• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Championne olympique puis escort girl, Suzy se repend

Championne olympique puis escort girl, Suzy se repend

Suzy est une athlète américaine de haut niveau. Elle fut sept fois championne nationale de demi-fond (les courses de demi-fond sont les distances de 800m et 1’500m aux Jeux olympiques). Elle a participé à trois olympiades. A Sydney en 2000, elle faisait course en tête au 1’500m, avant de s’écrouler à 200 mètres de l’arrivée. Terrible déception pour une athlète de ce niveau.

Aujourd’hui âgée de 44 ans, elle vient de dévoiler la double vie qu’elle menait depuis un an. Elle a pratiqué le métier d’escort girl, soit prostituée, sous le pseudonyme de Kelly Lundy. Femme très belle de visage et de corps elle demandait 600$ de l’heure ou 6’000$ pour la nuit. Un client a eu l’indélicatesse de la dénoncer auprès d’un média à scandale. Etant dénoncée contre son gré elle a assumé publiquement.

Les aveux de Suzy Favor Hamilton sont courageux. La prostitution reste injustement dans la part sombre de l’humanité. Mais, comme disait un homme il y a 2’000 ans, que celui qui est sans tache lui jette la première pierre. Il n’y a pas à juger Suzy, pas plus qu’une autre prostituée. Elle mène sa vie comme elle l’entend.

« Je suis entrée dans ce métier en grande partie parce qu'il me procurait les moyens de traverser une période difficile de mon mariage et de ma vie. Il me fournissait une porte de sortie à la vie qui m'étouffait. C'était une double vie. Mais il avait du sens pour moi à l'époque où je frôlais la dépression.

J'ai réalisé que j'avais pris des décisions hautement irrationnelles et j'en suis pleinement responsable. Je ne suis pas une victime et sais ce que je faisais. »


Quelques réflexions sur ses déclarations. D’abord cette mode déplaisante d’avoir à se repentir publiquement. Je comprends le désir de Madame Hamilton de couper court aux rumeurs. Mais la repentance publique est un joug. Les confessions devraient se passer dans le silence du coeur. Conférer au public une telle autorité sur soi est une forme de soumission.

La question n’est pas d’assumer publiquement, mais de s’en excuser et de s’en être caché en sachant ce que cela pouvait susciter dans le public. A titre de comparaison, Clara Morgane par exemple assume d’avoir fait des films classés X et ne s’en excuse pas. Et personne ne lui jette la pierre.

Suzy elle estime aujourd’hui avoir fait une erreur. Elle dit qu’elle n’est pas victime. C’est à son honneur. Le culte moderne de la victime est détestable. Mais par quel parcours intellectuel en est-elle venue à la prostitution ? Comment a-t-elle considéré que le fait de louer ses charmes était une porte de sortie à une vie qui l’étouffait ? Nous n’en saurons pas plus mais ce fait divers est significatif d’autre chose.

La célébrité est traîtresse, en particulier dans le sport où les carrières sont majoritairement courtes. Les vedettes sont adulées un jour et oubliées le lendemain. Après avoir senti des millions de regards sur elle, après que les médias aient fait d’elle une icône, elle se retrouve seule. Pas entièrement seule : son mari est là, qui la décourage à suzy-favor6.jpgentrer dans la prostitution. Mais son regard ne suffit peut-être pas. Peut-être a-t-elle encore besoin d’autres yeux sur elle, besoin d’être encore admirée, désirée par des inconnus comme dans le passé. Passer du haut de l’affiche à rien ne doit pas être simple à gérer.

