Bonjour tristesse
Quelle tristesse de voir nos peuples sans imaginations, sans idéaux, sans espérance, installés dans leurs conforts du jour, en pensant qu’ils bénéficient d’une situation sociétale exceptionnelle en se comparant aux passés de leurs ancêtres. Sauf que leurs ancêtres disaient la même chose de leurs existences, en considérant qu’ils ne pouvaient pas avoir mieux que ce dont ils bénéficiaient à ce jour. C’est certainement ce que devaient penser les Sumériens en inventant la roue, être au summum de la créativité, imaginer certainement tout ce qu’ils allaient pouvoir réaliser et retirer de cette invention technologique, alors que politiquement, ils n’avaient pas d’imaginations, pas d’idéaux, pas d’espérances, se contentant d’assurer leurs sécurités comme en témoigne les 280 articles du Code d’Hammourabi. 3500 après nous en sommes là nous aussi, comme l’on été toutes les civilisations qui nous ont précédés. Elles ne pouvaient pas savoir qu’il n’en était rien, figées dans leurs concepts sociétaux, reçus des dieux ou philosophies de toutes sortes, détenant les vérités intangibles du monde. Ils n’avaient pas notre chance, disposer de la connaissance de l’histoire du monde. D’où leurs absences de créativité autres que l’économie de pillage pour aller chercher la richesse des autres et se livrer à la chasse aux hérétiques remettant en cause la doxa politique de leurs temps.
Pourtant, le monde s’est réformé, certes pas tous les peuples à la même vitesse dans leur environnement en fonction des moyens de communication et des enseignements reçus. Mais, si nous utilisons toujours la roue de l’un d’eux, nous savons que les dieux ne sont pas dans les cieux, mais au-delà de la Baryogénèse, et qu’ils sont nés seulement dans l’esprit de ceux qui avaient de l’imagination, pour de leur environnement en retirer les commandements d’espérances pour rendre les peuples heureux. Eh bien aujourd’hui, nous avons comme Dieu la Loi du marché et le malheur aux hérétiques qui la remettent en cause, nous avons une régulation monétaire universelle, et malheur à ceux qui la contestent. C’est ainsi, que comme au temps d’Hamourabi, les Français disent à 84 % que le pouvoir doit s’occuper de sécurité avant toute chose. Cela a dû être le cas de tous les peuples des civilisations qui nous ont précédés, car il est humain d’avoir peur et de vouloir vivre en sécurité. C’est ainsi que la justice s’est développée, d’abord rendue par les tyrans avant de devenir l’affaire du dieu monothéisme et enfin celle de la justice des lois positives d’aujourd’hui. Cela naturellement n’a rien changé à l’existence de transgressions, si ce n'est, qu’elles ont suivi les évolutions politiques et technologiques.
Dans l’histoire occidentale, parmi tous les philosophes et penseurs, deux hommes l’ont marqué expressément, Jésus-Christ et Karl Marx. Et aujourd’hui, ils nourrissent encore les pensées politiques en Occident, sans même que les citoyens le sachent, entre autres celles des conservateurs et des réactionnaires qui fustigent leurs erreurs, qui en leur temps constituaient des espérances. Nous les apprécions, les jugeons et les estimons aujourd’hui, grâce à l’histoire et au développement des sciences humaines et biologiques, et commettons l'erreur de les sortir de leur temps.
Tout cela devrait nous permettre de comprendre que si nous manquons d’imagination, d’idéaux et d’espérances, la Nature en générera à notre place de la même manière qu’elle a assurée le déclin des précédentes, pour s’être crue à l’apogée des savoirs et connaissances, et se contenter d’en jouir égoïstement. D’où le dicton bien connu, donnons aux peuples du pain et des jeux, ou les initiés doivent instruire les initiés. L’ennui est que les changements de civilisations se sont fait dans le sang, nourri au nationalisme auquel elles s’accrochent.
