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Accueil du site > Tribune Libre > Ce sont les opérationnels qui créent la richesse, pas les fonctionnaires (...)

Ce sont les opérationnels qui créent la richesse, pas les fonctionnaires (seconde partie)

Dans une première partie de cet article nous avons tenté d'expliquer comment et pourquoi les administratifs, que ce soit dans la fonction publique, ou même dans les entreprises, ne créent pas de réelles richesses mais constituent plutôt une charge qu'il faut limiter sous peine d'être étouffé par la bureaucratie ou un Etat inquisiteur.

Il ne s'agit évidemment pas de caricaturer en décrétant que tout travail de bureau serait inutile mais au temps des réseaux et du big data la multiplication des administrations handicape plus un pays qu'elle ne le sert (nos partenaires et clients achètent des services ou des biens produits en France pas les surcoûts engendrés par la bureaucratie)

Si au niveau d'un pays personne ne conteste la nécessité d'accompagner (sans l'assister) les soins, l'éducation ou le logement il n'est indiqué nulle part que la vocation d'un Etat serait de remplacer les hommes dans leur part d'autonomie, de choix de vie, de liberté d'entreprendre ou de travailler (la liberté de travailler est aujourd'hui entravée par le Code du travail comme nous avons tenté de l'expliquer précédemment).

Les Français depuis l'après guerre ont confondu (sous l'influence d'un parti communiste inféodé à Moscou) le service public et le service du public

Une illustration toute récente de l'incapacité de développer un travail public de qualité : le contrôle du stationnement à Paris
A Paris seulement 10 % du stationnement en surface serait payé par les automobilistes alors que les contractuels (
1 600 ASP tout de même) sont largement invisibles et incapables de founir le service attendu par la ville de Paris.

Pourquoi la Ville de Paris et la préfecture de Police se révèlent-elles incapables fournir ce service de contrôle du stationnemment ?

La réponse est simple et va nous permettre d'illustrer la dégration du travail aujourd'hui dans un très grand nombre d'administrations (ce problème ne se limite pas au micro-problème du stationnement à Paris mais dans tous les domaines sur lequel l'Etat s'est offert un quasi monopole : l'école, la sécurité la santé...)

L'Etat n'étant plus capable de prélever l'impôt, il délèguera cette tâche en 2018 aux entreprises

Autre illustration de l'incurie des services de l'Etat ; la collecte de l'impôt. Si l'Etat tente de monter une nouvelle usine à gaz pour recouvrer l'impôt sur le revenu des particuliers ce n'est pas évidemment pour rendre l'impôt plus juste ou moderne mais bien parce que les centaines de milliers de fonctionnaires de Bercy ne parviennent plus organiser la collecte de l'impôt, ne comprennent plus les subtilités règlementaires que produit ce même Etat et qu'il est bien plus confortable de se reposer sur les autres (les employeurs) pour cette tâche devenue très ardue.

Nous revenons donc peu ou prou au système de l'ancien régime avant la Révolution avec des fermiers généraux pour une fonction pourtant régalienne de l'Etat.

Pour les contractuels le travail (pourtant simple) n'est plus réalisable par les services de l'Etat

Les contractuels à Paris sont des personnels mal payés, mal considérés, dans l'incapacité de sortir de leur corps d'origine. Ils sont donc très souvent absents, peu efficaces et mal répartis sur le terrain (malgré la dotation récent de terminaux permettant de verbaliser à la volée sans même rédiger un PV).

Au lieu d'instituer un péage sur l'utilisation des voies rapides ou un télépaiement via l'accès au centre de Paris (comme à Londres) on en est resté au système désuet des contractuels des années 60 (même si l'objectif premier du stationnement payant est être d'assurer une bonne rotation des places de parking, pas des compléments de revenus pour les villes)

Pourquoi le travail de la plupart des fonctionnaires est-il devenu inefficace et source de complexité pour les Français ?

Il y a 3 sortes de raisons à cette impuissance liée à la bureaucratie d'Etat 

1) Une fonction publique essentiellement bâtie pour le XIX ème siècle ("les ronds de cuir") et qui ne fournit plus aujourd'hui un cadre utile et adapté à ses personnels :

- le statut du fonctionnaire et de la fonction publique protège certes mais enferme aussi les personnels dans un tissu de règlements, de hiérarchies, d'immobilismes qui rendent malades par exemple 1/3 des enseignants (démoralisés mais incapables de quitter la fonction publique pour des raisons de pseudo-sécurité de l'emploi). !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Là où la société a besoin d'agilité, de fluidité l'Etat installe de la rigidité et la complexité

- le monde aujourd'hui est bien plus complexe, rapide et exigeant qu'il ne l'était en 1945 quand l'actuel statut de la fonction publique fut institué. Nous sommes passés d'un monde binaire (communiste versus Monde Libre) à un monde où chaque citoyen peut disposer de plus (et de meilleurs) informations qu'un ministre ou un préfet (Google dispose désormais de plus d'informations utiles sur les Français que l'INSEE malgré ses moyens financiers illimités....mais inadaptés), un monde nouveau se construit sous les yeux d'administrations devenues des spectatrices navrées ou impuissantes

- des personnels qui ne sont pas managés, ni encouragés à progresser (les concours sont une plaisanterie qui monopolisent toute la formation pour des résultats navrants) mais gérés comme des pions interchangeables (de là leur peu d'implication et de motivation).

- des injonctions paradoxales faute de direction courageuse ou simplement compétente

Dans ce monde fait d'incertitudes et de changements rapides il est devenu impossible de programmer ou de commander d'une façon rigoureuse le travail ou ses moyens. Il y a donc une quasi-impossibilité de bien travailler pour des personnels gérés comme une banale ressource et qui ne sont en rien intéressés par les résultats de leur travail (cela est vrai aussi pour les grandes entreprises qui risquent très vite de se faire uberiser, que ce soit les banques, les assurance ou même les commerces et services)

2) une classique mauvaise attribution des ressources dans une fonction publique surnuméraire dans la plupart des services

Le capharnaüm des corps et des statuts de fonctionnaires ne laisse aucune marge de manoeuvre à l'encadrement (qui n'a qu'un pouvoir de direction très limité) et quand des sur-effectifs existent dans un bureau ou un service il est presqu'impossible de réaffecter ailleurs ces personnels

3) Le licenciement quasi-impossible des éléments les moins compétents

On le remarque lors de quelques faits divers retentissants (cette directrice de l'INA qui dépensait à tort et à travers en notes de taxi ou ce juge à Outreau incapable de faire son travail) les fonctionnaires vivent quasiment au-dessus des lois dans le cadre de leur travail, ils demeurent intouchables à partir du moment où ils ont résussi un concours et tout licenciement ou même rétrogradration est improbable (les syndicats y veillent et on joue partout la paix sociale plutôt que l'administration efficace)

Ce statu quo entraîne à la fois un sentiment de toute puissance (un juge d'instruction peut faire enfermer qui il veut, un peu comme le Roi sous l'Ancien Régime avec les lettres de cachet) et d'impunité (un chef d'entreprise peut être accusé d'abus de biens sociaux pour une mauvaise utilisation de son entreprise mais le président de la république peut entretenir sa petite cour de starlettes sans titre aux frais du contribuable car il bénéficie d'une totale impunité judiciaire).