La célébrité est un étrange rapport au monde. Une personne capte sur elle l’attention de milliers d'autres personnes qui vibrent pour elle. Fait-elle un sourire à la télévision ou un geste sur le stade ? Ces milliers d’âmes pensent qu’elle s’adresse à elles personnellement. Toutefois l’affection de la star est virtuelle, et celle du public est versatile. La star ne donne d’elle que dans l’effort, dans le but de gagner. Ses fans fantasment, pensent être récompensés : ils ne sont que vampirisés. Le star système est un détournement affectif. Plus la star attire de regards plus elle gagnera d’argent. La relation entre une vedette et ses fans est une relation sans innocence, pervertie par le gain attendu. Cette relation est si courante, si installée dans la société, qu’on ne la perçoit plus comme détournée.

Y a-t-il un parallèle entre la star qui ne donne d’elle qu’en surface, et la prostituée qui elle non plus ne s’investit pas affectivement mais gagne de l’argent grâce au fantasme qu’elle inspire ? La prostitution était-elle, pour Suzy Favor Hamilton, une manière de renouer avec sa gloire passée et avec ce type de relation d’admiration ?

Tout n’est pas dit dans les aveux de la championne. Peut-être avait-elle aussi envie d’argent facile. Ou de se sentir désirée par de nombreux hommes et de vivre des choses que le couple classique n'admet que difficilement. Son fantasme pourrait être celui de la femelle entourée de mâles chauds, ce qui plaît à certaines femmes qui le vivraient plus souvent, n’était leur image sociale et leurs responsabilités familiales. Il n’y a pas que les hommes pour aimer les cours d’admirateurs. Et si c’était le cas de Suzy, c’est encore son affaire et sa liberté. Dans la mesure bien sûr où elle ne blesse pas délibérément ses proches, en premier lieu son mari.


Suzy Favor Hamilton ajoute :

« J'ai pleinement l'intention de me racheter afin de redevenir une bonne mère, épouse, sœur et amie. »

Veut-elle signifier qu’elle a pratiqué la prostitution comme une arme contre elle-même ou contre la société ? Comme un rejet de la bonne mère, de la bonne épouse, de l’image parfaite qu’elle pensait devoir donner ? Ce serait une démarche intéressante. Mais pourquoi vouloir se racheter ? Peut-être n’assume-t-elle pas vraiment et veut-elle simplement garder l’affection du public en lui faisant soumission : « Je vais redevenir comme vous, une bonne mère et une bonne épouse, vous pourrez m’aimer à nouveau ». Le repentir n’est-il pas une forme dérivée du narcissisme ? Et est-il opportun de donner au public le rôle de juge et, dorénavant, de surveillant de ses actes et de son comportement ?

Une partie de l’explication réside peut-être dans ces propos :

« Suzy Favor Hamilton se décrit comme une perfectionniste qui a, durant toute sa carrière, lutté contre des voix qui lui répétaient qu’elle n’était pas assez bonne, qu’elle ne courrait pas assez vite et qu’elle devait faire mieux.

Toute votre vie, on vous dit combien vous êtes exceptionnelle, que ce soit vos entraîneurs, vos amis ou vos parentsl. Je me devais d’être parfaite. Ce n’était la faute de personne. Je ne reproche rien à personne. C’est juste la société qui est ainsi faite. »


Elle a été encouragée, valorisée, soutenue par son entourage. Qui ne désirerait une telle attention ? Mais une voix en elle disait qu’elle n’était pas assez bonne. Le système n’est pas en cause puisqu’il l’a soutenue. C’est sa propre histoire qu’elle a illustrée dans la prostitution. C’est peut-être la même histoire qu’elle fait durer en voulant redevenir la bonne mère et épouse.

Elle place à nouveau la barre très haut. Reste à savoir comment elle gérera dorénavant sa dualité. Ça, c’est son histoire. La question suivante est : comment nous-mêmes gérons-nous nos contradictions et nos soumissions ?
 


Moyenne des avis sur cet article :  2.38/5   (26 votes)




Réagissez à l'article

36 réactions à cet article    


  • bigglop bigglop 27 décembre 2012 19:15

    Suzy n’a pas à « se racheter », il s’agit de sa vie et personne ne doit porter un jugement.

