Cérémonies nationales, le bal des faux-culs
De quoi les cérémonies nationales sont-elles le nom ?
Comme à l’accoutumée, à chaque fois que de telles obsèques se présentent, les polémiques enflent autour de qui peut ou ne peut pas participer aux cérémonies. Le fait peut paraître surprenant puisque le principe de telles cérémonies est avant tout d’être un moment privilégié qui invite à se réunir pour se recueillir autour des valeurs communes de la nation. Nation qui, jusqu’à présent représente le facteur d’unité autour duquel le peuple loue un intérêt supérieur au-delà de toutes les divergences d’opinions ou de religions. Trois cérémonies nationales ont eu lieu en ce mois de février 2024.
- Cérémonie du 7 février 2024 (hommage aux victimes françaises décédées lors de l'attaque du Hamas le 7octobre 2023)
- Cérémonie du 14 février 2024 (les obsèques nationales de Robert Badinter 30/03/1928 09/02/2024)
- La panthéonisation de Missak Manouchian le 21 février 2024 (01/09/1906 21/02/1944)
On ne peut pas dire que la recherche d’unité ait été une priorité tant ces trois cérémonies ont fait l’objet de récupérations aussi bien politiciennes que communautaires et où l’interventionnisme présidentiel n’a fait que gonfler toute cette agitation polémique. Contrairement aux commentaires des médias de grand chemin qui nous disent que la campagne pour les prochaines Européennes s’est lancée lors du fiasco du salon de l’agriculture à partir du 24 février, on peut s’interroger sur le fait qu’ils se soient refusés à en marquer le début des hostilités dès la première cérémonie. Le fait est, l’ordre du jour n’était pas à l’unité mais aux jeux des miroirs déformants où la moralité puise sa légitimité en réécrivant l’histoire sous le filtre de la censure aussi morale que bancale de notre temps. De raccourcis faciles en omissions choisies, il devient difficile pour le spectateur de percevoir la logique de l’histoire que l’on nous déroule comme une série TV qui, après trop d’épisodes, se trouve dans l’obligation de devoir ressusciter des personnages pour réalimenter l’intrigue tout en préservant un semblant de cohérence afin de ne pas perdre toute crédibilité. Un jeu d’acteurs qui sent le réchauffé et la fin de série et qui, de toute évidence ne saurait pouvoir prétendre à une nomination au festival de Cannes des plus anciens, à en croire la critique d’Edgar Morin qui m’apparait fort légitime comme président du Jury pour un tel exercice.
Hommage aux victimes françaises décédées lors de l'attaque du Hamas le 7octobre 2023
Familles, partis politiques et M. Le Président ont souhaité lors de cette cérémonie écarter certaines personnes dont la présence était jugée indésirable. A l’évidence, les personnes qui s’autorisent ce genre de position à l’occasion d’obsèques nationales ne sont pas des amis de la France. S’il y a impossibilité pour eux de passer au-dessus de leurs divergences pour s’unir autour de la nation, l’honnêteté aurait voulu d’en refuser les honneurs pour se contenter d’obsèques privées. Sur France 24 le 07/02/2024 on peut lire en commentaire « Cette cérémonie a lieu notamment en présence d'élus de la gauche radicale, dont la venue a suscité une controverse : pour des familles de victimes, la présence attendue de plusieurs responsables de La France insoumise – qui avaient refusé de qualifier l'attaque de "terroriste" – reste de ce point de vue incompréhensible, voire inacceptable. ». C'est "le plus grand massacre antisémite de notre siècle", a déclaré le chef de l'État.
Il semblerait que si l’unité autour de la nation soit impossible pour les familles au nom de leurs accusations « de complaisance pour ne pas dire complicité de terrorisme » à l’égard de la « gauche radicale », et de despotisme à l’égard du RN, elle devient beaucoup plus facile quand il s’agit de défendre sa cause communautaire au nom de « l’antisémitisme ». Terme dont elle s’est affublée pour dénoncer toute forme de discrimination qui la toucherait spécifiquement s’attribuant à elle seule la primauté de victime de l’horreur des camps de concentration nazis. Oubliant au passage qu’à gauche comme au RN il y a nombre d’élus qui sont Juifs.