Nous sommes toujours dans ces stratégies naturelles qui tiennent à la Nature humaine, toujours habilement exploitée par ceux qui en ont compris l’avantage qu’ils peuvent en retirer pour conserver les pouvoirs qu’ils détiennent. Sauf que bouleverser ceci se joue sur des siècles. Si cela était ignoré de nos ancêtres, ça ne satisfait pas les Hommes pressés que nous sommes, qui, comme les enfants, veulent tout tout de suite. Ce que leur vendent les marchands de rêves par l’offre publicitaire parce que tous leurs désirs semblent accessibles par le développement technologique, et la science laisse entrevoir que tout est possible tout de suite. Dans le même temps, ceux qui détiennent le pouvoir économique ont restreint la circulation monétaire et sa création, et nous ne comptabilisons jamais ce que nous ne pouvons pas réaliser par manque de création monétaire. Également, nous achetons notre production salariale trois fois le salaire reçu pour l’effectuer. D’où les problèmes du monde certes, mais plus fondamentalement cela protègent de la raréfaction de certaines matières premières qui sans restriction monétaire seraient épuisées. Ce paradoxe est encore aujourd’hui indépassable et c’est lui que nous devons maitriser par l’accroissement de la recherche, le changement de consommation et l’accession au confort source de réduction des naissances, car tous les pays riches ne renouvellent pas leur population.
En France les seuls qui se projettent vers le futur, sans excès et sans bousculer l’état du monde c’est le Mélenchonisme qui a sorti le socialisme de son effondrement. Les partis, tels que le NPA ou Lutte Ouvrière, restent attachés au pouvoir des travailleurs, dont ne veulent pas la majorité des citoyens qui se plaisent dans la servitude du salariat, qui leur offre un revenu et pas de responsabilité économique autre que les « y a qu’à », de sorte qu’ils peuvent consommer, jouer et s’adonner aux loisirs qu’a permis la réduction du temps de travail. Tous les autres baignent dans le conservatisme et la réaction.
Il est donc difficile de trouver de l’imagination au pouvoir, ce fut aussi le cas pour nos ancêtres, sinon leurs civilisations n’auraient pas disparu. La seule espérance qu’apporte notre civilisation d’exploitation salariale, c’est que certains proposent aux citoyens des solutions pour entreprendre et devenir milliardaires, sans comprendre que seuls, quelques-uns peuvent l’être, car on le devient au détriment des autres.
Alors, que penser de ceux qui vendent ce rêve, auquel 62 % des citoyens de trente ans aspirent pour gagner de l’argent et ne plus avoir à travailler. L’idée est séduisante, mais pour cela il faut créer les conditions de sa réalisation et ce ne peut pas être avec l’organisation capitaliste de la Loi du marché.
Où là aussi nous vivons un paradoxe. Les gouvernants clament la valeur travail, et c’est bien compréhensible, car c’est par le travail qu’a survécu et prospère l’espèce humaine, mais surtout, c’est par lui que se sont élaborées les fortunes et cela n’a fait que croitre. Et en parallèle l’accélération de la productivité par l’évolution technologique de production n’a fait que supprimer du travail humain.
Chacun doit pouvoir comprendre que ne pas travailler est une aspiration innée de Nature. C’est ce que la genèse rappelle en disant que l’homme fut chassé du jardin de l’Eden, un lieu où il n’avait qu’à cueillir pour se nourrir. Dans le futur, si nous sommes capables d’imaginations et d’espérances, il est possible grâce à la technologie, à l’utilisation de matières et matériaux renouvelables de réduire le temps de travail des populations à l’essentiel. À savoir, apprendre pour maintenir les moyens technologiques qui nous permettent d’envisager cela. Malheureusement, nous y parviendrons, non pas en intelligence, comme il serait souhaitable pour des Humains, qui instruit de leur histoire, doivent pouvoir, avec la pensée associative se projeter vers le futur pour ne pas avoir à subir le déclin de leur civilisation et se maintenir dans l’évolution du monde, autrement que par les drames qui ont assuré les transitions.
Mais, voilà nous sommes bien des animaux et comme les singes nous ne quittons pas l’arbre qui porte des fruits, jusqu’à épuisement.
Les changements que nous serons obligés d’accomplir, ce n’est pas notre choix, ils nous sont imposés par l’environnement qui réagit à l’évolution des paramètres qui le compose, et l’humain en est un acteur depuis des siècles et a accéléré la composition de ceux-ci avec l’industrialisation. Et sans scientifiques, nous ne saurions même pas que la Terre se réchauffe, qu’elle est polluée. Cette connaissance, arrivée à la conscience de certains citoyens (René Dumont 1974, la Décroissance Paul Aries 15 10 2007), engendre un changement de civilisation où nous devrons abandonner la Loi du marché, qui est vivre, pour devenir milliardaire en faisant fabriquer tout et n’importe quoi, assurant le confort des humains auquel nous savons qu’ils ne résisteront pas. Nous aurions pu bénéficier du même confort en prenant les dispositions nécessaires, pour ne pas polluer, car nous le savions depuis le club de Rome fondé en 1968. Eh bien non ! Nous attendons que les glaces fondent, que l’eau se déverse à seau, que des hectares brulent, que des populations commencent à immigrer pour ces raisons, et qu’on ingère nos pollutions.