    Pour tous ceux qui travaillent, le contrat de travail est aussi une forme de prostitution impliquant un très fort lien de subordination non négociable et quand à négocier le contenu, cela relève de l’utopie aujourd’hui.


    • Txotxock Txotxock 27 décembre 2012 19:48

      Et puis, le sport, c’est bien tapiner pour des sponsors, alors...


    • wesson wesson 27 décembre 2012 20:10

      Bonsoir l’auteur, 

      Le plus sordide dans cette histoire, c’est que cette femme ai dû se justifier devant la presse, qui est l’équivalent fonctionnel de ce que le maquereau est à la prostituée. 



      • hommelibre hommelibre 28 décembre 2012 08:59

        Oui, je pense que c’est une forme d’humiliation et de soumission.


      • ptimarc 30 décembre 2012 20:52

        c’est quand meme moins grave que de tirer sur ses voisins avec un fusil d’assaut


      • foufouille foufouille 27 décembre 2012 20:35

        « Femme très belle de visage et de corps elle demandait 600$ de l’heure ou 6’000$ pour la nuit. »

        beaucoup trop cher

        article tres liberal


        • hommelibre hommelibre 28 décembre 2012 09:01

          Si la liberté de disposer de soi est libéral, en effet je suis libéral. Et j’aime ça... smiley


        • Diane-Annabelle 27 décembre 2012 21:59

          « Suzy se repend »
          Titre ambigu, non ? et puis, ça doit être difficile de se pendre une seconde fois.. à moins de s’être ratée la première !
          Mais tout ça dépendra. Il vaudrait mieux qu’elle s’en repente..


          • Diane-Annabelle 28 décembre 2012 10:58

            Je vois que les lecteurs qui ont compris mon second degré sont restés très discrets..

            Alors, au premier (degré) cette fois :
            la troisième personne du présent de l’indicatif du verbe « se repentir » s’écrit « se repent » et non « se repend ».

            Vous pouvez me moinsser à présent.


          • hommelibre hommelibre 28 décembre 2012 11:31

            Non, je vous plussoie !!!

            Je suis crucifié... J’ai bien commis la faute en écrivant. Puis j’ai relu et je me suis dit : c’est bizarre ce « rependre ».

            Puis j’ai eu l’image de son auto-flagellation devant la presse. J’ai trouvé que la pendaison avait du sens, en oubliant complètement « repentir »... La faute est bue jusqu’à la corde...
             smiley


          • Dominique TONIN Dominique TONIN 28 décembre 2012 13:45

            Très juste, bien joué !


          • Diane-Annabelle 28 décembre 2012 14:55

            je n’en attendais pas moins d’un homme libre !

            .


          • SamAgora95 SamAgora95 27 décembre 2012 23:01

            Je veux bien être ouvert d’esprit, mais il n’y a aucun honneur dans la prostitution, c’est nul de vendre son corps pour de l’argent, surtout quant on est jolie. Désolé donc, mais je trouve ça minable, d’autant plus qu’elle devrait être un exemple pour les jeunes qui l’admiraient.


            Où est le gout de l’effort, du respect des autres et de soi, de la décence ?

            Elle a eu raison de se justifier, car cela ne correspondait pas à sa personnalité et à l’image qu’elle avait d’elle même, pourquoi lui refuser ce droit ?

            La prostitution c’est laid, il faut avoir un sacré problème pour lui trouver des vertus.
            Je plein les femmes qui sont obligées de passer par là pour manger, je méprises les autres.


            • LucasTrady LucasTrady 28 décembre 2012 01:06

              Pas toujours le choix !

              Personne n’est infaillible ! 


            • hommelibre hommelibre 28 décembre 2012 09:08

              Je ne juge pas la prostitution comme vous. Les raisons que vous invoquez sont les vôtres. De l’effort, elle en a fourni beaucoup dans le passé. Elle a essayé autre chose.

