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Campagne présidentielle, élites mal aimées et chanson de la balance

Après les voeux du Nouvel an de Jacques Chirac, les spéculations sur son éventuelle candidature aux présidentielles de 2007 interfèrent avec la candidature de Nicolas Sarkozy, réputée majoritaire au sein de l’UMP, pendant que Ségolène Royal promet un référendum institutionnel et Francois Bayrou réclame à nouveau un changement de constitution. Les citoyens sont-ils vraiment intéressés par ce débat ? Malgré le forcing médiatique des derniers mois, il n’est pas certain que la popularité des principaux candidats soit très grande. Les Français ont voté contre le Traité constitutionnel européen, qui était soutenu par une large majorité du monde politique. Et quelle est la valeur réelle de l’être humain dans la société que ce même monde politique a façonnée ? Lorsque, au début du XXIe siècle, le droit au logement n’est pas garanti et que des SDF meurent de froid, on peut se demander si nous sommes plus prisés que des marchandises que l’on vend au poids.

D’après le journal britannique The Independent du 6 janvier, Jacques Chirac serait prêt à se présenter aux présidentielles afin de "sauver la France" de Ségolène Royal. Au même moment, Marianne formule dans un article du 6 janvier ses propositions pour une vraie rupture, avec l’avertissement : Qui que ce soit qui s’installe à l’Elysée en mai prochain (...), il n’y aura ni rupture, ni révolution, ni changement radical du système qui produit les pires injustices, inégalités, insécurités ou aberrations, système que massivement, pourtant, les électeurs rejettent. La raison en est, pour la rédaction de Marianne, non pas une mauvaise volonté ou une incompétence des candidats, mais la puissance destructrice et la brutalité régressive du bulldozer néolibéral (...) à l’échelle planétaire. Pour lui faire face, l’article réclame notamment que les clivages partisans obsolètes soient dépassés. Un mot d’ordre qu’on a beaucoup entendu ces derniers temps (mon article du 31 août), dans la logique : "Les temps sont durs et on n’y peut pas grand-chose". Tacitement, toute la classe politique demande aux Français d’être prêts à consentir des « sacrifices » pour « sauver la France ». On appelle à des formes à peine diverses d’union nationale et, comme Marianne, à ce que les citoyens (...) se sentent partie prenante, (...) se mobilisent, etc., autour de cette même classe politique qui nous gouverne, nous « gère » et nous « administre » depuis une trentaine d’années.

On voit réapparaître, dans ce type de discours, le spectre d’un prétendu neolibéralisme sauvage. Pourtant, Marianne propose, pour s’y opposer, de revenir aux fondements du libéralisme, notamment contre les situations de monopole, les abus de positions dominante... L’hebdomadaire admet donc implicitement, malgré l’emploi du mot néolibéral : a) que l’actuel fonctionnement de l’économie est parfaitement étranger à ce que fut le libéralisme à l’époque où il existait vraiment en tant que doctrine et en tant que courant économique b) que l’actuel système économique se caractérise par une domination sans précédent de la grande finance et des multinationales à l’échelle mondiale. Deux points soulignés dans mon article du 28 décembre. Mais les solutions proposées par Marianne sont-elles vraiment nouvelles par rapport aux déclarations politiques habituelles ? Tous les gouvernements disent défendre la « liberté d’entreprendre », mais dans la pratique, ils agissent depuis vingt ans dans le sens d’une « réduction des charges sociales », d’un développement de la précarité, d’un soutien sans faille à la concentration des géants financiers et industriels, d’une politique de privatisations et de délocalisations des capitaux de plus en plus accélérée... qui renforcent sans cesse le pouvoir de la grande finance internationale.

Et de quelle « participation citoyenne » nous parle maintenant une classe dirigeante, politique, gestionnaire, qui depuis les années 1970 ne cesse de se doter de toutes sortes de moyens institutionnels et législatifs lui permettant d’avoir raison à tout prix contre le « petit citoyen » ? Une « élite » qui a opéré un incroyable mélange de genres entre les coupoles politique, administrative, industrielle et financière, judiciaire... Qui pratique de plus en plus ouvertement le « mais bien sûr » pour quelques-uns, alors que la grande majorité des Français se voit opposer le passage en force et le langage raide du genre : « C’est comme ça, et il va falloir vous y plier, et d’ailleurs le Conseil (X), le rapport (Y) et telle instance nous donnent raison. Adressez-vous à qui vous voudrez, nous aurons toujours raison. » Après plus de vingt ans de « gestion des Français » par la politique unique, par les réseaux de la pensée unique et par la prétendue « évidence » fabriquée avec l’aide des idéologues attitrés du système, ce sont les mêmes qui, pour les élections de 2007, nous assènent un énorme tapage médiatique à base de « rupture », de « participation », etc. Où veulent-ils en venir ?

Je ne crois pas aux sondages, ne m’y prête jamais. Mais il semblerait que les « élites » aient mal pris un "Top 50" diffusé par le Journal du Dimanche du 31 décembre, où Zinedine Zidane et Yannick Noah figurent en tête du classement et où les vedettes politiques se retrouvent à des places que certains ont l’air de juger injustes : Ségolène Royal à 23e place, Simone Veil à la 25e, Bernard Kouchner à la 40e, Nicolas Sarkozy à la 42e, alors que le possible candidat aux présidentielles Nicolas Hulot figure en troisième position. Il s’agit d’un sondage où les interviewés ont eu à choisir, parmi celles qu’ils connaissent, les dix personnalités qui comptent le plus pour eux ou qu’ils aiment le mieux. Après un tel résultat, on crie, semble-t-il, au danger du populisme... Sauf que, lors de la dernière Coupe du monde de football, toute la classe politique a participé à la grande mise en scène (voir, pour rappel, mon article du 10 juillet), et ce n’est qu’un exemple de l’instrumentalisation permanente de ce type de célébrités par les milieux dirigeants. Faut-il chercher ailleurs la raison du classement de Zidane et d’autres sportifs, chanteurs... ? Le monde des décideurs français a d’ailleurs la solide réputation de fonctionner par copinage, dont témoigne par exemple l’article du 25 juin, de Ross Tieman, publié par The Observer à propos d’Airbus et EADS. Pourtant, le spectre du populisme semble hanter "nos élites".

Cela fait une bonne vingtaine d’années que les intellectuels préférés des cercles de décideurs, soutenus par les maisons d’édition et les médias audiovisuels, mènent campagne contre le populisme. Faut-il en conclure que ça ne prend pas ? Et qu’est-ce que le populisme, un terme auquel on cherche à assimiler tout et son contraire ? A lire certains penseurs, ce serait une propagande irrationnelle et démagogique cherchant à ameuter les foules. Des idées proches sont répandues dans des sites théoriquement citoyens. On peut lire à ce jour sur Wikipédia la définition suivante du populisme : Un courant politique favorable aux classes défavorisées, et souvent hostile aux élites, suivie d’un article consacré au populisme politique où il est écrit notamment : Le populisme (...) suppose l’existence d’une démocratie représentative à laquelle il s’oppose (...) [Il] dit que l’élite ou des petits groupes d’intérêt particulier de la société trahissent les intérêts de la plus grande partie de la population, et qu’il y aurait donc lieu de retirer l’appareil d’État des mains de cette élite égoïste voire criminelle pour le mettre au service du peuple tout entier. Afin de remédier à cette situation, le leader populiste propose des solutions simplistes, ignorant les réalités de la décision politique... On passe très vite de la notion de défense des classes défavorisées à des références pouvant être apparentées à ce que l’on appelle les "dictatures".

