Bienvenue en République française soviétique et encore (?) démocratique
Dans l’homonymie des SALOMON, je demande le docteur REMI SALOMON, président de la commission médicale de l’AP-HP et non le désormais fameux JEROME SALOMON, directeur général de la santé alias le croquemort. « On peut aller chez papi et mamie à Noël, mais on ne mange pas avec eux. On coupe la bûche en deux, papi et mamie mangent dans la cuisine et nous, dans la salle à manger ». Pourquoi pas à la cave pour ceux qui en ont une. Sauf votre respect, docteur REMI SALOMON, n’auriez-vous pas les neurones qui se touchent ? Et, si l’on vous écoute, les français sont tellement débiles qu’ils attendent vos consignes sur la meilleure façon de découper la bûche et d’organiser leur réveillon en famille. Il est vrai que l’adjudant CASTEX affirmait le 24 novembre que « la première chose que nous avons devant nous, ce sont les réveillons, qui sont des usines à COVID ». Fermez le ban. Français, vous êtes prévenus, les coupables, ceux sont bien vous et non tous les gouvernants, présents et passés, qui ont mis l’hôpital dans l’état de délabrement que chacun d’entre nous a découvert depuis l’arrivée de l’épidémie au printemps 2020. D’ailleurs, fini le débat sur le nombre de lit de réanimation disponible pour accueillir les malades sans devoir les trier ou les renvoyer chez eux sine die. Sachez qu’il n’y en a toujours qu’environ 6 000 dans toute la France et que les fermetures de lit continuent. 100 ont été supprimés cet été à Nantes. Autant à Limoges. 184 encore à Reims.
L’intellectuel et philosophe Raymond ARON écrivait que « plus grande est la surface de la société couverte par l’état, moins celui-ci a des chances d’être démocratique ».
Crise sanitaire oblige, la part de la dépense publique s’envole à 62,5% du PIB en 2020 après être restée stable à 54% en 2018 et 2019. Elle est attendue à 58,5% selon l’INSEE en 2021. Ces chiffres révèlent que la France est gouvernée par un état de type soviétique.
Le politburo, je veux dire le Comité de Défense organisé autour du premier de cordée à la pensée si complexe, pilote, décrète, ordonne, exécute, organise, mesure, sanctionne, bureaucratise et impose ses décisions à 67 millions de français, apeurés et si dociles depuis 10 mois. Il suffit de lire son ausweis explicitant les motifs de « déplacement dérogatoire » pour s’en apercevoir (le sixième, c’est mon préféré). Il suffit d’entendre Gérald DARMANIN se féliciter, tel le père fouettard, des contrôles de police ou nous livrer ses arguments en faveur du couvre-feu dès 20 heures.
Comme dans toute l’histoire des régimes autoritaires, l’état omnipotent sacrifie les livres, la culture et l’art de vivre. Cinémas, théâtres, musées, restaurants et brasseries sont sacrifiés sur l’autel du mantra présidentiel « sauver des vies ». Et quelles vies ! Celles de personnes qui décèdent à l’âge canonique de 84 ans en moyenne et qui sont atteintes pour les quatre cinquièmes d’autres pathologies graves et chroniques (chiffres de Santé Publique France). Il est vrai que tant qu’elles respirent, elles votent et généralement, plutôt en faveur du personnel déjà en place.
Pendant ce temps-là, les étudiants ne peuvent plus étudier, les jeunes actifs sont devenus inactifs, les p’tits boulots ont disparu et les rencontres virtuelles via Meetic sont sans saveur. La précarité s’est répandue depuis le printemps. Soupes populaires et Restos du cœur ne pourvoient pas suffisamment. C’est bien là, la manière la plus efficace de contrôler une population déjà fragilisée par la catastrophe économique et sociale qui s’installe, et qu’elle vit chaque jour qui passe, un peu plus douloureusement, de plus annonciatrice dans quelques mois, de syndromes relevant de la médecine psychiatrique ?