              Comment dire que cela ne correspondait pas à sa personnalité ? Si elle l’a fait sans contrainte c’est que cela lui convenait suffisamment. Et puis, faut-il avoir une personnalité particulière pour pratiquer la prostitution ? Apparemment oui, puisque vous plaignez ou méprisez les femmes qui la pratiquent. Il n’y a pas de place dans votre regard pour y voir simplement des femmes, des humains, elles semblent n’être que des choses moches, laides ou méprisables.

              J’ai une autre opinion des femmes, y compris des prostituées.

              Quant à se justifier devant la presse et le tribunal de l’opinion, je pense que c’est une soumission morale à un troupeau de gens qui n’ont d’intérêt pour elle que sordide.


            • SamAgora95 SamAgora95 28 décembre 2012 10:39

              Elle dit elle même qu’elle était dans un état fragile et dépressif, elle n’était donc pas dans son état normal, il faut savoir pardonner.


              Je ne jugeait pas la femmes, je juge la prostitution que vous tentez de faire passer pour une activité comme une autre, ce qui n’est pas vrai.

              C’est bien par respect et admiration envers les femmes que je ne comprend pas celles qui s’adonnent à cette activité dégradante.

              Attention je ne parle pas de sexualité, je parle du fait de vendre son corps. Je n’ai aucun avis négatif envers les femmes qui multiplient les partenaires, et qui profite de la vie, qu’elles se fassent plaisir, elles ont bien raisons.

              Encore une fois, se prostituer est le dernier recours, je ne souhaite à aucune des femmes que je connais d’en arriver là.

              Maintenant je ne jetterais jamais la pierre à une prostitué qui fait cela pour survivre, mais celles qui peuvent s’en passer ne m’inspire aucun respect.

            • sleeping-zombie 28 décembre 2012 10:58

              Attention je ne parle pas de sexualité, je parle du fait de vendre son corps. Je n’ai aucun avis négatif envers les femmes qui multiplient les partenaires, et qui profite de la vie, qu’elles se fassent plaisir, elles ont bien raisons.
              (...)
              Maintenant je ne jetterais jamais la pierre à une prostitué qui fait cela pour survivre, mais celles qui peuvent s’en passer ne m’inspire aucun respect.

              ... c’est donc méprisable de se faire payer pour faire quelque chose qu’on aime bien et qu’on pourrait faire gratuitement.
              euh... tu vis sur quelle planète ?
              Non, parce qu’a titre perso, je me sens visé : j’aime bien créer des programmes, je le fais à titre perso, sans être payé, et j’aime bien ça. Mais je le fais aussi à titre professionnel, et là c’est vil ?


            • SamAgora95 SamAgora95 28 décembre 2012 11:45

              @sleeping-zombie


              C’est drôle nous avons le même métier.

              Créer des logiciels est une activité créative, amusante, passionnante, que je fait aussi pour le plaisir et/ou gagner ma vie.

              Coucher avec une personne qu’on ne connait pas, dont on ignore le comportement, les réactions, et qui ne cherche qu’une chose tirer du plaisir de votre corps sans aucune considération pour l’esprit qui l’habite est malsain (c’est mon point de vue).

              Les personnes qui aiment le sexe le pratique avec des partenaires choisis, dont le principal critère de sélection n’est pas l’argent mais l’attirance, le plaisir.

              Les personnes que vous décrivez peuvent exister (se prostituer par plaisir), mais elles sont très minoritaires. La plus part d’entres elles sont battues, en mauvaise santé, et ont des patrons de la pire espèce, elle ne tire aucun plaisir de leur relations (mise à part l’argent perçu au prix de leur humanité).

              Je pense donc que c’est vous qui vivez dans un autre monde, par ailleurs je n’ai pas envie de vivre dans un monde ou ce type de pratiques dégradantes pour l’âme et le corps se banalisent.