Forcément lorsque notre Président apporte son soutien inconditionnel à Israël suite à l’attaque du Hamas, il ne faut pas s’étonner que sa position résonne comme un plébiscite à la cause sioniste, lui laissant ainsi le pouvoir d’imposer la date à partir de laquelle il faut analyser les faits et ainsi faciliter la culpabilisation, au nom de l’antisémitisme, quiconque ne se plierait pas à cette exigence. Au demeurant excellent moyen pour induire le principe d’autocensure qui s’accordera sur la polarisation de la subjectivité émotionnelle pour interdire et condamner l’objectivité de la raison au regard du contexte historique. Que la France apporte soutien et compatisse à la douleur des Israéliens cela est tout à fait normal, mais que ce soutien soit inconditionnel est une grave erreur politique. Il est difficile de mieux donner le bâton pour se faire battre !!!
De quoi l’antisémitisme est-il le nom ?
Shulamit Aloni était une femme politique israélienne et une militante de gauche. Elle a fondé le parti Ratz et a été leader du Meretz. Elle a également été ministre de l’Éducation de 1992 à 1993. Elle est décédée en janvier 2014 à l’âge de 85 ans. Dans une interview accordée à Amy Goodman de Democracy Now le 14 aout 2002 Shulamit Aloni, ancienne ministre de l’Éducation d’Israël, a déclaré : « “L’antisémitisme est une combine. En Europe, lorsque quelqu’un critique Israël, on lui sort l’Holocauste. Quand c’est aux États-Unis que les gens critiquent Israël, alors ils sont accusés d’antisémitisme. Il est bien plus facile d’accuser ceux qui critiquent certains actes du gouvernement israélien d’antisémitisme, d’invoquer l’Holocauste et la souffrance du peuple juif. Cela justifie tout ce que nous faisons aux Palestiniens.” « L’antisémitisme nous sert à faire taire les critiques et à justifier tout ce que nous faisons aux Palestiniens. »
Avant le terme était utilisé pour qualifier les gens qui n’aimaient pas les juifs, aujourd’hui il est utilisé pour discriminer les gens que les Juifs n'aiment pas. Le mot antisémitisme est aujourd'hui employé comme outil permettant d’imposer le point de référence temporel qui consiste à ne faire commencer l'histoire qu'au moment où cela arrange le narratif sioniste. Imposant de devoir effacer tout ce qui y contreviendrait. C’est un sujet récurrent du judaïsme sioniste et l’on s’y retrouve très vite confronté dès lors que l’on compare les preuves historiques chronologiques archéologiques au narratif de l’exode ou l’origine du peuple Khazars.
Bien que l’état d’Israël se prévale d’être une démocratie, il en a perdu l’apparence depuis longtemps pour muter en théocratie laïque. Un concept étrange qui permet de justifier l’option de colonisation au nom d’un titre de propriété que lui donnerait la Thora (ce qui d’un point de vue laïc fait bondir) ou d’épuration ethnique au nom d’un motif eschatologique (ce qui en terme démocratie dans le respect des droits de l’homme est un crime).
Il serait hypocrite de fermer les yeux sur cette réalité, nos démocraties tout autant que les autorités Israéliennes savaient très bien ce qu’adviendrait la situation depuis la création d’Israël. David Ben-Gourion fondateur de l'État d'Israël dont il proclame l’indépendance le 14 mai 1948 et qui a été Premier ministre du pays de 1948 à 1954 et de 1955 à 1963 en était parfaitement conscient : « Nous avons volé leurs terres » « ne nous cachons pas la vérité… Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent. Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer »
Est-ce par lâcheté, par négligence ou sentiment de culpabilité que nous avons fermé les yeux sur cette vérité ?
Il n’est pas inutile de se poser la question de la pertinence d’avoir privilégié l’antisémitisme en le spécifiant dans nos lois et en le distinguant de toute autre forme de discrimination, ce qui de fait le priorise alors qu’il n’en est qu’une des formes déjà incluse dans le racisme et la xénophobie. Il suffit de consulter l’intitulé des lois : Loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Si cette volonté était de vouloir spécifier une discrimination sur une base religieuse, prendre le judaïsme comme exemple nominatif n’est pas sans soulever la question d’une priorité discriminante vis-à-vis d’autres cultes. Jamais les propos tenus publiquement contre les musulmans ne pourraient être tenus contre des Juifs. Cela est une réalité de notre quotidien médiatique et nombre de politiques, éditorialistes ne se gênent pas pour à en faire leur fonds de commerce, en toute impunité.
