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Accueil du site > Tribune Libre > Capitalisme, pauvreté et pyramide sociale

Capitalisme, pauvreté et pyramide sociale

Ceux qui prétendent que le capitalisme régresse, agonise, qu'il est mort, mentent ou se trompent. Il triomphe au contraire, comme il ne l'a jamais fait. ...

... Au point qu'il n'y a plus les capitalistes et les autres, il y a une société capitaliste se partageant en divers courants ; et qu'ils le veuillent ou non, tous ses membres en font partie, dans des conditions inégales et dans une adhésion proportionnelle à ce que chacun en tire ... ou n'en tire pas.

Depuis l'avènement de l'industrie, la société n'a cessé et continue de s'enrichir, du simple fait de l'augmentation du nombre de ses membres et de l'activité de ceux qui travaillent pour générer un progrès agissant sur les foules comme le miroir aux alouettes. Les uns en profitent, d'autres en abusent, d'autres encore en souffrent, sans compter ceux qui, dans une utopie allant du blanc au noir, louent ou vitupèrent à qui mieux mieux ses effets les plus dérangeants. Parmi ces effets la mondialisation, qui n'est pourtant que la manifestation de ce progrès dans tous les domaines, et notamment ceux des communications et des technologies, ayant conduit à la suppression de frontières à l'abri desquelles chacun faisait jusqu'alors sa petite cuisine, de même que tous les pouvoirs leurs arrangements.

Pendant ce temps là, toujours aussi obstinément, les hommes – partagés entre ceux qui possèdent mais qui en voudraient davantage et ceux qui n'ayant rien en voudraient bien un peu –, ne cessent de proliférer dans une pyramide sociale s'atrophiant. La richesse globale atteint des sommets toujours plus élevés depuis lesquels elle alimente les fortunes particulières avant de ruisseler en filets de plus en plus menus, jusqu'à une base surpeuplée.

À noter comme l'idée de distribution des richesses de la société par ruissellement s'applique parfaitement à la pyramide sociale. Comme par une convection résultant de l'énergie dépensée à sa base et en son centre pour créer la richesse, celle-ci monte vers son sommet et s'y accumule. Après s'être servis et en avoir consacré une partie aux investissements nécessaires à la poursuite ainsi qu'au renforcement de l'activité de tous, les pouvoirs en diffusent une partie jusqu'aux niveaux les plus bas de la pyramide sociale par ruissellement. Comme pour un liquide, en résultent captages, détournements, et évaporation. Ce ruissellement étant de plus confronté à l'élargissement de la pyramide et à l'augmentation du nombre de ses habitants allant croissant vers sa base, une dispersion en résulte, réduisant d'autant la part de richesse de chacun de ceux qui l'occupent. Or, la structure pyramidale de la société est incontournable ; les révolutions prônées par certains étant condamnées à n'avoir pour résultats que de remplacer les pouvoirs chassés par d'autres, qui continueront à dominer les masses irriguées.

Mais pire s'annonce, car si l'avidité des hommes n'a d'égale que leur imprévoyance et leur capacité à se reproduire, la planète est un espace clos, dont les ressources, connues aussi bien que restant à découvrir, montrent depuis longtemps des limites que des pouvoirs dont c'est le premier rôle, eussent dû anticiper, sans parler des conséquences de la pollution et du réchauffement climatique.

La seule chance qui reste à la société – et peut-être même à notre civilisation –, réside maintenant dans un rééquilibrage urgent de la pyramide sociale, fondé sur un choix entre :

- moins de riches et plus de pauvres, ou

- davantage de riches et moins de pauvres ;

le niveau de justice sociale permis à notre espèce se situant au point d'équilibre entre ces deux options.

S'agissant dorénavant de savoir dans quelle mesure ceux qui semblent frappés par la fatalité peuvent contribuer à un tel rééquilibrage, seul garant d'une amélioration de leur condition et de celle de leur descendance, la réponse leur appartient et consiste à cesser de s'offrir toujours plus nombreux à une société qui les consomme à la manière d'un Moloch ? Pour cela, il leur faut absolument réduire drastiquement des taux de natalité qui font d'eux le gros d'un effectif qui est le premier outil de cette société, pour laquelle surpopulation signifie main d'œuvre abondante et moins chère.