            • sleeping-zombie 28 décembre 2012 13:27

              Les personnes que vous décrivez peuvent exister (se prostituer par plaisir), mais elles sont très minoritaires. La plus part d’entres elles sont battues, en mauvaise santé, et ont des patrons de la pire espèce, elle ne tire aucun plaisir de leur relations (mise à part l’argent perçu au prix de leur humanité).

              Le cas évoqué dans l’article parle de prestations à 600$ de l’heure. C’est pas la fille qui tapine sur une aire d’autoroute. Je pense qu’on est justement dans ce cas minoritaire.


            • sleeping-zombie 28 décembre 2012 13:28

              (j’étais pourtant persuadé d’avoir mis le 1er paragraphe en italique, pour marquer ta citation. Bon, j’espère que le lecteur tiers comprendra l’échange...)


            • SamAgora95 SamAgora95 28 décembre 2012 15:33

              « « Je suis entrée dans ce métier en grande partie parce qu’il me procurait les moyens de traverser une période difficile de mon mariage et de ma vie. Il me fournissait une porte de sortie à la vie qui m’étouffait. C’était une double vie. Mais il avait du sens pour moi à l’époque où je frôlais la dépression »


              Vous pensez que c’est la bonne manière de décrire un métier qu’on pratique par plaisir ?


            • sleeping-zombie 28 décembre 2012 16:12

              Oui, car je n’ai pas lu « il fallait bien que je bouffe ».
              On a tous connu le malheur dans notre vie. Pas forcément à une même intensité... Mais de toute façon, dans une interview de type « repentance », elle allait quand même pas écrire « je me suis prostituée pour prendre mon pied parce qu’avec mon mari ça collait pas et que mon boulot post-championne-olympique ne m’apportait aucun frisson »... La carte du pathos est dans toutes les manches.
              Echapper à une passe difficile ne veut pas forcément dire qu’on ne fait pas par plaisir. Il peut y avoir du plaisir dans la compulsion.
              Tiens, par exemple, prend ceux qui se drogue pour échapper à un univers de béton...

              Cela étant, je la connais pas. Peut-être n’a-t-elle rien choisi, qu’on l’a enlevée, droguée, violée et jetée sur le trottoir, complètement accroc au crack et la merci de porc libidineux qui profitent de son corps détruit pendant qu’elle cherche juste à récupérer le sacro-saint billet qui lui permettra d’acheter sa prochaine dose.
              Possible. Mais à 600$ de l’heure ou 6000$ la nuit, j’en doute. Mais c’est qu’un préjugé de ma part. Quand j’aurai le fric pour, je me ferai peut-être une idée...


            • TSS 27 décembre 2012 23:52

              Quand on voit le nombre de Messieurs qui attendent au pied des camionnettes à l’orée

              d’un bois .. !!


              • simir simir 28 décembre 2012 03:59

                Que n’aurait on pas entendu ici si cela avait été une sportive cubaine qui se prostituait !!!!


                • COVADONGA722 COVADONGA722 28 décembre 2012 06:36

                  yep les usa étonnant pays de la liberté non ? ce pays paré de toute les vertus « démocratique » ou une femme adulte doit se « repentir » d’avoir fait ce qu’elle veut de son corps et de sa liberté !

                  Asinus


                  • julius 1ER 28 décembre 2012 09:57

                    @ l’auteur

                    l’effort, dans le but de gagner. Ses fans fantasment, pensent être récompensés : ils ne sont que vampirisés. Le star système est un détournement affectif. Plus la star attire de regards plus elle gagnera d’argent. La relation entre une vedette et ses fans est une relation sans innocence, pervertie par le gain attendu. Cette relation est si courante, si installée dans la société, qu’on ne la perçoit plus comme détournée