La fonction publique aujourd'hui en France est globalement une incitation à mal ou à peu travailler

Il n'y avait sans doute guère de malice de la part des pouvoirs publics quand ils ont recréé la fonction publique et l'ENA après guerre mais la catastrophe administrative actuelle de ce pays est surtout le résultat d'une dérive (classique dans les organisations) quand les règlements s'additionnent aux règlements et la complexité et l'intrication des dossiers et des parties prenantes rendent impossibles la réalisation d'un travail de qualité.

L'éducation nationale est le prototype le plus parfait de l'inefficacité contemporaine : des sommes gigantesques sont englouties en pure perte, les résultats éducatifs nous placent désormais en queue de classement des pays développés mais les pouvoirs publics ont intégré la quasi impossibilité de réformer en profondeur une administation qui dérive depuis des lustes, bateau ivre qui ressemble au Titanic et qui devient toxique pour le pays entier (pour les enfants, les familles et même ses personnels.

La seule réforme d'envergure qui améliorera la vie des Français est celle de la fonction publique

La seule réforme dont a besoin le pays est celle de la fonction publique, une remise à plat intégrale des statuts, des corps, des attributions et prérogatives d'une fonction publique qui ne pourra plus encore très longtemps désservir le pays.


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74 réactions à cet article    


  • jaja jaja 3 novembre 2016 11:23

    La seule « réforme » d’envergure qui soulagerait la vie des gens (français ou non) serait l’expropriation des capitalistes et des banquiers, sans indemnités ni rachat, la création d’un pôle unique de service public bancaire et le placement des entreprises socialisées sous le contrôle des travailleurs et de la population...

    Partage du temps de travail et partage des richesses entre toutes et tous dans une société d’égalité sociale en résulterait !


    • jaja jaja 3 novembre 2016 12:12

      @Yaurrick

      Jamais les travailleurs n’ont eu l’initiative toujours confisquée par une bureaucratie devenant, avec le temps, de plus en plus exploiteuse...
       
      Bureaucratie qui s’est toujours gardée d’instaurer l’égalité sociale jugeant essentiel pour elle de garder hauts salaires et privilèges et de maintenir la classe ouvrière en état de sujétion...

      Ceci est valable de l’ex-URSS à la Chine jusqu’au Vénézuéla de nos jours !


    • jaja jaja 3 novembre 2016 12:16

      L’essentiel est donc de comprendre les mécanismes qui ont mené à l’échec les expériences socialistes pour ne plus les reproduire. Mais c’est un autre débat, fort complexe au demeurant...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 12:39

      @jaja
      Je crois que c’est trop tard, jaja, il fallait changer de projet après le rapport Khrouchtchev, il y a 50 ans. Maintenant dans l’esprit des gens, communisme = stalinisme.


    • jaja jaja 3 novembre 2016 12:44

      @jaja

      Je connais certaines SCOP (ACEREP, Chèque Déjeuner), et elles confirment mon jugement qui est qu’il ne peut y avoir d’ilots de socialisme en régime capitaliste...
      Inégalité des rémunérations et des responsabilités y règnent tout comme dans les entreprises capitalistes voisines...


    • jaja jaja 3 novembre 2016 12:49

      @Fifi,

      « Maintenant dans l’esprit des gens, communisme = stalinisme »

      Eh oui... mais le problème est encore plus profond... Comment éviter la naissance de la future oligarchie exploiteuse au sein des forces révolutionnaires après la prise du pouvoir ?... Il est bien connu que la tendance lourde à la création de l’oligarchie au sein de tout groupe humain est une réalité....

      Toute la question est là... et de sa résolution ou non dépend l’avenir de toute révolution à venir....


    • jaja jaja 3 novembre 2016 14:08

      @oncle archibald

      J’ai plutôt souvent observé le contraire, le moi d’abord mais bon....


    • Pere Plexe Pere Plexe 3 novembre 2016 16:52

      @covadonga*722
      ...vous lui reprochez en somme de s’en être pris à un ...fonctionnaire ?

      Peut être était il simplement allé au bout de la logique anti fonctionnaire développée par l’auteur de cette bouse...
      Prêcher la haine et désigner des boucs émissaires à souvent ce genre de conséquences.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 18:39

      @jaja
      C’est un cercle vicieux, pour faire une révolution, il faut avoir confiance dans un projet et dans ses dirigeants. Il n’y a plus de confiance ni dans l’un ni dans l’autre....
      Il y a aura sans doute des révoltes, mais des révolutions, j’ai des doutes.
      C’est pour cela qu’il me semble important de protéger les acquis.


    • jaja jaja 3 novembre 2016 18:46

      @Fifi Brind_acier

      C’est pas faux... la confiance n’est pas au rendez-vous... et cela se comprend ! Pour la protection des acquis c’est ce que les orgas du mvt ouvrier tentent.. Mais la position défensive n’est pas la meilleure !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 novembre 2016 07:19

      @jaja
      On n’a guère le choix..., ce que la Gauche sait faire de mieux, c’est de se diviser comme les amibes en 36 chapelles, qui passent plus de temps à s’excommunier qu’à faire l’unité. 
      Les capitalistes, eux, savent très bien s’organiser pour défendre leurs intérêts....


    • chantecler chantecler 4 novembre 2016 07:50

      @Fifi Brind_acier
      Faut dire que c’est plus simple : l’idéal à droite c’est le pognon, le maintien des privilèges et les forces de l’ordre à leurs bottes .
      A gauche , oui des ambitions , de l’opportunisme et des enculeurs de mouche .
      Aucune critique d’un système en pleine déliquescence mais qui distribue les canots de sauvetage .
      A quelque exceptions près .


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 3 novembre 2016 11:44

      Ce ne sont pas les banquiers qui créent les richesse, c’est la valeur du travail qui transforme une matière première en marchandise élaborée dont le coût de production peut être tellement réduit en sous-évaluant le travail et en surévaluant la rémunération des investissements que ceux qui s’enrichissent ne son pas ceux qui produisent, mais ceux qui possèdent les moyens de production, acquis soit à la suite d’une guerre soit à la suite d’une opération frauduleuse, soit par l’héritage d’une longue lignée de parasites.


      « Derrière chaque fortune, il y a un crime » - Honoré de Balzac

      « Derrière chaque grande fortune, il y a un grand crime » - Harlan Coben

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 11:58

        @Jeussey de Sourcesûre
         « Les biens publics » par Xavier Vershave
        « Dans la richesse produite, il y a la richesse privée et marchande, et celle qui ne doit pas être marchande. Car ce qui nous fait exister est bien plus important que ce qui nous fait produire : la santé, l’éducation etc. »


      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 3 novembre 2016 12:27

        @Yaurrick

        la subjectivité de la valeur du salaire d’un ouvrier est certainement de nature différente de la valeur subjective du yacht de Bolloré ou de celui de Tapi, mais vos outils ne permettent pas de rendre compte du mécanisme de l’économie (pas plus l’économie de marché qu’une autre , d’ailleurs) : ça ne dit pas comment se créent, s’échangent et se redistribuent les richesses.

