Cher François Hollande
Agoravox m’a alerté fin décembre sur un texte du Premier secrétaire du Parti socialiste... Je viens de lui répondre. J’attends sa réponse. Bien à vous...
Cher François Hollande. J’ai lu dans le dernier numéro de l’année des Inrocks, que pour vous l’affaire Clearstream se résumait à un informaticien « sans scrupule » qui aurait abusé de la confiance d’un journaliste « sans méfiance » lequel aurait fait tomber dans un piège un juge « sans défense »... Je vous réponds aujourd’hui pour compléter cette réflexion. Point de polémique dans ce courrier simplement la volonté de mieux vous informer, afin que plus tard, surtout au sein de votre parti, vous ne véhiculiez plus une vision si réductrice de ce qu’est cette affaire. Je la vis de l’intérieur et la simple analyse des faits vous montrera que j’en suis une des victimes. Bien plus que les hommes politiques ou champions de l’armement dont les noms sont souvent cités. Ce qui ne veut pas dire que je ne sois pas combatif, ni soutenu et encore moins « sans méfiance ».
En quelques semaines, plus de 4000 personnes se sont manifestées auprès du comité de défense (http://lesoutien.blogspot.com/) qui s’est constitué, sans compter l’appui de Reporters sans frontières, du Syndicat national des journalistes et du conseil d’administration de l’association Attac qui, à l’unanimité de ses membres, vient de voter une motion de « soutien total ». Près de 400 personnes nous ont écrit et ont envoyé des dons qui servent à lutter contre le harcèlement judiciaire dont je suis l’objet. Ce n’est qu’un début. Ce sont généralement des gens qui ont lu mes livres, connaissent mon parcours et sont très informés de la première affaire Clearstream, celle qui compte et qui dénonce le fonctionnement de la multinationale luxembourgeoise. Ils savent aussi mon rôle dans la seconde affaire, celle du corbeau, où les résultats de mon enquête et mes document ont été détournés à des fins au minimum politiciennes.
Je ne suis pas un « journaliste sans méfiance » comme vous l’écrivez, et comme s’évertue à le raconter avec une constance touchante le journal Le Monde. J’étais tellement méfiant à l’égard de l’informaticien Imad Lahoud que je n’ai jamais divulgué ses allégations, cherchant toujours à vérifier le vrai et le faux dans ces courriers anonymes qui ont secoué la tête de l’Etat, des services secrets et des milieux de l’armement pendant de si longs mois. On l’oublie trop souvent aujourd’hui, mais il y avait beaucoup de vrai dans la première lettre. J’ai toujours cherché à savoir ce qui se cachait derrière la manipulation. J’y suis presque parvenu. Je suis sans doute un des premiers à l’avoir perçue. Et publiquement déjouée.
Si vous aviez lu mon dernier livre (Clearstream, l’enquête), vous sauriez que c’est grâce à cet ouvrage et au témoignage de Florian Bourges, l’auditeur d’Arthur Andersen que l’instruction des juges est sortie de l’enlisement et que Clearstream a été en partie disculpée. Ça peut sembler paradoxal. Si je m’étais tu, je m’en porterais mieux aujourd’hui. Mais je crois encore à des fadaises comme la vérité, la justice, l’intelligence des lecteurs... Vous auriez également relevé que ce livre, pour d’obscures raisons de censure, a été retiré des librairies pendant près d’un mois en juin dernier. Aucun politique, si rapide à dégainer quand la liberté est menacée ailleurs, n’est intervenu pour trouver cela scandaleux ici. Ça l’était pourtant. Des chefs de rayon sont quand même entrés dans des librairies pour retirer des piles de livres qui venaient d’y entrer.
Je suis également un de ceux qui a le plus protégé le juge Van Ruymbeke, ainsi que mon principal témoin, ma source au sein de Clearstream, Florian Bourges, car je ne souhaitais pas les voir mis en cause dans un règlement de comptes au sommet de l’Etat. Il n’y avait que des coups à prendre dans cette instrumentalisation de la Justice. Et des coups, nous en prenons un peu trop depuis quelques semaines. Nous, et personne d’autre.
Cette affaire gigogne est l’accumulation de plusieurs scandales dont ma mise en examen récente n’est pas le plus anodin. Vous auriez écrit un juge « sans méfiance », un journaliste « sans défense », j’aurais à la limite mieux compris. Là, votre jugement lapidaire me laisse perplexe.
Je suis mis en examen à la demande pressante de Clearstream. La plainte pour vol et recel déposée par la multinationale a été encouragée par le Parquet général de Paris. Vous n’êtes pas sans savoir que son représentant est l’ancien conseiller Justice du président de la République. Le garde des Sceaux l’a soutenue, comme le Premier ministre. Vous savez, celui qui fait des pompes quand on l’interroge...
Cette mise en examen permet d’étouffer la première affaire. Celle de la « boîte noire » de la finance qu’est Clearstream, protégée par l’Etat luxembourgeois, dont les clients peuvent dissimuler leurs transactions vers les paradis fiscaux.
La dilapidation de nos investissements par les prédateurs de la finance, les évasions de capitaux au profit des tycoons et des champions de la défiscalisation : voilà un vrai problème ! Un sujet sur lequel j’aimerais vous entendre... Pour plus de détails, demandez à vos collègues Vincent Peillon et Arnaud Montebourg qui ont mené une mission d’information sur ce sujet et ont pu vérifier en tous points que ce que je dénonçais était exact, fondé, étayé. A l’époque, c’était en 2002, leurs pires ennemis étaient au sein de votre parti MM. Védrine et Fabius qui, pour des raisons de "real" politique, étaient venus en aide au Luxembourg, à son premier ministre et à ses banquiers. J’avais alors écrit qu’il existait des socialistes de droite et des socialistes de gauche. Les lignes semblent avoir bougé, le problème reste cruellement posé.
Vous êtes le premier secrétaire d’un parti aux portes du pouvoir qui devrait se soucier davantage de ces questions et de la liberté d’informer. Elle est aujourd’hui, par ma mise en cause, gravement piétinée.
Vous devriez réfléchir et faire des propositions pour mieux nous protéger -moi et tous ceux qui cherchons à éclairer le public sur ces affaires. Il est anormal qu’aujourd’hui je sois mis en examen et poursuivi en diffamation dès que je m’exprime. Il est anormal que j’aie à supporter tous ces frais de justice simplement parce que mes adversaires sont riches et la tête de l’Etat, déliquescents. Il est anormal que j’aie à vous le dire.
Vous devriez, en vue des élections qui profilent, penser à des lois qui pourraient aider au contrôle de ces outils apatrides comme Clearstream. Ce n’est pas une obsession, c’est une évidence. C’est techniquement possible. J’aimerais vous entendre vous exprimer sur l’assèchement de nos économies grâce à ces autoroutes de la finance où seules les grosses cylindrées peuvent rouler. Le pouvoir et l’influence des banquiers d’affaires est de plus en plus voyant. Ce sont eux, en premier chef, qui ont mis en place et utilisent Clearstream. Qui les contrôle ? Qui va dire « stop » ? Le chantier est vaste. L’invective facile, j’en conviens. C’est aussi mon rôle de vous écrire cela aujourd’hui. Je crois encore aux vertus démocratiques et au pouvoir des politiques.
J’avais espéré plus de soutien de votre part. Ma mise en examen pour des motifs aussi futiles visent à faire de moi un paria. Après m’avoir isolé, on cherche à m’abattre comme un lapin. Mais je cours vite, j’ai développé de bonnes capacités de résistance et j’ai de plus en plus d’amis. Il est politiquement invraisemblable que seule l’extrême gauche et des associations citoyennes me soutiennent aujourd’hui.
Si être socialiste c’est être de gauche, et si être de gauche c’est lutter contre les outrances du capitalisme financier, l’affaire Clearstream, la vraie, devrait être pour vous un formidable moyen de toucher ce « peuple » de gauche qui semble vous fuir depuis tant d’années.
Je me tiens à votre disposition pour vous en parler et vous expliquer. Cette affaire est loin d’être finie et j’aimerais vraiment vous aider à mieux la comprendre. Ne voyez aucune malice, ni aucun piège à ce courrier. Je vous souhaite une très heureuse année 2007. Si elle est bonne pour vous, elle le sera sans doute aussi un peu pour moi.
Bien à vous,
Denis Robert
39 réactions à cet article
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Cher Denis Robert,
Qu’attendez-vous de ces politicards, qui sont tous complices du même système ? Quant au fonctionnement de la Justice, une doctorante en litige avec des organismes scientifiques influents s’est vu infliger cette année, par la Cour administrative d’appel de Paris, un total d’amendes pour « recours abusif » et de frais d’avocat des parties adverses pour un montant supérieur à un an de ses revenus. Les amendes dépasent au total, à elles seules, l’amende infligée dans l’affaire infligée à plusieurs « personnalités » dans l’affaire de la fraude électorale à Paris récemment jugée. Des gens dont les revenus sont autres...
C’est vrai que cette doctorante avait osé récuser des magistrats, faisant remarquer les liens d’au moins deux d’entre eux avec l’enseignement supérieur.
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Le parquet n’a pas fait appel dans l’affaire des faux électeurs du IIIe arrondissement.
La justice evolue, de plus en plus, vers une difficulté d’accès pour les « petits justiciables » et vers une difficulté tout aussi nette de faire avancer les dossiers dits « sensibles ». Il est intéressant de lire le dernier article d’Isabelle Debergue :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009
Réforme de la Justice : toujours impossible, ou pis encore ?