                    bon article mais je mettrai un bémol !
                    un peu généraliste,un peu trop d’ailleurs, pour avoir lu avant cette histoire on essaye de comprendre les tenants et les aboutissants.......
                    pour moi c’est le problème de l’athlétisme en particulier et du sport de haut niveau en général
                    Suzy favor est l’une des athlètes américaines les plus titrées mais malheureusement pour elle en course de fond (terrible ingratitude de ce sport) car il vaut mieux courir le 100 m c’est moins long , plus violent , mais à la fin çà paye plus ........... ;
                    on parle de médiatisation du sport ,soit disant plus le sport est médiatique plus on gagne, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt , je lisais hier un article sur le tennis ou il était question des revenus dans ce sport pour le big four , puis le top ten c’est parfait, mais derrière c’est la débandade, l’auteur soulignait qu’au delà de la 250ie place ATP, on est à peine smicard
                    pour ne pas dire RMiste, en réalité au delà de la 100ie place on est souvent smicard et entre la 50ie et la 100ie la situation est très versatile,
                    le parallèle que l’on peut faire avec le CAC40, c’est que les 4ier jusqu’au 10ie accaparent tous les revenus et pour les autres c’est la misère à partager.......
                    c’est navrant de voir que la compétition sportive finalement reproduit les mêmes travers que la compétition économique en général, alors pour revenir à Suzy, à l’âge de 44 ans elle dit avoir accumulé quelques biens, avoir une petite affaire qui ne tourne pas trop mal, un gentil mari mais finalement plus les chocs d’adrénaline, c’est peut-être çà le fond du problème pour elle, comment gérer le stress de la fin de carrière, en tous cas Suzy si tu nous lis tu n’as pas à t’excuser de rien
                    car ta vie t’appartient et « plaie d’amour n’est pas mortelle ».

                    • hommelibre hommelibre 28 décembre 2012 11:38

                      Merci pour ce développement Julius 1er. C’est vrai que le demi-fond et le fond ne fabriquent pas des héros à la Bolt. Pourtant, quel travail de préparation, comme pour tout sport de haut niveau. Avec sa défaite triste à Sydney, elle a dû avoir une fin de carrière d’autant plus difficile, et peu de retour financier.

                      Pour le reste c’est sa vie. Cool que son mari soit resté.


                    • volt volt 28 décembre 2012 12:47

                      révélateuse vot’ faute à ce repentir de se répendre ainsi...


                      en fait, en gros, faut pas confondre repentir-femme et repentir-homme surtout ; là ça va bien plus loin, ça dégouline son mormon à pleine giclées, autoflagelations pour l’anal, et retour en mode nourricière pour l’oral... le génital n’y est pas - normal, il n’exige rien moins que l’Individu(e)...
                      Les States ignorent la Révolution ; jamais on ne remettra en question maman-société, jamais on n’osera, sauf à se remplir les poches, donc encore l’anal à maman.

                      Bref, elle nous explique en gros : castrer mon mec ok pas de problème, mais castrer mamaman personnelle, jamais je n’oserai, regardez comme je m’y inscris bien, et mes escortes n’y changent rien. 
                      En somme parlant de transgression soi disant, elle nous rappelle surtout l’interdit si peu chrétien de son « tu ne quitteras pas ta mère (et ton père) » pour aller checker ailleurs si tu existes.

                      C’est l’antithèse exacte de la Française, elle est splendide de virginité absolue et définitive, la prépubère accomplie - et qui s’imagine qu’elle couche... c’est amusant 5mn, et encore... si elle paie.

                      Paie à son âme ensommeillée - elle est bien la preuve que si les States dominent apparemment, l’Adulte étant ailleurs, le montage ne tiendra pas longtemps, la norme en dit que toutes les bonnes choses ont une faim.

                      • jacques lemiere 28 décembre 2012 13:24

                        je n’ai lu que le titre et à l’ordinaire je me fous de l’orthographe..mais là..elle se repend ? sans blague ?


                        • jaja jaja 28 décembre 2012 13:35

                          Sachez que l’on peut se rependre plusieurs fois si on le souhaite.... Avec un élastique si l’on n’est pas trop violemment collé au plafond c’est possible plusieurs fois dans la même journée...