Il faut cependant que les individus concernés par une telle révolution – rejetant la lutte des classes aussi archaïque que vaine dans laquelle les confinent la plupart de ceux qui se font leurs guides –, soient conscients qu'en réduisant ainsi leur propre proportion dans la population de la planète, ils réduiront la base de la pyramide sociale avec pour conséquence d'en élever le sommet, donc d'accroître la proportion de riches. Mais pour qui un tel résultat serait intolérable, dès lors que serait atteint un double objectif : réduire la pauvreté en même temps que maîtriser la croissance de la population ?

 

Cet article est tiré du blog :

http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


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32 réactions à cet article    


  • soi même 17 février 2014 19:23

    Et bien quand on aura compris, que la meilleur réponse , on s’en fou et bien il se métamorphosera se Capitalisme honnis, car il ne pourra pas survire, si personne y croit !
     


    • Claude Courty Claudec 18 février 2014 08:42

      Sauf qu’il y a le plus souvent bien loin entre croyance et réalité.

      Je préfère me référer à l’histoire et à ce qu’elle peut nous démontrer irréfutablement, plutôt qu’à l’utopie et aux idéologies trompeuses qu’elle alimente.

    • soi même 18 février 2014 12:06

      @ Claudec, vous sous estimez le génie humain dans cette affaire, et de l’autre cette réalité historique, rien est éternel !

       


    • Claude Courty Claudec 18 février 2014 12:58
      @ soi même (---.---.55.146) 18 février 12:06


      « À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains, au début du second millénaire cette population compte 7 milliards d’habitants, dont près de 1,5 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. L’homme et le progrès dont il est l’auteur, ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu’il y avait d’habitants de toutes conditions sur terre, à une époque qui peut être considérée comme le début de son entreprise de civilisation à l’échelle planétaire.

      Les objections ne manqueront pas, à commencer par le reproche de voir la bouteille en partie vide plutôt qu’en partie pleine et de faire ainsi preuve d’un pessimisme exagéré. Effectivement, alors que le nombre de pauvres a été multiplié par 6 – ce qui est un large minimum, supposant que tous les êtres humains vivant en l’an 1 aient été pauvres –, la population totale, toutes conditions confondues l’a été par 28 ; de quoi dédramatiser, en la relativisant, la multiplication du nombre de pauvres. Mais ce qui nous intéresse ici est la pauvreté et sa progression en nombre. Ce qui est important et prioritaire n’est pas de savoir si la civilisation a créé plus de riches que de pauvres mais quels ont été ses effets sur la pauvreté. »

      Voici ce qu’ont été les effets du génie humain dont vous parlez, même si le solde de ces effets peut être considéré comme positif pour l’ensemble de l’humanité ... au frais d’une planète qui commence à en avoir marre.

      Pour approfondir cette réaction, voir mon blog et ne pas manquer schémas et tableaux.

    • Scual 17 février 2014 20:28

      J’hésite entre exploser de rire devant tant d’idiotie ou vomir qu’on puisse à ce point prendre les gens pour des crétins.


      • antyreac 17 février 2014 21:43

        Apparemment vous n’avais pas bien lu l’article fort intéressant au demeurant.


      • Scual 18 février 2014 09:32

        Oh si j’ai tout lu, et les parties qui disent que plus il y a de riches moins il y a de pauvres, ou celle qui nie la lutte des classe méritent amplement mon commentaire.


      • Claude Courty Claudec 18 février 2014 10:12

        Scual (---.---.252.84) 18 février 09:32

        Tout lu peut-être, mais mal lu (ou mal compris) c’est certain.
        1°. Je ne nie pas la lutte des classes, je me contente de dénoncer son utopie archaïque, tel qu’elle a conduit à imposer les pires souffrances à ceux qu’elle a prétendu défendre. Communisme = 100 millions de morts, en très grande majorité des pauvres. Et les revendications de leurs descendants ne demeurent-elles pas les mêmes ?
        2°. Eh oui, plus il y a de riches moins il y a de pauvres, et inversement (à population égale). La Palisse n’aurait pas dit mieux et c’est facilement démontrable, par un simple petit dessin. Si une pyramide (schématisée par un triangle) représente la population à un moment donné, avec quelques riches en haut et de nombreux pauvres à la base, il suffit de réduire cette base pour se rendre compte qu’à surface constante (donc à population constante) le sommet de la pyramide s’élève et inversement. CQFD.

        Pour approfondir cette réaction, voir  :

        http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

        Ne pas manquer schémas et tableaux.


      • Scual 18 février 2014 12:41

        Oui et bien vous confirmez le niveau.

        NON le communisme n’a pas fait plus de morts que le capitalisme, loin trèèèèès loin de là. Par conséquent s’il faut dénoncer quelque chose en le jugeant à ce niveau là, c’est le système que vous défendez. Un tel manque de discernement est la preuve d’un aveuglement idéologique absolu déconnecté de toute objectivité et d’un dogmatisme absolu et sans intérêt puisque déconnecté de la réalité.

        De plus ce que vous dites est totalement absurde sur la pauvreté. Ainsi il est démontré que plus il y a de riches, plus il y a de pauvres. C’est mathématiquement démontrable ET démontré. La pauvreté des uns est même en réalité la résultante de la richesse des autres. C’est même parfaitement logique, pas besoin de mathématiques, c’est un fait : dans une société où la production est largement suffisante voir en surproduction, ça ne peut être que parce que certains prennent presque tout que les autres n’ont pas assez. Réduire le nombre de pauvres signifie réduire le nombre de riches ou leur degré de richesse. Exemple : dans TOUT les pays « développés » du monde actuellement, il y a plus de riches qu’il n’y a jamais eu et ça correspond exactement avec le moment où il y a le plus de pauvres qu’il n’y a jamais eu.


      • Claude Courty Claudec 18 février 2014 13:04
        @ Scual (---.---.252.84) 18 février 12:41

        Le capitalisme n’est qu’une forme achevée du matérialisme, dont les diverses versions, tant collectivistes que libérales, ont eu la faveur des divers niveaux de la pyramide sociale (riches, classes moyennes et pauvres), au cours des siècles et de l’évolution des sciences, de l’industrie, de l’économie ...et de la démographie.
        Du simple fait de sa relativité, l’éradication de la pauvreté relève d’une utopie suicidaire.
        Les pauvres n’existent que par les riches et réciproquement, et mis à part les pauvres profonds qui occupent la base de la pyramide sociale sous laquelle règne l’exclusion, nous sommes tous le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que nous. Et l’ambition, le talent de quelques-uns, ainsi que leur richesse telle qu’elle peut en résulter, sont la source de la richesse de tous, quelles que soient les conditions du partage de cette dernière. Tuer la poule aux œufs d’or n’a jamais enrichi personne.
        Quant à la réduction des inégalités, si elle est possible, ses limites se manifestent dans la nature et socialement dans un équilibre entre plus de riches et moins de pauvres ou moins de riches et plus de pauvres. C’est à partir du moment où cet équilibre a été rompu que la richesse que représentent les hommes eux-mêmes – « il n’est de richesse que d’hommes » – fait basculer la société dans une inhumanité sans cesse aggravée par le nombre.

      • Daniel D. Daniel Q. 18 février 2014 04:06

        MDR

        Attend, je résume la fin, voir si j’ai bien comprit :

        Les pauvres doivent renoncer à la lutte des classes archaïque et disparaitre pour que la pyramide soit plus égalitaire ?

        On pourrait même envisager d’accélérer le mouvement, qu’en pensez vous Monsieur Malthus ?


        • Hermes Hermes 18 février 2014 16:05

          Et si les TransHumanistes (Google, etc.), en imaginant le transfert des consciences dans les machines étaient en tain de poursuivre cet objectif ? Il paraîtrait que ces dirigeants ont pété un plomb quand ils se sont aperçus qu’ils étaient de toute façon condamnés par leur propre ADN (alzeimher, etc.).... d’où le scénario délirant TH.... Difficile de savoir où s’arrête le pétage de plombs dans ces cerveaux à surplus neuronal, vu qu’ils ne croient que ce qu’ils pensent et qu’ils ont perdu le contact avec la source de la vie en eux... comme la majorité des êtres humains d’ailleurs.

          Après tout, leur compte en banque est déjà dans la machine smiley

          Et le compte en banque remplaçant la conscience chez certains, pas besoin de transhumanisme , ceux là sont déjà dans la machine. smiley


        • Claude Courty Claudec 18 février 2014 17:43
          @ Hermes (---.---.249.149) 18 février 16:05

          « Si la majorité des êtres humains a perdu le contact avec la vie en eux ... » :
          C’est pas bien grave, le reste de l’humanité suivra.

          N’est-ce pas d’ailleurs ainsi – à condition que la planète nous en laisse le temps – que les pauvres pourraient disparaître ? Des robots proliférant plus vite qu’eux, viendraient prendre leur place à la base de la pyramide sociale, remontant d’autant leur niveau social. Les pauvres mangeant au même râtelier que les classes moyenne, quelle promotion ! Tous les hommes, sans exception, pourraient alors s’occuper de leur compte en banque. Quelle félicité en perspective !

          A moins qu’à l’inverse, à défaut de robots, la pyramide s’écrase jusqu’à ressembler à la ruche ou à la fourmilière, dans lesquelles aucune tête ne dépasse.

        • Hermes Hermes 20 février 2014 13:06


          Oh Oh.... je ne crois pas que les pauvres disparaîtront ainsi. les premiers à payer pour ces services seront les riches. Tout n’est que marchandise dans ce monde façonné par l’argent.
          Les pauvres disparaitront quand ils se rendront compte que les riches ne sont plus que des machines déconnectables ! smiley


        • Claude Courty Claudec 20 février 2014 18:44
          @ Hermes (---.---.249.150) 20 février 13:06

          « Tout n’est que marchandise dans ce monde façonné par l’argent ». Ne pas omettre tout de même que l’argent – plus exactement la monnaie –- est l’une des premières inventions de l’homme. Sous ses diverses représentations, TOUS les hommes se prosternent devant l’argent, les pauvres comme les riches (Le veau d’or, est toujours debout ... ). Non content d’en faire l’outil de leur progrès, les hommes en ont fait l’instrument de mesure de leurs inégalités, dans une pyramide sociale immuable, avec son sommet et sa base, dans laquelle les pauvres seront toujours plus nombreux que les riches ... et inversement. Les uns existent par les autres. Le jour où il n’y aura plus de pauvres, il n’y aura plus de riches, et vice versa.

        • Claude Courty Claudec 18 février 2014 08:37

          Daniel Q. (---.---.70.250) 18 février 04:06


          MDR Qu’est-ce que ça veut dire ?

          Oui c’est à peu près ça.
          Il y a même un bouquin qui vient de sortir à ce sujet et qui s’appelle « Moins nombreux, plus heureux », ou quelque chose comme ça.
          Tu pourrais lire aussi « Compte à rebours », autre livre récent sur le même sujet, à propos duquel j’ai publié deux recommandations sur Agvx(voir la liste de mes articles acceptés).
          A défaut de ces lectures, peut-être trop longues pour toi, à en juger par le fait que tu n’as retenu que la fin du présent article, sois bien conscient que tout pouvoir a le plus grand intérêt à ce que ses sujets, ses ouailles, ses adhérents, etc. soient le plus nombreux possible. C’est le premier signe de son existence et de sa puissance.

          • Daniel D. Daniel Q. 18 février 2014 13:17

            MDR est l’acronyme de mort de rire, version française du « LOL » anglo saxon. Il y as beaucoup de nouveau acronymes qui sont devenu courants, FDP entre autre qui est plus contextuel vous connaissez ?

            Je connais le malthusianisme, je n’ai pas besoin de complément d’information sur cette idéologie infecte et stupide qui se base sur l’égoïsme et l’inculture, et la soumission aux classes dominantes.

            "sois bien conscient que tout pouvoir a le plus grand intérêt à ce que ses sujets, ses ouailles, ses adhérents, etc. soient le plus nombreux possible" dites vous...
            et vous préconisez de réduire la base de la pyramide... très intéressant, mais suite a votre dernière phrase une autre solution semble être plus pertinente...surtout en sachant que vous faites parti de ceux qui souhaitent que ce monde reste comme tel, et que les maitres restent les maitres. Vous n’êtes qu’un soumis, je vous plaindrais si ce n’étais pas un choix volontaire, qui en tant que tel doit être assumé.

            Le partage et la solidarité vous font horreur, l’ordre des choses actuel vous convient et quel que soit vos verbiages vous avez choisi vos maitres et vos ennemis.


          • Claude Courty Claudec 18 février 2014 15:17

            Daniel Q. (---.---.197.75) 18 février 13:17

            Interprétation et conclusions tout à fait personnelles de votre part, dont je vous laisse la paternité.
            Je vous conseille néanmoins de relire mon article.attentivement.

          • howahkan Hotah 18 février 2014 11:19

            Ça fait 5 à 10 000 ans qu’il triomphe...cela dit le capitalisme en lui même n’a aucune existence, ce sont des hommes déments, des voleurs et des suiveurs qui le tiennent à bout de bras......

            par refus de la mort tout ceci arrive et non a cause de notre illusoire dégénérescence animale....ce monde va s’écrouler totalement pour autre chose , ceci est maintenant inévitable, et la haut ils ont peur de la violence de la vengeance..


            • howahkan Hotah 18 février 2014 11:24

              Cela dit ça devient de + en + coton que d’essayer d’expliquer que une pyramide se construit par le haut...........ou que c’est le troupeau qui a besoin du berger......qui est spécialiste de l’inversion deja ??

              elle se construit par une base, qui est volée pour construire une deuxième couche etc etc etc

              la peur du moment est le réveil de la base, enfin l’éveil .....

              cela dit ceci sera un non sujet pour l’ intégralité de 7 milliards d’humain d’aujourd’hui dans environ 100 ans au plus.....


              • Claude Courty Claudec 18 février 2014 11:34

                howahkan Hotah

                Chacun d’entre nous est le riche ou le pauvre de plus ou moins riche (ou pauvre) que lui.

                La structure pyramidale de la société (qu’elle soit capitaliste ou autre) n’est pas le résultat de la volonté que qui que ce soit (de connu). Elle est le produit d’un sort –d’autres parlent de hasard – apparemment neutre et aveugle, qui fait d’abord naître chacun d’entre nous, à un endroit plutôt qu’à un autre de cette pyramide.

                • howahkan Hotah 18 février 2014 11:52

                  Ceci me semble entièrement faux, cette pyramide qui tue, qui massacre, qui torture ,qui vole, qui détruit , qui aime faire souffrir les autres, qui joue au diable dans des soirées privées etc etc , est une volonté de certains individus qui sous la menace violente constante arrive a dominer les plus nombreux...

                  la pyramide je le rappelle se construit par la base ,sans base pas de pyramide, jamais de pyramide...le jours ou la base dit à ceux d’en haut , c’est fini..................wow....... !!!!!

                  on n’a ni besoin de pyramide , ni de berger......mais le voleur criminel qui dirige cette planète par la violence et la démence,essaye de s’auto pardonner..car il sait au fond de lui qu’il est un être déments.....il ne peut se voir tel qu’il est alors il invente un film pour s’excuser lui même....à la fois voleur, policier, juge et procureur, il se pardonne alors tout seul .

                  je finis avec l’excellent Malthus

                  Malthus

                  Plutôt que de recommander la propreté aux pauvres, (...) nous devrions construire les nies plus étroites, loger plus de gens dans les maisons, et aider au retour de la peste....

                  A celui qui est écrasé de savoir si il veut continuer à l’être en fait.....

                  la seule clé est là...


                • philippe913 18 février 2014 11:59

                  howahkan Hotah
                  "mais le voleur criminel qui dirige cette planète par la violence et la démence,essaye de s’auto pardonner..car il sait au fond de lui qu’il est un être déments"

                  Mais il n’y a pas de voleur criminel qui dirige cette planète...


                • Claude Courty Claudec 18 février 2014 12:13
                  @ howahkan Hotah (---.---.178.3) 18 février 11:52
                  Vous écrivez : « A celui qui est écrasé de savoir si il veut continuer à l’être en fait... »
                  C’est précisément de cela qu’il s’agit, mais il ne suffit pas de tirer des flèches vers les nuages pour vaincre l’orage.
                  Vous me faites penser à ceux qui pensent qu’il suffit de rayer un mot du dictionnaire ou de la constitution pour éradiquer les maux qu’il désigne.
                  La pyramide sociale est une réalité incontournable, de même que les maux qu’elle résume, aggravés chaque jour un peu plus par l’augmentation du nombre de ceux qui l’occupent. Les révolutions ne faisant rien d’autres que de changer les pouvoirs sans rien changer à la structure de la société, à nous de trouver les moyens d’y substituer d’autres moyens, et je suis convaincu que la dénatalité en est un, majeur.

                • howahkan Hotah 18 février 2014 12:44

                  La pyramide sociale est une réalité incontournable

                  dit surtout le maitre , comme une mantra, et qui veut continuer à piller le travail collectif.....et bien non ,cela n’est pas incontournable...

                  pour notre espèce sur terre ,c’est possible que ca semble incontournable là aujourd’hui ...du au fameux TINA, qui comme antisémite ne dit rien du tout de la réalité des faits derrière .en fait mais est juste un mot minimaliste hypnotique .genre de TINA : je te tue mais c’est pour ton bien (dit le voleur) !!.....ceci est du intégralement à la perte d’une partie « universelle » de notre cerveau ...cela dit demain est toujours inconnu............

                  et si l’esclave a peur, le maitre lui aussi, merde c’est con !! .....il a juste plein de pognon volé pour oublier..mais le pognon n’achetant pas la mort, ni la peur, ni la terreur de ne plus être etc etc, a quoi bon ??? ............................la fin de ce jeux stupide demeure inévitable, car vivre etait le miracle , on ne vit plus, on régresse en pensant évoluer mais il n’y a jamais eu d’évolution, car la graine contient déjà le grand arbre millénaire, il n’y a que changements : de ce que je vois (visions ou insight en
                  Anglais) l’humain est un produit fini psychologiquement , des le début psychologiquement il etait fini..il était lié à l’univers quand nous ne sommes plus que lié a notre compte en banque......wow.....quelle descente aux enfers , et c’est bien le mot....mais vivre c’est aussi mourir à la dictature de la partie mécanique analytique qui croit que « moi » est un être alors qu’il est machine outil en fonctionnement aléatoire du cerveau qui nous reste ..deux aspect que l’on ne connait plus , sauf exceptions...

                  salut.


                • Claude Courty Claudec 18 février 2014 13:14
                  @ howahkan Hotah (---.---.178.3) 18 février 12:44

                  La société des hommes, comme celles des autres espèces est, a toujours été et sera jusqu’à sa fin, faite de différences et d’inégalités.
                  De la même manière que les riches y sont moins nombreux que les pauvres, l’exception s’y distingue de la généralité ; le pouvoir du peuple, la force de la faiblesse, l’intelligence de la sottise, le savoir de l’ignorance , etc. ; dans tous leurs aspects. Et plus les richesses augmentent – qu’elles soient d’ordre matériel ou immatériel –, plus s’accroît l’écart entre le sommet d’une pyramide sociale qui n’a pas d’autres limites que l’ambition de ceux qui l’occupent ou ambitionnent d’y loger, et les capacités de la planète avec, à l’opposé, une base inamovible reposant sur la pauvreté absolue et l’indignité, dernier état de la condition humaine.