Après Outreau et le rapport de la Commission d’enquête parlementaire, les citoyens attendaient une réforme de la Justice française recueillant leurs plaintes et leurs inquiétudes. Malheureusement, c’est loin d’être l’impression qui ressort de la lecture des débats parlementaires et des deux textes adoptés en première lecture (635 et 639) par l’Assemblée nationale. Même l’idée « minimale » d’instaurer une séparation des carrières entre le siège et le Parquet, avancée par la Commission d’enquête, a péri dans un débat parlementaire peu couvert par les médias et auquel les « petits justiciables » ont cessé d’être appelés. Exprimant une claire insatisfaction, Georges Fenech a annoncé, avec des acquittés d’Outreau et l’un de leurs avocats, la création d’un « Observatoire d’Outreau » afin de « promouvoir une réforme profonde de la Justice ». Des auteurs de cette initiative qualifient la « réforme » en cours de « réformette insignifiante ». Mais est-ce vraiment le cas, la réalité ne serait-elle pas pire ? Car, à la lecture des textes adoptés, on peut penser à une véritable contre-réforme cachée.
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Merci Denis ! Je suis sûr que nous sommes très nombreux à guetter la réponse de Mr Hollande. Ce serait une grosse erreur de sa part de ne pas y répondre.
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Le PS a ses propres casseroles. Tout est là.
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Bon courage et bonne réussite, Monsieur Robert, mais ne vous faites aucune illusion sur tout ce beau monde. C’est un monde à eux.
Lisez plutot l’article qui vient de paraître ce matin sur le blog de De ço qui calt ?
http://blog.360.yahoo.com/quicalt
Campagne présidentielle, élites mal-aimées et chanson de la balance
Après les voeux du Nouvel An de Jacques Chirac, les spéculations sur son éventuelle candidature aux présidentielles de 2007 interfèrent avec la candidature de Nicolas Sarkozy, réputée majoritaire au sein de l’UMP, pendant que Ségolène Royal promet un référendum institutionnel et Francois Bayrou réclame à nouveau un changement de Constitution. Mais les citoyens sont-ils vraiment intéressés par ce débat ? Malgré le forcing médiatique des derniers mois, ce n’est pas sûr que la popularité des principaux candidats soit très grande. Les Français ont voté contre le Traité Constitutionnel Européen, qui était soutenu par une large majorité du monde politique. Et quelle est la valeur réelle de l’être humain dans la société que ce même monde politique a façonnée ? Lorsque, au début du XXI siècle, le droit au logement n’est pas garanti et des SDF meurent de froid, on peut se demander si nous sommes mieux prisés que des marchandises que l’on vend au poids.
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A propos de la Chanson de la Balance, voici la fin de l’article de De ço qui calt ? Je trouve que ça fait réfléchir :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt
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Quant aux prisons, la situation a-t-elle vraiment évolué après le rapport très critique du Commissaire européen Alvaro Gil-Robles ? D’après le Nouvel Observateur, l’avocat du détenu qui revendique un acte de cannibalisme présumé commis le 3 janvier à la prison de Rouen a mis en cause l’administration pénitentiaire, reprochant à la maison d’arrêt d’avoir refusé le placement en isolement de son client qui purgeait une peine de cinq ans pour viol avec violence, souffrait de « schizophrénie » et était « potentiellement dangereux ».
Et les délocalisations, la prolétarisation de la grande majorité de la population, la misère croissante, la situation des SDF... Que penser d’un projet de loi qui, juste avant les présidentielles, instituerait un « droit au logement opposable » mais qui suscite déjà le scepticisme ? Et pourquoi y a-t-il des SDF dans la France de 2007 ? Sans doute, les Français reprochent aux « élites » une réelle perte d’importance de l’être humain au cours des deux dernières décennies.
On trouve sur la Toile une chanson catalane des années 1960, la Cançó de les Balances (Chanson de la Balance), composée par Josep-Maria Carandell et chantée par Ovidi Montllor. Elle raconte l’histoire d’un royaume de jadis où :
Doncs era un rei que tenia el castell a la muntanya, tot el que es veia era seu : Terres, pous, arbres i cases, i al matí des de la torre cada dia els comptava. La gent no estimava el rei, i ell tampoc no els estimava, perquè de comptar en sabia, però amor, no li’n quedava, cada cosa tenia un preu, la terra, els homes, les cases. Un dia un noi del seu regne vora el castell va posar-se. I va dir aquesta cançó amb veu trista però clara : " Quan vindrà el dia que l’home valgui més que pous i cases, més que les terres més bones, més que les plantes i els arbres ? Quan vindrà el dia que l’home no se’l pese amb les balances ? " (...)
(Il était un roi dont le château se trouvait sur une montagne. Tout ce qu’on voyait du château lui appartenait : terres, puits, arbres et maisons, et tous les matins il les comptait du haut de la tour. Les gens n’aimaient pas le roi. Lui, non plus, il ne les aimait pas. Car il savait bien compter, mais il ne lui restait plus d’amour. Tout avait un prix : la terre, les hommes, les maisons. Un jour, un jeune du royaume s’approcha du château et entonna le chanson qui suit avec voix triste, mais claire : « Quand viendra le jour où l’homme vaudra plus que puits et maisons, plus que les meilleures terres, plus que les plantes et les arbres ? Quand viendra le jour où l’homme ne sera pas pesé avec une balance ? » )
Une chanson dont des enseignants ont fait un conte pour enfants.
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vous dites dans l’article de De co qui calt « pendant que Ségolène Royal promet un référendum institutionnel et Francois Bayrou réclame à nouveau un changement de Constitution ».
Voici la dépêche de l’AFP qui le proclame .
Jack Lang a déclaré dimanche 7 janvier 2007 que si elle était élue à la présidence, Ségolène Royal, dont il est le conseiller spécial, organiserait comme elle l’a déjà dit un référendum « en septembre » sur le thème de « changer la république ». Il y aura « un référendum en septembre » sur « le thème de changer la République » avec pour ambition "de faire de la France une vraie démocratie, avec une vraie réforme constitutionnelle..
1) C’est donc une parole de jack lang ! hum
2) Ensuite ce n’est qu’une reprise du Projet PS 2007. Il s’agit d’un programme de parti qui n’est valable qu’en cas de victoire aux législatives. Et qui peut croire qu’un parti va procéder à des réformes vraiment démocratiques
3) L’article 11 de la constitution permet au Président de passer par dessus les partis pour saisir directement les citoyens d’un projet ( De Gaulle en 1962 et 1969). Mais pour cela il faut que le candidat aux présidentielles s’engage personnellement. C’est donc à inscrire dans le projet présidentiel pour que cela soit valable.
4) Ce référendum soit être précédé d’un débat préparatoire et inforlmatif pour les citoyens pour renvoer la démocratie . On ne peut s’arrêter aux proposituions des élus et partis qui ont des intérêts à défendre.
Pour toutes ces raisons, je propose aux candidats un Pacte démocratique pour 2007.
Il y a le pacte écologique de Hulot, la Charte du canal Saint Martin , répondant à des urgences, qui ont reçu un écho formidable, mais pour lesquelles le président ne peut agir seul.
En revanche, il y a aussi une crise démocratique profonde et pour laquelle le Président, qui sera élu, aura la légitimité, la capacité et la responsabilité personnelles d’agir par l’article 11 de la constitution pour rénover la démocratie, pour peu qu’il se soit engagé en tant que candidat.
D’où la proposition DE PACTE DEMOCRATIQUE DE 2007
le pacte démocratique est un contrat que passe le candidat aux présidentielles avec ses électeurs. C’est un engagement solennel qui porte sur 3 objectifs.
Les trois Objectifs du Pacte.
01- Obtenir, dans la première année de mandat du nouveau Président élu en 2007, l’organisation d’un référendum institutionnel par l’article 11 de la constitution, précédé d’un débat citoyen transparent et responsable.
02 - Promouvoir dans cet esprit de clarté démocratique un référendum selon les modalités du « référendum à options. » afin de permettre un vrai choix constructif et éviter le détournement du référendum en un plébiscite sur la personne du président.
03 - Afficher des orientations, des questionnements et approches lors du débat démocratique préalable au référendum.
Informations complémentaires ;sur mon blog.
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Bien cher Denis Robert, et ami virtuel !
Vous dites :
"Si être socialiste c’est être de gauche, et si être de gauche c’est lutter contre les outrances du capitalisme financier, l’affaire Clearstream, la vraie, devrait être pour vous un formidable moyen de toucher ce « peuple » de gauche qui semble vous fuir depuis tant d’années.“
Heureusement qu’il y a le "si“ sinon vous auriez baissé dans mon estime ! (plaisanterie, même si votre position n’est franchement pas à la rigolade)
Vous connaissez aussi bien que moi la complicité du PS avec le milieu financier. L’idéologie a sa raison, que le pouvoir n’ignore point.
Notre Hollande a tant à s’occuper dans son ménage que je doute qu’il vous réponde.
N’attendez rien de cette tartufferie ! L’UMPS sont complices depuis Mathusalem...
Par contre, continuez de nous informer sur l’évolution de ces affaires, afin que nous soyons toujours plus nombreux à y comprendre le fond.
Les mafieux sont de plus en plus à découvert ! Ils nous feront payer cher leurs intérêts...
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Bonjour Denis Robert
Tout d’abord, encore merci pour vos enquêtes. Comme demandé dans ma lettre au Père Noel (j’ai la faiblesse d’y croire encore), j’ai reçu Revelation$ et Clearstream en cadeaux... Durs à digérer les cadeaux, comme un coup de poing dans le bide !