                          Suzy fais ce qu’elle veut de son corps ! sans blague !


                        • Lullaby temet nosce 28 décembre 2012 16:42

                          Quand je pense que certaines femmes cumulent plusieurs jobs tout en faisant des heures supplémentaires pour pouvoir nourrir leurs enfants et bien je me dis : wow quel courage cette Suzy .


                          • Nangala 30 décembre 2012 10:39

                            Homme Libre, arrêtez de nous abreuver de vos fantasmes !


                            Une prostituée ne vend pas ses charmes, elle loue son vagin.

                            Penser que Suzy a eu besoin de trouver dans les yeux d’inconnus les vibrations de sa gloire passée est une idiotie : elle avait besoin d’argent, c’est tout. Penser que les femmes aiment s’adonner à la prostitution est un fantasme d’hommes !!! « Elles aiment ça »..... ben voyons !!!

                            Quant à dire que la prostitution est de l’argent facile, là encore vous tombez dans le panneau : c’est de l’argent RAPIDE, pas de l’argent FACILE. Il n’est pas facile de gagner de l’argent en fonction du nombre de bites que vous sucez. 

                            Si Suzy enfin se repend, elle le fait pour ses enfants : la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, et les enfants de Suzy ont dû vivre une sévère humiliation, quelle que soit la liberté de leur mère. Je vous le rappelle, enfant de putain se traduit dans toutes les langues et est l’une des pires insultes anglaises : son of a bitch. Sa repentance est celle de toutes les prostituées confrontées inévitablement à leur progéniture.

                            Alors au lieu de nous bombarder de vos fantasmes bornés, mettez-vous deux secondes dans la peau des petits gamins de Suzy à qui on va dire un jour ou l’autre, « ta mère la pute » et acceptez qu’elle doive se repentir pour eux. 

                            • Loatse Loatse 30 décembre 2012 13:39

                              « Un client a eu l’indélicatesse de la dénoncer auprès d’un média à scandale »

                              Le client « indélicat » (se repent il lui d’avoir utilisé ses services ?) et les gamelleux qui se sont fait du fric sans se soucier aucunement des conséquences de leurs actes, ce sont eux qui devraient avoir du mal à se regarder dans la glace sans vomir...

                              J’aurais aimé que cette femme refuse de se justifier publiquement...qu’elle réponde à ces charognards toujours prêts à se repaître du malheur d’autrui et jeter en pature aux foules le moindre faux pas de tout un chacun dés lors qu’il est connu ; que ceci est une affaire entre sa conscience et elle même...que cela ne regarde personne d’autre...(à part ses proches et encore c’était à elle seule qu’appartenait le choix de les informer (ou pas) et le moment pour le faire)

                              A qui ses mômes devront ils d’être éventuellement insultés si ce n’est à ceux qui se sont érigés comme juges tout en agissant comme des proxénètes..

                              M’enfin celle ci a fait ce qu’elle pensait devoir faire avec un grand courage... souhaitons lui maintenant d’avoir celui de marcher tête haute et de ne jamais baisser les yeux face à ceux" qui aimeraient la voir à terre, une forme de jouissance malsaine sous couvert de bien pensance... très répandue


                              • Zangao Zangao 30 décembre 2012 15:23

                                Elle place à nouveau la barre très haut !!!

                                Il vaut mieux !


                                • Zangao Zangao 30 décembre 2012 15:26

                                  6000$ la nuit ......... elle gagne en une nuit la valeur de 5 SMIC mensuels.
                                  Donc, c’est bien une PUTE !


                                  • tchoo 30 décembre 2012 16:54

                                    si elle pouvait dire « Je n’ai pas l’intention de me racheter, je suis une mauvaise mère, épouse, sœur et amie et je vous emmerde »

                                    elle serait libre

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès