Blanquer : mon école tu l’aimes ou tu la quittes !
Un bon berger garde son cheptel avec attention, et sait éloigner les brebis galeuses en cas de nécessité. Jean-Michel Blanquer, notre ministre de l'éducation, veut faire le ménage dans les rangs de l'éducation nationale où les fichés "s" forment un petit contingent d'indésirables. C'est autoritaire, mais salutaire et bienvenu.
Il suit enfin les recommandations de celles et ceux qui s'étonnent de la présence d'islamistes militants parmi les profs. Votre narrateur a parfois croisé ces joyeux drilles (souvent des femmes) qui rejettent la fête de noêl, surveillent les repas servis aux enfants pour veiller à l'absence de viande de porc, parlent en arabe dans les salles communes, traitent de tous les noms les représentants de la droite française. Impensable il y a trente ans, quand les jeunes enseignants issus de la diversité, athées et ouverts, étaient les nouveaux hussards noirs de la république. Mais hélas fréquent de nos jours, avec la ré-islamisation anarchique des communautés.
"La Sarthe, c'est hallouf !" me répliquait un jour une collègue peu enchantée par une éventuelle mutation en province profonde. Au moins, les postes d'enseignants situés dans les zones de non-droits trouvaient preneurs, avec des gens à l'unisson du public. Autant d'élèves qui n'avaient pas à rattraper les cours du jour de la fête de l'Aid, puisque les profs étaient absents eux-aussi.
Il y a vingt ans, alors en poste à Pantin (93), notre inspecteur de circonscription attirait déjà notre attention sur ces mères d'élèves voilées, les filles qui rechignaient aux cours de natation et les courriers parfois menaçants envers les directeurs d'école. C'était Alain Seksig, aujourd'hui responsable du conseil des sages de la laicité. Il soutenait les enseignants, proposait des solutions pour les élèves difficiles, recevait les familles : un vrai militant omniprésent qui faisait l'unanimité. Il parle de temps à autres à la télévision :
L'affaire Samuel Paty fut un révélateur du climat scolaire ambiant. Virer les "fichés s" qui niquent la république, la France et qui préfèrent leur idéologie médiévale archaique à la culture européenne, ça allait de soi comme la déchéance de nationalité pour les terroristes. Mais en France rien n'est facile.
Donc M.Blanquer veut radier des cadres les ennemis du projet républicain. Une "menace" pour la députée PCF Elsa Faucillon qui l'a interpellé à l'assemblée nationale. Un appel au "racisme et à l'islamophobie" pour la FSU et Sud-éducation, syndicats à géométrie variable qui s'indignent de l'affaire Samuel Paty mais qui réprouvent le renvoi des sans-papiers islamistes. Démagogie de militants d'ultra-gauche en perte de vitesse, permanents de syndicats aux effectifs squelettiques, des rigolos dont les profs se détournent de plus en plus. Bon sens de notre ministre, qui rappelle que le beurre de l'éducation nationale n'est pas fait pour ceux qui conchient la république et qui appellent à la violence de surcroit.
Certes, on peut s'interroger sur la portée de ses propos. L'enseignante poursuivie pour la pancarte brandie durant une manif anti-vaccination est elle-aussi mise à pied, les islamistes ne sont donc pas les seuls visés. Les tartuffes en profiteront pour pointer du doigt les profs de droite : verra-t-on le retour des listes maçonniques pour ceux qui vont à la messe le dimanche, qui refusent le pédagogisme et l'immigration non-choisie comme une majorité de français ?
Il y a une différence de taille entre un prof réac' et un militant islamiste : l'un respecte les lois qu'il est libre de commenter en dehors de ses heures de service, est non-violent et attaché à la France ainsi qu'à ses principes. Les vrais extrêmistes de droite ne viennent pas dans l'éducation nationale, et que les militants de la diversité se rassurent, le harcèlement à l'égard des anti-conformistes est encore très actif. Beaucoup de profs ne votent plus à gauche de nos jours, détérioration du climat scolaire oblige.
L'autre, endoctriné à ce qu'il a compris de l'islam, issu de la génération rap/nique la France, qui voit dans la religion une identité communautaire ou une forme de rebellion, n'a ni la maturité, ni la mentalité pour enseigner. Il veut rejoindre l'éducation nationale pour la paie, les congés et la possibilité de faire ses prières le vendredi avec horaires aménagés. Les principes républicains ne l'intéressent pas, ni l'intégration dans ce pays qu'il estime raciste et xénophobe, en plus d'être mécréant : cette mentalité fait de lui un danger potentiel pour ses élèves. Jamais il ne compatira à la douleur des victimes du terrorisme, au triste sort de Samuel Paty.
M.Blanquer a donc raison, et on ne peut que saluer son initiative. Les islamo-niqueurs n'ont rien à faire dans nos administrations. En revanche, les étudiants issus des REP, musulmans et patriotes (j'en ai aussi connus !) doivent avoir une place privilégiée de part leur mérite, leur travail et leur volonté d'aider leurs cadets.
Il est affligeant de constater que les démagogues syndicaux et autres gogos en recherche d'électeurs contestent des mesures de bon sens et de salut public. Chacun est libre de penser ce qu'il veut, tant qu'il ne porte pas atteinte aux autres et qu'il respecte nos lois et coûtumes, dont les principes de la république. Merci à M.Blanquer pour ce rappel.
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