J’ai deux ou trois réactions à votre article et aux livres que vous avez publiés. La première, pas très constructive, mais pour la beauté du texte est un extrait d’un poème de CMR Leconte de Lisle, parnassien s’il en est, qui sonne 150 plus tard toujours d’actualité :
... Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein,/ Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde,/ Châtrés dès le berceau par le siècle assassin/ De toute passion vigoureuse et profonde.
Votre cervelle est vide autant que votre sein,/ Et vous avez souillé ce misérable monde/ D’un sang si corrompu, d’un souffle si malsain,/ Que la mort germe seule en cette boue immonde./
Hommes, tueurs de Dieux, les temps ne sont pas loin/ Où, sur un grand tas d’or vautrés dans quelque coin,/ Ayant rongé le sol nourricier jusqu’aux roches,/
Ne sachant faire rien ni des jours ni des nuits,/ Noyés dans le néant des suprêmes ennuis,/ Vous mourrez bêtement en emplissant vos poches/
La seconde réaction est plus polémique. C’est une question : peut-on faire confiance aux politiques, qui pour une grande partie d’entre eux marchent et font marcher le « système » ? C’est bien là, amha, le problème que nous avons puisqu’il existe une collusion de fait entre les intérêts disons de la finance (pour simplifier) et les intérêts personnels des politiques, par exemple sous forme de jetons de présence de politiciens à différents conseils d’adminsitration. Le sémillant Ed Balladur, et les non moins sémillants F. Bolkenstein ou S. Berlusconi, en sont des exemples emblématiques.
Au delà, pouvons nous citer beaucoup d’hommes politiques qui se soient dressés contre le laissez-faire, le manque de transparence des échanges et des flux financiers internationaux ? A. Montebourg, dans une certaine mesure, et certains verts... Mais le silence assourdissant du PS est plus que dérangeant ! Quant à la sortie de Monsieur Royal, elle est tout simplement dramatique. Soit il n’a rien compris à ces circuits financiers et à leur ampleur (on aurait vite remboursé la fameuse dette en confisquant l’argent sale, non ?) et il risque de passer pour un demeuré, soit il connaît le système et le rideau de fumée qu’il contribue à dresser est au mieux du cynisme, au pire une ’acceptation tacite« , comme pour »le" papier de VSD vous concernant.
Troisième réaction : j’ai signé la pétition, j’ai acheté les bouquins, comment moi simple quidam puis-je faire davantage et vous aider ? Concrètement ? Parce que je n’ai pas envie de baisser les bras devant la gravité des faits évoqués.
Anda, vinceremos !
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Salut Denis,
Comme je vois que tu deviens ( presque ) intime avec l’François de la madone des socialistes, dans ta prochaine bafouille, ... m’oublies pas de lui demander des nouvelles de son pote Huchon !
http://www.liberation.fr/actualite/societe/227276.FR.php
Tenez quand on aime, on ne compte pas, je te repasse un de mes anciens posts !
La SCI du couple Hollande/Royal !
http://www.societe.com/cgi-bin/recherche?rncs=377552955
.. et la vidéo de l’émission d’Arlette Chabot « A vous de juger » ou en répondant à Alliot Marie, le François il lui dit « J’aime pas les riches »
http://www.dailymotion.com/relevance/searc...es/video/244453
Sans autres commentaires !
@+ P@py
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le Super P@py a encore frappé !
Merci pour les liens internet ! Ca c’est de la bonne info, du genre qui ne risque pas de faire surface dans les médias à la coule, parceque parler Argent Personnel chez les Socialistes, ça relève de la pornographie !
Merci P@py, et continue !
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@ Bonjour Denis
Merci de continuer à nous tenir informés. Bon courage ! Votre écriture est formidable.
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Bonjour Denis Robert.
J’ai eu un beau cadeau à noel, votre livre, que j’ai dévoré très rapidement, avec autant d’indignation que d’intérêt.
J’attendrais la réponse de François Hollande jusqu’aux élections à venir. Après ça sera trop tard.
Votre description des réactions du journal Le Monde à votre encontre m’a fait également réagir, ce journal ne fait plus partie de mes lectures.
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« La plainte pour vol et recel déposée par la multinationale a été encouragée par le Parquet général de Paris. Vous n’êtes pas sans savoir que son représentant est l’ancien conseiller Justice du président de la République. Le garde des Sceaux l’a soutenue, comme le Premier ministre. »
Parmi les candidats qui envisagent des reformes institutionnelles, on n’en trouve malheusement aucun qui propose de mettre fin au mélange de genres permanent dont parle l’article de De ço qui calt de ce matin, quand il écrit :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt
« Et de quelle « participation citoyenne » nous parle maintenant une classe dirigeante, politique, gestionnaire... qui depuis les années 1970 ne cesse de se doter de toutes sortes de moyens institutionnels et législatifs lui permettant d’avoir raison à tout prix contre le « petit citoyen » ? Une « élite » qui a opéré un incroyable mélange de genres entre les coupoles politique, administrative, industrielle et financière, judiciaire... Qui pratique de plus en plus ouvertement le « mais bien sûr » pour quelques-uns, alors que la grande majorité des Français se voit opposer le passage en force et le langage raide du genre : « c’est comme ça, et il va falloir vous y plier, et d’ailleurs le Conseil (X), le rapport (Y) et telle instance nous donnent raison. Adressez-vous à qui vous voudrez, nous aurons toujours raison ». Après plus de vingt ans de « gestion des français » par la politique unique, par les réseaux de la pensée unique et par la prétendue « évidence » fabriquée avec l’aide des idéologues attitrés du système, ce sont les mêmes qui, pour les élections de 2007, nous assènent un énorme tapage médiatique à base de « rupture », « participation », etc... Où veulent-ils en venir ? »
(fin de citation)
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Le problème, c’est que ce mélange de genres institutionnel n’est pas particulièrement le fait de la « droite ». Il a été systématiquement développés par tous les gouvernements depuis une bonne vingtaine d’années. Sur cette question, on peut lire un autre article de De ço qui calt ? du 15 septembre :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13393
Politique, justice, déontologie... et campagne présidentielle
En pleine pré-campagne présidentielle et alors qu’un mini-projet de réforme de la Justice a été annoncé, on reproche à Jacques Chirac la nomination de l’un de ses anciens conseillers au poste de procureur général de Paris. Mais cette pratique est-elle vraiment nouvelle, quels que soient le domaine de la Justice que l’on considère et les partis politiques qui gouvernent ? Ou a-t-on pris l’habitude de s’en plaindre uniquement lorsque cela « profite à ceux d’en face » ? Malheureusement, la réponse semble bien être que de tels transferts ont toujours existé, mais que le monde politique ne tient pas à changer le système. Dans ce cas, il appartient aux citoyens de prendre des initiatives et de se servir utilement des échéances électorales pour faire en sorte qu’il devienne possible d’obtenir une évolution de nos institutions.
(...)
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Il y a aussi le site « Petite Citoyenne » d’Isabelle Debergue :
http://www.geocities.com/petite_citoyenne
et ses articles sur Agoravox, notamment :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12986
Justice : et s’il fallait d’abord réformer la réforme ?
L’affaire d’Outreau et le rapport parlementaire auront finalement déclenché un début de réforme de la Justice à l’avenir incertain. Malgré son caractère minimal, cette « petite réforme » est entourée de sérieuses tensions et de levées de boucliers quotidiennes. En même temps, on apprend que l’actuel vice-président du Conseil d’Etat devrait devenir président du Conseil constitutionnel en février 2007 et être remplacé dans sa présente fonction par l’actuel secrétaire général du gouvernement. Si cette deuxième nomination apparaît comme un « classique » de la politique française récente, ce n’est pas le cas de la première. Force est de constater dans l’ensemble une tendance à la concentration du pouvoir dans les mains d’un groupe restreint au détriment de la séparation des carrières, accompagnée d’une inertie institutionnelle qui s’oppose à toute perspective de changement en profondeur. Ne serait-il pas opportun, avant de tenter une réforme de la Justice, d’aborder la question de la composition et du fonctionnement des instances devant intervenir dans cette opération ?
(...)
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15260
Quelle apparence d’impartialité pour le médiateur de la République et le garde des Sceaux ?
Le projet de réforme de la Justice faisant suite aux conclusions de la Commission d’enquête parlementaire sur Outreau prévoit que les plaintes mettant en cause des magistrats de l’ordre judiciaire soient filtrées par le médiateur de la République d’abord, ensuite par le garde des Sceaux. Indépendamment de l’indispensable débat sur le contenu des trois projets de loi récemment déposés, la question se pose de savoir si l’actuelle pratique institutionnelle garantit suffisamment l’apparence d’impartialité d’instances susceptibles de disposer d’un pouvoir éliminatoire à l’égard des dossiers déposés. Malheureusement, tel ne semble pas être le cas, avec tout le respect dû aux institutions et aux personnes. C’est sans doute par un examen rigoureux de ces questions, et d’autres sujets analogues, que devrait commencer toute opération visant à réformer notre Justice.
(...)
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Il y a aussi un autre article sur la question :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11958
Après les affaires récentes, quelle indépendance pour l’Etat et les responsables publics ?
d’Isabelle Debergue, 1er août 2006
Quelles leçons tirer des convulsions institutionnelles et politiques qui ont accompagné des affaires comme Clearstream ou encore les crises d’EADS et de l’Airbus ? On semble chercher à présent à en noyer la mémoire par une fausse impression de normalité. La situation internationale, la chaleur, les vacances... aidant. Malgré cela, on voit émerger des problèmes sérieux et chroniques qui ne datent pas des années récentes. Les décideurs au gouvernement, dans l’opposition ou ailleurs doivent aux citoyens une analyse transparente de leurs causes profondes. Faute de quoi, à la veille des élections de 2007, les citoyens se verront dans la nécessité de mener sans eux cette réflexion et d’en tirer les conséquences qui risquent de s’imposer lorsque, toutes tendances confondues, ces mêmes décideurs ou leurs amis politiques viendront solliciter le vote populaire.
Au milieu de nouvelles qui se veulent rassurantes sur les commandes et les livraisons d’Airbus, on apprend tout de même qu’EADS « pâtira en 2006 des soucis d’Airbus » et que le constructeur d’avions « a dû dépêcher de nombreux collaborateurs de ses sites allemands pour celui de Toulouse ». Quant à l’affaire Clearstream, alors que le général Rondot revient sur sa déposition du 28 mars et affirme notamment que « le patronyme de M. Nicolas Sarkozy ne figurait pas sur les documents reçus », les notes secrètes de la DGSE récemment déclassifiées semblent mettre en évidence des rapports complexes entre Imad Lahoud et la DGSE, perturbés par l’entrée en scène de Jean-Louis Gergorin.
Quel que soit le résultat des enquêtes qui restent à mener, on semble bien avoir affaire, d’une part à des dysfonctionnements de la coupole industrielle publique et privée, et de l’autre à d’incroyables mélanges de genres entre l’industrie, le renseignement, la politique et d’autres activités. Mais est-ce un problème spécifique à la France ? Est-ce la faute au rôle de l’Etat dans le pays depuis la Libération ? Ce sont des questions sur lesquelles porte le débat au sein des « élites ». Autant que les citoyens en discutent dans la transparence.
Lors de l’incident du 15 juin à l’Assemblée Nationale, François Hollande s’était plaint qu’« EADS, un des fleurons de notre industrie aéronautique, en France comme en Europe, est aujourd’hui ébranlé par le comportement de l’un de ses dirigeants » dans l’affaire des stock-options. Si le gouvernement en venait à lui confirmer sa confiance, « cela signifierait que nous sommes dans l’irresponsabilité générale, oui, dans l’irresponsabilité générale, puisqu’un président d’entreprise peut se comporter ainsi sans avoir été rappelé à l’ordre par l’État ». Dans une réponse très controversée sur la forme, le Premier ministre avait évoqué une absence de « véritable politique industrielle » de la part du Parti Socialiste, un recours à la « facilité » de ses dirigeants « en matière de politique énergétique » et une gestion n’ayant « jamais cessé de brader » le service public, faute de « faire le nécessaire pour les entreprises publiques ». Le mini-scandale semble s’être soldé par l’arrivée d’un « patron de gauche » au sommet d’EADS. Etait-ce l’objectif « terre à terre » de François Hollande ?
Mais un article de Ross Tieman paru dans The Observer du 25 juin n’a guère accordé d’importance à ce débat. L’auteur pourfend ce qui lui apparaît comme un protectionnisme industriel de l’Etat français et un « capitalisme entre copains » (« crony capitalism »). Il évoque l’affaire Clearstream en traitant Jean-Louis Gergorin de « pote de De Villepin » (« chum of De Villepin’s ») et rappelle que Jacques Chirac en personne avait soutenu la nomination de Noël Forgeard à la co-présidence d’EADS. S’il s’en prend à « De Villepin et sa bande » (« De Villepin and crew »), c’est en tant que représentants d’un monde où « l’économie de marché n’est pas jugée légitime ». Ce qui serait, semble-t-il, la faute à une « philosophie catholique anti-profit alliée à un socialisme d’après-guerre ». En bref, l’Etat français devrait « sortir » de la gestion d’EADS et laisser faire les partenaires privés. A un moment où le nom de Louis Gallois circule déjà, Ross Tieman s’indigne d’une déclaration de Dominique Perben estimant que le fait d’être sortis tous les deux de la même promotion de l’ENA rendrait plus facile d’échanger des idées : la France est dirigée par une élite restreinte (« a tiny elite »). C’est vrai que Noël Forgeard « n’est que » polytechnicien...
Que la France est gouvernée par une « élite » restreinte et que c’est une très mauvaise chose, cela paraît certain. Mais la lecture d’ouvrages récents comme « The Chosen », de Jerome Karabel, ou encore « Privilege », de Ross Gregory Douthat, montre l’existence aux Etats-Unis d’une coupole sociale également « élitiste » et coriace. Pareil pour la Grande-Bretagne. Quant aux « affaires », Enron n’a pas été triste et a amené des critiques qui paraissent difficiles à réfuter. En matière de mélanges de genres institutionnels, l’exemple du Vice-Président Richard Cheney met en évidence que la politique américaine ne se soucie guère de principes tels que la « séparation de carrières ». A la forme près, les dérives sont les mêmes partout. Il reste, toutefois, que les responsables publics et politiques français ne se voient pas interdire la fréquentation, au sein des cercles d’influence, des représentants des milieux industriels et financiers privés. C’est vrai en France, dans une association comme le Siècle (dont Jean-Louis Gergorin a souvent fait partie) qui a même été présidée par le Vice-Président en fonction du Conseil d’Etat, mais aussi au niveau international.
Le secrétariat de la Commission Trilatérale m’a très aimablement fait parvenir la relation de ses membres en date de juillet 2006. Comme l’indique son site, la liste peut être demandée par un simple courrier électronique auquel il est répondu de la même façon. Parmi les membres français, je découvre, ensemble avec des dirigeants de l’industrie et de la banque privées, des personnalités qui se définissent notamment par l’appartenance à des corps de l’Etat (deux ambassadeurs) ou par l’exercice de fonctions à caractère public (un député ancien premier ministre, un député européen), mais surtout :
- l’actuelle présidente d’AREVA, alors que cette entreprise publique n’a pas été privatisée ;
- l’actuel président de l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN ;
- un magistrat très connu, présenté en tant que premier vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris ;
- le président du Conseil de surveillance de la Caisse Nationale de Prévoyance, dont les deux principaux actionnaires sont la Caisse des Dépôts, investisseur institutionnel public, et Sopassure qui appartient par moitié à La Poste.
A sa réunion annuelle d’avril dernier, la Commission a tenu une séance intitulée : « Nouveaux défis de la prolifération nucléaire », présidée par l’ancien secrétaire d’Etat US Henri Kissinger. Parmi les intervenants se trouve la directrice des affaires stratégiques du Commissariat à l’Energie Atomique français, apparemment sur le sujet : « affaire iranienne ».
La Trilatérale serait-elle un organisme public ? Tel ne semble pas être le cas. Sa déclaration de principe précise qu’elle a été fondée en 1973 par des citoyens (« private citizens »). Elle ne fait état d’aucun mandat gouvernemental ni international. Créée pour « favoriser une plus étroite coopération » entre les pays dits « industrialisés et démocratiques » de trois continents, à l’époque le Japon, les Etats-Unis, le Canada et les pays de l’Europe occidentale, la Trilatérale cherchait à mettre en place « le rassemblement officieux du plus haut niveau atteignable pour examiner ensemble les problèmes essentiels » qui se posaient aux milieux dirigeants des pays riches. Les Etats-Unis ne se trouvant plus, à l’intérieur de ce groupe de pays, dans la même situation d’hégémonie qu’au début de l’après-guerre, il fallait rechercher une forme de gouvernance « partagée » plus appropriée pour le « système international ».
A présent, la Trilatérale s’estime indispensable pour aider à l’exercice de cette « direction partagée » d’un « système international plus large ». Son Groupe Japonais est devenu le Groupe de l’Asie du Pacifique, l’Union européenne s’est élargie et des personnalités mexicaines ont rejoint le Groupe de l’Amérique du Nord de la Commission. Des citoyens influents d’autres pays : Chine, Conseil de l’Europe « hors Union Européenne », Amérique du Sud... y participent également. L’objectif étant de promouvoir « une pensée et une direction partagées » dans le contexte de la « mondialisation ».
Les membres de la Trilatérale (environ 350) sont « des dirigeants éminents du monde des affaires, des médias, du milieu académique, du service public, du syndicalisme et d’autres organisations non gouvernementales de ces trois régions du monde » (Asie du Pacifique, Europe, Amérique du Nord) « à l’exclusion des ministres en exercice ». Le président de la principale centrale syndicale des Etats-Unis, l’AFL-CIO, fait partie du Groupe de l’Amérique du Nord.
C’est dans ce critère d’incompatibilité très faible, qu’un problème de déontologie me semble rester non résolu, sans chercher à entreprendre ici une critique de fond des objectifs et de l’action de cette Commission. Disons d’emblée qu’à mon sens ce sont les gouvernements, les parlements, les instances internationales, le mouvement syndical, les partis politiques... qui devraient aborder très sérieusement la question des incompatibilités d’appartenances. Mais tel ne semble pas être vraiment le cas. Les biographies des membres de la Trilatérale ne font d’ailleurs apparaître aucune « séparation des carrières ». En ce qui concerne la participation française, mais aussi en partie celles des autres pays de l’Europe occidentale, on est loin d’une quelconque application de la « théorie des apparences » évoquée dans mes articles des mardi 25 et vendredi 28 juillet. De surcroît, à l’examen d’informations plus anciennes concernant la Trilatérale ou le Siècle, il n’apparaît pas que cette situation se soit créée au cours des années récentes. Elle s’est mise en place depuis les années 1970 et n’a cessé de s’aggraver, sans qu’aucun parti politique avec une certaine influence ne s’en plaigne. Le Groupe de Bilderberg en fournit un autre exemple, n’en déplaise à ceux qui crient à la « théorie du complot ».
