essayiste, ou simplement une opinion répandue nous prescrivent un code de conduite social standardisé auquel, la plupart du temps, nous nous conformons. ’’

 

Pour ce qui est de se conformer, comme à peu près sur tout le reste, notre époque ne se sera rendue coupable d’aucun manquement aux règles du vivre-ensemble. Elle aura seulement rendu public le rapport d’autopsie de nos libertés chéries que seul un petit miracle, dorénavant, saurait ressusciter.

 

https://www.fiercepharma.com/vaccines/global-coalition-invests-imperial-college-london-s-rna-vaccine-platform-to-fight-disease-x

https://www.imperial.ac.uk/media/imperial-college/medicine/sph/ide/gida-fellowships/Imperial-College-COVID19-NPI-modelling-16-03-2020.pdf

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.11.20062133v1

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/legion-d-honneur-hommage-a-ceux-qui-luttent-contre-le-covid-19-7105349

https://www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-a-analyser.html

https://www.lci.fr/international/vaccination-contre-le-covid-19-seulement-332-vaccines-ou-en-est-la-france-par-rapport-aux-autres-pays-2174180.html

https://madame.lefigaro.fr/societe/discours-le-jour-ou-simone-veil-defendit-ivg-devant-assemblee-dhommes-300617-133051

https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/08/01/loi-bioethique-l-assemblee-adopte-le-projet-de-loi-en-deuxieme-lecture_6047874_3224.html

https://www.assemblee-nationale.fr/15/cri/2020-2021/20210123.asp

https://www.20minutes.fr/societe/2317363-20180803-video-quoi-consistent-gay-games-commencent-samedi-paris

https://sportbusiness.club/les-gay-games-2018-a-lequilibre/

https://www.deplacementspros.com/Face-a-la-croissance-du-trafic-aerien-les-grands-projets-d-infrastructures-des-aeroports_a37129.html

https://edition.cnn.com/2020/05/14/us/greta-thunberg-townhall-coronavirus-socialtv/index.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Blue_Collar_(film)

https://fr.weforum.org/agenda/2020/01/voici-ce-qua-declare-la-plus-jeune-premiere-ministre-du-monde-a-davos-2020/

https://fr.weforum.org/agenda/2020/01/qui-vient-a-davos-2020-voici-tout-ce-que-vous-devez-savoir/

https://fr.weforum.org/agenda/2020/01/le-premier-ministre-espagnol-sexprime-a-propos-du-changement-climatique-de-la-fiscalite-et-bien-plus-encore/

https://www.france24.com/fr/20200713-la-faim-dans-le-monde-s-aggrave-l-onu-pessimiste-pour-2020

http://ultraliberalisme.online.fr/NoLogo.htm

https://www.apple.com/fr/shop/product/MY1X2ZM/A/bracelet-sport-pride-edition-40-mm-regular

https://www.coe.int/en/web/european-commission-against-racism-and-intolerance/

https://pay.amazon.fr/blog/venir-en-aide-aux-victimes-du-covid-19

http://www.ellesbougent.com/concours/trophees/

https://www.youtube.com/watch?v=D345B42X9Ko

https://www.vie-publique.fr/fiches/274842-quest-ce-que-lagenda-21


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45 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue Francis 4 janvier 2021 09:10

    ’’ les hommes se seront révélés, non comme ils ont toujours été, mais tels qu’ils sont redevenus. Dociles, froussards, résignés, incapables de reconnaître leur gauche de leur droite et pourtant si sûrs d’eux-mêmes au moment de foncer droit dans le mur.’’

     

    « La poursuite exclusive de la santé conduit toujours à quelque chose de morbide. »

    Gilbert Keith Chesterton


    • Pierre Chazal Pierre Chazal 4 janvier 2021 12:55

      @Francis
      The Man Who Was Thursday... J’adore cet auteur


    • Francis, agnotologue Francis 4 janvier 2021 13:36

      @Pierre Chazal
       
       y a-t-il eu une édition en français ?


    • Pierre Chazal Pierre Chazal 4 janvier 2021 16:28

      @Francis
      Je l’ai lu en anglais, mais ça m’étonnerait qu’il n’y ait pas de version en VF. A fouiller


    • Francis, agnotologue Francis 4 janvier 2021 16:35

      @Pierre Chazal
       
       J’ai cherché, en vain.


    • Captain Marlo Captain Marlo 6 janvier 2021 20:45

      @Pierre Chazal

      Merci pour votre texte et votre style.


    • pallas 4 janvier 2021 09:59
      Pierre Chazal,

      .