Sans préjuger de l’insolence ou de la pertinence des propos développés, à l’égard de tel ou tel culte, il eut apparu bien plus pertinent de catégoriser tous ces ancrages à discriminations sous un intitulé qui les regroupe toutes et qui au fond est leur dénominateur commun : Le suprématisme.
Aujourd’hui, l’accusation d’antisémitisme repose sur la susceptibilité d’une communauté fort influente et la culpabilité de honteuse que cet argument devenu d’autorité déploie, fait tellement peur que personne n’ose en dénoncer les abus de positions. Cette inertie a permis à cette communauté de s’octroyer bien des privilèges et passe-droits au sein de nos institutions. Tout simplement parce que dans la perception sioniste, le plan républicain de la Nation Française est subordonné au plan de la cause sioniste.
Combien de députés Français ont la double nationalité Franco-Israélienne ? Selon les déclarations de M. Meyer Habib lors d’une interview, une soixantaine. Ce qui représente 10% des députés de l’AN alors que la population Juive de France représente moins de 1% de la population !!! Il est choquant de voir certains de nos députés bénéficier du principe de double nationalité !!! Que se passe-t-il si les deux pays entrent en conflit ne serait-ce que sur le plan économique ? Je trouve tout de même étonnant que personne ne se pose la question et qu’aucune disposition légale se dessine pour prévenir ce genre de situation, surtout en période de « guerre » et encore plus quand des élus ont un pouvoir d’influence considérable pour agir contre l’intérêt de la France pour en faire bénéficier l’autre camp. Faut-il s’inquiéter de toutes ces situations où l’indéfinition juridique permet de cultiver un champ d’allégalité qui fait office de no man’s land ? Devant l’évidence de cette question il est difficile de choisir entre naïveté, négligence, incompétence, lâcheté, concours de circonstances, volonté préméditée, primauté des intérêts…… allez donc savoir.
De l’intérêt sociétal à l’intérêt communautaire
Loin de moi d’en conclure qu’il est coupable de s’investir dans ce qui modélise notre quotidien, notre vie en société, la politique, au sens noble du terme (organisation de la cité pour le bien commun), cependant la disproportion de cette représentativité interpelle. Relève-t-elle d’un hasard consécutif à un espace politique vide qui serait dû au désintérêt des Français pour la politique ou est-elle le résultat d’une organisation à caractère communautaire ? On peut s’interroger sur la volonté de « parité » qui vise à équilibrer les différentes « représentations » qui composent notre pays. Ce mot parité aujourd’hui se réduit à la représentation hommes femmes dans les effectifs. Il est vrai que celle-ci s’est nettement améliorée. Toutefois en politique il est quelque peu surprenant que cette volonté de rééquilibrage sociétal soit aussi réducteur, car si vous voulez effectivement obtenir une représentativité fidèle à la population il est évident que le critère de genre à lui seul ne suffit pas pour y parvenir, il y a bien d’autres critères sociétaux à prendre en considération pour générer une dynamique sociale pertinente. Faute de quoi, la politique peut vite se réduire à l’exclusivité de jeux politiciens dont le point de mire vise des objectifs identitaires ou communautaires. Et cela n’est pas bon du tout pour la paix sociale, ce qui est un doux euphémisme lorsque l’on habite un pays où médias et politiques nous rappellent chaque jour que l’on est en guerre, sans que celle-ci n’ait été actée par notre parlement et dont l’ennemi ne l’est que par le narratif que lui prêtent des entités auxquelles les Français n’ont pas souscrit, que ce soit pour l’UE comme pour l’OTAN.
Oui le sujet de l’antisémitisme est un sujet grave et il faut regarder de près, mais pas uniquement dans un sens. D’arme défensive il est devenu arme offensive et comme toute arme son abus disproportionné entraîne condamnation.
Et c’est sur fond d’antisémitisme et d’exclusion de ceux qui critiquent l’intervention Israélienne sur la bande de Gaza que se dessine la seconde cérémonie.
Obsèques nationales de M. Badinter
Robert Badinter illustre méconnu.