En somme, contrairement à ce que laisse entendre l’article de Ross Tieman dans The Observer, le véritable problème ne semble pas être celui de l’indépendance de l’industrie ou de la banque par rapport à l’Etat, mais bien son contraire. A savoir, comment garantir l’indépendance de l’Etat, des fonctionnaires, des responsables publics, de la coupole politique et syndicale... par rapport aux grands réseaux d’influence et aux géants financiers et industriels multinationaux. Le silence général du monde politique par rapport à ces questions de déontologie essentielles pour la démocratie ne peut qu’inquiéter tout citoyen conscient, quelles que soient les idées dont il se réclame. Des explications claires nous sont dues, de toute urgence, avant les élections de 2007. Sans quoi, il faudra sanctionner les politiques évasifs par un désistement d’office, faute de production de leur exposé en temps utile.
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« Sans quoi, il faudra sanctionner les politiques évasifs par un désistement d’office, faute de production de leur exposé en temps utile. »
Il est grand temps d’en donner acte, de ce désistement des candidats aux présidentielles par rapport aux véritables problèmes du pays. Marre de leur cynisme.
Maintenant, ils voudraient se refaire une image à base de « bons sentiments » sur le droit au logement. C’est un comble : qui a créé et développé la précarité et la pauvreté dans la France actuelle ?
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Le Trilatéral nouveau est arrivé !
Voici, en deux parties, un extrait de la liste des membres de la Trilatérale en date de janvier 2007 :
THE TRILATERAL COMMISSION
January 2007
*Executive Committee
THOMAS S. FOLEY North American Chairman
PETER SUTHERLAND European Chairman
YOTARO KOBAYASHI Pacific Asia Chairman
ALLAN E. GOTLIEB North American Deputy Chairman
HERVÉ DE CARMOY European Deputy Chairman
HAN SUNG-JOO Pacific Asia Deputy Chairman
LORENZO H. ZAMBRANO North American Deputy Chairman
ANDRZEJ OLECHOWSKI European Deputy Chairman
SHIJURO OGATA Pacific Asia Deputy Chairman
DAVID ROCKEFELLER Founder and Honorary Chairman
PAUL A. VOLCKER North American Honorary Chairman
GEORGES BERTHOIN European Honorary Chairman
OTTO GRAF LAMBSDORFF European Honorary Chairman
***
MICHAEL J. O’NEIL North American Director PAUL RÉVAY European Director
TADASHI YAMAMOTO Pacific Asia Director
EUROPEAN GROUP
**In Public Service
Paul Adams, Chief Executive, British American Tobacco, London
Urban Ahlin, Member of the Swedish Parliament and Chairman of the Committee on Foreign Affairs, Stockholm
Krister Ahlström, Vice Chairman, Stora Enso and Fortum ; former Chairman, Finnish Employers Confederation ; former Chairman, Ahlström Corp., Helsinki
Edmond Alphandéry, Chairman, Caisse Nationale de Prévoyance, Paris ; former Chairman, Electricité de France (EDF) ; former Minister of the Economy and Finance
Jacques Andréani, Ambassadeur de France, Paris ; former Ambassador to the United States
*Stelios Argyros, Chairman and Managing Director, Preveza Mills, Athens ; former Member of the European Parliament ; former Vice President of UNICE, Brussels ; former President and Chairman of the Board of the Federation of Greek Industries, Athens
Jerzy Baczynski, Editor-in-Chief, Polityka, Warsaw
Estela Barbot, Director, AGA ; Director, Bank Santander Negocios ; Member of the General Council, AEP — Portuguese Business Association, Porto ; General Honorary Consul of Guatemala, Lisbon
*Erik Belfrage, Senior Vice President, Skandinaviska Enskilda Banken ; Director, Investor AB, Stockholm
Marek Belka, Executive Secretary, United Nations Economic Commission for Europe (UNECE), Geneva ; former Prime Minister of Poland, Warsaw ; former Ambassador-at-Large and Chairman, Council for International Coordination, Coalition Provisional Authority, Baghdad
Baron Jean-Pierre Berghmans, Chairman of the Executive Board, Lhoist Group, Limelette, Belgium
*Georges Berthoin, International Honorary Chairman, European Movement ; Honorary Chairman, The Jean Monnet Association ; Honorary European Chairman, The Trilateral Commission, Paris
Nicolas Beytout, Editor, Le Figaro, Paris ; former Editor, Les Echos, Paris
Carl Bildt, Minister of Foreign Affairs of Sweden ; former Chairman, Kreab Group of public affairs companies ; former Chairman, Nordic Venture Network, Stockholm ; former Member of the Swedish Parliament, Chairman of the Moderate Party and Prime Minister of Sweden ; former European Union High Representative in Bosnia-Herzegovina & UN Special Envoy to the Balkans
Ana Patricia Botin, Executive Chairman, Banesto ; Vice Chairman, Urbis ; Member of the Management Committee, Santander Group, Madrid
Jean-Louis Bourlanges, Member of the European Parliament (ALDE Group/UDF) and Chairman, Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs, Brussels ; former President of the European Movement in France, Paris
*Jorge Braga de Macedo, President, Tropical Research Institute, Lisbon ; Special Advisor to the Secretary General, Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), Paris ; Professor of Economics, Nova University at Lisbon ; Chairman, Forum Portugal Global ; former Minister of Finance
Lord Brittan of Spennithorne, Vice Chairman, UBS Investment Bank, London ; former Vice President, European Commission
Jean-Louis Bruguière, First Magistrate and First Vice President of the Paris County Court
Robin Buchanan, Senior Partner, Bain & Company, London
*François Bujon de l’Estang, Ambassadeur de France ; Chairman, Citigroup France, Paris ; former Ambassador to the United States
Edelgard Bulmahn, Member of the German Bundestag and Chairwoman of the Committee on Economic Affairs ; former Federal Minister, Berlin
Sven Burmester, Writer and Explorer, Denmark ; former Representative, United Nations Population Fund (UNFPA), Beijing ; former World Bank Deputy Secretary and Representative in Cairo
Richard Burrows, Governor, Bank of Ireland ; Director, Pernod Ricard ; Chairman, the Scotch Whisky Association ; former President, IBEC (The Irish Business and Employers Confederation), Dublin
*Hervé de Carmoy, Chairman, Almatis, Frankfurt-am-Main ; former Partner, Rhône Group, New York & Paris ; Honorary Chairman, Banque Industrielle et Mobilière Privée, Paris ; former Chief Executive, Société Générale de Belgique
Antonio Carrapatoso, Chairman of the Board of Directors, Vodafone Portugal, Lisbon ; Member of the Board of Directors, Vodafone Spain & Vodacom
Salvatore Carrubba, Director of Strategies and Columnist, Il Sole 24 Ore, Milan ; former Culture Alderman, Municipality of Milan
Henri de Castries, Chairman of the Management Board and Chief Executive Officer, AXA, Paris
Carme Chacon Piqueras, First Vice-President of the Spanish Parliament, Madrid
Jürgen Chrobog, Chairman, BMW Herbert Quandt Foundation, Munich ; former German Deputy Foreign Minister and Ambassador to the United States
Luc Coene, Minister of State ; Deputy Governor, National Bank of Belgium, Brussels
Sir Ronald Cohen, Founding partner and Executive Chairman, Apax Partners Worldwide, London
Bertrand Collomb, Chairman, Lafarge, Paris ; Chairman, World Business Council for Sustainable Development
*Richard Conroy, Chairman, Conroy Diamonds & Gold, Dublin ; Member of Senate, Republic of Ireland
Eckhard Cordes, Chief Executive Officer, Franz Haniel & Cie, Duisburg ; former Member of the Board, DaimlerChrysler, Stuttgart
Alfonso Cortina, Chairman, Inmobiliaria Colonial ; Chairman, Repsol-YPF Foundation, Madrid
Eduardo Costa, Executive Vice Chairman, Banco Finantia, Lisbon ; Member, Forum Portugal Global
Michel David-Weill, Former Chairman, Lazard LLC, worldwide ; Chairman of the Supervisory Board, Eurazeo, Paris
Baron Paul De Keersmaeker, Chairman of the Board of Domo, Corgo, Foundation Europalia International and the Canada Europe Round Table, Brussels ; Honorary Chairman Interbrew, KBC, Nestlé Belgilux ; former Member of the Belgian and European Parliaments and of the Belgian Government
*Vladimir Dlouhy, Senior Advisor, ABB ; International Advisor, Goldman Sachs ; former Czechoslovak Minister of Economy ; former Czech Minister of Industry & Trade, Prague
*Bill Emmott, Former Editor, The Economist, London Thomas Enders, Chief Executive Officer, EADS, Munich ; Chairman, Atlantik-Brücke (Atlantic Bridge), Berlin
Pedro Miguel Echenique, Professor of Physics, University of the Basque Country ; President, Foundation Donostia International Physic Center (DIPC) ; former Basque Minister of Education, San Sebastian
Laurent Fabius, Member of the French National Assembly and of the Foreign Affairs Committee ; former Prime Minister & Minister of the Economy & Finance, Paris
Oscar Fanjul, Honorary Chairman, Repsol YPF ; Vice Chairman, Omega Capital, Madrid
Grete Faremo, Director of Law and Corporate Affairs for Western Europe, Microsoft ; former Executive Vice President, Storebrand ; former Norwegian Minister of Development Cooperation, Minister of Justice and Minister of Oil and Energy, Oslo
*Nemesio Fernandez-Cuesta, Executive Director of Upstream, Repsol-YPF ; former Chairman, Prensa Española, Madrid
Jürgen Fitschen, Member of the Group Executive Committee, Deutsche Bank, Frankfurt-am-Main