      Bonjour,

      Sa serait merveilleux de vivre dans un monde digne du film « Bienvenu a Gattaca » voir « 1984 », j’aurai au moins des interlocuteurs de qualités avec discuter.

      Non, notre monde est un mixte de « idiocratie » et « mad max », version films a mauvais budgets.

      Il ni a pas de complots, juste des dégénérés.

      Que les féministes s’attaquent à « Homere », c’est rigolo, vu que personne ne s’intéresse au savoir.

      Sa fait trop mal a la tete, dur dur au cerveau.

      ha ha ha ha ha

      Sérieusement, pour qu’une dystopie existe, il faut des acteurs, des héros et méchants, là n’est présent que le vide de la pensée.

      Il n’y a pas d’humains, juste des choses vulgaires, de forme vaguement humanoïde, singeant une espece morte depuis des milliers d’années

      Salut


      • Francis, agnotologue Francis 4 janvier 2021 10:20

        Très bel article qui mériterait une large diffusion.

         

         A noter cette magnifique trouvaille : ’’A la mutualisation de la dette s’ajoute, excellente chose, la mutualisation de la faute. ’’

         

         


        • Sarah Damaris 4 janvier 2021 13:03

          @Francis tout à fait d’accord, excellent article.


        • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 4 janvier 2021 10:58

          EXCELLENT article comme d’habitude avec cet auteur

           smiley


          • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 4 janvier 2021 10:59

            @Bendidon
            Et excellent montage photo smiley


          • Pierre Chazal Pierre Chazal 4 janvier 2021 12:52

            @Bendidon
            Merci Bendidin. En fait, le photomontage est le plus marrant à faire, et en plus ça prend plus de temps (pour un néophyte comme moi) que l’article lui-même...


          • arthes, Britney for ever arthes 4 janvier 2021 14:35

            @Bendidon
            Tas raison

            Concernant l’auteur : Tableau de bord
            • Premier article le 20/04/2020
            • Modérateur depuis le 24/04/2020

            Mazette, à raison de 4 articles en si peu de temps....
            La couveuse, ce n’est pas une légende !

            ...........................................................

            Bon, te concernant, la merde (et que t’en es fier, oulalala) que tu as pondue ....Allez courage, encore 3 autres et t’y seras modérateur


          • arthes, Britney for ever arthes 4 janvier 2021 16:57

            @Elric

            Hummm
            Tes états d’âme, Elric : https://youtu.be/fRB4o0j3ahQ 

            Bon, tu sais que je compte me faire beaucoup d’amis (lol) sur ce site ?
            Noooon, je dis pas cela pour toi précisément, c’t’une vieille et longue histoire entre nous, encore plus longue entre toi et Furtif...


          • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 4 janvier 2021 17:39

            @arthes
            Chat y est t’as fait ta ’tite crotte  !
            profil de l’auteur depuis le 24 avril 11 articles refusés, j’en connais (SLCC) qui font bien pire
            Quant à moa ché fait un nartic pour clouer le bec à cheu qui disaient que cheu critiquais sans jamais avoir rien pondu (comme toi)
            Et ma foie cheu suis pas chour d’en fére un autre
            pi taitre un sur les chinetoques le mois prochain ?
             smiley
            A te lire dans un nartic qui fera date ....


          • arthes, Britney for ever arthes 4 janvier 2021 18:07

            @Bendidon
            Tu sais pas causer sans « cheu » « chier » ? 
            Ah, t’en sais pas mal toi sur les zarticles refusés, pour le reste, ducon, tu peux fermer ton clapet, la merde prétentieuse que tu as produite ici sans te casser le cul ne valait pas la prose que j’ai un jour , ici, voulu faire passer , sans prétentions.
            c’’t’une vieille histoire, et crois moi, sans regrets que cela me fut refusé...


          • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 4 janvier 2021 18:39

            @arthes
            Figure toi duconne (tu vois je sais être poli comme toi) que je n’ai jamais prétendu que mon article était un must (je me demande où t’as vu ma prétention ????)
            J’étais même persuadé qu’il serait refusé car figure toi, je ne suis pas une bleusaille, j’ai sévi ici il y a quelques années (certains comme shawshaw qui est loin d’être con m’a de suite reconnu) et j’ai fini par être viré car le seul article que j’avais soumis (très bon d’après certains c’était sur les journaleux) est resté bloqué à +4 avant d’être refusé.
            Du coup j’ai fait comme toi (déversé ma bile sur ceux qui étaient publiés et j’ai fini par être viré (il y a 3 ans)
            Et je suis revenu sans prétention juste histoire de me marrer et rassures toi s’il m’arrivait devenir modé, je me ferai un point d’honneur à ne jamais refuser un seul article comme Parrhesia, la grande classe mais encore faudrait-il que je me casse à faire encore 3 narticles et ché pas gagné (j’ai placé un cheu na)