Quelque chose nous échapperait-il, la personnalité de ce héros des années 80 qui motive une telle attitude sélective pour l’occasion pourrait-elle nous éclairer sur le sujet ? De robert Badinter l’on ne connait pour la plupart d’entre nous, que le rôle qu’il a joué dans l’abolition de la peine de mort, mais l’on ignore beaucoup de choses sur lui notamment le rôle essentiel qu’il a joué dans la promotion du sionisme Israélien.
Retranscription des commentaires vidéo du journal d’investigation Panamza
Source : https://www.panamza.com/
Badinter est connu pour l’abolition de la peine de mort, il l’est beaucoup moins pour l’affaire évoquée dans un livre en 2009, une sorte de biographie réalisée par Pauline Dreyfus intitulée « Robert Badinter, l’épreuve de la justice ». Badinter quand il rencontrait les journalistes leur imposait de ne pas évoquer le sujet de l’affaire Morhange. En 1972 un scandale éclate mettant en cause un bactéricide dans un talc pour bébé qui a provoqué la mort de 36 nourrissons et l’infirmité, séquelles à vie, d’environ 150 enfants. A l’époque Robert Badinter a pris le parti des industriels de la marque Morhange de la compagnie Givaudan-France qui était une filiale d’un groupe bien plus puissant au niveau mondial qui à l’époque était le N°1 de Big pharma à savoir le groupe Hoffman-Laroche. Ce groupe était dirigé par une figure très mystérieuse, Alfred Hartman, un homme issu des services secrets suisses, banquier, homme d’affaires mais surtout un homme de main des Rothschild avec qui il a collaboré en Angleterre avec Evelyn Rothschild et en France Elie de Rothschild. Badinter a directement collaboré avec big pharma lui l’homme de gauche, humaniste pour défendre le groupe malgré les décès des nourrissons. Badinter a toujours été un soutien d’Israël, arrangeant certaines choses pour la famille Rothschild. Humaniste à Paris mais colonialiste suprématiste à Jérusalem, blanchisseur de crimes de guerre qui n’a eu de cesse de défendre l’état Israélien. En 2020 il a dirigé une équipe de juristes internationaux commandée par l’état d’Israël donc par le gouvernement de Netanyahou pour protester contre l’accusation de la cour pénale internationale qui lui a fait savoir qu’Israël pouvait être poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
20 ans plus tôt en 2001 il avait écrit un article sur le monde qui disait qu’Israël ne pouvait pas être moralement condamné pendant la seconde intifada provoquée par Ariel Sharon. 25 ans plus tôt en 1975 il avait fait circuler une pétition pour protester contre l’assemblée générale de l’ONU qui avait assimilé dans une résolution le sionisme au racisme et deux ans plus tôt en 1973 dans le journal Le monde, il avait écrit un article sur la résolution 242 du conseil de sécurité de l’ONU demandant à Israël de revenir à ses frontières d’avant 1967 ce qui était une résolution irrecevable. Robert Badinter a été la caution morale du régime colonial suprématiste et ségrégationniste d’Israël.
En plus d’être un soutien infaillible Robert Badinter est aussi un magouilleur communautaire, dans l’enquête intitulée banque au pouvoir, rédigée par la journaliste Martine Orange on apprend que Badinter en 81/82 il était alors ministre de la justice, est intervenu secrètement auprès de François Mitterrand pour que la famille Rothschild puisse pouvoir recréer sa banque d’affaires, souvenez-vous du contexte en 81, la gauche arrive au pouvoir, et c’est l’époque des nationalisations bancaires sous pression des communistes alliés du pouvoir socialiste, ce qui avait été un camouflet pour la Banque Rothschild au point que la famille avait envisagé d’émigrer à New York ou à Londres. Badinter dans les coulisses du pouvoir au sommet de l’état a fait pression de manière diplomatique et amicale sur François Mitterrand pour que la famille Rothschild puisse avoir une sorte d’exception à la règle et c’est ainsi qu’en 84 à l’époque sous la Direction du ministre des finances Jacques Delors, cette requête a été validée et la famille Rothschild a pu recréer sa propre banque d’affaires privées « PO gestion » un scandale qui s’est fait dans le dos des Français contre la décision de la majorité des parlementaires de l’époque et cela s’est fait par « tribalisme communautaire ». Robert Badinter a fait pression en raison de son amitié avec David Rothschild qu’il a connu au fonds social juif unifié qui est une sorte de CRIF bis dans lequel siégeait à l’époque Jacques Attali. D’ailleurs à l’époque Attali avec Badinter avait cofondé un groupe au sein du PS dénommé « socialisme et judaïsme » dont l’une des missions était de présenter aux élus et aux politiques en général « Les charmes de l’état d’Israël ». On a affaire à un groupe communautaire à des gens qui par tribalisme se soutiennent et qui vont à l’encontre de l’intérêt de la majorité.
