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Accueil du site > Tribune Libre > Changeons, il n’y a pas d’autre alternative

Changeons, il n’y a pas d’autre alternative

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Il n’est plus que jamais nécessaire de dénoncer le pouvoir de l’oligarchie mondiale subversive constituée de psychopathes complètement fous qui, pour assouvir leur soif de pouvoir et leur cupidité insatiable semblable au mythique tonneau des Danaïdes, (pour rappel, les Danaïdes étaient des femmes condamnées par les dieux à remplir un tonneau qui ne se remplissait jamais), sont prêts à tout détruire.

Il est urgent de comprendre que le mythe de l’économie de marché est vraiment cela : un mythe. C’est à dire une illusion. Allons-nous attendre d’être réduits à un esclavage abject dans un monde dévasté pour songer à réagir ?

Alors que faire ? Il y a bien des initiatives qui existent pour agir dans le sens du changement de paradigme de société. Mais elles restent encore insuffisantes. Il y a deux choses que nous pourrions faire.

La première, informer sans relâche de la nature intrinsèquement perverse de ce système d’économie de marché et son côté totalement erroné. Il est basé sur des postulats complètement faux et mêmes dangereux avec ce mythe de la croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées. Malheureusement, beaucoup de nos concitoyens sont encore victimes de l’illusion du système et restent accros au consumérisme effréné. Témoin, il n’y a pas longtemps, l’annonce du Virgin Mégastore d’une réduction de 50% sur la majeure partie des produits vendus par l’enseigne. Ca a été une véritable ruée de centaines de personnes pour prendre absolument n’importe quoi uniquement parce que c’était 50% moins cher. Les gens se sont comportés comme des animaux affamés prêts à se battre pour se procurer ce qu’ils voulaient. Et on remarquera que, quand ce sont les soldes, on a tendance à retrouver le même comportement. Donc, clairement, nous sommes devant un réflexe conditionné dont il faut se déconditionner, et c’est le premier travail à faire : se déconditionner du système d consumérisme outrancier.

La deuxième chose, constituer des réseaux à l’échelle nationale, et même internationale, pour fédérer toutes les tentatives et initiatives locales ou régionales qui émergent en vue de changer le paradigme dominant. Tout le monde peut adhérer à ces réseaux. pas besoin d’être un grand universitaire ou une figure reconnue dans un domaine ou un autre, même si c’est très utile, personne ne doit se sentir exclu.

Tout doit être revu, débattu et remis en cause, l’économie et la finance, le commerce, l’enseignement scolaire et universitaire, la recherche scientifique, la politique et donc le système législatif aussi bien que le mode de gouvernance, le médical, l’écologie et l’agriculture, le culturel, la communication, etc. Donc, chacun peut trouver sa place.

Comprenons bien que nous n’avons plus le choix. C’est une question de vie ou de mort. Nous en sommes là.

Ou nous changeons de paradigme de société, de modèle de civilisation en mettant l’être humain et son épanouissement sur tous les plans, du spirituel au matériel, au centre des préoccupations, ou nous nous condamnons à être des esclaves abjects dans un monde dévasté par la pollution, empoisonné par les rejets d’une industrie sans foi ni loi, d’une oligarchie de multinationales dont les dirigeants sont complètement fous et qui, à terme, détruiront toute vie sur Terre. Rappelons que ce processus est déjà bien avancé…et, regardez ce PPS pour comprendre le conditionnement et la manipulation de l’opinion publique.

D'après D.POSITAIRE

http://2ccr.unblog.fr/2013/05/28/changer-il-ny-a-pas-dautre-alternative/

Lire également : COMPRENDRE ET REAGIR


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10 réactions à cet article    


  • alinea Alinea 10 juin 2013 10:45

    Vous voulez dire qu’il faut que les gens se mettent à penser leur vie ?
    Cela fait deux générations qu’on leur dit qu’il ne faut surtout pas se prendre la tête, et que cela leur convient !
    Reste à savoir si la fonction de penser ne se perd pas à jamais si on ne l’a pas utilisée.


    • maow maow 10 juin 2013 14:03

      Je pense que ça se mettra progressivement en place en même temps que l’effondrement de ce système. Ceux qui ne sont pas encore convaincus qu’il faut en changer (ou même qui n’y ont jamais pensé) le seront quand ils verront qu’au final ce système ne peut plus leur apporter qu’un niveau de vie exécrable. A ce moment là, comprenant que les choses doivent changer, ils commenceront peut-être à se demander « comment ? ».
      Car pour un certain nombre de gens, tant qu’on a encore un compte en banque et la possibilité de faire les soldes, pourquoi changer quoi que ce soit ?