          • arthes, Britney for ever arthes 4 janvier 2021 19:06

            @Bendidon

            Arf, j’aime mieux quand tu fais des efforts sans les « cheu » (même si tu en fais un à la fin « na » ) .
            Ok
            J’ai jamais pensé que tu étais une bleusaille .
            Mais 
            Juste que tu demandes à chaque de tes détracteurs de produire un article lui même, cependant ,d’après ce que tu dis, tu sais toi même que c’est très nébuleux ici pour se faire éditer.

            Nein, j’ai pas déversé ma bile sur les articles après mon refus (ça date), mm si à l’époque je me suis pris une belle baffe et humiliation public .
            Personne ne pourra dire cela.
            Et jamais je n’en proposerai un autre ici.

            Oui, j’ai bien compris que ton article était volontairement léger et distractif.

            Après, après...C’est comme ça.

            Bonne année smiley

            .


          • arthes, Britney for ever arthes 5 janvier 2021 18:45

            @Elric
            Ah , au fait, tu peux me dire plus précisément de qui tu parles ?

            « la bête là bas » ?


          • arthes, Britney for ever arthes 6 janvier 2021 10:00

            @Shawford

            De toi, Furtif , Carlo à la fois, toi en mode « multivers » ...Mais lequel ? 
            Bon, tu m’as donné réponse smiley


          • HELIOS HELIOS 4 janvier 2021 11:41

            Bonjour...

            A quelques détails près, comme toujours qui semblent nier l’existence d’une nation dans son histoire et sa culture, et donc la ligne politique et strategique à suivre, cet article est excellent dans le cadre d’un site de journalisme citoyen.

            Merci donc, j’estime ne pas avoir perdu de temps en le lisant.


            • Pierre Chazal Pierre Chazal 4 janvier 2021 12:51

              @HELIOS
              « Merci donc, j’estime ne pas avoir perdu de temps en le lisant. »
              C’est toujours ça de pris. Pour l’histoire des nations en péril, ça mériterait 1000 autre articles. Sur AgoraVox, ce serait bien.


            • illiadegun illiadegun 4 janvier 2021 12:16

              "les Sgnanarelle de plateaux télé qui après leur quart d’heure de gloire retournent un par un à leurs cabinets soigner des grippes et des bronchiolites « ..

              Sauf que si vous prenez le plus visible et le pluus bavard,le »docteur’ Blachier,il est docteur en statistiques comme il y a des docteurs en Maths,en Philo..

              Vous n’allez pas demander au docteur en Mathématiques d’aller soigner des patients,pour Blachier c’est pareil.

              Ne pas confondre ’docteur es machin’ et "médecin’. Ce qui les différencient,c’est le terrain pour les uns les studios TV pour les autres.


              • Pierre Chazal Pierre Chazal 4 janvier 2021 12:49

                @illiadegun
                je parlais ici des Sgnanarelle du Covid, praticiens comme consultants... 


              • Octave Lebel Octave Lebel 4 janvier 2021 12:38

                Je paierai pour voir la tête à la découverte de ce texte de ceux dont il est fait ici avec perspicacité et précision l’éloge. A relayer d’urgence. Le style et le contenu vous régalent et vous instruisent. Ici l’air est tonique, l’intelligence vive, l’humour robuste et subtil. Cela requinque comme disait ma grand-mère. C’est un cordial à effets immédiats et durables. A lire et relire.


                • Pierre Chazal Pierre Chazal 4 janvier 2021 12:49

                  @Octave Lebel
                  Merci Octave. Belle année à vous, dans la mesure du possible...


                • Francis, agnotologue Francis 4 janvier 2021 13:31

                  @Octave Lebel
                   
                   ’’ Ici l’air est tonique, l’intelligence vive, l’humour robuste et subtil. Cela requinque comme disait ma grand-mère. C’est un cordial à effets immédiats et durables. A lire et relire. ’’
                   

                  En un mot et pour rester sur le sujet : c’est roboratif.
                   
                   smiley


                • Octave Lebel Octave Lebel 4 janvier 2021 18:22

                  @Octave Lebel
                  Merci, à vous aussi, comme on dit, le meilleur.
                  Bon courage aussi pour vos créations.


                • Kongzi17 4 janvier 2021 14:14

                  J’attends avec impatience votre prochain article !