Klaus-Dieter Frankenberger, Foreign Editor, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Frankfurt am Main
Louise Fresco, University Professor, Universiteit van Amsterdam (University of Amsterdam)
Hugh Friel, Chief Executive, Kerry Group, Tralee, Co. Kerry, Ireland
Lykke Friis, Pro-Rector, University of Copenhagen
*Michael Fuchs, Member of the German Bundestag, Berlin ; former President, National Federation of German Wholesale & Foreign Trade
Lord Garel-Jones, Managing Director, UBS Investment Bank, London ; Member of the House of Lords ; former Minister of State at the Foreign Office (European Affairs)
*Antonio Garrigues Walker, Chairman, Garrigues Abogados y Asesores Tributarios, Madrid
Wolfgang Gerhardt, Member of the German Bundestag ; Chairman of the Friedrich-Naumann-Foundation ; former Chairman of the Free Democratic Party ; former State Minister, Berlin
Lord Gilbert, Member of the House of Lords ; former Minister for Defence, London
Esther Giménez-Salinas, Rector, Ramon Llull University ; Professor of Criminal Law, ESADE Law School, Ramon Llull University, Barcelone
Mario Greco, Chief Executive Officer, Eurizon Finantial Group ; former Managing Director, RAS (Insurance), Milan
General The Lord Guthrie, Director, N M Rothschild & Sons, London ; Member of the House of Lords ; former Chief of the Defence Staff, London
Sirkka Hämäläinen, Former Member of the Executive Board, European Central Bank, Frankfurt-am-Main ; former Governor, Bank of Finland
Alfonso Iozzo, Managing Director, San Paolo IMI Group, Turin
*Mugur Isarescu, Governor, National Bank of Romania, Bucharest ; former Prime Minister
*Baron Daniel Janssen, Chairman of the Board, Solvay, Brussels
Zsigmond Jarai, President, National Bank of Hungary, Budapest
Trinidad Jiménez, International Relations Secretary of the Socialist Party (PSOE) & Member of the Federal Executive Committee, Madrid
*Béla Kadar, Member of the Hungarian Academy, Budapest ; Member of the Monetary Council of the National Bank ; President of the Hungarian Economic Association ; Former Ambassador of Hungary to the O.E.C.D., Paris ; former Hungarian Minister of International Economic Relations and Member of Parliament
Robert Kassai, General Vice President, The National Association of Craftmen’s Corporations, Budapest
*Lord Kerr of Kinlochard, Deputy Chairman and Senior Independent Non-executive Director of Royal Dutch Shell ; Member of the House of Lords ; Director of Rio Tinto, the Scottish American Investment Trust, London ; former Secretary General, European Convention, Brussels ; former Permanent Under-Secretary of State and Head of the Diplomatic Service, Foreign & Commonwealth Office, London ; former British Ambassador to the United States
Denis Kessler, Chairman and Chief Executive Officer, Scor, Paris ; former Chairman, French Insurance Association (FFSA) ; Former Executive Vice-Chairman, MEDEF-Mouvement des Entreprises de France (French Employers’ Confederation)
Klaus Kleinfeld, Chief Executive Officer, Siemens, Munich
*Sixten Korkman, Managing Director, The Research Institute of the Finnish Economy (ETLA) & Finnish Business and Policy Forum (EVA), Helsinki
Gabor Kovacs, Chairman and Chief Executive Officer, Bankar Holding ; Founder, KOGART (the Kovacs Gabor Art Foundation), Budapest
Jiri Kunert, Chairman and Chief Executive Officer, Zivnostenska banka ; President of the Czech Association of Banks, Prague
(à suivre)
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Suite et fin de l’extrait de la liste des membres de la Trilatérale en date de janvier 2007. Ce qui suit complète la liste des membres du comité européen :
*Count Otto Lambsdorff, Partner, Wessing Lawyers, Düsseldorf ; Chairman, Friedrich Naumann Foundation, Berlin ; former Member of German Bundestag ; Honorary Chairman, Free Democratic Party ; former Federal Minister of Economy ; former President of the Liberal International ; Honorary European Chairman, The Trilateral Commission, Paris
Kurt Lauk, Member of the European Parliament (EPP Group-CDU) ; Chairman, Globe Capital Partners, Stuttgart ; President, Economic Council of the CDU Party, Berlin ; Former Member of the Board, DaimlerChrysler, Stuttgart
Anne Lauvergeon, Chairperson of the Executive Board, Areva ; Chairperson and Chief Executive Officer, Cogema, Paris
Pierre Lellouche, Member of the French National Assembly and of the Foreign Affairs Committee, Paris ; President, NATO Parliamentary Assembly
Enrico Letta, Under State Secretary, Office of the Prime Minister, Italy ; former Minister of European Affairs, Industry, and of Industry and International Trade, Rome
André Leysen, Honorary Chairman, Gevaert, Antwerp ; Honorary Chairman, Agfa-Gevaert Group
Marianne Lie, Director General, Norwegian Shipowner’s Association, Oslo
Count Maurice Lippens, Chairman, Fortis, Brussels
Helge Lund, Chief Executive Officer of the Norwegian Oil Company, Statoil, Oslo
*Cees Maas, Vice Chairman and Chief Financial Officer of the ING Group, Amsterdam ; former Treasurer of the Dutch Government
Peter Mandelson, Member of the European Commission (Trade), Brussels ; former Member of the British Parliament ; former Secretary of State to Northern Ireland and for Trade and Industry
Abel Matutes, Chairman, Empresas Matutes, Ibiza ; former Member of the European Commission, Brussels ; former Minister of Foreign Affairs, Madrid
Francis Maude, Member of the British Parliament ; Chairman of the Conservative Party ; Director, Benfield Group ; former Shadow Foreign Secretary, London
Joao de Menezes Ferreira, Chairman and Chief Executive Officer, ECO-SOROS, Lisbon ; former Member of the Portuguese Parliament
Peter Mitterbauer, Honorary President, The Federation of Austrian Industry, Vienna ; President and Chief Executive Officer, Miba, Laakirchen
Mario Monti, President and Professor Emeritus, Bocconi University, Milan ; Chairman of BRUEGEL and of ECAS, Brussels ; former Member of the European Commission (Competition Policy)
Dominique Moïsi, Special Advisor to the Director General of the French Institute for International Relations (IFRI), Paris
Luca Cordero di Montezemolo, Chairman, Fiat, Turin ; Chairman, Confindustria (Italian Confederation of Industry), Rome
Sir Mark Moody-Stuart, Chairman, Anglo American ; former Chairman, Royal Dutch/Shell Group, London
Klaus-Peter Müller, Chairman of the Board of Managing Directors, Commerzbank, Frankfurt-am-Main ; President, Association of German Banks (BDB), Berlin
Heinrich Neisser, Former President, Politische Akademie, Vienna ; Professor of Political Sciences at Innsbruck University ; former Member of Austrian Parliament and Second President of the National Assembly
Harald Norvik, Chairman and Partner, ECON Management ; former President and Chief Executive, Statoil, Oslo
Arend Oetker, President, German Council on Foreign Relations (DGAP) ; Vice Chairman, Federation of German Industries ; Managing Director, Dr. Arend Oetker Holding, Berlin
*Andrzej Olechowski, Founder, Civic Platform ; Former Chairman, Bank Handlowy ; former Minister of Foreign Affairs and of Finance, Warsaw
Richard Olver, Chairman, BAE Systems, London
Janusz Palikot, Chairman of the Supervisory Board, Polmos Lublin ; Vice President, Polish Confederation of Private Employers ; Co-owner, Publishing House slowo/obraz terytoria ; Member of the Board of Directors, Polish Business Council, Warsaw
Dimitry Panitza, Founding Chairman, The Free and Democratic Bulgaria Foundation ; Founder and Chairman, The Bulgarian School of Politics, Sofia
Lucas Papademos, Vice President, European Central Bank, Frankfurt-am-Main ; former Governor of the Bank of Greece
Lord Patten of Barnes, Chancellor of the University of Oxford ; Chairman, International Crisis Group, Brussels ; former Member of the European Commission (External Relations), Brussels ; former Governor of Hong Kong ; former Member of the British Cabinet, London
Volker Perthes, Director, SWP (German Institute for International and Security Affairs), Berlin
Dieter Pfundt, Personally Liable Partner, Sal. Oppenheim Bank, Frankfurt
Josep Piqué, Chairman of the Popular Party of Catalunya, Barcelona ; Member of the Parliament of Catalunya ; Member of the Spanish Senate ; former Minister of Foreign Affairs
Benoît Potier, Chairman of the Management Board, L’Air Liquide, Paris
Alessandro Profumo, Chief Executive Officer, UniCredito Italiano, Milan
Luigi Ramponi, Member of the Italian Senate ; former Chairman of the Defence Committee of the Chamber of Deputies, Rome ; former Deputy Chief of the Defence Staff (Italian Army)
Wanda Rapaczynska, President of the Management Board, Agora, Warsaw
Heinz Riesenhuber, Member of the German Bundestag ; former Federal Minister of Research and Technology, Berlin ; Chairman of the Supervisory Boards of Kabel Deutschland and of Evotec
Gianfelice Rocca, Chairman, Techint Group of Companies, Milan ; Vice President, Confindustria, Rome
H. Onno Ruding, Chairman, Centre for European Policy Studies (CEPS), Brussels ; Former Vice Chairman, Citibank ; former Dutch Minister of Finance
Anthony Ruys, Former Chairman of the Executive Board, Heineken, Amsterdam
Ferdinando Salleo, Vice Chairman, MCC (Mediocredito Centrale), Rome ; former Ambassador to the United States
Jacques Santer, Honorary State Minister, Luxembourg ; former Member of the European Parliament ; former President of the European Commission ; former Prime Minister of Luxembourg
*Silvio Scaglia, Chairman, Fastweb ; former Managing Director, Omnitel, Milan
Paolo Scaroni, Chief Executive Officer, ENI, Rome
*Guido Schmidt-Chiari, Chairman of the Supervisory Board, Constantia Group ; former Chairman, Creditanstalt Bankverein, Vienna
Henning Schulte-Noelle, Chairman of the Supervisory Board, Allianz, Munich
Prince Charles of Schwarzenberg, Founder and Director, Nadace Bohemiae, Prague ; Member of the Czech Senate ; former Chancellor to President Havel ; former President of the International Helsinki Federation for Human Rights
*Carlo Secchi, Professor of European Economic Policy and former Rector, Bocconi University ; Vice President, ISPI, Milan ; former Member of the Italian Senate and of the European Parliament
*Tøger Seidenfaden, Editor-in-Chief, Politiken, Copenhagen
Maurizio Sella, Chairman, Gruppo Banca Sella, Biella ; former Chairman, Association of Italian Banks (A.B.I.), Rome
Slawomir S. Sikora, Chief Executive Officer and Citigroup Country Officer for Poland, Bank Handlowy w Warszawie, Warsaw
Stefano Silvestri, President, Institute for International Affairs (IAI), Rome ; Commentator, Il Sole 24 Ore ; former Under Secretary of State for Defence, Italy
Lord Simon of Highbury, Member of the House of Lords ; Advisory Director of Unilever, Morgan Stanley Europe and LEK ; former Minister for Trade & Competitiveness in Europe ; former Chairman of BP, London
Nicholas Soames, Member of the British Parliament, London
Sir Martin Sorrell, Chief Executive Officer, WPP Group, London
Myles Staunton, Former Member of the Irish Senate & of the Dail ; Consultant, Westport, Co. Mayo
*Thorvald Stoltenberg, President, Norwegian Red Cross, Oslo ; former Co-Chairman (UN) of the Steering Committee of the International Conference on Former Yugoslavia ; former Foreign Minister of Norway ; former UN High Commissioner for Refugees
*Petar Stoyanov, Former President of the Republic of Bulgaria ; Member of Bulgarian Parliament ; Chairman of Parliamentary Group of United Democratic Forces ; Chairman of Union of Democratic Forces, Sofia
Peter Straarup, Chairman of the Executive Board, Danske Bank, Copenhagen ; Chairman, the Danish Bankers Association
*Peter Sutherland, Chairman, BP p.l.c. ; Chairman, Goldman Sachs International ; Special Representative of the United Nations Secretary-General for Migrations ; former Director General, GATT/WTO ; former Member of the European Commission ; former Attorney General of Ireland
Björn Svedberg, Former Chairman and Chief Executive Officer, Ericsson, Stockholm ; former President and Group Chief Executive, Skandinaviska Enskilda Banken
Pavel Telicka, Partner, BXL-Consulting, Prague
Jean-Philippe Thierry, Chairman and Chief Executive Officer, AGF (Assurances Générales de France), Paris Lady Barbara Thomas Judge, Chairman, UKAEA (United Kingdom Atomic Energy Authority) ; former U.S. Securities Exchange Commissioner
*Harri Tiido, Ambassador of Estonia and Head of the Estonian Mission to NATO, Brussels
Marco Tronchetti Provera, Chairman and Chief Executive Officer, Pirelli & C., Milan ; Deputy Chairman, Confindustria, Rome ; former Chairman, Telecom Italia
Elsbeth Tronstad, Executive Director, Confederation of Norwegian Enterprise (NH0) ; former Vice President, ABB, Oslo
Loukas Tsoukalis, Special Adviser to the President of the European Commission ; Professor at the University of Athens and the College of Europe ; President of the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP), Athens
Mario Vargas Llosa, Writer and Member of the Royal Spanish Academy, Madrid
*George Vassiliou, Former Head of the Negotiating Team for the Accession of Cyprus to the European Union ; former President of the Republic of Cyprus ; Former Member of Parliament and Leader of United Democrats, Nicosia
Franco Venturini, Senior Editorial Commentator on Foreign Affairs, Corriere della Sera, Rome
Friedrich Verzetnitsch, Former Member of Austrian Parliament ; President, Austrian Federation of Trade Unions, Vienna ; Former President, European Trade Union Confederation (ETUC)
*Marko Voljc, Chief Executive Officer, K & H Bank, Budapest ; former General Manager of Central Europe Directorate, KBC Bank Insurance Holding, Brussels ; former Chief Executive Officer, Nova Ljubljanska Banka, Ljubljana
Alexandr Vondra, Minister of Foreign Affairs, Prague ; former Czech Deputy Minister of Foreign Affairs
Joris Voorhoeve, Member of the Council of State ; former Member of the Dutch Parliament ; former Minister of Defence, The Hague
Panagis Vourloumis, Chairman and Chief Executive Officer, Hellenic Telecommunications Organization (O.T.E.), Athens
Marcus Wallenberg, Chairman of the Board, Skandinaviska Enskilda Banken (SEB), Stockholm
*Serge Weinberg, Chairman of the Supervisory Board, Accor ; Chairman and Chief Executive Officer, Weinberg Capital Partners ; former Chairman of the Management Board, Pinault-Printemps-Redoute ; former President, Institute of International and Strategic Studies (IRIS), Paris
Heinrich Weiss, Chairman, SMS, Düsseldorf ; former Chairman, Federation of German Industries, Berlin
Nout Wellink, President, Dutch Central Bank, Amsterdam
Arne Wessberg, Director General, YLE (Finnish Broadcasting Company) and Director General, YLE Group (YLE and Digits Oy), Helsinki ; President, European Broadcasting Union (EBU)
*Norbert Wieczorek, former Member of the German Bundestag & Deputy Chairman of the SPD Parliamentary Group, Berlin
Hans Wijers, Chairman and Chief Executive Officer, Akzo Nobel, Arnhem
Otto Wolff von Amerongen, Honorary Chairman, East Committee of the German Industry ; Chairman and Chief Executive Officer, Otto Wolff Industrieberatung und Beteiligung, Cologne
Emilio Ybarra, former Chairman, Banco Bilbao-Vizcaya, Madrid
Former Members in Public Service
John Bruton, European Union Ambassador & Head, Delegation of the European Commission to the United States
Lene Espersen, Minister of Justice, Denmark
Toomas Hendrik Ilves, President of the Republic of Estonia, Tallinn
Pedro Solbes, Deputy Prime Minister and Minister of the Economy and Finances, Spain ; former Member of the European Commission
Karsten D. Voigt, Coordinator of German-American Cooperation, Federal Foreign Ministry, Germany
(...)
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C’est vrai que ce Trilatéral nouveau ressemble beaucoup à celui de l’année dernière. Mais bon...
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Bravo Monique : bien vu le vrai problème de fond !
Denis Robert a découvert l’arme du crime, maintenant de savoir à qui profite le crime !
Evidemment on comprend pourquoi nos candidats rasent les murs !
Encore bravo, et courage à D.R.
Bien à vous.
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La mise en cause de Denis Robert et d’aucun politique me semble très suspecte . Il est clair que la grande finance internationale recèle de grands vices comme le décrit notamment Stiglitz ( prix nobel d’économie pourtant favorable au marché ).
Dans cette affaire on voit encore combien la justice est différente du droit . Comment faire quand en France le parquet est aux ordres des politiques et préfére ne pas appliquer la loi quand cela l’arrange . Il faut sérieusement réformer la justice pour pouvoir ensuite s’attaquer aux grosses magouilles . A quand des politiques non extrémistes mais efficaces ?
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Salut stacdeton,
« A quand des politiques non extrémistes mais efficaces ? »
J’suis d’accord avec toi, mais j’ai peur que la réponse soit à l’image de ce vieux dicton :
P’être quand les poules auront des dents !
@+ P@py
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La Justice est différente du droit. Le Parquet est l’Avocat de l’Etat.Il ne doit être que cela. Il faut la séparation effective de la magistrature debout de la magistrature assise. Pour cela il faut que le recrutement soit différent. Les magistrates du siège doivent être recruter à partir de 40 ans qui est un âge d’adulte parmis ceux qui ont réussis dans le droit. La première des réformes est simple. La réforme de l’erreur du menuisier a savoir qu’en sa qualité d’Avocat de l’Etat,le Procureur est un Avocat comme les autres dans la salle d’audience. La Justice Pénale aura fait une grande avancée.
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Par ce genre de déclarations pitoyables, François Hollande fait allégeance aux lobbies qui pourraient permettre à sa compagne de devenir Calife et lui première Dame de France...
Gageons que le message est passé 5 sur 5, et que tout ce beau monde se montrera reconnaissant.
Car pour devenir Président de la République Française, il faut donner des gages de respectabilité aux grands pouvoirs établis qui font la pluie et le beau temps, comme on le voit avec la campagne électorale dans laquelle les candidats de l’UMPS sont imposés aux électeurs dans tous les médias alginés...
Et malheureusement pour Denis Robert qui fait un énorme travail pour la Vérité, le salut ne viendra pas non plus de ce ôté-là !
