C’est l’hystérie de Noël qui s’annonce...

En ce samedi 9 décembre, je décide de me rendre au marché de Noël, pour goûter l'ambiance, admirer les boutiques...
Les rues du centre ville sont envahies de monde : les baraques du marché attirent les chalands, je me faufile, alors, dans la foule pour voir ce que vendent les commerçants.
C'est le règne de la friandise : des boules au chocolat, des nougats énormes, des fougasses odorantes, des beignets, des crêpes, des gaufres accompagnées de pots de Nutella...
Tout à côté, se trouvent des canettes de Coca, et du soda...
On peut admirer aussi un stand dédié aux fromages... d'énormes mottes de fromages s'arrondissent sur l'étal de la marchande.
Plus loin, des peluches colorées garnissent les rayons, plus loin, encore, on nous vend des chaussettes et des bonnets pour l'hiver...
Des écharpes bijoux, des colliers, des bracelets sont exposés dans une autre boutique...
C'est la consécration de la babiole et de la fanfreluche.
Les gens se précipitent surtout vers la nourriture, et les friandises de Noël : du sucré, des boissons pétillantes, du gras...
Plus loin, la rue commerçante est assaillie par les badauds : c'est une circulation dense de piétons qui se dirigent vers les boutiques...
La rue est elle même envahie de voitures.
J'entre alors dans un magasin de vêtements : là encore, les gens se bousculent dans les files d'attente...
Les gens se croisent dans les rayons, ont des difficultés à se déplacer dans cette cohue... Je ressors du magasin, atterrée par cette ambiance survoltée qui accompagne l'arrivée de la fête de Noël.
Je retrouve la rue, les piétons pressés, les voitures qui s'accumulent.
C'est l'hystérie de Noël qui s'annonce...
C'est la grande kermesse des fêtes de fin d'année qui bat son plein.
On a tendance à perdre l'esprit de Noël qui devient surtout une fête commerciale. Tout le monde se laisse emporter par cette frénésie de Noël, et moi-même j'ai du mal à y échapper.
La tempérance n'est plus à la mode et pourtant, grâce à elle nous devenons maîtres de nos plaisirs et nous les goûtons mieux.
Nous sommes de plus en plus les esclaves d'une société de consommation qui nous emporte dans un tourbillon de fêtes et de plaisirs.
D'ailleurs tout nous pousse à la consommation : la publicité, la croissance qu'il faudrait maintenir, l'activité du pays qu'il faut soutenir... comme si la consommation devenait une vertu première !
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2017/12/c-est-l-hysterie-de-noel-qui-s-annonce.html
Photos : Pixabay
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