Au regard des éléments rapportés dans cette enquête, il apparait certaines constantes avec ce qui se passe actuellement, une défense ardue des droits de l’état d’Israël, une collaboration privilégiée avec la banque Rothschild (dont Macron est issu), un travail de fond pour l’implication politique de la communauté juive en France mais aussi au niveau mondial pour influencer les positions en faveur d’Israël.
Mais aussi, Robert Badinter a été l'avocat de "Coccinelle" l'une des premières personnalités transsexuelles connue du grand public, c'est grâce à l'action de Badinter que l'égérie trans des années 50 parviendra à obtenir son changement d'état civil en 1959, Jacques devient Jacqueline Charlotte Dufresnoy. Ce détail n’est pas sans nous rappeler le moteur du mouvement Woke qui se répand aujourd’hui dans notre actualité et fait les choux gras de la presse avec la question « Brigitte est-elle Jean Michel ? ».
Le transgenre est un fait de société dont le prosélytisme a permis d’infiltrer le milieu scolaire en pervertissant les cours d’éducation sexuelle en cours de sexualisation précoce des enfants avec l’appui de l’éducation Nationale.
L’ambivalence des succès de M. Badinter qu’ils soient juridiques, politiques et de la mutabilité des intérêts qu’ils sont censés défendre peuvent être interprétés de manières très différentes selon le plan d’où nous l’apprécions : De France ou d’Israël. Lorsque l’on triangule toutes ces informations, sa vie peut nous apparaître comme celle d’un semeur de graines pensant qu’il allait faire pousser des haricots géants qui permettraient de monter jusqu’aux cieux.
De cette graine n’a poussé qu’une plante envahissante, hallucinogène, dont la consommation rend fou. Ce communautarisme dont la visée est un suprématisme Juif avec pour capitale Jérusalem, capitale du monde comme l’évoque si bien M. Attali, s’avère aujourd’hui n’être qu’un désastre isolationniste pour toute la communauté juive. Au travers du prisme sioniste, de son existence, elle n’a peut-être jamais été autant montrée d’un doigt accusateur. On ne joue pas à Dieu en travestissant la vérité et en forçant la nature des choses, tous ceux qui ont joué à ce jeu s’y sont brûlés. Israël n’est pas au-dessus de la loi.
Mais voilà, Badinter est érigé en héros national pour l’ensemble de son œuvre que la plupart des Français ignorent et c’est dans ce contexte qu’arrive la 3eme cérémonie.
Panthéonisation de Missak Manouchian
Les postures qu’entretient notre Président sur cette série de 3 cérémonies officielles : l’hommage aux victimes du Hamas, l’hommage national à Badinter et la panthéonisation de Missak Manouchian sont assez révélatrices des stratégies et des objectifs visés.
La sélectivité présidentielle, des personnalités politiques malvenues à ces cérémonies traduit un parti pris beaucoup plus politicien que politique. Peut-être est-il bon de rappeler que le groupe Manouchian faisait partie des FTP MOI. Francs-Tireurs et Partisans, Main d’Œuvre Immigrée et que les communistes ont été dans les tous premiers résistants. Il est vrai qu’en temps de guerre, l’urgence rend moins délicat sur le choix de ses alliés. Ce n’est pas les récentes positions de la France, qui a voté contre le projet de résolution de l’ONU le 4 nombre 2022 contre la glorification du nazisme, exhortant à la vigilance face aux formes modernes de la xénophobie et de la réhabilitation du IIIe Reich qui nous fera dire le contraire. Cette résolution non contraignante a été adoptée par une majorité de pays 105 voix pour, 52 contre, 15 abstentions lors de la 77e session de la commission des affaires sociales, humanitaires et culturelles de l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les pays qui ont voté contre ce texte figurent l’ensemble des états de l’UE et de l’OTAN. Tout simplement parce que ce projet émanait de la Russie. Une justification qui n’est pas sans nous rappeler la fameuse réplique de la chanson de Brassens « parce que c’était à un Allemand qu’on devait le médicament ».