    • alinea Alinea 10 juin 2013 14:19

      d’accord avec vous maow, sauf que je crois que cela ne se fera pas progressivement mais bien dans un instantané nécessaire, au moment où pour tous, la prise de conscience sera la dernière chance de survie !


    • libertus 10 juin 2013 13:58

      « Malheureusement, beaucoup de nos concitoyens sont encore victimes de l’illusion du système et restent accros au consumérisme effréné »

      -> ouiiiiii, vous avez raison, interdisons au gens de faire ce qu’ils veulent. La liberté ne passera pas, merci de nous ouvrir les yeux et de nous faire entrevoir monde ou chacun pourra enfin ne faire que ce que quelques personnes auront autorisé !

      « La deuxième chose, constituer des réseaux »

      -> ouiiii, tous ensemble, tous ensemble. Pour faire quoi au fait ? La j’ai pas bien compris. « en vue de changer le paradigme dominant », ah ouiii, voila un programme intéressant et mobilisateur.

      Enfin, bref, un article rempli de vide au mieux (ce qui est très fort) ou liberticide au pire. J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites.

       


      • Robert GIL ROBERT GIL 10 juin 2013 14:17

        «  un monde ou chacun pourra enfin ne faire que ce que quelques personnes auront autorisé ! »

        il existe, on y vit...

        « La j’ai pas bien compris. »

        Je sais c’est difficile de sortir de la pensée dominante...

        « J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites. »

        je remercierais D.POSITAIRE en votre nom !


      • robin 10 juin 2013 14:21

        « La première, informer sans relâche de la nature intrinsèquement perverse de ce système d’économie de marché et son côté totalement erroné »

        C’est ce qu’a essayé de faire Jésus dès l’épisode des marchands du temple, avec le succès que l’on sait, le problème mon cher Gilles c’est que vous avez en face des esclaves VOLONTAIRES et pour certains heureux de l’être.


        • robin 10 juin 2013 14:27

          Pour changer c’est de l’intérieur que ça démarre, si vous commencez par l’extérieur sans vous occuper (ou beaucoup plus tard) de l’intérieur c’est voué à l’échec. Quelle solution ?

          Retrouver la spiritualité, la vraie, pas la frelatée sentant la secte (même et surtout venant des églises qui ne sont que des attrapes-couillons en service commandée de Satan) retrouver et appliquer les enseignements du Christ par exemple me semble un béut (et pas qu’un début d’ailleurs) très prometteur.


          • tutti frutti tutti frutti 10 juin 2013 14:44

            Comprenons bien que nous n’avons plus le choix. C’est une question de vie ou de mort. Nous en sommes là.


            C ’est exactement cela . 

            Luttons .

            • Karol Karol 10 juin 2013 19:31

              Merci pour nous alerter encore et encore. Oui, il faut que l’on trouve dare dare les moyens d’agir . Sinon nos petits papiers risquent fort de se perdre dans l’océan après le naufrage...
              Agir, j’y suis prêt , j’essaie dans mon action quotidienne à mon échelle, mais il faudra bien un jour que toutes les bonnes énergies fusionnent pour renverser la table.


              • taktak 10 juin 2013 22:56

                Pour que les gens se mobilisent, il faut leur proposer un projet et une stratégie crédible, et pas seulement une belle utopie.

                C’est ce qui fait défaut au FdG, Il a bien un programme mais ce dernier n’est pas applicable dans le carcan européen actuel. Pire, sa stratégie demande en préalable de poser un véritable acte de foi, croire que l’UE capitaliste est réformable alors que maintenant 60 ans de construction européenne nous prouve le contraire.
                Comment entrainer une vrai adhésion populaire à revendiquer la pleine souveraineté du peuple dans une VIe Rep (de façon tout à fait légitime) alors que chacun sait que le pouvoir est dans les mains des marchés à Bruxelles, et a fait l’expérience du référendum de 2005 ?
                Comment être audible auprès des classes populaires en défendant l’UE qui libéralise, délocalise met tous en concurrence avec tous et détruit l’ensemble des conquètes sociales le tout au nom de vieille lunes gauchiste et trotskyste que la révolution sera mondiale ou ne sera pas.... ?

                Pour « changer », il faut construire le mouvement populaire puissant qui le permettent. Cela passe par la construction d’un large front populaire, progressiste et patriotique rendant la souveraineté à la Nation en nous sortant de ce bagne qu’est l’UE capitaliste pour construire la République sociale et les nécessaires solidarités internationales

                C’est ce que proposent le PRCF, le M’PEP, les CPLF.

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Robert GIL

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