        Un bisou à votre femme qui doit représenter pour vous la plus grande valeur qui soit !

      • Pere Plexe Pere Plexe 3 novembre 2016 17:17

         ;@oncle archibald
        Votre patron n’est en rien « créateur de richesse ».


        Il et l’un des acteurs (important) de cette création. 
        Vous le reconnaissez par ailleurs quand vous rappelez l’impératif de vendre.

        La création de richesse née de la circulation de l’argent ou des biens.
        D’où la nécessité d’avoir des faiseurs et des consommateurs (chacun étant plus ou moins les deux).

        Les faiseurs peuvent être artisans agriculteurs patrons employés : ils contribuent à faire.
        Que certains patrons soit particulièrement habiles ne change rien à l’affaire.
        Le client est indispensable à la création de richesse...

        Felix Potin en révolutionnant le commerce n’a pas intrinsèquement « créer de la richesse ».Il a su s’en accaparer une partie au détriment des autres commerçants.
        Idem quand ce sont les grandes surfaces qui à leur tours feront évoluer le commerce.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 18:43

        @oncle archibald
        L’automatisation a supprimé des emplois, mais pas les profits. Et les profits, ça se taxe. Cela permet de financer d’autres activités dans la santé, l’éducation, la formation etc
        Et/ ou de diminuer les temps de travail...


      • Francis, agnotologue JL 3 novembre 2016 11:50

         La bêtise insiste toujours ; quand elle est lucrative elle est diabolique.

         


        • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 3 novembre 2016 11:55

          @JL

          Et malheureusement, la loi de 1901 n’a pas prévu de possibilités de subventions à la bêtise à but non lucratif.

          Un revenu minimum suffirait peut-être pour la prise en charge et la neutralisation de ce fléau destructeur et toxique.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 12:02

          @Jeussey de Sourcesûre
          Vous savez que le revenu minimum est une idée des Libertariens, les plus extrêmes des libéraux ? Il s’agit d’une poignée de figues qui doit tout remplacer : l’école gratuite deviendra payante, les soins médicaux seront payants, l’intervention des pompiers payantes, les retraites seront pas capitalisation etc...


          C’est la fin de la solidarité nationale, et l’idée géniale américaine : chacun pour sa pomme !
          C’est dans ce monde là que vous voulez vivre ?

        • Francis, agnotologue JL 3 novembre 2016 12:10

          @Jeussey de Sourcesûre
           

          des subventions pour la bêtise à but non lucratif ? A mon avis, perceval n’en a guère besoin pour déverser la sienne.
           
          je crois que cette citation va bien ici :
           
          « Il ne faut pas avoir peur des gens méchants, ce sont de pauvres diables comme les autres. Les imbéciles seuls sont vraiment redoutables. » Jean Aouilh

        • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 3 novembre 2016 12:28

          @Fifi Brind_acier

          je suis navré de constater que vous avez pris mon commentaire au premier degré

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 12:41

          @Jeussey de Sourcesûre
          Alors excusez-moi, j’étais d’ailleurs étonnée de lire cela de votre part ...


        • Spartacus Lequidam Spartacus 3 novembre 2016 12:49

          @Fifi Brind_acier


          Ha bon les soins médicaux sont gratos actuellement ? Réveil mamie...C’est pas gratuit.
          L’école est gratuite actuellement ? Réveil mamie...C’est pas gratuit.
          La retraite par répartition ? Si c’est si bien mamie...Pourquoi t’en veut pas pour toi ? 

          La sôôôlidarité nationale ? Mais l’argent de l’état va pour ta gamelle, pas pour les pauvres.

          L’Amerique ? Mais l’Amérique en matière de retraite c’est la répartition. Comme en France...
          Ha quelques petites différences. 
          Tout le monde cotise à OASHDI. Président, fonctionnaire libéral, employé. Et la CMU est une copie de « Medicaire » qui 20 ans avant la France prend en charge les coûts des soins des défavorisés...

          Aucun américain n’aurait COMME TOI ta déontologie et l’outrecuidance de se vanter de disposer d’un régime social supérieur aux autres et d’en faire un arguement.
          Ni défendre un système social pour les autres sans montrer par l’exemple pour soi même !

          Ils ne distinguent pas une caste de régimes spéciaux et d’autres de la répartition.
          Et en matière de « sôôôolidarité » 1 américan sur 2 a travaillé dans une association caritative dans sa vie. 11% du PIB des USA est carritatif.

          Ça fait quoi de défendre l’iniquité de régimes sociaux différenciés et donner des leçons de morale aux autres ?

          Un concept de l’hypocrisie, ou un concept de l’iniquité ? 
          La soôôôôôOOlidarité ça commence dans l’ordre par ta gamelle de statutaire....C’est pas vrai ?

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 13:06

          @Spartacus

          « L’ObamaCare est entrain de tuer la classe moyenne américaine.

          Vous savez qu’aux USA les Universités sont payantes ? Obama a juste fini le rembourser ses emprunts étudiants quand il est arrivé à la Maison Blanche.

           »Ces retraités américains qui n’ont pas fini de rembourser leurs prêts étudiants ... "


        • Francis, agnotologue JL 3 novembre 2016 13:13

          @Fifi Brind_acier
           

           je crois que vous avez confondu Revenu minimum et Revenu inconditionnel.

        • Spartacus Lequidam Spartacus 3 novembre 2016 14:21

          @Fifi Brind_acier


          Alors ça fait quoi de défendre les régimes spéciaux ?
          Un concept néo-national-socialiste plus rompt à dénoncer les autres, sans assumer la responsabilité de son hypocrisie de ne pas voir les siennes ?

          L’obamaCare est un essai de copier la For-Mi-Dable Sécu partie santé de la France... 
          Vous ne le savez pas ?

          Et oui l’université aux USA est payante....Ô ode au misérabilisme !
          Pauv’ Obama...
          Avec un revenu de sénateur, il n’a certainement pas pu rembourser par anticipation....
          Mais quel argument con.

          Ici l’université n’est pas gratuite, elle est à charge de la collectivité....On y forme à la branlette, la fumette, l’absentéisme et le socialisme.
          C’est pour cela qu’on a des William Martinet, qui viennent y dormir jusque 27 ans. 
          C’est beau d’en faire un dortoir à branleurs attirés par la chaleur du radiateurs sans l’apprentissage de la responsabilité...

          Pourtant il y en a qui prennent des crédits et vont dans les écoles de commerce bien payantes...
          Ce doit être des mazochistes, ou alors la conscience qu’il faut prendre en main son avenir que le confier a des gauchistes, même sans payer à l’université...

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 11:53

          C’est en direct de la Commission européenne ??

          Comment détruire le modèle social français ? En le dégradant volontairement pour que la privatisation apparaisse comme une solution positive, pardi ! Les conditions de travail dans les hôpitaux sont telles que des infirmières se suicident, voilà la bonne méthode ! Comme ce fut le cas à France télécoms. Pareil chez les policiers, qui se suicident aussi, et de plus en plus !