                • howahkan Hotah 18 février 2014 13:48

                  je ne vois rien d’indigne dans la pauvreté, il y a pour moi des états d’esprit psychopathes qui dirigent cette planète,et qui bien sur nient toute participation active comme dans les 100 millions de morts de deux guerres mondiales....
                  les plantes , les animaux sont pauvres...c’est encore un non mot finalement, il désigne plus un état d’esprit avant tout..de celui pour qui vivre c’est amasser, en soi ,rien a dire sinon que débrouille toi tout seul pour amasser serait intelligent....et là bien sur un « bonne chance » est de rigueur comme la mort qui sera au tournant tres vite.....car seul je ne peux survivre...on a donc bien affaire à des voleurs du collectifs qui jusqu’à présent se laissent faire par ignorance...

                  tout ceci est pour faire oublier aux masses, aux moutons que c’est le riche-pouvoir qui a besoin des autres......les autres n’ont aucun besoin du riche.....c’est même exactement l’opposé....

                  c’est là que va se jouer la suite du jeu....si toutefois le pire ne se mets pas en route....par accident...............


                • Claude Courty Claudec 18 février 2014 15:34
                  @ howahkan Hotah (---.---.178.3) 18 février 13:48

                  Parano quand tu nous tiens !
                  Désolé d’insister, mais la pauvreté est indigne. C’est le pauvre qui ne l’est pas ; ne serait-ce que parce qu’il n’est pour rien dans le fait d’être né ainsi.
                  Qui irait reprocher à un nouveau né d’être né de parents pauvres ... ou riches ?
                  Richesse et pauvreté sont relatives et existent l’une par l’autre. Sans riches pas de pauvres et inversement.
                  La richesse résulte de l’activité de tous, quelles que soient les conditions discutables de son partage (et de l’usage du capital par ceux qui le détiennent).

                • howahkan Hotah 18 février 2014 18:10

                  tout a fait supprimons les riches et il n’y aura plus de pauvres....le riche comme le berger est inutile au troupeau, il n’est qu’un parasite ....comme la pyramide se construit par la base et il suffit d’en rester là....on passe d’une société verticale guerrière à une société horizontale pacifique...pauvre riche disparait

                  il y a deux options soit on continue la compétition qui est élimination et guerres et toutes les saloperies de CERTAINS humains , une minorité démente, soit on arrête cette compétition toujours truquée pour vivre en paix.....mais cela va plus loin car même là le sens profond de la vie n’est toujours pas là...c’est son absence qui nous rends fou de terreur et dements..

                  nous régressons depuis au moins 5 à 10 000 ans ......masi content de cela,car c’est vrai on a de bonnes voitures pour aller de A à B, comme il y a 10 000 ans ,sauf que aujourd’hui le déplacement devient le sens, avant il etait à sa place comme moyen...

                  on aurait du aimer les gens et utiliser les objets, mais comme on ne sait plus on aime les objets et on utilise les gens....

                  pour moi ce sera la fin de mes mots ici...

                  salutations.


                • Claude Courty Claudec 18 février 2014 18:30
                  @ howahkan Hotah (---.---.178.3) 18 février 18:10

                  « ... cela va plus loin car même là le sens profond de la vie n’est toujours pas là...c’est son absence qui nous rends fou de terreur et dements. »
                  Vous parlez pour vous-même.
                  D’autres, ni fous de terreur ni déments, vivent et espèrent en autre chose qu’en un égalitarisme destructeur de tout ce qui fait précisément l’intérêt de l’existence.
                  Merci de votre contribution

                • Claude Courty Claudec 18 février 2014 11:37

                  howahkan Hotah

                   « de la volonté que qui que ce soit (de connu) »
                  Lire « de qui que ce soit ... »
                  Avec mes excuses.

                  • claude-michel claude-michel 18 février 2014 11:45

                    J’espère que vous ne donnez pas des cours d’économie quelque part.. ?

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