Mais déjà en 1996, Serge Halimi dénonçait dans Le Monde diplomatique l’usage démagogique du mot populisme : Lorsqu’un mouvement né il y a un peu plus d’un siècle aux Etats-Unis, à la fois progressiste, de tradition rurale et structuré par un programme de transformation économique ambitieux et précis, se métamorphose en une épithète informe apposée au tout-venant (le Ku Klux Klan et M. Ross Perot, Arletty et Bruce Springsteen, les généraux Peron et Boulanger, Tolstoï et Frantz Fanon, l’historien humaniste Jules Michelet et M. Jean-Marie Le Pen...), chacun devrait avoir compris la fonction idéologique de l’amalgame : dissimuler les vrais rapports de pouvoir en fabriquant une catégorie qui fait diversion, substituer l’étude d’analogies de style à l’analyse des clientèles sociales et des programmes. Ici comme souvent, le consensus se nourrit du relâchement intellectuel et de l’inculture historique. C’est ainsi que, tel un virus, l’adjectif populiste contamine le journalisme et l’analyse sociale ... Car les campagnes prétendument "antipopulistes" semblent refléter la crainte d’une véritable révolte populaire devant l’évidence, qu’attestent deux décennies de régression sociale, qu’il n’est aucunement prévu de changer de politique, quoi qu’on nous en dise.

Et la manière dont politiques, décideurs et gestionnaires traitent les Français s’est-elle améliorée ces derniers temps ? En rapport avec le fiasco des projets de réforme de la Justice après Outreau, on peut relever cette phrase de Pascal Clément lors du débat parlementaire du 19 décembre : En 2005, sur plus de 30 000 informations ouvertes à l’instruction, presque 10 000 faisaient suite à une plainte avec constitution de partie civile, dont plus de 9000 se sont terminées par un non-lieu, une irrecevabilité ou un refus d’informer ! Des non-lieux terminent, même si l’on ne dispose pas de pourcentages précis, l’écrasante majorité des plaintes avec constitution de partie civile - sans doute 80 % en 2004 à Paris, en matière économique et financière ! On voit bien les abus qui ont cours. Pascal Clément prend pour base de son intervention, destinée à justifier de nouvelles limitations des possibilités de plainte avec constitution de partie civile, des données émanant de la magistrature et qui reflètent le fonctionnement actuel d’une Justice qu’il s’agissait précisément de réformer. La véritable raison invoquée pour ces nouvelles dispositions est l’encombrement des cabinets d’instruction. A aucun moment l’avis des citoyens n’a été demandé, alors que leurs actions en Justice sont d’emblée déclarées abusives dans un débat sur des propositions introduites avec très peu de publicité et adoptées sans aucune voix contre.

Quant aux prisons, la situation a-t-elle vraiment évolué après le rapport très critique du Commissaire européen Alvaro Gil-Robles ? D’après le Nouvel Observateur, l’avocat du détenu qui revendique un acte de cannibalisme présumé commis le 3 janvier à la prison de Rouen a mis en cause l’administration pénitentiaire, reprochant à la maison d’arrêt d’avoir refusé le placement en isolement de son client qui purgeait une peine de cinq ans pour viol avec violence, souffrait de schizophrénie et était "potentiellement dangereux".

Et les délocalisations, la prolétarisation de la grande majorité de la population, la misère croissante, la situation des SDF... Que penser d’un projet de loi qui, juste avant les présidentielles, instituerait un droit au logement opposable et qui suscite déjà le scepticisme ? Et pourquoi y a-t-il des SDF dans la France de 2007 ? Sans doute, les Français reprochent-ils aux "élites" une réelle perte de considération de l’être humain au cours des deux dernières décennies.

On trouve sur la Toile une chanson catalane des années 1960, la Cançó de les Balances (Chanson de la balance), composée par Josep-Maria Carandell et chantée par Ovidi Montllor. Elle raconte l’histoire d’un royaume de jadis où :

Doncs era un rei que tenia
el castell a la muntanya,
tot el que es veia era seu :
Terres, pous, arbres i cases,
i al matí des de la torre
cada dia els comptava.
La gent no estimava el rei,
i ell tampoc no els estimava,
perquè de comptar en sabia,
però amor, no li’n quedava,
cada cosa tenia un preu,
la terra, els homes, les cases.
Un dia un noi del seu regne
vora el castell va posar-se.
I va dir aquesta cançó
amb veu trista però clara :
" Quan vindrà el dia que l’home
valgui més que pous i cases,
més que les terres més bones,
més que les plantes i els arbres ?
Quan vindrà el dia que l’home
no se’l pese amb les balances ? "
(...)

(Il était un roi dont le château se trouvait sur une montagne. Tout ce qu’on voyait du château lui appartenait : terres, puits, arbres et maisons, et tous les matins il les comptait du haut de la tour. Les gens n’aimaient pas le roi. Lui, non plus, il ne les aimait pas. Car il savait bien compter, mais il ne lui restait plus d’amour. Tout avait un prix : la terre, les hommes, les maisons. Un jour, un jeune du royaume s’approcha du château et entonna le chanson qui suit avec voix triste, mais claire : " Quand viendra le jour où l’homme vaudra plus que puits et maisons, plus que les meilleures terres, plus que les plantes et les arbres ? Quand viendra le jour où l’homme ne sera pas pesé avec une balance ? " )

Une chanson dont des enseignants ont fait un conte pour enfants.

 


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34 réactions à cet article    


  • Marie (---.---.13.55) 9 janvier 2007 13:08

    « Quand viendra le jour où l’homme ne sera pas pesé avec une balance ? »

    Bien d’accord, tout est là. Ils laissent les Français crever parce qu’ils ont trouvé ailleurs des esclaves infra-payés. Des régimes politiques que « nos » dirigeants dont d’ailleurs aidé à s’installer.

    Avec les délocalisations, le dumping social et la « marché mondial de la main d’oeuvre », ils se fichent des Français et de nos droits.


    • Pierre (---.---.254.225) 9 janvier 2007 13:16

      « Des régimes politiques que »nos« dirigeants ont d’ailleurs aidé à s’installer. »

      Ou ceux des Etats-Unis, ou de la Grande-Bretagne. Chacun a sa parcelle. Les USA, l’Amérique Latine (Pinochet, etc...). La Grande-Bretagne, une bonne partie de l’Asie (coup d’Etat de Suharto en Indonésie manigancé par les « travaillistes »). La France, la débâcle africaine, etc...