                  Tout y est : un peu d’humour, beaucoup de culture, une lucidité à toute épreuve.

                  Merci de nous faire partager votre talent.


                  • sylvain sylvain 4 janvier 2021 16:40

                    @Kongzi17
                    c’est vrai,.
                    Vous finirez mal d’ici peu, monsieur chazal, mais profitons en encore un peu


                  • Pierre Chazal Pierre Chazal 4 janvier 2021 19:19

                    @sylvain
                    Tant qu’on ne vient pas m’assassiner dans mon bain... J’ai horreur de la vue du sang dans l’eau


                  • chantecler chantecler 4 janvier 2021 16:56

                    Grand merci pour cet article si bien écrit et sortant de l’ordinaire ...

                    Au plaisir de vous retrouver prochainement.

                    En espérant qu’il vous reste des cartouches, car celui-ci est copieux .

                    Il pourrait servir de quatrième de couverture ou d’avant propos .

                    Je le relirai demain .

                    Cdt.

                    Cr.


                    • S.B. S.B. 4 janvier 2021 17:32

                      Bienvenue à Gattaca, un très grand film de science-fiction.

                      (à qui on n’a pas à faire dire ce qu’il ne dit pas)


                      • I.A. 4 janvier 2021 22:21

                        @S.B.

                        Vouais-vouais-vouais... ! Entièrement pas d’accord z’avec vous !

                        Je veux dire : que dit-il qu’il ne dirait pas, ce film que nous avons tous vu, hmm... ?

                        Là est toute la question, s’pas ?!


                      • Captain Marlo Captain Marlo 6 janvier 2021 21:27

                        @I.A.
                         : que dit-il qu’il ne dirait pas, ce film que nous avons tous vu, hmm..


                        .
                        Je crois plutôt qu’il s’agit de malthusianisme. Si on remplace beaucoup d’emplois par des robots, il va y avoir plein « de déplorables » à dégager, non ?

                        Les développeurs du vaccin COVID-19 d’Oxford-AstraZeneca ont des liens précédemment non divulgués avec la British Eugenics Society, rebaptisée ainsi qu’avec d’autres institutions liées à l’eugénisme comme le Wellcome Trust.

                      • I.A. 4 janvier 2021 22:15

                        Beaucoup de désillusion, dans cette rétrospective parfaitement aboutie.

                        Pour ma part, je considère que nous serons tous responsables d’avoir laissé les rennes à des aliénés insatiables  simplement parce que nous avons choisi la paix plutôt que les intrigues, la vie plutôt que le pouvoir, la réserve plutôt que les fanfaronnades sous les feux de la rampe...

                        Nous sommes en vérité trop nombreux à ne pas supporter de devenir un jour, même accidentellement, un roi ou une reine des cons  et cette pilule s’avère finalement dure à avaler.


                        Il semble évident que nous avons tous fait confiance en une ossature socio-politique que nous pensions gravée dans le marbre : nos lois, la constitution de notre 5ème République, les droits de l’homme, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la laïcité, la séparation des pouvoirs pour le bon fonctionnement de la justice...


                        Seulement voilà ! Par leur nature, les inconscients (les gouvernements, les journalistes) et les insatiables (les industriels, les labos, les mandarins et leurs valets) sont dangereux, pour eux-mêmes comme pour autrui — même et surtout sans le vouloir.

                        Leurs diplômes garantissent un panel de connaissances, pas une capacité à réfléchir, encore moins à prendre des décisions indépendantes, voire non-conformistes !

                        Ceux-là ont brisé notre société sans le vouloir ni même s’en rendre compte. C’est vous dire le niveau, ainsi que l’absence d’éthique ou de morale !!

                        Maintenant, ils réécrivent la Constitution pour ne pas rester hors-la-loi...

                        Cette lucidité-là fait mal, oui. Parce qu’en cas d’accident ou de dérapage, ces faux-pas finiront dans le sang, comme de coutume... et très logiquement.

                        Mais bonne année quand même, Pierre. Détendez-vous, on ne peut plus rien faire.


                        • Captain Marlo Captain Marlo 6 janvier 2021 21:35

                          @I.A.
                          Détendez-vous, on ne peut plus rien faire.

                          Si, on peut entrer en résistance et faire de la politique, au lieu d’être spectateur.
                          Ils veulent remplacer les Etats (et les électeurs) par des Institutions supranationales, comme l’OMS ou l’Union européenne, avec des dirigeants collabos, élus par personne.

                          Le mieux serait que Trump soit à nouveau Président des USA, car il est opposé aux mondialistes et à l’état profond qui veulent imposer un coup d’état mondial.

                          "(...) Son plan général se dégage d’une de ses devises préférées : « Nous redonnerons le pouvoir au peuple » , parce que les États-Unis et leur toile impérialiste tissée à travers le monde ont été entre les mains de quelques banquiers mondialistes, industriels militaires et des multinationales depuis plus d’un siècle. Pour accomplir sa mission, il doit mettre fin aux guerres à l’étranger, ramener les soldats à la maison, démanteler l’OTAN et la CIA, prendre le contrôle de la Réserve Fédérale, couper tout lien avec les alliés étrangers, abolir le système financier Swift, démolir le pouvoir de propagande des médias, drainer le marais de l’État Profond qui dirige les agences d’espionnage et neutraliser le gouvernement parallèle qui se tapis dans les bureaux du Conseil des Relations Étrangères et de la Commission Trilatérale. Bref, il doit détruire le Nouvel Ordre Mondial et son idéologie mondialiste. La tâche est immense et dangereuse, c’est le moins qu’on puisse dire. Heureusement, il n’est pas seul....etc 


                        • Pierre Chazal Pierre Chazal 4 janvier 2021 22:31

                          Bonsoir I.A., votre pseudo, pour le coup, est de circonstance ! je ne sais pas si on ne peut plus rien faire,un « petit miracle », s’il en existe, ne peut faire de mal à personne. L’une des questions qui se pose parmi tant d’autres est : est-ce essentiellement un problème d’équipe (tous ces politiques grotesques, sans saveur et sans âme, et ces journalistes à plat ventre incapables de se poser de vraies questions) ou de système de jeu ? Bonne année à vous aussi et merci de vos (nombreux) commentaires.


                          • Captain Marlo Captain Marlo 6 janvier 2021 21:39

                            @Pierre Chazal
                            L’une des questions qui se pose parmi tant d’autres est : est-ce essentiellement un problème d’équipe (tous ces politiques grotesques, sans saveur et sans âme, et ces journalistes à plat ventre incapables de se poser de vraies questions) ou de système de jeu ?

                            Bonsoir,
                            à mon avis, c’est les deux, comme en 1940.
                            Un système peuplé de soumis avec « un esprit d’abandon », comme disait de Gaulle.
                            Une question de personnes qui aient le courage d’entrer en résistance.


                          • Captain Marlo Captain Marlo 7 janvier 2021 09:40

                            @ㄈϤ尺Цら
                            c’ est pas encore le kraken , juste un petit encornet a la friture

                            Vous proposez quoi, pour que nous puissions comparer ?


                          • Yoann Yoann 7 janvier 2021 07:00

                            Merci pour cet article vivifiant smiley

                            Cela fait plaisir de voir quelqu’un avec la même lecture du monde car on se sent seul, mais seul (intellectuellement parlant) dans la vie quotidienne ...


                            • Pierre Chazal Pierre Chazal 7 janvier 2021 12:53

                              @Yoann
                              Bonjour Yoann, je comprends ce sentiment. L’intelligence collective est tombée au fond du puits, et il va sans doute falloir beaucoup beaucoup beaucoup de temps pour la ramener à la surface. Tout ce que nous avons à faire pour le moment est de résister à la pression débilisante autour de nous. Ce qui est déjà un gros travail en soi... Bon courage et emrci !


                            • Adèle Coupechoux 7 janvier 2021 14:49

                               « La démocratie est la pire des dictatures, parce qu’elle est la dictature exercée par le plus grand nombre sur la minorité » Pierre Desproges 

                              https://www.youtube.com/watch?v=xG5QsmQeUCg

                               smiley

                              Petite lueur, Pierre, pour vous souhaiter une meilleure année que celle qui nous a été volée avec cet interview simple et édifiant, la colère de ce restaurateur :

                              https://www.youtube.com/watch?v=Qg-mmGg4I7c


                              • Pierre Chazal Pierre Chazal 7 janvier 2021 17:27

                                @Adèle Coupechoux
                                Bercoff encore et toujours. Merci pour le lien smiley


                              • Arnould Accya Arnould Accya 10 janvier 2021 22:52

                                Ecriture agréable et idées bien développées.

                                Personnellement, je ne crois pas à un machiavélisme occulte omnipotent. Plutôt à une vaste connerie universelle dont certains profitent avec une extase toute dégueulasse.

                                Je vois que vous avez écrit des romans. Vous devriez écrire un topo bien léché sur ce petit monde très caractéristique qu’est l’édition.

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