Il faut tout de même avoir un certain aplomb, pour panthéoniser un résistant communiste contre l’envahisseur nazi et en même temps choisir de dépenser une fortune pour armer et soutenir une guerre dont une grande partie des troupes encense le fléau d’hier.
On comprend mieux pourquoi notre président trouve beaucoup plus confortable de ne retenir que la nationalité du personnage de Missak Manouchian et ainsi perpétrer la dynamique de francisation de l’histoire à la satisfaction d’un PC enclin à se débarrasser de l’image des oukases de Staline, devenu Poutine par effet de recontextualisation. Principe qui a été initié par De Gaulle aux prémices de la guerre froide, dès 1947, collant au clan Manouchian l’exclusivité de l’étiquette de "parti de l'étranger" qui progressivement aux cours des deux décennies qui suivirent, permis d’assister à un double mouvement simultané : l'effacement de la mémoire des FTP-MOI parisiens, et en particulier des juifs ; (Mais aussi des femmes) et la promotion de la seule figure de Manouchian", comme nous l’explique l'historien Stéphane Courtois, spécialiste du Parti communiste, dans L'Express.
Une manière indirecte de justifier le bienfondé de la politique immigrationniste des peuples opprimés, imposée par une UE qui se targe de positions à vocations humanitaires et qui ne se fait aucun complexe à qualifier d’épuration ethnique ce qui se passe sur le Haut Karabagh en Azerbaïdjan contre la population arménienne mais s’interdit d’employer le même terme au vu de ce qui se passe en Palestine. Ce qui ne manquera pas de provoquer un énorme malaise sur le plateau de CNEWS lorsque Pierre Conesa (ancien haut fonctionnaire dont les analyses sont très écoutées) force au silence les éditorialistes de CNEWS en leur rappelant les faits.
L’important dans l’histoire est avant tout de se mettre d’accord sur l’approximation nécessaire du narratif pour rendre la vérité plus confortable. L’on peut tout de même s’étonner des propos tenus par notre chef des armées qui nous dit que nous sommes en guerre, et prôner des oppositions à l’intérieur du pays plutôt que rechercher l’unité de la nation ?! A l’évidence le chef des armées n’est pas d’accord avec notre Président et l’on se sait plus s’il intervient en qualité de chef des armées ou s’il est en campagne électorale, profitant de ces cérémonies nationales pour discriminer les oppositions. L’intelligence aurait voulu qu’il n’oubliât pas le rôle de sa fonction et la pertinence de ses propos au regard de ses actes.
Extrait des propos de E. Macron source : La dépêche du 19/02/2024
« Même si je ne pose pas d'équivalence entre les deux extrêmes. Je n'ai jamais considéré que le RN ou Reconquête s'inscrivaient dans l'arc républicain ».
"L'Assemblée nationale accueille toutes les forces élues par le peuple. Est-ce que toutes adhèrent à la République et ses valeurs ? Non. C'est aussi vrai pour des groupes d'extrême gauche", a considéré de son côté Emmanuel Macron, visant "certaines personnalités de la France insoumise" qui, "par leurs positions", "combattent les valeurs de la République".
Ou comme pour l'hommage à Robert Badinter dont les élus du RN étaient absents, à la demande de la famille de l'ancien garde des Sceaux, "l'esprit de décence, le rapport à l'histoire devrait les conduire à faire un choix".
Macron est en guerre, mais contre qui ?!
Une position pour le moins ambigüe
Le président de la République a réclamé la dissolution du Bastion social au cours du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), au soir du mercredi 20 février 2019.
https://www.youtube.com/watch?v=mhX8W8RBEj0&t=5s Source France 3 Grand Est
On peut s’interroger au regard des images à la fin de la vidéo où Mr Macron semble quelque peu forcé à devoir partager l’enthousiasme du CRIF ?!