          Pourquoi ces « parasites » se suicident ? Parce qu’ils sont entrés dans la fonction publique pour être au service de l’ Etat, mais surtout de leurs concitoyens. Et que ne pouvant plus exercer leur métier selon leur conscience, ils se suicident.

          L’auteur perd son temps, les Français sont très attachés au modèle social français. Mais il devrait envoyer sa bafouille à la classe politique qui se bouscule dans les primaires, cela leur convient tout à fait.

          « UPR : parmi les 10 raisons qui imposent de sortir de l’ UE : conserver nos services publics. »


          • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 3 novembre 2016 12:04

            @Fifi Brind_acier

            « il devrait envoyer sa bafouille à la classe politique qui se bouscule dans les primaires, cela leur convient tout à fait. »

            Quelles que soient les primaires auxquelles vous pensez, ils ne diront jamais ça : ils ont besoin de voix pour être élus. Ils préfèrent dire : « mon ennemi c’est la finance », ou « les immigrés sont des parasites feignants », ça n’entâme pas le potentiel électoral.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 12:09

            @Jeussey de Sourcesûre
            Les mensonges sont une spécialité de la Gauche euro-atlantiste, « il ne faut pas désespérer Billancourt... »


            La Droite y va franco, lisez les propositions des candidats de l’ UMP, ils se sont réparti les réformes structurelles que demande Bruxelles... Et ensuite quel que soit le vainqueur, comme ils gouverneront tous ensemble, ils appliqueront la totale !

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 12:51

            @Yaurrick
            Mais on s’en fout que les autres pays préfèrent un autre modèle !! Les Français ont une histoire différente des autres pays, l’Etat existe en France depuis les Capétiens.
            L’État, la France et les Français, c’est pareil !


            En France, dès qu’il y a un problème, on se tourne vers l’ Etat : « L’ Etat doit intervenir » ; « l’ Etat est responsable » ; l’ Etat doit faire ceci et cela". C’est bien parce que chaque pays a sa propre histoire, sa propre culture, que pacser ensemble 26 pays est une idiotie. Si les autres pays veulent un autre modèle, c’est leur affaire ...

            S’il y a gabegie, elle doit être contrôlée et combattue.
            Sinon, que pensez vous de la gabegie des 173 milliards d’euros de cadeaux fiscaux au MEDEF, chaque année  ?? Ce qui manque au final dans le budget, c’est vous qui le payez, savez-vous ?

          • agent ananas agent ananas 3 novembre 2016 13:30

            @Yaurrick
            Vous prenez le problème à l’envers.
            Si je conçois qu’il y a des parasites chez les fonctionnaires, ils sont surtout chez banksters qui s’accaparent le deuxième poste budgétaire de nos impôts en raison de la dette.
            Pas étonnant que vous ne percevez rien ou plus grand chose en retour de vos impôts. Cela est valable pour tout le monde (plus d’impôts et moins de services publics).


          • agent ananas agent ananas 3 novembre 2016 14:41

            @Yaurrick
            Certes la France vit au dessus de ses moyens, mais vous semblez oublier la Loi Pompidou-Giscard, reconduite par l’article 104 du Traité de Maastricht puis par l’article 123 du Traité de Lisbonne, qui ont fait explosé cette dette. Les taux d’emprunts consentis aujourd’hui par les banques privées étant largement supérieurs à ceux de l’époque où l’Etat empruntait à la Banque de France.


          • agent ananas agent ananas 3 novembre 2016 17:26

            @Yaurrick
            Si vous vous plaignez de payer trop d’impôts, demandez conseil à J.C Junker. Il vous expliquera comment gruger le fisc légalement...
            Quant à la gabegie de l’Etat, commençons par nous débarrasser de ces élus cumulards improductifs dont leurs salaires et train de vie nous coûtent un bras, mettre fin à nos guerres impérialistes en Afrique et dans le Monde arabe, arrêter de financer et armer les islamistes en Syrie (je croyais qu’ils étaient nos ennemis ... on nous aurait menti ?), etc...
            Si ces quelques exemples étaient appliqués, je parie que les comptes de l’Etat seraient mieux équilibrés....


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 18:52

            @Yaurrick
            Meuh non, c’est l’article 123 du TFUE qui interdit aux Etats européens d’emprunter à taux 0% à leur Banque centrale, sans intérêts. 


            Pendant 200 ans, c’est ce qui a permis aux Gouvernements français d’emprunter, sans avoir à payer 30 ou 40 milliards d’intérêts chaque année aux banques ! Depuis le Traité de Maastricht, c’est interdit.

            Explications de Michel Rocard sur le rôle de la Banque de France.

            Dette publique de la France, avec et sans les Traités européens.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 novembre 2016 06:35

            @Yaurrick
            Mais l’inflation est une excellente chose, sauf pour les financiers, savez-vous ? La seule obligation de la BCE dans ses statuts, c’est de maintenir l’inflation en dessous de 2%.

            Car « l’inflation, c’est l’euthanasie des banquiers », disait Keynes.

            Pour leur éviter ce triste sort, la BCE a inventé un indice, le N.A.I.R.U, qui indique le taux de chômage idoine. « Le taux de chômage non générateur d’inflation » .


            « Le NAIRU, où pourquoi le chômage ne baissera pas ».
            Empiriquement, les économistes savent que l’emploi génère de l’inflation.
            Or, les financiers ne veulent pas que leurs profits soient grignotés par l’inflation, ils trouvent donc qu’un fort taux de chômage leur convient bien...

          • robert 4 novembre 2016 19:21

            @Yaurrick mais qui a créé ce taux négatif ????


          • Pyrathome Pyrathome 3 novembre 2016 12:09

            Tout le monde a bien compris que l’auteur « perceval » ( énième pseudo...) est juste un troll de propagande stipendié.....et que donc, tout ce qu’il a dit, dit et dira est dans l’idéologie mortifère du néo-libéralisme ou, en plus compréhensible, le retour de la féodalité oligarchique et ploutocratique que l’on ira combattre jusque dans les chiottes....


            • foufouille foufouille 4 novembre 2016 07:24

              @rocla+
              pauvre nazi.
               c’est pas pareil quand tu es hors sujet ?
              grosse merde de casssos du RSI.


            • agent ananas agent ananas 3 novembre 2016 13:16

              La privatisation n’est pas la solution à l’inefficacité et l’incurie de nos services publics. Cela serait même pire.
              Mes amis outre-Manche se lamentent d’avoir été les cobayes du libéralisme thatchérien qui à privatisé à tour de bras.
              Je partage leur aigreur lorsque je suis confronté au chaos qui règne dans les transports ferroviaires britanniques, à la vétusté du « London Tube » et au prix prohibitif de la « Oyster Card » (en comparaison du pass Navigo, qui lui est illimité).
              Ceci dit en passant, la finance n’est pas l’économie (désolé pour se léger hors sujet).