    • Pierre (---.---.254.225) 9 janvier 2007 13:18

      « les délocalisations, le dumping social et la »marché mondial de la main d’oeuvre« ... »

      Là, ils travaillent tous ensemble avec leurs réseaux d’influence, Trilatérale et autres. C’est vrai que l’être humain ne vaut plus grand-chose pour ces clans de super-riches et de super-puissants.


    • Pierre (---.---.254.225) 9 janvier 2007 13:20

      « ils se fichent des Français et de nos droits »

      Ils se fichent tout autant, d’ailleurs, des droits de ceux qu’ils exploitent ou font exploiter par leurs marionnettes, avec des salaires minimum de 30, 50 ou 100 euros mensuels dans de nombreux pays.


    • Gwendal L (---.---.73.200) 10 janvier 2007 13:37

      Oui, il ya ceux qui (nous) gouvernent, ceux pour qui ils (nous) gouvernent, et nous les français. Il ont un mot pour dire ce qu’ils font : la gouvernance.

      Refusons que ce soit seulement Le Pen, celui qui salope tout ce que son verbe touche, qui ait le droit de dire que ces gouvernantes sont coupables de haute trahison, refusons ces mots qui ne sont pas les notres.

      Gwendal L


    • Gwendal JL (---.---.73.200) 10 janvier 2007 13:51

      Méfions nous de nos emballements. Les US mieux que nous ? Allons donc.

      Je crois que pour comprendre ce qui se passe, on pourrait regarder le film à l’envers, au moins jusqu’au moyen âge.

      A condition de zapper les catastrophes. Pour avoir une idée de celles qui nous attendent, je propose de regarder les jeux vidéos de nos enfants...


    • (---.---.11.97) 13 janvier 2007 00:25

      « Refusons que ce soit seulement Le Pen, celui qui salope tout ce que son verbe touche, qui ait le droit de dire que ces gouvernantes sont coupables de haute trahison, refusons ces mots qui ne sont pas les notres. »

      Je ne comprends pas très bien où vous voulez en venir.

      Quels sont nos mots, et que vient faire Le Pen ?

      C’est évident que, depuis une bonne vingtaine d’années, les « élites » françaises gouvernent ouvertement contre « leur » population. D’ailleurs, que préconise Le Pen ? En réalité, la continuité du système.


    • (---.---.11.97) 13 janvier 2007 00:28

      « Méfions nous de nos emballements. Les US mieux que nous ? Allons donc. »

      Et que vient faire cette comparaison avec les USA ? Le système économique et social est le même là-bas qu’ici. Les combat des deux peuples vont dans le même sens.


    • Hélène (---.---.129.67) 13 janvier 2007 10:43

      Il faut cesser de raisonner par référence du FN, qui n’est qu’un épouvantail mis en place par Mitterrand pour castrer le pays politiquement.


    • Martine (---.---.103.34) 9 janvier 2007 13:50

      Tiré des commentaires à l’article de Denis Robert, voici un extrait de la liste des membres de la Trilatérale début 2007 :

      THE TRILATERAL COMMISSION

      January 2007

      *Executive Committee

      THOMAS S. FOLEY North American Chairman

      PETER SUTHERLAND European Chairman

      YOTARO KOBAYASHI Pacific Asia Chairman

      ALLAN E. GOTLIEB North American Deputy Chairman

      HERVÉ DE CARMOY European Deputy Chairman

      HAN SUNG-JOO Pacific Asia Deputy Chairman

      LORENZO H. ZAMBRANO North American Deputy Chairman

      ANDRZEJ OLECHOWSKI European Deputy Chairman

      SHIJURO OGATA Pacific Asia Deputy Chairman

      DAVID ROCKEFELLER Founder and Honorary Chairman

      PAUL A. VOLCKER North American Honorary Chairman

      GEORGES BERTHOIN European Honorary Chairman

      OTTO GRAF LAMBSDORFF European Honorary Chairman

      ***

      MICHAEL J. O’NEIL North American Director PAUL RÉVAY European Director

      TADASHI YAMAMOTO Pacific Asia Director

      EUROPEAN GROUP

      **In Public Service

      Paul Adams, Chief Executive, British American Tobacco, London

      Urban Ahlin, Member of the Swedish Parliament and Chairman of the Committee on Foreign Affairs, Stockholm

      Krister Ahlström, Vice Chairman, Stora Enso and Fortum ; former Chairman, Finnish Employers Confederation ; former Chairman, Ahlström Corp., Helsinki

      Edmond Alphandéry, Chairman, Caisse Nationale de Prévoyance, Paris ; former Chairman, Electricité de France (EDF) ; former Minister of the Economy and Finance

      Jacques Andréani, Ambassadeur de France, Paris ; former Ambassador to the United States

      *Stelios Argyros, Chairman and Managing Director, Preveza Mills, Athens ; former Member of the European Parliament ; former Vice President of UNICE, Brussels ; former President and Chairman of the Board of the Federation of Greek Industries, Athens

      Jerzy Baczynski, Editor-in-Chief, Polityka, Warsaw

      Estela Barbot, Director, AGA ; Director, Bank Santander Negocios ; Member of the General Council, AEP - Portuguese Business Association, Porto ; General Honorary Consul of Guatemala, Lisbon

      *Erik Belfrage, Senior Vice President, Skandinaviska Enskilda Banken ; Director, Investor AB, Stockholm

      Marek Belka, Executive Secretary, United Nations Economic Commission for Europe (UNECE), Geneva ; former Prime Minister of Poland, Warsaw ; former Ambassador-at-Large and Chairman, Council for International Coordination, Coalition Provisional Authority, Baghdad

      Baron Jean-Pierre Berghmans, Chairman of the Executive Board, Lhoist Group, Limelette, Belgium

      *Georges Berthoin, International Honorary Chairman, European Movement ; Honorary Chairman, The Jean Monnet Association ; Honorary European Chairman, The Trilateral Commission, Paris

      Nicolas Beytout, Editor, Le Figaro, Paris ; former Editor, Les Echos, Paris

      Carl Bildt, Minister of Foreign Affairs of Sweden ; former Chairman, Kreab Group of public affairs companies ; former Chairman, Nordic Venture Network, Stockholm ; former Member of the Swedish Parliament, Chairman of the Moderate Party and Prime Minister of Sweden ; former European Union High Representative in Bosnia-Herzegovina & UN Special Envoy to the Balkans

      Ana Patricia Botin, Executive Chairman, Banesto ; Vice Chairman, Urbis ; Member of the Management Committee, Santander Group, Madrid

      Jean-Louis Bourlanges, Member of the European Parliament (ALDE Group/UDF) and Chairman, Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs, Brussels ; former President of the European Movement in France, Paris

      *Jorge Braga de Macedo, President, Tropical Research Institute, Lisbon ; Special Advisor to the Secretary General, Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), Paris ; Professor of Economics, Nova University at Lisbon ; Chairman, Forum Portugal Global ; former Minister of Finance

      Lord Brittan of Spennithorne, Vice Chairman, UBS Investment Bank, London ; former Vice President, European Commission

      Jean-Louis Bruguière, First Magistrate and First Vice President of the Paris County Court

      Robin Buchanan, Senior Partner, Bain & Company, London

      *François Bujon de l’Estang, Ambassadeur de France ; Chairman, Citigroup France, Paris ; former Ambassador to the United States

      Edelgard Bulmahn, Member of the German Bundestag and Chairwoman of the Committee on Economic Affairs ; former Federal Minister, Berlin

      Sven Burmester, Writer and Explorer, Denmark ; former Representative, United Nations Population Fund (UNFPA), Beijing ; former World Bank Deputy Secretary and Representative in Cairo

      Richard Burrows, Governor, Bank of Ireland ; Director, Pernod Ricard ; Chairman, the Scotch Whisky Association ; former President, IBEC (The Irish Business and Employers Confederation), Dublin

      *Hervé de Carmoy, Chairman, Almatis, Frankfurt-am-Main ; former Partner, Rhône Group, New York & Paris ; Honorary Chairman, Banque Industrielle et Mobilière Privée, Paris ; former Chief Executive, Société Générale de Belgique

      Antonio Carrapatoso, Chairman of the Board of Directors, Vodafone Portugal, Lisbon ; Member of the Board of Directors, Vodafone Spain & Vodacom

      Salvatore Carrubba, Director of Strategies and Columnist, Il Sole 24 Ore, Milan ; former Culture Alderman, Municipality of Milan

      Henri de Castries, Chairman of the Management Board and Chief Executive Officer, AXA, Paris

      Carme Chacon Piqueras, First Vice-President of the Spanish Parliament, Madrid

      Jürgen Chrobog, Chairman, BMW Herbert Quandt Foundation, Munich ; former German Deputy Foreign Minister and Ambassador to the United States

      Luc Coene, Minister of State ; Deputy Governor, National Bank of Belgium, Brussels

      Sir Ronald Cohen, Founding partner and Executive Chairman, Apax Partners Worldwide, London

      Bertrand Collomb, Chairman, Lafarge, Paris ; Chairman, World Business Council for Sustainable Development

      *Richard Conroy, Chairman, Conroy Diamonds & Gold, Dublin ; Member of Senate, Republic of Ireland

      Eckhard Cordes, Chief Executive Officer, Franz Haniel & Cie, Duisburg ; former Member of the Board, DaimlerChrysler, Stuttgart

      Alfonso Cortina, Chairman, Inmobiliaria Colonial ; Chairman, Repsol-YPF Foundation, Madrid

      Eduardo Costa, Executive Vice Chairman, Banco Finantia, Lisbon ; Member, Forum Portugal Global

      Michel David-Weill, Former Chairman, Lazard LLC, worldwide ; Chairman of the Supervisory Board, Eurazeo, Paris

      Baron Paul De Keersmaeker, Chairman of the Board of Domo, Corgo, Foundation Europalia International and the Canada Europe Round Table, Brussels ; Honorary Chairman Interbrew, KBC, Nestlé Belgilux ; former Member of the Belgian and European Parliaments and of the Belgian Government

      *Vladimir Dlouhy, Senior Advisor, ABB ; International Advisor, Goldman Sachs ; former Czechoslovak Minister of Economy ; former Czech Minister of Industry & Trade, Prague

      *Bill Emmott, Former Editor, The Economist, London Thomas Enders, Chief Executive Officer, EADS, Munich ; Chairman, Atlantik-Brücke (Atlantic Bridge), Berlin

      Pedro Miguel Echenique, Professor of Physics, University of the Basque Country ; President, Foundation Donostia International Physic Center (DIPC) ; former Basque Minister of Education, San Sebastian

      Laurent Fabius, Member of the French National Assembly and of the Foreign Affairs Committee ; former Prime Minister & Minister of the Economy & Finance, Paris

      Oscar Fanjul, Honorary Chairman, Repsol YPF ; Vice Chairman, Omega Capital, Madrid

      Grete Faremo, Director of Law and Corporate Affairs for Western Europe, Microsoft ; former Executive Vice President, Storebrand ; former Norwegian Minister of Development Cooperation, Minister of Justice and Minister of Oil and Energy, Oslo

      *Nemesio Fernandez-Cuesta, Executive Director of Upstream, Repsol-YPF ; former Chairman, Prensa Española, Madrid

      Jürgen Fitschen, Member of the Group Executive Committee, Deutsche Bank, Frankfurt-am-Main

      Klaus-Dieter Frankenberger, Foreign Editor, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Frankfurt am Main

      Louise Fresco, University Professor, Universiteit van Amsterdam (University of Amsterdam)

      Hugh Friel, Chief Executive, Kerry Group, Tralee, Co. Kerry, Ireland

      Lykke Friis, Pro-Rector, University of Copenhagen

      *Michael Fuchs, Member of the German Bundestag, Berlin ; former President, National Federation of German Wholesale & Foreign Trade

      Lord Garel-Jones, Managing Director, UBS Investment Bank, London ; Member of the House of Lords ; former Minister of State at the Foreign Office (European Affairs)

      *Antonio Garrigues Walker, Chairman, Garrigues Abogados y Asesores Tributarios, Madrid

      Wolfgang Gerhardt, Member of the German Bundestag ; Chairman of the Friedrich-Naumann-Foundation ; former Chairman of the Free Democratic Party ; former State Minister, Berlin

      Lord Gilbert, Member of the House of Lords ; former Minister for Defence, London

      Esther Giménez-Salinas, Rector, Ramon Llull University ; Professor of Criminal Law, ESADE Law School, Ramon Llull University, Barcelone

      Mario Greco, Chief Executive Officer, Eurizon Finantial Group ; former Managing Director, RAS (Insurance), Milan

      General The Lord Guthrie, Director, N M Rothschild & Sons, London ; Member of the House of Lords ; former Chief of the Defence Staff, London

      Sirkka Hämäläinen, Former Member of the Executive Board, European Central Bank, Frankfurt-am-Main ; former Governor, Bank of Finland

      Alfonso Iozzo, Managing Director, San Paolo IMI Group, Turin

      *Mugur Isarescu, Governor, National Bank of Romania, Bucharest ; former Prime Minister

      *Baron Daniel Janssen, Chairman of the Board, Solvay, Brussels

      Zsigmond Jarai, President, National Bank of Hungary, Budapest

      Trinidad Jiménez, International Relations Secretary of the Socialist Party (PSOE) & Member of the Federal Executive Committee, Madrid

      *Béla Kadar, Member of the Hungarian Academy, Budapest ; Member of the Monetary Council of the National Bank ; President of the Hungarian Economic Association ; Former Ambassador of Hungary to the O.E.C.D., Paris ; former Hungarian Minister of International Economic Relations and Member of Parliament

      Robert Kassai, General Vice President, The National Association of Craftmen’s Corporations, Budapest

      *Lord Kerr of Kinlochard, Deputy Chairman and Senior Independent Non-executive Director of Royal Dutch Shell ; Member of the House of Lords ; Director of Rio Tinto, the Scottish American Investment Trust, London ; former Secretary General, European Convention, Brussels ; former Permanent Under-Secretary of State and Head of the Diplomatic Service, Foreign & Commonwealth Office, London ; former British Ambassador to the United States

      Denis Kessler, Chairman and Chief Executive Officer, Scor, Paris ; former Chairman, French Insurance Association (FFSA) ; Former Executive Vice-Chairman, MEDEF-Mouvement des Entreprises de France (French Employers’ Confederation)

      Klaus Kleinfeld, Chief Executive Officer, Siemens, Munich

      *Sixten Korkman, Managing Director, The Research Institute of the Finnish Economy (ETLA) & Finnish Business and Policy Forum (EVA), Helsinki

      Gabor Kovacs, Chairman and Chief Executive Officer, Bankar Holding ; Founder, KOGART (the Kovacs Gabor Art Foundation), Budapest

      Jiri Kunert, Chairman and Chief Executive Officer, Zivnostenska banka ; President of the Czech Association of Banks, Prague

      *Count Otto Lambsdorff, Partner, Wessing Lawyers, Düsseldorf ; Chairman, Friedrich Naumann Foundation, Berlin ; former Member of German Bundestag ; Honorary Chairman, Free Democratic Party ; former Federal Minister of Economy ; former President of the Liberal International ; Honorary European Chairman, The Trilateral Commission, Paris

      Kurt Lauk, Member of the European Parliament (EPP Group-CDU) ; Chairman, Globe Capital Partners, Stuttgart ; President, Economic Council of the CDU Party, Berlin ; Former Member of the Board, DaimlerChrysler, Stuttgart

      Anne Lauvergeon, Chairperson of the Executive Board, Areva ; Chairperson and Chief Executive Officer, Cogema, Paris

      (à suivre)


      • Martine (---.---.103.34) 9 janvier 2007 13:51

        Suite et fin de l’extrait, qui complète la relation des membres européens de la Trilatérale :

        Pierre Lellouche, Member of the French National Assembly and of the Foreign Affairs Committee, Paris ; President, NATO Parliamentary Assembly

        Enrico Letta, Under State Secretary, Office of the Prime Minister, Italy ; former Minister of European Affairs, Industry, and of Industry and International Trade, Rome

        André Leysen, Honorary Chairman, Gevaert, Antwerp ; Honorary Chairman, Agfa-Gevaert Group

        Marianne Lie, Director General, Norwegian Shipowner’s Association, Oslo

        Count Maurice Lippens, Chairman, Fortis, Brussels

        Helge Lund, Chief Executive Officer of the Norwegian Oil Company, Statoil, Oslo

        *Cees Maas, Vice Chairman and Chief Financial Officer of the ING Group, Amsterdam ; former Treasurer of the Dutch Government

        Peter Mandelson, Member of the European Commission (Trade), Brussels ; former Member of the British Parliament ; former Secretary of State to Northern Ireland and for Trade and Industry

        Abel Matutes, Chairman, Empresas Matutes, Ibiza ; former Member of the European Commission, Brussels ; former Minister of Foreign Affairs, Madrid

        Francis Maude, Member of the British Parliament ; Chairman of the Conservative Party ; Director, Benfield Group ; former Shadow Foreign Secretary, London

        Joao de Menezes Ferreira, Chairman and Chief Executive Officer, ECO-SOROS, Lisbon ; former Member of the Portuguese Parliament

        Peter Mitterbauer, Honorary President, The Federation of Austrian Industry, Vienna ; President and Chief Executive Officer, Miba, Laakirchen

        Mario Monti, President and Professor Emeritus, Bocconi University, Milan ; Chairman of BRUEGEL and of ECAS, Brussels ; former Member of the European Commission (Competition Policy)

        Dominique Moïsi, Special Advisor to the Director General of the French Institute for International Relations (IFRI), Paris

        Luca Cordero di Montezemolo, Chairman, Fiat, Turin ; Chairman, Confindustria (Italian Confederation of Industry), Rome

        Sir Mark Moody-Stuart, Chairman, Anglo American ; former Chairman, Royal Dutch/Shell Group, London

        Klaus-Peter Müller, Chairman of the Board of Managing Directors, Commerzbank, Frankfurt-am-Main ; President, Association of German Banks (BDB), Berlin

        Heinrich Neisser, Former President, Politische Akademie, Vienna ; Professor of Political Sciences at Innsbruck University ; former Member of Austrian Parliament and Second President of the National Assembly

        Harald Norvik, Chairman and Partner, ECON Management ; former President and Chief Executive, Statoil, Oslo

        Arend Oetker, President, German Council on Foreign Relations (DGAP) ; Vice Chairman, Federation of German Industries ; Managing Director, Dr. Arend Oetker Holding, Berlin

        *Andrzej Olechowski, Founder, Civic Platform ; Former Chairman, Bank Handlowy ; former Minister of Foreign Affairs and of Finance, Warsaw

        Richard Olver, Chairman, BAE Systems, London

        Janusz Palikot, Chairman of the Supervisory Board, Polmos Lublin ; Vice President, Polish Confederation of Private Employers ; Co-owner, Publishing House slowo/obraz terytoria ; Member of the Board of Directors, Polish Business Council, Warsaw

        Dimitry Panitza, Founding Chairman, The Free and Democratic Bulgaria Foundation ; Founder and Chairman, The Bulgarian School of Politics, Sofia

        Lucas Papademos, Vice President, European Central Bank, Frankfurt-am-Main ; former Governor of the Bank of Greece

        Lord Patten of Barnes, Chancellor of the University of Oxford ; Chairman, International Crisis Group, Brussels ; former Member of the European Commission (External Relations), Brussels ; former Governor of Hong Kong ; former Member of the British Cabinet, London

        Volker Perthes, Director, SWP (German Institute for International and Security Affairs), Berlin

        Dieter Pfundt, Personally Liable Partner, Sal. Oppenheim Bank, Frankfurt

        Josep Piqué, Chairman of the Popular Party of Catalunya, Barcelona ; Member of the Parliament of Catalunya ; Member of the Spanish Senate ; former Minister of Foreign Affairs

        Benoît Potier, Chairman of the Management Board, L’Air Liquide, Paris

        Alessandro Profumo, Chief Executive Officer, UniCredito Italiano, Milan

        Luigi Ramponi, Member of the Italian Senate ; former Chairman of the Defence Committee of the Chamber of Deputies, Rome ; former Deputy Chief of the Defence Staff (Italian Army)

        Wanda Rapaczynska, President of the Management Board, Agora, Warsaw

        Heinz Riesenhuber, Member of the German Bundestag ; former Federal Minister of Research and Technology, Berlin ; Chairman of the Supervisory Boards of Kabel Deutschland and of Evotec

        Gianfelice Rocca, Chairman, Techint Group of Companies, Milan ; Vice President, Confindustria, Rome

        H. Onno Ruding, Chairman, Centre for European Policy Studies (CEPS), Brussels ; Former Vice Chairman, Citibank ; former Dutch Minister of Finance

        Anthony Ruys, Former Chairman of the Executive Board, Heineken, Amsterdam

        Ferdinando Salleo, Vice Chairman, MCC (Mediocredito Centrale), Rome ; former Ambassador to the United States

        Jacques Santer, Honorary State Minister, Luxembourg ; former Member of the European Parliament ; former President of the European Commission ; former Prime Minister of Luxembourg

        *Silvio Scaglia, Chairman, Fastweb ; former Managing Director, Omnitel, Milan

        Paolo Scaroni, Chief Executive Officer, ENI, Rome

        *Guido Schmidt-Chiari, Chairman of the Supervisory Board, Constantia Group ; former Chairman, Creditanstalt Bankverein, Vienna

        Henning Schulte-Noelle, Chairman of the Supervisory Board, Allianz, Munich

        Prince Charles of Schwarzenberg, Founder and Director, Nadace Bohemiae, Prague ; Member of the Czech Senate ; former Chancellor to President Havel ; former President of the International Helsinki Federation for Human Rights

        *Carlo Secchi, Professor of European Economic Policy and former Rector, Bocconi University ; Vice President, ISPI, Milan ; former Member of the Italian Senate and of the European Parliament

        *Tøger Seidenfaden, Editor-in-Chief, Politiken, Copenhagen

        Maurizio Sella, Chairman, Gruppo Banca Sella, Biella ; former Chairman, Association of Italian Banks (A.B.I.), Rome

        Slawomir S. Sikora, Chief Executive Officer and Citigroup Country Officer for Poland, Bank Handlowy w Warszawie, Warsaw

        Stefano Silvestri, President, Institute for International Affairs (IAI), Rome ; Commentator, Il Sole 24 Ore ; former Under Secretary of State for Defence, Italy

        Lord Simon of Highbury, Member of the House of Lords ; Advisory Director of Unilever, Morgan Stanley Europe and LEK ; former Minister for Trade & Competitiveness in Europe ; former Chairman of BP, London

        Nicholas Soames, Member of the British Parliament, London

        Sir Martin Sorrell, Chief Executive Officer, WPP Group, London

        Myles Staunton, Former Member of the Irish Senate & of the Dail ; Consultant, Westport, Co. Mayo

        *Thorvald Stoltenberg, President, Norwegian Red Cross, Oslo ; former Co-Chairman (UN) of the Steering Committee of the International Conference on Former Yugoslavia ; former Foreign Minister of Norway ; former UN High Commissioner for Refugees

        *Petar Stoyanov, Former President of the Republic of Bulgaria ; Member of Bulgarian Parliament ; Chairman of Parliamentary Group of United Democratic Forces ; Chairman of Union of Democratic Forces, Sofia

        Peter Straarup, Chairman of the Executive Board, Danske Bank, Copenhagen ; Chairman, the Danish Bankers Association

        *Peter Sutherland, Chairman, BP p.l.c. ; Chairman, Goldman Sachs International ; Special Representative of the United Nations Secretary-General for Migrations ; former Director General, GATT/WTO ; former Member of the European Commission ; former Attorney General of Ireland

        Björn Svedberg, Former Chairman and Chief Executive Officer, Ericsson, Stockholm ; former President and Group Chief Executive, Skandinaviska Enskilda Banken

        Pavel Telicka, Partner, BXL-Consulting, Prague

        Jean-Philippe Thierry, Chairman and Chief Executive Officer, AGF (Assurances Générales de France), Paris Lady Barbara Thomas Judge, Chairman, UKAEA (United Kingdom Atomic Energy Authority) ; former U.S. Securities Exchange Commissioner

        *Harri Tiido, Ambassador of Estonia and Head of the Estonian Mission to NATO, Brussels

        Marco Tronchetti Provera, Chairman and Chief Executive Officer, Pirelli & C., Milan ; Deputy Chairman, Confindustria, Rome ; former Chairman, Telecom Italia

        Elsbeth Tronstad, Executive Director, Confederation of Norwegian Enterprise (NH0) ; former Vice President, ABB, Oslo

        Loukas Tsoukalis, Special Adviser to the President of the European Commission ; Professor at the University of Athens and the College of Europe ; President of the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP), Athens

        Mario Vargas Llosa, Writer and Member of the Royal Spanish Academy, Madrid

        *George Vassiliou, Former Head of the Negotiating Team for the Accession of Cyprus to the European Union ; former President of the Republic of Cyprus ; Former Member of Parliament and Leader of United Democrats, Nicosia

        Franco Venturini, Senior Editorial Commentator on Foreign Affairs, Corriere della Sera, Rome

        Friedrich Verzetnitsch, Former Member of Austrian Parliament ; President, Austrian Federation of Trade Unions, Vienna ; Former President, European Trade Union Confederation (ETUC)

        *Marko Voljc, Chief Executive Officer, K & H Bank, Budapest ; former General Manager of Central Europe Directorate, KBC Bank Insurance Holding, Brussels ; former Chief Executive Officer, Nova Ljubljanska Banka, Ljubljana

        Alexandr Vondra, Minister of Foreign Affairs, Prague ; former Czech Deputy Minister of Foreign Affairs

        Joris Voorhoeve, Member of the Council of State ; former Member of the Dutch Parliament ; former Minister of Defence, The Hague

        Panagis Vourloumis, Chairman and Chief Executive Officer, Hellenic Telecommunications Organization (O.T.E.), Athens

        Marcus Wallenberg, Chairman of the Board, Skandinaviska Enskilda Banken (SEB), Stockholm

        *Serge Weinberg, Chairman of the Supervisory Board, Accor ; Chairman and Chief Executive Officer, Weinberg Capital Partners ; former Chairman of the Management Board, Pinault-Printemps-Redoute ; former President, Institute of International and Strategic Studies (IRIS), Paris

        Heinrich Weiss, Chairman, SMS, Düsseldorf ; former Chairman, Federation of German Industries, Berlin

        Nout Wellink, President, Dutch Central Bank, Amsterdam

        Arne Wessberg, Director General, YLE (Finnish Broadcasting Company) and Director General, YLE Group (YLE and Digits Oy), Helsinki ; President, European Broadcasting Union (EBU)

        *Norbert Wieczorek, former Member of the German Bundestag & Deputy Chairman of the SPD Parliamentary Group, Berlin

        Hans Wijers, Chairman and Chief Executive Officer, Akzo Nobel, Arnhem

        Otto Wolff von Amerongen, Honorary Chairman, East Committee of the German Industry ; Chairman and Chief Executive Officer, Otto Wolff Industrieberatung und Beteiligung, Cologne

        Emilio Ybarra, former Chairman, Banco Bilbao-Vizcaya, Madrid

        Former Members in Public Service

        John Bruton, European Union Ambassador & Head, Delegation of the European Commission to the United States

        Lene Espersen, Minister of Justice, Denmark

        Toomas Hendrik Ilves, President of the Republic of Estonia, Tallinn

        Pedro Solbes, Deputy Prime Minister and Minister of the Economy and Finances, Spain ; former Member of the European Commission

        Karsten D. Voigt, Coordinator of German-American Cooperation, Federal Foreign Ministry, Germany

        (...)


      • Carmen (---.---.48.216) 9 janvier 2007 16:31

        On ne peut pas dire que cette composition ne soit pas « démocratique » AU SEIN DE LA CLASSE DOMINANTE. De ce point de vue, ils ont fait un effort.


      • (---.---.36.78) 9 janvier 2007 20:50

        Plus que « démocratique », c’est « transversal ». La Trilatérale est un regroupement de réprésentants de tous les défenseurs influents du capitalisme et de l’impérialisme à l’échelle mondiale, « gauches » et syndicats bien-pensants compris.


      • (---.---.158.243) 9 janvier 2007 20:45

        « Et quelle est la valeur réelle de l’être humain dans la société que ce même monde politique a façonnée ? »

        La réponse n’est pas difficile. Depuis vingt ans, chaque fois qu’on nous parle de « nouveaux droits », c’est une PERTE de DROITS. Le reste, Mensonge et Cie.


        • Ant (---.---.36.78) 9 janvier 2007 20:53

          C’est une perte de droits pour les « petits » et de plus en plus de droits pour les super-riches. La réalité est qu’il y a un recul général des Droits de l’homme effectifs à l’échelle française, européenne et planétaire dans un contexte de régressions historiques sans précédent.


        • CT (---.---.143.115) 10 janvier 2007 02:56

          « Quand viendra le jour où l’homme ne sera pas pesé avec une balance ? »

          -  Quand il sera capable de se faire respecter de lui-même et des autres.
          -  Quand il sera capable de se prendre en charge. Et ne sera plus le jouet de l’Etat Providence.
          -  Quand, en tant qu’humaniste, il comprendra qu’il n’a pas que des droits mais aussi des devoirs.
          -  Quand il cessera d’avoir peur et de diaboliser le libéralisme et le regardera en face pour en accepter les compétitions économiques et en reformer les excès et l’aspect inhumain.
          -  Quand il ne sera plus ni de gauche ni de droite et qu’il sera capable de voir ce qu’il y a de valable chez Le Pen, Sarkozy, M-G Buffet, ou Ségolène... ou autre... Le citoyen dans ce pays ou est né l’humanisme, n’a plus rien d’humaniste.
          -  Quant il aura la faculté de penser par lui-même en dehors du lavage de cerveau venant des partis et de tous ceux qui ont le don de contrôler les faibles.
          -  Quand les syndicats et la démagogie socialiste cesseront d’offrir la facilité à la place de la formation, le recyclage, l’esprit d’aventure, l’ambition, la ténacité, le gout du travail, la responsabilité et la liberté de choix. Bref, le challenge.

          Ces politiques (syndicats et socialistes) subsistent grâce à une couche de la société qu’ils entretiennent dans leurs échecs et leurs faiblesses... mais ne les aident aucunement à se construire et à réussir dans une société mondiale ou règne la loi naturelle du plus puissant et ainsi justifie le bien-fondé de leurs raisons d’être.

          -  « il y aurait donc lieu de retirer l’appareil d’État des mains de cette élite égoïste voire criminelle pour le mettre au service du peuple tout entier »

          On l’a déjà fait, cela ne sert à rien. Le peuple au pouvoir se retrouve avec le même égoïsme et pratique les mêmes erreurs. (Il devient dictatorial et anéantit les autres couches sociales - voir les révolutions populaires -

          L’élitisme est une réalité : il n’y a pas 2 Zidane, 2 Mozart, 2 Leonard de Vinci etc... il faut faire avec. L’égalité n’existe pas. L’idéologie ne changera pas la réalité. Liberté ? Toujours partielle ou illusoire - Egalité ? Non - Impossible Fraternité ? Oui et c’est notre réussite d’homme. C’est la morale du prochain qui est une morale d’amour. Personne n’y pense et peu le comprennent vraiment.

          « Quand viendra le jour où l’homme ne sera pas pesé avec une balance ? »
          -  Quand Il y aura une morale d’amour mais avec l’abêtissement ou nous plonge les religions et les partis, c’est pas demain la veille !


          • CT (---.---.143.115) 10 janvier 2007 03:06

            par CT (IP:xxx.x19.143.115) le 10 janvier 2007 à 02H56 « Quand viendra le jour où l’homme ne sera pas pesé avec une balance ? »

            - Quand L’homme sera capable de se faire respecter de lui-même et des autres.
            - Quand il sera capable de se prendre en charge. Et ne sera plus le jouet de l’Etat Providence.
            - Quand, en tant qu’humaniste, il comprendra qu’il n’a pas que des droits mais aussi des devoirs. Quand il cessera d’avoir peur et de diaboliser le libéralisme et le regardera en face pour en accepter les compétitions économiques et en reformer les excès et l’aspect inhumain.
            - Quand il ne sera plus ni de gauche ni de droite et qu’il sera capable de voir ce qu’il y a de valable chez Le Pen, Sarkozy, M-G Buffet, ou Ségolène... ou autre... Le citoyen dans ce pays ou est né l’humanisme, n’a plus rien d’humaniste.
            - Quant il aura la faculté de penser par lui-même en dehors du lavage de cerveau venant des partis et de tous ceux qui ont le don de contrôler les faibles.
            - Quand les syndicats et la démagogie socialiste cesseront d’offrir la facilité à la place de la formation, le recyclage, l’esprit d’aventure, l’ambition, la ténacité, le gout du travail, la responsabilité et la liberté de choix. Bref, le challenge.

            Ces politiques (syndicats et socialistes) subsistent grâce à une couche de la société qu’ils entretiennent dans leurs échecs et leurs faiblesses... mais ne les aident aucunement à se construire et à réussir dans une société mondiale ou règne la loi naturelle du plus puissant et ainsi justifie le bien-fondé de leurs raisons d’être.

            « il y aurait donc lieu de retirer l’appareil d’État des mains de cette élite égoïste voire criminelle pour le mettre au service du peuple tout entier »

            On l’a déjà fait, cela ne sert à rien. Le peuple au pouvoir se retrouve avec le même égoïsme et pratique les mêmes erreurs. (Il devient dictatorial et anéantit les autres couches sociales - voir les révolutions populaires - L’élitisme est une réalité : il n’y a pas 2 Zidane, 2 Mozart, 2 Leonard de Vinci etc... il faut faire avec. L’égalité n’existe pas. L’idéologie ne changera pas la réalité.

            Liberté ? Toujours partielle ou illusoire -

            Egalité ? Non - Impossible

            Fraternité ? Oui et c’est notre réussite d’homme. C’est la morale du prochain qui est une morale d’amour. Personne n’y pense et peu le comprennent vraiment.

            « Quand viendra le jour où l’homme ne sera pas pesé avec une balance ? » Quand Il y aura une morale d’amour mais avec l’abêtissement ou nous plonge les religions et les partis, c’est pas demain la veille !


          • (---.---.38.3) 10 janvier 2007 09:25

            « Quand il cessera d’avoir peur et de diaboliser le libéralisme et le regardera en face pour en accepter les compétitions économiques et en reformer les excès et l’aspect inhumain. »

            C’est là l’erreur déterminante dans votre raisonnement.

            Le libéralisme est une doctrine, et système économique, révolu. Il n’existe plus depuis la fin du XIX siècle. L’actuel système n’est en rien libéral, il est basé sur la domination mondiale du capital financier.

            Lire, par exemple :

            http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17139


          • (---.---.38.3) 10 janvier 2007 09:28

            « Le peuple au pouvoir se retrouve avec le même égoïsme et pratique les mêmes erreurs. »

            Parce que c’est l’aristocratie qui a fait la révolution française ? Et croyez-vous qu’on aurait eu un seul acquis social s’il n’y avait pas eu des révolutions ?


          • (---.---.156.200) 10 janvier 2007 10:02

            « il n’y a pas 2 Zidane, 2 Mozart, 2 Leonard de Vinci etc... il faut faire avec. L’égalité n’existe pas. L’idéologie ne changera pas la réalité. »

            C’est une connerie monumentale. En l’occurrence, le nombre de ce genre de « vedettes » a toujours dépendu de la demande des classes dominantes. Il y aura N Zidanes si le système est prêt à en payer N, et pareil pour le reste.

            Dans le domaine scientifique et technologique où les choses sont autrement plis sérieuses, la France qui a toujours fonctionné d’après un système archi-élitiste avec grandes écoles et tout le reste, a très peu de prix Nobel. Les Etats-Unis, qui ont un système universitaire beaucoup plus ouvert, en ont plein.


          • CT (---.---.143.181) 10 janvier 2007 16:06

            Non, c’est La bourgeoisie qui s’est servi du peuple pour se debarasser de la classe dirigeante. Et en France, vous etes a gauche comme a droite tous des bourgeois parmi les militants et vous utiliser le peuple pout vous donner une bonne conscience.


          • CT (---.---.143.181) 10 janvier 2007 17:10

            “C’est une connerie monumentale.”

            Pas tant que ça ! La nature ne connait pas la notion d’égalité : il y a toujours chez les hommes comme chez les animaux ou les plantes des forts et des faibles.

            Chez les hommes, nous sommes tous fait de la même étoffe mais nous sommes tous uniques et c’est la beauté de la création. C’est même ce qui nous donne une certaine classe.

            Si l’égalité existait il y aurait pour tous le même degré d’intelligence, les mêmes dons ou le même degré de cruauté, méchanceté ou bonté ce serai d’un ennui...à mourir.

            Et c’est vrai dans toutes les cultures et sociétés humaines. Tout le monde se construit avec son expérience et dans sa culture. Ce qui ne peut que créer des différences : C’est pourquoi, je maintiens, il ne peut y avoir 2 Descartes, 2 Nietzche, 2 Staline et même 2 Bush (heureusement !)

            C’est vrai chez l’animal : j’ai 3 chats. Ils sont incomparables. Leurs aptitudes sont complètement différentes. C’est leur charme et c’est pourquoi on peut les aimer individuellement. S’ils se ressemblaient avec les mêmes particularités... je n’en aurais qu’un !

            Si l’égalité existait on n’aurait pas besoin d’en faire un slogan national ou une loi !... pour l’imposer. Dans un monde égalitaire, nous n’aurions plus besoin de nous battre car chacun aurait sa place sans que quelqu’un de plus malin ou de plus fort que vous, vienne nous la revendiquer. Il faut des lois sociales pour imposer l’égalité. C’est tout.


          • TrT (---.---.157.24) 10 janvier 2007 19:57

            « Si l’égalité existait on n’aurait pas besoin d’en faire un slogan national ou une loi !... pour l’imposer. »

            Vous mélangez tout.

            L’égalité qu’impose la loi est l’égalité des droits. C’est une vue à long terme de l’avenir de la société. Si le plus fort physiquement, ou le plus magouilleur, doit avoir tous les droits, alors la société régressera car ceux qui créent vraiment la richesse et le progrès ne pourront jamais émerger.

            Les nazis ont pratiqué la loi du plus fort et un faux élitisme de race et d’autres critères absurdes. Les américains ont à la place créé une grosse équipe où il y avait, précisément, beaucoup d’allemands bannis par la force brute de leir pays. Mais ce sont les USA qui ont eu la bombe. Je sais, ce n’est pas un exemple très joli. Mais le résultat est parlant.


          • (---.---.33.224) 11 janvier 2007 21:25

            Le régime aristocratique est basé sur l’inégalité. Historiquement, il a échoué.


          • (---.---.12.56) 12 janvier 2007 10:08

            Le capitalisme actuel est-il si différent de la féodalité ? A mon avis, de moins en moins.


          • (---.---.188.170) 12 janvier 2007 19:05

            Les régimes inégalitaires sont basés sur l’appropriation par quelques-uns du travail du plus grand nombre. Ils finissent toujours par s’ecrouler.


          • RR (---.---.31.208) 12 janvier 2007 21:34

            On voit également se développer une inégalité croissante dans la manière dont les administrations traitent les citoyens d’après leur situation sociale.


          • frederic9 (---.---.232.32) 12 janvier 2007 10:22

            Le socialisme français est-il si différent de la féodalité ?

            A mon avis de moins en moins.

            Nous avons aujourd’hui au pouvoir, contrôlant le Parlement et toutes les institutions de la République, une caste de mandarins impériaux, des petits, des grands, des gros, des maigres, qui fixent souverainement le montant des impôts, se votant à eux-mêmes les impôts dont ils ont besoin pour vivre, et qui rafflent dans le pays d’énormes revenus :

            50 % de la richesse produite, sous formes d’impôts directs prélevés par l’Etat lui-même, et de cotisations prélevées par tous les affidés...

            ....Plus 15 % supplémentaires, sous formes de taxes sur ce que nous consommons avec l’argent qu’ils nous ont laissé.

            Et qui malgré tout celà, ne parvient pas à boucler ses fins de mois, et couvre la France de dettes....

            On a fait des révolutions pour moins que ça dans notre pays !


            • Sanson (---.---.12.168) 12 janvier 2007 10:33

              « Le socialisme français est-il si différent de la féodalité ? »

              Où est le « socialisme français » ? Avez-vous déjà vu un « socialisme » en France ? Ce serait un scoop...


            • (---.---.33.205) 12 janvier 2007 18:08

              Le « socialisme français », c’est du capitalisme pur et dur. Et, il n’y a pas si longtemps, il se trouva à la tête des guerres coloniales, Mitterrand compris.


            • (---.---.188.170) 12 janvier 2007 19:04

              Les socialistes français ont retourné leur veste avant la première guerre mondiale que leur appareil a cautionnée. Depuis, le parti qui a porté ce nom a toujours été pour l’essentiel un représentant des intérêts des milieux financiers et du lobby colonial.


            • Carole (---.---.98.139) 12 janvier 2007 23:07

              Quelle guerre démentielle, que celle de 1914-18, montée par des groupes de financiers qui se disputaient les colonies ! Et les suites de cet événement, jusqu’à la deuxième guerre mondiale, en passant par le nazisme...


            • Carole (---.---.98.139) 12 janvier 2007 23:09

              Il y a aussi l’être humain en tant que chair à canon dans les guerres. Ou en tant que victime de ces guerres, sans même combattre...


              • Vsyg (---.---.11.97) 12 janvier 2007 23:35

                C’est la cupidité de quelques-uns qui déclenche les guerres. Dès qu’une petite minorité puissante détient le pouvoir, elle instrumentalise l’ensemble de la population.

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