Abandonnée à l’armée de fonctionnaires au statut garantissant l’immobilité éternelle du système, l’ensemble dirigé par la caste supérieure et indéboulonnable des énarques, l’état soviétique français s’est progressivement transformé en producteur de normes, de réglementations, de lois, de procédures à n’en plus finir. Qui dit nouvelles règles dit nouvelles administrations. Le système s’est vicié. Il s’autoalimente pour toujours plus grossir et risquer à tout instant la thrombose mortelle. Un seul exemple : les Agences Régionales de Santé (ARS) que les français ont découvert avec la crise de la COVID-19. La majorité des médecins et des soignants de l’hôpital disent son utilité très relative tant elle est empreinte de lourdeurs administratives, de « juridisme et de principe de précaution poussé à l’extrême » le tout érigé en mode de gestion (déclaration de la commission collectivités territoriales et ARS du 28 mai 2020 au Sénat).
Comme tout régime soviétique, le politburo et ses apparatchiks mentent au peuple.
Quand notre premier de cordée à la pensée si complexe affirme le 28 octobre 2020 que « laisser le virus circuler librement pourrait entrainer 400 000 morts en France », c’est pour le moins peu crédible voire simplement faux. Il s’appuie sur une projection mathématique réalisée par deux épidémiologistes de l’institut Pasteur. Des gens sérieux donc. Mais, une prévision ou un sondage ne sont évidemment pas des données fiables et tangibles. Tout juste entretiennent ils la peur, objectif présidentiel ce jour là pour nous vendre son deuxième confinement. Je ne vous ferais pas l’affront de vous rappeler l’épisode printanier des masques « inutiles » de Jérôme SALOMON ou mi-juillet de l’obligation débile de porter un masque à l’air libre du Docteur VERAN.
Dernier déclaration alambiquée de l’oligarchie gouvernementale : les vaccins.
Les français sont par nature méfiants à l’encontre des vaccins. Alors que les laboratoires se contentent d’annonces publicitaires plus destinées aux bourses mondiales qu’au public et aux médecins, alors que des praticiens reconnus comme Éric CAUMES, chef de service à l’hôpital de la Pitié Salpetrière, affirme publiquement être réservé sur les vaccins en l’état actuel des informations à sa disposition, alors que notre premier de cordée lui-même affirme qu’ « on ne sait pas tout sur ce vaccin comme on ne sait pas tout sur ce virus », les commissaires politiques de la direction générale de la Santé et certains épidémiologistes des plateaux de télévision, viennent déjà recommander au peuple d’accepter de se faire vacciner, sans attendre, pour retrouver au plus vite une vie normale.
Ces mêmes donneurs de leçon et autres membres de la nomenklatura montreront-ils l’exemple ?
Enfin, j’aimerais vous interpeller sur l’autoritarisme dont font preuve nos gouvernants et plus particulièrement notre premier de cordée. Sa récente interview au média Brut en direction de la « jeunesse » me semble avoir encore dégradé l’autorité de l’état. Appeler à dénoncer sur une plateforme numérique les agissements de certains policiers quant à leur comportement durant un contrôle au faciès est une erreur grave et malsaine. Tout policier peut d’ores et déjà faire l’objet d’une plainte auprès d’un juge ou du défenseur des droits. Alors cette invitation présidentielle est synonyme d’encouragement institutionnel de l’état à la délation généralisée, méthode que l’on pouvait croire seulement réservée au pays des soviets dans les années soixante-dix.
Après trois et demi en responsabilité et confronté à des crises majeures (la COVID-19, surendettement du pays) et des fractures durables (les gilets jaunes, la réforme des retraites), notre premier de cordée laisse la technostructure de l’état commettre des intrusions inouïes et inacceptables dans nos vies quotidiennes. L’horizon de la sortie de la crise est loin, invisible aujourd’hui.
Reste à chacun d’entre nous de s’interroger et de répondre à cette question primordiale. Vivre libre ou sous le joug des injonctions de l’état impotent.
Bertrand RENAULT – 13 décembre 2020.
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