              • F-H-R F-H-R 3 novembre 2016 13:37

                Il est clair qu’aujourd’hui, l’administration est un cancer qui nuit considérablement à l’économie et au bien-être des Français.
                Dans les services publics, comme l’éducation ou la santé par exemple, l’administration a pris tellement d’ampleur que la part d’opérationnels est devenue largement insuffisante :
                Il y a 50 ans, dans l’éducation nationale, il y avait à peu près 30% d’administratifs et 70% d’enseignants. Aujourd’hui, il y a quasiment autant d’administratifs que d’enseignants. L’école périclite, non seulement à cause d’un manque d’enseignants, lesquels d’ailleurs ne remplissent même plus leur rôle, mais encore à cause de son administration pléthorique qui ne fait qu’entraver le bon fonctionnement de l’éducation.
                Dans les hôpitaux, les financiers sont à la manœuvre. On ne demande plus au personnel, qui se réduit comme peaux de chagrin, de faire son métier, mais de justifier les dépenses. Là encore, l’administration étouffe le service public.
                Les ministères sont exclusivement dirigés par les énarques, qui sont l’archétype du fonctionnaire incompétent, ignorant des réalités et décidant de politiques plus nuisibles au domaine concerné que propre à s’adapter au monde en perpétuel évolution. Cette mafia qui pourri l’existence des Français, s’entoure d’une palanqué d’agents et impose sa dictature dans le seul intérêt de l’Etat, dont elle se dit la seule dépositaire.
                Cette même mafia, l’énarchie, maintient un ensemble d’organismes, d’agences et de commissions parfaitement inutiles qui n’a pour vocation que de placer les énarques et de les entourer d’une bureaucratie démesurée à leur service. Les dérives de ces mandarins coûtent au contribuable une centaine de milliards d’euros par an.
                Pendant ce temps, le chômage et la pauvreté prospèrent, les services publics se dégradent, quand ils ne sont pas privatisés ; car il faut bien soustraire au circuit économique l’argent nécessaire au financement de cette gabegie.

                Oui, il faut bien administrer le pays, mais pas au bénéfice d’une caste profiteuse et dispendieuse à outrance, et encore moins au détriment de ceux qui créent la richesse.

                La richesse de notre pays, ce sont les PME/PMI et leurs salariés, les artisans, les chercheurs, les enseignants, les personnels de la santé, les services (transport, énergie, télécom, etc.)
                Mettre un terme à gabegie de l’administration, c’est la possibilité de redistribuer 100 milliards d’euros, chaque année, au profit d’actions autrement plus nécessaires à la population que des études statistiques ou des rapports sur les secteurs d’activités d’importance vitale ou sur la stratégique de la sécurité des systèmes d’information.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 19:03

                  @F-H-R
                  Les « administratifs » comme vous dites , ne font qu’appliquer les restrictions budgétaires imposées par l’ UE !

                  « Réduction des dépenses publiques »

                  "Traduction : c’est ce que le gouvernement a annoncé avec son plan de 50 milliards d’économie [4]. C’est la fameuse contrepartie du «  pacte de responsabilité » pour ne pas faire exploser le déficit. À ce pacte de responsabilité peu efficace [5] sur la compétitivité, il est désormais demandé d’ajouter une nouvelle réduction drastique des dépenses publiques.

                  Ce qu’il faut savoir – et que tous les économistes savent – c’est que pratiquer des coupes sombres dans les dépenses publiques lorsqu’un pays est déjà en période de stagnation économique est une politique qui ne peut mener qu’à la récession. Et c’est en outre contre-productif puisque la récession entraîne une baisse des recettes fiscales souvent supérieure aux économies réalisées par la réduction des dépenses. En d’autres termes, cela revient paradoxalement à creuser le déficit que l’on prétendait combler…

                  Il faut enfin savoir que l’histoire économique enseigne qu’il n’y a pas de baisse des dépenses publiques réussies sans dévaluation monétaire. Songeons aux exemples récents de l’Allemagne (dévaluation de facto avec l’adoption de l’euro, qui est sous-évalué pour la compétitivité allemande) et de la Suède. Autant dire que la baisse des dépenses publiques est impossible pour la France, du fait que l’euro est très surévalué par rapport à la compétitivité de l’économie française."


                • chantecler chantecler 4 novembre 2016 08:18

                  @Fifi Brind_acier
                  "Les « administratifs » comme vous dites , ne font qu’appliquer les restrictions budgétaires imposées par l’ UE !

                  « Réduction des dépenses publiques »

                  Vous ne répondez jamais aux questions pour toujours dérouler votre mantra .

                  Bref , ici il s’agit de la pléthore d’administratifs ,de base et dans les instances supérieures (préfectures) , d’élus à tous les niveaux et grassement payés, cumulards , souvent corrompus ,carriéristes , de politiques accompagnés de leurs hauts fonctionnaires à vie , d’autant plus actifs que les élus sont impuissants , ignorants et uniquement préoccupés de rester au pouvoir .

                  Et plus on monte dans les hiérarchies : régionales , nationales ( assemblée , sénat , Elysée ) et institutions européennes , plus ça se vérifie .

                  Ca en consomme quel part de notre PIB ?

                  Et quel rendement ?

                  Et c’est ces gens là qui devraient trouver et engager des solutions pour aider les populations en difficulté , à sortir de la crise qu’ils ont créée ?

                  On pouvait critiquer les nomenklaturas au temps de l’URSS , dans les pays occidentaux c’est pareil .

                  A ce stade on peut parler de cancer et de métastases , et de cancer généralisé ...

                  Mais ça tombe bien : le néolibéralisme prône la déréglementation et le chacun pour soi .

                  Le rêve américain à l’échelle mondiale , ce qui est impossible en plus du fait qu’en 50 ans ce rêve est devenu un cauchemar pour la majorité de sa population .

                  Miroir aux alouettes : mais

                  « alouette gentille alouette , alouette je te plumerai » : ça va on a compris !

                  E. Macron en est le parfait prototype  : le mec hors sol , jamais élu , issu des banques , technocrate , grand bourgeois décomplexé et « socialiste » à l’occasion , avant la réforme , je veux dire la mise à la casse dudit PS ..

                  Malheureusement il n’est pas le seul .


                • njama njama 3 novembre 2016 13:41

                  Encore un article pour tirer dans le dos des fonctionnaires !

                  "Pourquoi envisage-t-on toujours le service public comme un coût et jamais comme une part – significative – de la production nationale ?"

                  Le Blog de Jacques Fournier

                  Réflexions sur la dépense publique
                  2 – Éviter les amalgames

                  Il existe plusieurs catégories de dépenses publiques, qui diffèrent par leur nature, leur objet, la collectivité qui les finance. Les traiter comme un ensemble indifférencié à partir d’un seul agrégat de la comptabilité nationale relève d’une simplification grossière. Il faut distinguer au moins trois grands cas de figure.

                  Les dépenses publiques de service (environ les deux cinquièmes du total), celles qui financent les prestations des grands services publics, éducation, santé, culture, justice, police, logement etc sont un élément de la production nationale. [...]

                  Les dépenses publiques de transfert social (un peu plus de la moitié du total), combinées avec les prélèvements obligatoires qui les financent, font transiter des ressources de certains agents économiques ou catégories de la population vers d’autres : des plus riches aux plus pauvres, des actifs aux chômeurs et aux retraités, des sans enfants aux familles, des bien portants aux malades . Elles font ainsi jouer la solidarité nationale.
                  [...]
                  Les dépenses publiques de transfert à caractère économique sont d’un volume très inférieur à celui des deux catégories précédentes, mais il n’est pas inutile de les individualiser. Il s’agit des concours versés aux agents économiques pour les inciter à investir ...
                  http://jacquesfournier.blog.lemonde.fr/2012/12/15/reflexions-sur-la-depense-publique/

                  Il vient de publier un livre en février 2013, « L’économie des besoins » Une nouvelle approche du service public
                  Editions Odile Jacob

                  Mot de l’Editeur :

                  Pourquoi envisage-t-on toujours le service public comme un coût et jamais comme une part – significative – de la production nationale ? Avec ce livre, Jacques Fournier renverse les perspectives : la satisfaction des besoins humains fondamentaux – santé, logement, éducation, transport, etc. – devient prioritaire. Elle oblige à revisiter le service public pour le rendre plus efficace, moins lourd, bref pour remettre l’individu au centre du dispositif. Partant, Jacques Fournier s’interroge sur les modalités de mise en œuvre de l’économie des besoins : comment faciliter la rencontre du service et du besoin ? Quel est le bon niveau d’intervention – local ou national  ? Comment tarifer le service et jusqu’où aller dans la gratuité ? Passant par un État renouvelé et l’acceptation des acteurs privés qui se reconnaissent dans ses valeurs, l’économie des besoins n’est pas si utopique qu’il y paraît. Et si elle était l’avenir de l’économie ?

                  « L’économie des besoins n’est pas une économie d’assistanat. Il ne s’agit pas de distribuer des aides sociales à des personnes en difficulté, mais d’organiser un système dans lequel c’est l’ensemble de la population qui va vivre autrement que selon la loi du marché […]. En ce sens, l’économie des besoins est le communisme du xxie siècle. » J. F.

                  Conseiller d’État, Jacques Fournier a présidé aux destinées de Gaz de France (1986-1988) et de la SNCF (1988-1994). Auparavant, il a exercé les fonctions de secrétaire général adjoint de l’Élysée (1981-1982), puis de secrétaire général du gouvernement (1982-1986).

                  http://livre.fnac.com/a4979599/Jacques-Fournier-L-economie-des-besoins


                  • F-H-R F-H-R 3 novembre 2016 14:58

                    @njama
                    Je pense qu’il nécessaire de faire la différence entre les fonctions purement administratives et les services publics.
                    Dès que l’on dit que l’administration coute trop cher, presque tout le monde traduit par « les services publics coutent trop cher » ; ce qui est une extrapolation abusive.

                    Vous écrivez « Encore un article pour tirer dans le dos des fonctionnaires ! » et vous faites tout un développement sur l’utilité du service publique.
                    Un fonctionnaire n’est pas nécessairement un agent des services publics. Or, si les services publics sont nécessaires et devraient être gratuits pour, a minima, les plus pauvres, il n’en reste pas moins que la surpopulation des agents administratifs, dans tous les domaines, grève considérablement le budget de l’Etat.
                    Défendre l’emploi des fonctionnaires sans discernement, c’est cautionner le gaspillage de l’argent public.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 19:06

                    @F-H-R
                    Donc Sarkozy n’a pas supprimé des milliers de postes de fonctionnaires, et les fonctionnaires se suicident pour le plaisir ...


                  • njama njama 3 novembre 2016 19:18

                    @F-H-R

                    sauf erreur de ma part ce ne sont pas les fonctionnaires qui décident de l’emploi des deniers publics, et s’il y a des politiques dispendieuses nationales ou locales, croyez-vous que ces petits « employés » en soient responsables ?
                    Ces récurrentes attaques contre les fonctionnaires sont peut-être d’une part une façon pour les hommes politiques de gauche et de droite de s’exonérer de leurs propres responsabilités et des incuries dans leurs politiques, et d’autre part l’expression d’une volonté discrète si pas dissimulée de mettre en œuvre le programme (ultra)libéral de l’UE, - qui lui est bien réel écrit noir sur blanc - la « crise » justifiant les moyens coercitifs pris contre l’administration, par la réduction drastique de budgets et donc d’emplois.

                    Il se peut également (accessoirement je crois) qu’avec quelques 6 millions de chômeurs ces emplois publics apparaissent (indûment) comme un privilège anachronique et soient l’objet d’une certaine jalousie (?).
                    Un ancien collègue de travail plus âgé que moi me disait que quand il était jeune dans les années 60 personne ne se bousculait pour un emploi de fonctionnaire payé 20 % de moins environ que dans le privé, l’avantage se situant seulement sur la perrenité garantie de l’emploi (dont on à rien à foutre il faut dire en temps de plein emploi, ce qui était le cas), et sur une retraite lointaine, sûre, garantie également par l’État...
                    La réalité est que depuis ce temps-là, l’actualisation des salaires (du pouvoir d’achat) dans le privé n’a pas suivi et que non pas les salaires des fonctionnaires auraient rattrapé ceux du privé, mais ceux du privé se sont dévalués sur ceux du public, voire leur sont devenus inférieurs aujourd’hui dans le cas des emplois intérimaires, précaires ...


                  • njama njama 3 novembre 2016 20:44

                    @Yaurrick
                    j’entends bien, mais faut-il taper sur les fonctionnaires pour autant ... ?

                    Le pouvoir d’achat n’a pas suivi car les charges (salariales et surtout patronales) n’ont cessé d’augmenter.

                    C’est ici que réside précisément la différence entre privé et public, puisque l’État ne verse pas les charges salariales/patronales (dont retraites) aux organismes sociaux comme dans le privé, mais les inscrit d’une manière comptable au passif de son bilan, en sorte qu’il paie au fur et à mesure ... comme l’État ne fonctionne pas sur un mode comptable d’entreprise, les comparaisons ne sont-elles pas fallacieuses ?
                    D’autre part cette augmentation est bonne partie due à la « crise » ... qui a bon dos dirons-nous ...

                    L’etat premier fraudeur de la securité sociale
                    16/11/2011

                    Le gouvernement met en avant le déficit « énorme » de la Sécurité sociale pour culpabiliser les assurés sociaux et leur faire accepter de payer toujours plus pour des prestations sans cesse réduites. Mais c’est ce même gouvernement et ses prédécesseurs qui sont responsables du déficit, pas les salariés ni les malades.

                    La présidente de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, la CNAV, dans une interview au Parisien du 19 juin, met par exemple en parallèle le déficit annoncé de plus de deux milliards d’euros de la caisse vieillesse, avec ce que l’État doit à cette caisse au titre de la solidarité vieillesse, dette qui se monte à... 4 milliards d’euros ! Mais le gouvernement, au lieu de payer ce qu’il doit, veut nous convaincre qu’il faut accepter de diminuer encore les pensions et reculer l’âge du départ en retraite pour « sauver » le système !

                    Et cela n’est qu’une petite partie de la dette de l’État envers les organismes de la Sécurité sociale. Il doit par exemple à la caisse des non-salariés agricoles 4,6 milliards d’euros qu’il voudrait faire endosser au régime général !

                    Nous arrivons ainsi à un total de plus de 8 milliards d’euros.
                    [............]