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je repost une maj du lien hollande : « je n’aime pas les riches » http://www.dailymotion.com/visited/search/hollande%2Bchabot/video/x58md_je-naime-pas-les-riches-fhollande
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On n’aime pas forcément ceux qu’on sert. Les Hollande, Royal et consorts ont directement contribué à bâtir ce système dont parle l’article d’hier de De ço qui calt :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17469
« Et de quelle « participation citoyenne » nous parle maintenant une classe dirigeante, politique, gestionnaire, qui depuis les années 1970 ne cesse de se doter de toutes sortes de moyens institutionnels et législatifs lui permettant d’avoir raison à tout prix contre le « petit citoyen » ? Une « élite » qui a opéré un incroyable mélange de genres entre les coupoles politique, administrative, industrielle et financière, judiciaire... Qui pratique de plus en plus ouvertement le « mais bien sûr » pour quelques-uns, alors que la grande majorité des Français se voit opposer le passage en force et le langage raide du genre : « C’est comme ça, et il va falloir vous y plier, et d’ailleurs le Conseil (X), le rapport (Y) et telle instance nous donnent raison. Adressez-vous à qui vous voudrez, nous aurons toujours raison. » Après plus de vingt ans de « gestion des Français » par la politique unique, par les réseaux de la pensée unique et par la prétendue « évidence » fabriquée avec l’aide des idéologues attitrés du système, ce sont les mêmes qui, pour les élections de 2007, nous assènent un énorme tapage médiatique à base de « rupture », de « participation », etc. Où veulent-ils en venir ? »
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Pendant que les milieux influents font la chasse aux journalistes qui fouillent « un peu trop » les affaires de l’oligarchie, que devient le pays ?
Il y a un autre article de De ço qui calt ?
http://blog.360.yahoo.com/quicalt
Chirac, Sarkozy, Royal, Buffet et l’évolution implacable de la réalité française
Pendant que Ségolène Royal achève sa visite en Chine et, au sein de l’UMP, les rapports entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy au sujet des présidentielles restent complexes, François Bayrou, Marie-Georges Buffet ou encore Corinne Lepage, se plaigent d’une « omniprésence du duo Sarko-Ségo », voire même de Nicolas Hulot, dans les médias. Mais, globalement, le malaise des Français semble jouer le rôle d’un véritable empêcheur de tourner en rond pour les professionnels de la politique. C’est sans doute pourquoi Marie-George Buffet rejette l’actuel programme de Ségolène Royal et propose un « programme antilibéral » qui se veut alternatif. En même temps, le contenu même de ce programme « alternatif » donne toute la mesure de l’incroyable recul social qu’a connu la France au cours des trois dernières décennies. Où est passé l’avenir dans les projets de « nos » politiques ? Quel que soit leur usage de ce mot dans leurs discours, la réalité est accablante.
Qui pouvait penser, dans la France des années 1970, qu’en 2007 la « gauche de la gauche » proposerait d’éradiquer le chômage, de relever en urgence les salaires et les minima sociaux, de garantir un toit pour tous, d’assurer le droit à la santé pour tous... ? Pour la grande majorité des Français de l’époque, le pays était censé avoir dépassé ces problématiques bien avant la fin du XX siècle. Si on leur avait expliqué ce qu’allait être en 2007 le programme du Parti Communiste, ils auraient sans doute demandé quelle catastrophe naturelle allait s’abattre sur le pays pour en arriver à une telle situation.
Pourtant, aucun grand ouragan, aucun tremblement de terre sans précédent, aucune épidémie mortifère... n’a ravagé la France.
Et si on avait parlé du Contrat Nouvelles Embauches, de la précarité généralisée... aux salariés français d’il y a trente ans, ils auraient peut-être pensé à un coup d’état militaire. Mais ils auraient sans doute écarté cette hypothèse, car la dernière période de la dictature franquiste n’avait pas connu une telle situation sociale. Pour en arriver à l’état de la France actuelle, il faut que quelque chose de bien pire se soit produit.
Que s’est il donc passé en trente ans ? Il y a eu, entre autres, la mondialisation, l’ouverture des frontières au « commerce mondial » et au dumping social, la mise en place d’un véritable marché mondial de la main d’oeuvre... Que valent les droits formels des citoyens dans un pays où le SMIC est de 1200 ou 1300 euros, si les patrons et financiers peuvent délocaliser leurs capitaux vers des pays où le salaire minimum est inférieur à 100 euros ? Si on peut importer sans entrave les produits fabriqués dans des conditions sociales très inférieures à celles régissant dans le pays importateur... Il paraît évident que, dans un tel système, financiers et employeurs chercheront par tous les moyens à récupérer l’énorme magot que représentent la masse salariale et le budget des prestations sociales du pays « riche ». Comment pourrait-il en être autrement ?
Aussi, lorsque Ségolène Royal dit évoquer les droits de l’homme en Chine, comme Jacques Chirac en octobre dernier, on peut se poser quelques questions. Par exemple, peut-on valablement considérer qu’un pays comme la France, où des êtres humains meurent de froid, est un pays où sont respectés les Droits de l’Homme ? L’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dit notamment :
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. »
Et si un doute existe sur le caractère relatif du respect des Droits de l’Homme dans l’actuel système économique et social, en présence des intérêts implacables des lobbies financiers, il paraît utile de rappeler la « petite phrase » de Jules Ferry lors de son discours du 28 juillet 1885 :
« Si l’honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour les noirs de l’Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? »
C’est notamment pourquoi les discours de campagne électorale sur les Droits de l’Homme risquent de s’avérer insuffisants par rapport à la question, évoquée dans mon article du 8 janvier, sur la valeur réelle reconnue à l’être humain dans l’actuelle société capitaliste dite « avancée ».
Il suffit d’ailleurs d’examiner de près l’évolution des lois et règlements des deux dernières décennies : développement de la précarité, limitation de l’exercice des droits sociaux et civiques (y compris de l’accès à la Justice), fonctionnement de plus en plus expéditif des administrations à l’égard des citoyens... Quel candidat propose de renverser cette logique implacable ? Tout compte fait, on nous promet quelques anesthésiques, mais rien de plus.
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« Et si on avait parlé du Contrat Nouvelles Embauches, de la précarité généralisée... aux salariés français d’il y a trente ans, ils auraient peut-être pensé à un coup d’état militaire. Mais ils auraient sans doute écarté cette hypothèse, car la dernière période de la dictature franquiste n’avait pas connu une telle situation sociale. Pour en arriver à l’état de la France actuelle, il faut que quelque chose de bien pire se soit produit. »
Elémentaire.
A l’époque, malgré Franco, il y avait en Espagne des militants qui bravaient la prison, un mouvement syndical fort, clandestin, qui prenait des risques énormes... Rien à voir avec lmes superguignols de la politique et du syndicalisme français actuels.
Et, de son côté, l’oligarchie espagnole cherchait à cumuler un maximum de capital et ne pratiquait pas une politique de délocalisations, cherchant surtout à se placer parmi les puissants de la future Europe, ce qu’elle a fort bien réussi.
C’est sûr que la situation sociale de la France actuelle est mille fois pire.
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On vous plagie ? J’ai trouvé ceci sur internet : L’enquête de « L’investigateur »
Avec CD-Rom comportant les listings originaux
Le scandale Clearstream a rebondi en France. Après les « Révélation$ » du tandem Denis Robert - Ernest Backes, l’affaire du corbeau français et les implications politiques en découlant à Paris, Clearstream et ses listings de comptes secrets et non publiés sont plus que jamais d’actualité.
« L’investigateur » a mené l’enquête. Sérieusement et rigoureusement, comme à son habitude. Et présente, sur un CD-Rom joint à ce livre, des milliers de comptes secrets avec noms de banques et de personnes, venant du fichier de Clearstream.
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c’est un vieux listing rien à voir avec celui de la Bank rien à voir avec notre démarche allez jeter un oeil sur le site de la bank pour plus d’explications http://www.bankgalerie.com/
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Au juste, lorsque la police se présente dans une banque, comment peut-elle savoir où sont les vraies données informatiques, et si celles qu’on lui présente sont complètes et authentiques ?
Avec les possibilités de l’informatique moderne, ça paraît très difficile si en face il y a un très bon ingénieur système.
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Ils font venir Monsieur Inter Paul.
R
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« Ils font venir Monsieur Inter Paul »
ET ????????????????
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Qui, d’Interpol ou d’une grande banque a le plus d’argent pour payer des super-informaticiens ? Jadis, c’était les Etats qui avaient le plus de moyens, mais à présent ce n’est plus le cas.
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@ Denis Robert:je suis de ceux qui te soutiennent, qui achètent tes livres, et qui je l’espère, ne te laisseront pas seul.Une fois de plus,je prends connaissance d’un article d’Agoravox trop tard, puisque il n’y a pas longtemps, j’ai comparé ton affaire à l’affaire Dreyfus, et que j’ai émis le souhait de demander aux présidentiables de prendre position.Je ne sais que penser de l’attitude de F Hollande...Le courage politique ne semble plus de saison:il s’agit d’assurer ses arrières,et de ne pas compromettre son avenir d’élu ou de futur ministre...Encore un sujet de dépit...Mais j’ai cessé d’être naïf...J’espère que tu sauras tenir le coup suffisament longtemps pour te sortir de ce bourbier intact. Encore un mot:merci.
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On est avec toi Denis.
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Cher Denis Robert,
Est-il possible que l’entourloupe soit exceptionnelle ? Que les listings de Clearstream aient été, au départ, exacts, que des faux aient été fabriqués pour qu’ils soient reconnus comme tels, et que...
JC
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