Paul Aries : La gauche et la droite partagent le même bilan écologique effroyable. Les deux idéologies ont fait durant le 20e siècle de l'environnement la variable d'ajustement de leur système au nom de leur foi dans le productivisme et le "toujours plus". Ces deux modèles sont en faillite au regard de l'effondrement environnemental actuel. La droite et les milieux d'affaires entendent profiter d'un nouveau rapport de force qui leur est plus favorable pour faire payer aux pauvres la facture environnementale.
La gauche est restée aphone incapable de marier la justice sociale et les contraintes de la nature.
Seul Mélenchon a repris à son compte les principes de l’écosocialisme ( L'écosocialisme est le mélange entre un socialisme débarrassé de la logique productiviste et une écologie farouchement anticapitaliste). Entre-temps nous avons eu deux tendances, 1/celle de Hulot, polluer moins pour polluer plus longtemps, nous sommes dans celle-ci, 2/celle de Claude Allègre et de la triste Florence Parisot patronne à l’époque du MEDEF, qui soutenaient : polluer pour pouvoir dépolluer" en augmentant toujours plus la croissance, la production, la consommation et les emplois l'objection de croissance n'est-elle pas la véritable alternative pour les pays riches ? Certains États ont fait ce choix, tels les É.-U.
Construire une nouvelle pensée de la décroissance n’est pas sans risques, mais tel n’est pas le choix du gouvernement français , sur le sujet, le président en disait : nous aviserons faire à mesure.
Pour y parvenir il faut remettre en cause l’organisation monétaire subjective tout en instruisant les populations, pour qu'elles soient à même d’assumer les responsabilités que cela implique, et mettre en place une activité rémunérer et recevoir ce revenu complémentaire à celui du travail pour vivre.
Aujourd’hui, nous assistons à ce que dénonçait Paul Aries. À savoir : faire payer la facture de l’environnement au pauvre, ou plus clairement à tous les salariés. Le plus souvent de manière indirecte en pénalisant les entreprises qui répercutent la taxe vers leurs clients salariés essentiellement. Puis il y a les accrocs à la baise du CO2 comme pays exemplaire, qui ne jurent que par les taxes pour changer les habitudes des citoyens. Comme si la performance française de 70 millions de citoyens allait influencer le réchauffement climatique. Ne nous plaignons pas, les Danois taxent les pets de vaches, à quand les prouts humains, nous sommes plus nombreux que les vaches. Selon la base de données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le nombre de bovins est, en effet, passé de 1 milliard en 1960 à 1,6 milliard aujourd'hui, celui des porcins de 500 millions à 1,5 milliard et celui de la volaille de 5 milliards à 25 milliards. Ça en fait du gaz à effet de serre, sommes-nous prêts à quitter notre arbre ? Certainement pas.
Si nous en restons à notre organisation monétaire, nous ne pourrons jamais accomplir les changements nécessaires, qui demandent à se protéger contre la montée des eaux, leur déversement qui exige de revoir leur captation et leur évacuation, accroitre les moyens contre les incendies, adapter nos cultures aux variations climatiques. Cela exige des disponibilités financières que nous n’avons pas et une planification à la place du jour le jour gouvernemental.
Avec notre organisation financière, toutes les sommes engagées dans les moyens de lutte et d’adaptation se retrouvent répercutées sur les clients salariés essentiellement, soit 30 millions de citoyens. Si donc nous devions réaliser les besoins liés à l’évolution climatique et à la dépollution, il ne resterait aux salariés qu’un Euro pour vivre. D’où la stratégie des petits pas, et nous ne comptabilisons pas, si notre baise de CO2 n’est pas compensée par les feux de forets, et toutes les consommations d’énergies polluantes pour venir en aide à ceux qui traversent des drames.
Déjà nous savons que tous les systèmes d’assurance qui vont les prendre en charge seront répercutés sur leurs clients, même si l’État en assume une part, c’est avec l’ensemble des impôts versé par ces 30 millions de salariés.