                  • F-H-R F-H-R 4 novembre 2016 11:19

                    @njama
                    « …s’il y a des politiques dispendieuses nationales ou locales, croyez-vous que ces petits « employés » en soient responsables ? »
                    Cela va sans dire…
                    Je ne sais pas si je m’exprime mal ou si vous versez dans la rhétorique mais je ne pointe pas les fonctionnaires mais bien les politiques qui cultivent une part d’administration totalement inutile et couteuse.
                    Quant au chômage, embaucher des fonctionnaires inutiles réduit, certes, le nombre de chômeurs, mais augmente, de fait, la pression fiscale car il faut payer ces fonctionnaires. Or, ces derniers n’ont aucune plus-value, contrairement à ceux des services publics. Régler la question du chômage par l’emploi de fonctionnaires inutiles n’est qu’un sophisme qui ne fait que porter préjudice l’économie.
                    Il ne s’agit pas de « licencier » des fonctionnaires, mais de mettre fin à ces sur-embauches, qui empêchent de mettre l’argent public là où il est vraiment nécessaire.


                  • tf1Groupie 3 novembre 2016 14:31

                    Dans le monde privé quand un numero 1 fait un flop il n’y a pas de numero 2.

                    C’est à cela qu’on voit que Perceval est du côté des fonctionnaires : même si il fait un bide il persiste dans l’erreur.


                    • Inquiet 3 novembre 2016 14:43

                      On s’obstine souvent à opposer des fonctions aux autres pour justifier que certaines sont « réellement utiles » et d’autres sont « surnuméraires.

                      La première chose que je voudrais faire observer au niveau des »emplois de bureau« (hormis l’informatique quoi que ...) sont des emplois de »contrôles« , notamment de contrôles des »emplois de production«  : les fameux générateurs de tableaux de bord Excel (ou Calc ^^).

                      C’est la vénalité de vouloir contrôler la productivité qui a créé ses fonctions (bullshit jobs), donc rien à voir avoir du »bureaucratisme gauchisant« hein :)

                      ----------------

                      La deuxième chose, est que LA GRANDE MAJORITE DES EMPLOIS SONT SURNUMERAIRES (pour qu’il n’y ait pas de malentendu, je suis pour que tout le monde ait un revenu décent, travail ou pas ok ?) publics ET privés.
                      Je dirais même SURTOUT privés.

                      Car dans le public on retrouve parfois du »service public" (hopital, police, école ...), et beaucoup plus rarement dans le privé, dont l’unique objectif est le profit des propriétaires du capital.

                      Mais surtout l’inutilité de la plupart de nos emplois dont la plupart peuvent être supprimés du jour au lendemain tient dans une expression de DEUX MOTS :

                      OBSCOLLESCENCE PROGRAMMEE

                      CQFD :)


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 19:09

                        @rocla+
                        En somme il y a tellement de surnuméraires partout, qu’on se demande bien d’où sortent les 11 millions de sans emplois ...


                      • Jean Pierre 3 novembre 2016 16:10

                        On ne sait toujours pas quel est le projet de Perceval.

                        S’agit-il de critiquer à tout va la fonction publique pour obtenir au final ce que demande la finance c’est a dire la privatisation de tout les services publics. L’enjeu étant pour le capitalisme de trouver de nouveaux domaines de profits dans la santé et l’éducation par exemple ?
                        Ou s’agit-il de relever des disfonctionements pour les résoudre et améliorer ainsi les services publics pour qu’ils continuent d’exister ?
                        Les articles de Perceval sont très ambigus sur la question.

                        j


                        • Redj Redj 3 novembre 2016 17:40

                          @Jean Pierre

                          Perceval, c’est le pseudo anonyme de Didier COZIN. Celui qui fait de la formation tout au long de la vie. Il fait de la retape pour sa boîte, il lui faut des nouveaux clients. Imaginez un peu le nombre de clients potentiels si tous les fonctionnaires devaient être recasés dans le privé !! C’est le jackpot assuré.


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 19:12

                          @Redj
                          Vous m’en direz tant ..., il fait son beurre grâce à l’ Union européenne !
                          Encore un qui ne votera jamais pour le Frexit !


                        • amiaplacidus amiaplacidus 3 novembre 2016 18:06

                          Et vous, Perceval, quelles richesses créez-vous ?

                          On attend une liste concrète !


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 novembre 2016 19:17

                            @rocla+
                            Heureusement que dans des milliers de familles il y a un salaire qui rentre régulièrement...., cela fait aussi tourner votre commerce !


                          • Pyrathome Pyrathome 3 novembre 2016 22:31

                            @Fifi Brind_acier
                            Franchement, arrêtez de parler à rocla, cet abruti a le QI d’un porte rouleau de PQ
                            Plus con, on meurt....
                            Les ravages de la lobotomisation merdiatique et de la piquette.......


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 novembre 2016 06:55

                            @Pyrathome
                            Je sais, mais l’article, et sans doute les commentaires, ont été lus par plus de 1200 personnes.
                            Et parmi les lecteurs d’Agoravox, certains ont dans leur entourage « des Rocla ».
                            Nous ne sommes pas les seuls, hélas, à avoir ce délicieux privilège...
                            Leur fournir des arguments peut leur servir ...


                          • foufouille foufouille 3 novembre 2016 18:12

                            rien que le titre débile = pas lu


                            • benyx benyx 3 novembre 2016 19:35

                              Patience, le jour du grand ménage arrive, va-t-il concerner les fonctionnaires ou les capitalistes, peut-être les deux !


                              • petit gibus 3 novembre 2016 20:38
                                @benyx

                                « Patience, le jour du grand ménage arrive »

                                d’après toi c’est pour quand
                                5, 10, 20 ans ? smiley








                              • benyx benyx 3 novembre 2016 21:55

                                @petit gibus

                                Je ne pense pas que l’on tienne 20 ans à ce rythme, il faudrait être « madame Soleil » pour donner une date...


                              • Pyrathome Pyrathome 3 novembre 2016 22:27

                                @benyx
                                Je ne pense pas que l’on tienne 20 ans à ce rythme, il faudrait être « madame Soleil » pour donner une date...
                                .
                                Il va faire soleil, l"année prochaine......


                              • Désintox JPB73 3 novembre 2016 22:27

                                Et ça continue, encore et encore.

                                On continue à faire l’amalgame fonctionnaire - bureaucrate, alors que l’immense majorité des fonctionnaires sont justement des opérationnels.

                                Privatisez la sécurité sociale, par exemple, et tout ira mieux. La preuve, la santé ne coûte-t-elle pas beaucoup moins cher aux USA, ce pays béni où tout est privé ?

                                 Comment ? C’est le contraire ?

                                Ah la sécurité sociale : tous ces sales fonctionnaires qui coûtent une fortune !

                                Je me suis amusé à télécharger les « chiffres clés de la sécurité sociale », pour l’année 2015. A la page 40/47, on y apprend que le coût de gestion de la branche maladie correspond à 3.37% des cotisations.

                                Allez donc demander à votre fausse mutuelle privée si elle reverse 96.63% de des cotisations qu’elle encaisse sous forme de prestations. Allez donc chercher ces chiffres, si on veut bien vous les donner. Entre le pognon qu’ils gaspillent en frais publicitaires, en rémunération des actionnaires, en immobilier et avec leur bureaucratie, demandez-leur ce qui reste pour payer les prestations.