Néanmoins Macron déclarera « L’antisionisme est la forme réinventée de l’antisémitisme » https://www.youtube.com/watch?v=6yiHQxDXQTA reprenant les déclarations de Manuel Valls qui lorsqu’il était ministre de l’intérieur https://www.youtube.com/watch?v=V-riwRROYQ0 faisant le l’antisionisme le synonyme de l’antisémitisme. Ce qui a déclenché une levée de boucliers de la part de nombreux Juifs qui ne se reconnaissent pas dans le sionisme, qui n’est, qu’une idéologie nationaliste réchauffée à la sauce eschatologique s’inspirant d’une histoire dont les preuves matérielles archéologique historiques et chronologiques laissent planer le doute sur l’origine du peuple qui la revendique. Tout comme les nazis l’ont fait en leur temps avec l’opération Ahnenerbe (héritage des anciens) dont le but était de justifier le suprématisme Aryen dont ils se revendiquaient : https://www.youtube.com/watch?v=88XfD2i7VHE.
Des dissonances inquiétantes
Emmanuel Macron « La reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas un tabou pour la France » en réponse Avi Pazner, ex-ambassadeur israélien en France « Il s'agit d'une déclaration inquiétante qui, dans la situation actuelle, n'aide pas à la résolution du conflit ». Ceci dit-il n’est pas illogique de s’inquiéter des moyens utilisés pour le résoudre par l’entité sioniste au vu de l’évolution de la situation et des images insoutenables qui inondent les réseaux sociaux.
La déférence de Macron mais aussi, de la très grande majorité de l’AN, à l’état Israélien, en lui apportant un soutien inconditionnel résonne comme une négation de l’unité de la nation. Parce que de fait il place le pays dans la complaisance au sionisme, or l’unité de la France historiquement et culturellement au fil des siècles ne s’est pas construite autour de la culture juive mais autour de la culture chrétienne. Cette dernière étant suffisamment en souffrance pour se faire pardonner ses errements, se voit fort contrainte de devoir cautionner l’égarement de ses « amis » au risque de devoir aussi en porter la culpabilité, surtout quand l’immigration à porter à 10% la population de confession musulmane sur notre territoire. Ce qui est une porte ouverte à l’importation d’un conflit communautaire dans le pays et à la division de l’unité de la nation. Peut-être serait-il bon de reconsidérer la notion d’amitié. Celui qui se prévaut d’être votre ami et qui profite de votre générosité pour vous impliquer dans ses sales affaires en vous demandant de cautionner son alibi, n’est pas votre ami. C’est juste un profiteur qui n’a aucun respect pour vous !!!
Aussi est-il curieux de voir M. Badinter, honoré de la sorte selon le désidérata de la famille refusant la participation du RN, au nom de la barbarie de l’antisémitisme alors qu’Israël se livre à une épuration ethnique digne de l’Allemagne nazie. Que penser de ceux qui s’autorisent à donner des leçons de morale en bannissant des élus de la nation de la cérémonie, et qui, par le fait, occultent ce judéo nazisme que constate Yeshayahou Leibowitz depuis bien longtemps, en Cisjordanie dans les territoires qu’Israël occupe illégalement, en ne respectant pas les résolutions de l’ONU et du droit international. Que penser de ceux qui aujourd’hui condamnent cette gauche, sans laquelle le vote de l’abolition de cette peine de mort le 18 septembre 1981 n’aurait probablement jamais vu le jour. La plus élémentaire politesse à l’égard de M. Badinter aurait été de respecter l’image d’humaniste qu’il avait cultivée et sût ancrer dans les esprits. Au lieu de cela à contrario ceux-là se servent des circonstances pour semer le trouble en abusant d’un polymorphisme identitaire dédié à son intérêt communautaire.
Vu de notre paradigme contemporain et la psychologie sociétale qui en résulte, il n’est pas inutile de raisonnablement se demander si nous sommes en capacité de faire une interprétation cohérente de notre histoire tant les croyances qu’elle suscite se convertissent en faits dissonants des valeurs qu’elles sont censées véhiculer.
Cet empilage cérémonieux ne fait plus sens aujourd’hui tant il sonne faux, il ne contentera que les vivants qui pensent y avoir trouvé une échappatoire, quant aux morts eux connaissent maintenant la vérité.
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