Changer le système monétaire pour y faire face est indispensable pour nous, mais également mondialement. Or cela ne se fera pas en intelligence, mais quand le réchauffement engendrera ses catastrophes dont nous connaissons la teneur. Je cite particulièrement l’immigration de millions d’humains, juste pour montrer l’absurdité de la position de la RN et du LR sur ce sujet. Ils ont une guerre de retard et tous ceux qui votent pour eux, sur ce sujet idem, ce n’est pas de leurs fautes, ils vomissent ce que les médias leur font manger.
Changer tout cela nous en sommes capables, nous avons les moyens, et l’intelligence même les RéNistes.
Il n’y a que les sots pour croire qu’il s’agit d’une utopie que de sortir d’un système d’exploitation capitaliste parce qu’ils se complaisent dans leur situation et y sont Naturellement attachés, qu’ils soient pauvres ou riches. Si ce comportement est de Nature, nous disposons d’une capacité de la pensée associative pour dépasser cela par l’altruisme et la solidarité, dont nous faisons déjà usage dans la mutualisation des risques de l’existence. Je termine ce paragraphe sur cela pour dire qu’il ne nous manque pas de raisons d’espérances, même en partant d’un désir de profiteur, celui de vivre sans travailler en exploitant les autres pour devenir millionnaires ou milliardaires.
Quelle tristesse, depuis 1984, nos débats politiques se trainent politiquement et économiquement lamentablement, après que le socialisme ait fait rêver le monde exploité. En France ce rêve aura vécu deux ans. Nos Hommes politiques qui gèrent la Loi du marché ressassent continuellement les mêmes lieds motifs. Ce sont les riches qui font tourner l’économie en créant des emplois par les investissements, les charges sont trop importantes par leurs prélèvements et handicape la compétition. Les citoyens eux réclament des augmentations de salaire, la diminution des impôts et de la justice sociale, dans le même temps, ils fustigent et font la chasse aux immigrés, aux sans papiers, à tous les profiteurs qui se livrent à des abus de droit dans les services de prestations auxquelles ils ont droit pour être au bas de l’échelle sociale, comme pour les quelques-uns mieux nanti qui n’en ont jamais assez et ceux qui placent à l’étranger leurs fortunes.
L’état pleure sa dette, depuis qu’il a abandonné son pouvoir d’émission de monnaie (76), pour servir les projets que leur confient les citoyens et restitue via les intérêts les impôts direct ou indirect à ceux suffisamment riches pour faire des placements avec les obligations d'états, Dette publique : qui détient la dette française ? | vie-publique.fr . Le débat autour de celle-ci demeure toujours de le réduire, pour rester en conformité avec Masstricht. Or la dette c’est de la création monétaire, sans cela il nous aurait manqué 3200 milliards d’euros, et autant de perte d’emplois. Et oui cela, personne ne nous l’explique. Si nous voulons savoir combien d’emplois n’auraient pas existé, divisons 3200 milliards par le salaire moyen français en 2022, 2520 €. C’est ainsi que 1 269 841 270 emplois n’auraient pas existé. Je reconnais que le calcul est trop difficile pour tous les Hommes politiques qui ne sont pas encore en CP.
Nous vivons dans une économie basée sur la croissance permanente, dans laquelle toutes les économies, de quelques natures que ce soit, faites par les entreprises, les particuliers, le pouvoir, conduisent à une réduction d’emplois. Il faut avoir cela en mémoire. Si nous devons nous diriger dans le futur vers une décroissance nécessaire qui accompagnera, ce que nous faisons déjà en recyclant, que ce soit les produits de nos tris, de particuliers ou d'industriels, que ce soit tous les achats dans les magasins de deuxièmes mains, ou dans toutes les puces ou vides greniers, nous réduisons les emplois d’autant. Si nos revenus sont de 100 et créent par leurs consommations 10 emplois, si nous en consacrons 10 à des produits de deuxièmes mains, nous ne créerions que 9 emplois plus les quelques fractions pour l’organisation de ce marché de l’occasion. Il n’est pas sorcier de comprendre que si nous achetons une veste à 100 €, elle ne conduira pas à la même création d’emploi qu’une veste achetée aux surplus pour 10 €. Nous sommes dans cette évolution qui se poursuivra. En France cela représente 8 milliards, 105 dans le monde, et c’est en croissance permanente. En France, en emplois, cela représenterait 317 460 emplois par rapport au salaire moyen. Ces calculs justes pour donner une mesure de l’ampleur de ces phénomènes.