                                Tous ces frais inutiles, un service public ne les paye pas. Les locaux de la sécu de ma ville ne payent pas de mine. Ce sont les mêmes depuis 50 ans. La sécu préfère payer les soins aux assurés.

                                Mais pour les capitalistes, savoir que tout l’argent de l’assurance maladie, de l’assurance vieillesse, de l’éducation leur échappe en France est quelque chose d’insupportable. Privatisez la sécurité sociale ; au lieu de redistribuer aux assurés 97% de ce qu’elle encaisse, elle n’en rendra plus que 80%, puis 70%,... le reste ira dans les comptes luxembourgeois et panaméens. Mais il n’y aura plus de fonctionnaires paresseux. A la place, des salariés précaires payés au SMIC en attendant le licenciement.

                                Et les actionnaires s’engraisseront. Sans rien faire, eux.


                                • Pyrathome Pyrathome 3 novembre 2016 22:51

                                  @JPB73
                                  Bien sûr, vous savez, les gens comme l’auteur sont des trolls/parasites grassement stipendiés pour venir s’épancher en carabistouilles sur le net...
                                  Ils sont dans l’idéologie mortifère aux ordres de leurs maîtres, juste des zombies sans intérêt avec leurs gros mensonges sectaires...
                                  Ne vous inquiétez pas, ils vont bientôt fuir comme des lapins.....


                                • ukulele ukulele 4 novembre 2016 00:39

                                  @sampiero
                                  En effet… et c’est triste


                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 novembre 2016 07:13

                                  Il n’y en a pas tant que cela...
                                  Le PS = 20% des voix, avec 50% d’abstentions ------> 10% de l’ensemble des électeurs.
                                  L’UMP = 30% --------------------------------------------------> 15 des électeurs
                                  Le FN = 25% --------------------------------------------------> 12,5% des électeurs.


                                  Le vrai problème, c’est l’accès aux médias pour les autres....
                                  « Les résultats électoraux pour les NULS »

                                • ukulele ukulele 4 novembre 2016 00:53

                                  « Ex fonctionnaire et professeur j’ai quitté le pantouflage de la fonction publique pour le grand large de l’entreprise et du monde réel »
                                  Telle est votre présentation.

                                  Je vous donne la mienne :
                                  je bosse depuis une trentaine d’année dans le privé, le monde « réel », et je ne peux plus faire le compte des branleurs incompétents que j’ai pu y voir, en particulier dans le haut des hiérarchies comme si « le principe de Peter » était enseigné en école de management.

                                  Votre discours anti fonctionnaire date du 19ème siècle. Faites un effort que diable !


                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 novembre 2016 07:15

                                    @ukulele
                                    Il vit de la misère du monde, il organise la paupérisation, il ne va pas changer d’avis, ... sauf si un jour il se retrouve à Paul Lemploi...


                                  • dohc 4 novembre 2016 10:46

                                    J’en ai aussi des comme ça pas loin.
                                    Avec l’argent qu’ils arrivent à optimiser, il peuvent investir dans l’immobilier, mais là bizarrement, ils ne cherchent pas des locataires auto-entrepreneurs, mais des profs, des fonctionnaires, ou des CDI à la limite, ou des fils à papa avec du répondant... la précarité n’est pas toujours facile à gérer, spécialement quand elle n’est pas optimisante...


                                    • Armelle Armelle 4 novembre 2016 14:17

                                      @rocla+
                                      Vous savez Rocla, être con et sympa n’est pas forcément incompatible !!!
                                      Quand il y a toujours à prendre dans la gamelle, ces gens irresponsables y vont gaiement...
                                      En l’occurrence, ils sont cultivés, oui ils le sont mais sont trop cons pour s’en servir dans la vraie vie alors ils enseignent, ils jouent les perroquets ttes leur vie, sacrée ambition n’est ce pas ?
                                      Ils ne se mélangent pas aux autres, ils parlent entre eux, dinent entre eux, ils se marient même entre eux, vous imaginez les enfants !!! Mais le pire est qu’ils se croient toujours importants dans la société, ils ne doutent de rien. C’est d’ailleurs à cela qu’on reconnaît la bêtise !!!
                                      Et les autres dans les bureaux de l’administration n’en parlons pas, j’ai eu mercredi matin une fonctionnaire des impôts, enregistrer la conversation aurait été intéressant et la poster sur le net pour que les gens se rendre compte à quel point la connerie leur écrase le cerveau ! Elle me soutenait avec dédain que, mes impôts locaux étant passés de 860,00 à 1528,00 euros, présentaient une augmentation de 43% et non de 78% comme je lui indiquais !!! Et je vous passe le reste sur les propos débiles que j’ai pu entendre, c’était « lunaire » ça laisse rêveur quant à la connerie crasse que trimballent ces collabos du racket organisé...
                                       


                                    • lloreen 4 novembre 2016 10:53

                                      Il me semble que personne n’ a rien compris à l’ essentiel. Vous ne faites que vous acharner sur les conséquences mais jamais sur la cause première qui est la perversion d’ un système qui n’ est profitable à qu’ à une poignée de parasites se nourrissant de la sueur et du sang du restant de la population.

                                      Vous pourrez vous tourner et vous retourner dans tous les sens, tant que la cause n’ est pas traitée il est inutile de se lamenter sur les conséquences.

                                      Tout le monde a compris qu’ une des causes est l’ inversion des valeurs.

                                      Ceux qui traitent les causes et les soignent (!) sont radiés de l’ ordre des médecins..., ceux qui proposent des alternatives à la gabegie des institutions sont des « conspirationistes »...bref, il ne faut surtout pas toucher à la chasse gardée d’ une clique de prédateurs.

                                      La solution, justement, est de se débarrasser de ce syndicat du crime dont nos « élites » politiques ou autres ne sont que la partie émergée de l’ iceberg.

                                      « D’ailleurs, pourquoi notre modèle social n’est copié par aucun pays si il est si efficace ? »

                                      Posez vous la question de savoir s’ il est efficace pour le cartel pharmaceutique...et vous aurez la réponse.
                                      Le modèle social est (était) l’ un des meilleurs au monde mais il n’ était pas vraiment favorable au cartel pharmaceutique qui invente les pathologies en même temps qu’ elle fabrique ses médicaments.
                                      Seule la maladie est profitable car c’ est elle qui permet au cartel pharmaceutique d ’ engranger ses milliards.


                                      • Armelle Armelle 4 novembre 2016 11:21

                                        Merci à l’auteur
                                        Enfin un article qui déroge des niaiseries gauchistes et des âneries des défendeurs de régimes spéciaux...
                                        Quand on lit par exemple que « les universités aux USA sont payantes », ce qui insinuerait qu’en France c’est gratuit ! On se demande décidément à quel point la connerie est épaisse !!!
                                        Bah oui j’avais oublié, les profs d’université ne sont pas payés et dispensent leurs cours dans les champs, bon sang mais c’est bien sûr
                                        @Fifi Brind-acier, vous êtes décidément imbuvable de malhonnêteté crasse

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