Il faut que ce gouvernement comprenne …
Il faut que ce gouvernement comprenne que les électeurs de gauche ne plaisantent pas.
Les élections municipales ont été une première gifle, infligée par des électeurs de gauche à un gouvernement de gauche.
Les européennes pourraient en être une autre, encore plus cinglante, ces électeurs n’étant plus tenus dans le contexte européen, par des enjeux de proximité et immédiats.
Si certains ont eu des scrupules et ont soutenu leur maire de gauche, parce qu’ils le connaissent, parce qu’il fait du bon boulot, parce qu’ils lui ont serré la pogne un matin au marché, ceux-là ne seront plus tenus par de telles considérations affectives aux européennes.
Et ils se lâcheront.
Et ils lyncheront !
Car si les Français peuvent pardonner au gouvernement de ne pas sortir le pays de la crise économique, parce qu’un pays comme la France a des engagements à respecter, et fait partie d’un système complexe dont on ne sort pas en claquant des doigts, ces mêmes Français ne pardonnent pas l’immoralité.
L’immoralité de sacrifier le droit des enfants aux caprices d’une communauté, en accordant l’accès à l’adoption aux couples homosexuels.
L’immoralité, contre une volonté largement majoritaire, de vouloir infliger aux enfants de maternelle et du primaire, un retour à la semaine de 5 jours d’école et qui plus est le raccourcissement des vacances d’été.
A l’instar de Vincent Peillon il y a quelques mois, Benoît Hamon multiplie les interventions dans la presse, à la radio, à la télé, pour tenter d’expliquer l’inexplicable à ce bon peuple, qui décidément refuse d’avaler n’importe quoi.
Comme son prédécesseur, il s’essoufflera.
Dépêchez-vous, dépêchez-vous de vous essouffler monsieur Hamon, les européennes, c’est dans 9 jours.
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Nous n'avons pas de question à poser à monsieur Hamon.
Nous avons juste un ordre à lui donner : Abrogation du décret !
Nous ne voulons pas d'aménagements.
Nous ne voulons pas "d'assouplissement".
Nous ne voulons pas de report.
Nous voulons l'abandon pur et simple de cette réforme rejetée par 75 % des Français, parents, grands-parents, enseignants, animateurs péri-scolaires, élus.
Nous voulons pouvoir continuer de profiter des mardis soirs avec nos enfants, pour faire des jeux, sortir au cinéma, au restaurant, sans que se présente le spectre du réveil scolaire du lendemain.
Nous voulons que nos enfants puissent dormir et récupérer le mercredi matin.
Nous voulons pouvoir continuer de choisir avec eux leurs activités périscolaires, et non pas subir celles imposées par le système.
Nous voulons que les vacances d'été, déjà rognées ces dernières années, demeurent sur deux mois. Le projet d'alternance de sept semaines d'école pour deux semaines de vacances prôné par monsieur Hollande, est une idiotie. Parce que deux semaines de vacances en été, sur la plage ou dans le jardin de mamie, quand les journées sont longues et ensoleillées, sont plus profitables que deux semaine en hiver, lorsqu'il fait nuit à 16 heures, qu'il fait froid, et qu'il n'y a rien d'autre à faire que de rester cloîtré devant la télé.
Réduire les vacances d'été est une atteinte à la santé publique : C’est le soleil, les longues journées d’été qui permettent à l’organisme de se charger, notamment, en vitamine D.
Il est temps que monsieur Peillon, monsieur Hollande et monsieur Hamon lèvent le nez de leurs feuilles Excel et qu'ils regardent ce qui se passe dans la vraie vie.
Non, décidément, nous n'avons pas de question à poser à monsieur Hamon.
Nous n'attendons aucune réponse de sa part.
Nous avons juste un ordre à lui donner : A-bro-ga-tion.
Un point, c'est tout.