Ce choix est induit par la lutte contre le CO2, mais n’imaginons pas que 70 millions de citoyens vont empêcher le réchauffement climatique. Toute fois, cette lutte, conduit à une économie circulaire, soit, pourquoi pas, mais nous avons compris que pour le commerce du neuf, il y aura des pertes d’emplois. Cela me rappelle quand dans les années 1980 les employeurs soutenaient que les emplois de transferts compenseraient les pertes de l’évolution de la technologie et de la robotique, nous en sommes revenues, nous disons qu’elles en suppriment.
Renault groupe et d’autres constructeurs de véhicules se lancent dans cette économie circulaire, Le rétrofit des robots : l’autre activité de la Refactory - Renault Group, qui seront autant de pertes d’emplois pour les fabricants de robots.
Cette petite introduction pour dire que pendant que les citoyens se vautrent dans les faits divers, se gavent de drames climatiques, tous les jours l’économie circulaire comme la technologie numérique va nous faire perdre des emplois. Et ce n’est pas, en punissant des sans-papiers comme le souhaitent, 79 % des citoyens et pour 84 % d’entre eux que la sécurité doit être une priorité pour l’état, que les citoyens imagineront leur futur. Tout ce que leur proposent les gouvernants depuis 84, c’est jouir de leur confort en toute sécurité. Nous sommes loin d’une population responsable des enjeux à venir, sauf dans le giron de ce qui est devenu par réaction le NFP. Une fois de plus ce n’est pas en intelligence que les partis de gauche ont décidé de se réunifier. J’ai développé plus haut ce comportement animalier qui était toujours d’attendre d’être touché par un drame pour réagir.
Alors que depuis 84 l'extrême droite fascisante se met en place avec obstination, d’abord écarté des médias, il s’est imposé par opiniâtreté par la xénophobie chez une population qui n’a pas fait le deuil de sa guerre d’Algérie et ressasse ses réminiscences contre les Arabes sans distinction, se complaisant dans les amalgames soutenus par l’extrême droite.
Aujourd’hui encore, le gouvernement actuel nous sert les mêmes recettes qui ont échoué mainte et mainte fois. Ce qui m’attriste un peu c’est que le NFP ne peut lui non plus pas s’en écarter pour répondre aux désirs de la classe salariale. S’il en sortait, il n’aurait que ma voix, bah, peut-être un peu plus je ne suis pas le seul à penser comme cela.
C’est ainsi que chaque taxation du capital, chaque augmentation de salaire, que chaque réduction de charges, chaque économie, par qui que ce soit qu’elles soient faites, conduisent à des augmentations de prix que les salariés, comme clients, payeront. Et ceux qui peuvent réaliser de la productivité par des investissements technologiques s’ils n’augmentent pas leurs prix suppriment des emplois.
Nous vivons comme cela et le monde avec nous depuis des lustres.
La poursuite d’un tel processus conduit inévitablement à la suppression d’un maximum d’emplois du secondaire dans lequel nous sommes entrées, pour le primaire c’est fait. Les services ne pourront tout absorber, d’ici la fin du siècle, seule la réponse aux défis climatiques et à la lutte contre la pollution va générer des emplois. Cela sous réserve que nous changions l’accès au financement, et les références monétaires subjectives, en passant à une valeur universelle irréfutable, l’énergie humaine comme support monétaire.
L’accès au financement pour disposer de moyens efficaces est possible immédiatement, mais il faut savoir qu’avec notre organisation économique, ils se retrouveront dans la poche des milliardaires. Ce n’est pas grave si nous ne sommes pas obligés de passer par eux pour investir. Ils seront riches de milliards dont personne ne voudra, alors qu’aujourd’hui l’on nous oblige à y faire appel au travers des banques. Quant à une valeur monétaire irréfutable basée sur l’énergie humaine, elle verra le jour peut-être dans l’an 3000 milles. Pour l’instant, je suis le seul à développer cette possibilité, elle arrivera quand celui en place subira un drame assurant son déclin, nous vivons comme cela, car nous ne pouvons pas savoir ce qui se réalisera tant que cela ne nous aura pas affectés.
Nous avons donc des champs d’espérances autres que construire des prisons pour y loger des Hommes qui ne trouvent pas de place dans une société qui supprime sans cesse des emplois et n’y substitue rien, alors qu’il ne manque pas de travail, mais de financement. Aucun épargnant qu’il soit milliardaire ou possesseur d’un crédit épargne ne vous prêtera de l’argent pour réaliser un travail qui ne peut pas se vendre et lui rembourser son capital avec les intérêts. Nous vivons étranglés par cela comme si nous portions un carcan.
Grâce à ce processus, nous avons réalisé le confort qui est le nôtre. Certes, mais nous l’avons payé trois fois son prix subjectif, et aujourd’hui nous sommes obligés d’en vivre les déboires pour avoir cultivé l’ignorance volontaire.
Dans tous les syndicats, les adhérents savaient ce qui se passait dans les entreprises, encore plus celles qui disposaient de CHSCT, mais tous se taisaient, tel vidait ses déchets dans la rivière, l’autre salait le jambon pour vendre de l’eau au prix du cochon.
Quand l’on écoute les informations relater ce qui hier ne nous choquait pas, les citoyens réagissent comme des pucelles effarouchées et s’en vont voter pour la RN comme si elle était l’exemple de probité qui allait nettoyer le monde des vices de la recherche constante d’une plus-value, qui faisaient que les salariés se taisaient sur l’évacuation des déchets et toutes les supercheries de production. Nous les mettons sur le dos des employeurs ou des commerçants et artisans. Mais ceux qui s’y sont consacrés le plus ce sont des salariés-cadres supérieurs dans les entreprises, et ceux dirigeant de grands groupes qui recevaient des stock options en remerciement.
C'est triste, car il y a des penseurs et des philosophes qui se sont battus pour l’émancipation de la classe ouvrière, ils doivent se retourner dans leur tombe de voir les pensées de l’extrême droite occuper l’esprit de bon nombre de salariés, particulièrement les moins nantis. Même si le PS a abandonné la lutte anti-capitaliste, il a conservé la volonté de l’émancipation du salariat et des citoyens en général. Face au résultat des élections et même si depuis lors une étude du CEVIPOF dit qu’au moins 50 % des citoyens ayant votés, regrettent leur vote du 2e tour, le PS concernant l’émancipation des citoyens, à du perdre le paragraphe des statuts qui y font référence.
Souvent certains disent qu’on ne peut changer la Nature Humaine. Ils ont raison ce sont nos instincts animaliers qui nous dirigent et nous ne faisons que des paradigmes culturels que nous nous gardons bien d’expliquer, sauf du moins je l’espère dans les instituions d’enseignement où l'on aborde la psychologie et la psychiatrie ou la psychanalyse, autant d’inconnu pour la plupart des citoyens du monde ce qui représente un handicap. Car si nous naissons voleurs comme tous les animaux qui s’approprient le bien d’autrui, quand ils le peuvent. En âge de comprendre, nous avons éduqué nos enfants de principes culturels, si bien qu’ils croient que ce qui est Naturel, c’est ce qu’ils font et pensent, et conservent cela toute leur vie, s’ils n’ont pas la possibilité d’aller apprendre ce qu’est la nature humaine. Nous retrouvons cela dans les confrontations de civilisations, chacun restant attaché à la sienne, c’est ainsi que penser autrement, imaginer un futur, quitter l’arbre qui nous nourrit, et nous tue en ce qui nous concerne est difficile sans émancipation.
Nous ne naissons pas meurtriers, nous n’avons ni crocs ni griffes pour nous entre-tuer, mais nous pouvons le faire grâce à la culture et notre pensée associative qui nous ont permis de concevoir des armes et de pouvoir saisir n’importe quoi pour cela ; si bien qu’enseigné de cela, nous croyons que nous entre-tuer, et de nature et instinctif.
En ce qui concerne les sujets que j’ai exposés, il en est de même. Nous croyons que le capitalisme est culturel alors qu’il n’est qu’un paradigme de nature ou le dominant s’impose. Ce qui est de culture c’est l’exploitation de son semblable qui correspond, à l’organisation de sa domination pour se nourrir ou devenir milliardaire. Nous pouvons donc changer cela, car ce n’est pas inscrit dans nos gènes, mais seulement dans notre culture développée dans un environnement sédentarisé pour produire.
Il y a donc de l’espace pour penser notre futur que de se tenir sur la ligne qu’ont mis en évidence cent chercheurs et scientifiques américains, quatre probabilités sur cinq d’une guerre, recul de la démocratie, domination des grands groupes internationaux d’ici 2040. Il y a donc une urgence à choisir une autre voie pour le futur et peut-être essayer de redevenir la lumière du monde, d'un monde qui s'enlise et d'attendre un an pour demander de dissoudre cette assemblée.
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