Cher Joe, n’est-il pas temps d’en finir avec la gérontocratie présidentielle aux États-Unis ?
Sur l'illustration de l'article, Joe Biden le poing levé, semble être un octogénaire en pleine forme. Un avis qui n'est pas partagé par tout le monde chez l'oncle Sam. Personne ne peut ignorer que lorsqu'on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage. Une âme charitable bien intentionnée pourrait suggérer qu'il faut euthanasier l'animal pour lui éviter les souffrances de la fin de vie. Un âgisme qui n'a rien d'étonnant dans un monde politique peuplé de loups, pas tous forcément beaucoup plus jeunes. Malgré tout, le cas du président des États-Unis interroge. Victime de plusieurs chutes et de fréquentes gaffes, voire de propos pour le moins erratiques, il est aisé de comprendre l'inquiétude du camp Démocrate alors qu'approche les élections présidentielles de 2024. Même pour ses partisans, Joe Biden paraît loin d'être à cent pour cent de ses capacités. Le temps de le remplacer semble venu.
Certes, d'après son médecin, le président des États-Unis est en "bonne santé" et "vigoureux", un "examen neurologique extrêmement détaillé", confirme qu'il est parfaitement apte pour exercer sa fonction de chef d'État. Est-il possible d'imaginer ce brave docteur Kevin O'Connor, avouer que son patient depuis dix ans devient maintenant trop vieux pour gouverner ?
"75% des électeurs démocrates souhaitent que Joe Biden renonce à une deuxième candidature."
Après ce sondage, petite mise au point de l'attaché de presse de Joe Biden : « Soyons clairs : le président a répété à plusieurs reprises qu'il prévoyait de se représenter en 2024 »
Essayons d'être encore plus clairs. Un président lucide qui regarderait objectivement la réalité de ses difficultés liées à son âge, pourrait très bien prendre la décision de ne pas se présenter pour un second mandat, sans l'avouer à personne, pour garder son leadership. Une bonne résolution crédible à condition d'être encore un président lucide.
Cependant, rien ne prouve la lucidité du président en exercice, pas plus que sa sénilité d'ailleurs, sauf qu'encore récemment, lors d’une conférence de presse au Vietnam, et en réponse à une question sur le réchauffement climatique, Joe Biden l'air perdu, avait répondu :
« Il y a un film sur John Wayne. C'est un éclaireur indien. Et ils essaient de ramener les… je pense que c'était les Apaches... Une des grandes tribus d'Amérique dans la réserve (...) Et l'éclaireur indien... L'Indien regarde John Wayne, désigne le soldat de l'Union et dit : “C'est un soldat poney menteur à tête de chien” » « Eh bien, il y a beaucoup de soldats poneys menteurs à tête de chien sur le réchauffement climatique. »
Un peu plus tard, il dira : « Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais moi je vais aller me coucher... »
Un problème de concentration lié à un grand coup de fatigue certainement ? Pour autant, dans son cas, il n'est pas interdit de se poser la question : "Qui gouverne vraiment les États-Unis". Question suivante, qui pour le remplacer... un autre gérontocrate ?
Joseph Robinette Biden Jr a derrière lui une longue très longue carrière, avec des réussites et aussi de dures épreuves vécues. La mort de son fils Beau d'un cancer du cerveau en 2015 et de sa première femme dont la voiture a été percutée par un semi-remorque. Neilia Biden et leur fille de 13 mois ont été tuées dans l'accident. Mais, Biden a un autre fils, Hunter, qui est pour lui un véritable boulet politique. Joe Biden "sous le joug d'une enquête sur ses liens avec les affaires de son fils, Hunter, lorsqu'il était le vice-président de Barack Obama" risquerait la destitution. Et ce n'est pas tout, puisque Hunter Biden est poursuivi par un juge fédéral qui l'accuse d'avoir menti pour acheter une arme. Hunter "aurait déclaré ne pas souffrir d'addictions alors qu'il consommait pourtant de la drogue à l'époque".
Si l'on regarde sur un Barack Obama que la lourdeur de sa tâche passée aura fait vieillir prématurément, devenu blanc de cheveux après deux mandats passés à la Maison-Blanche, comment en ressortirait ce cher Joe à 86 ans ? Lui qui avait pour slogan « sauver l’âme de l’Amérique », devra, s'il persiste dans son intention de briguer un deuxième mandat de POTUS, obtenir la moitié des voix de 3 774 délégués du Parti démocrate lors de la convention nationale qui se tiendra à Chicago en août 2024. "Face à lui, Marianne Williamson, une autrice à succès membre du parti, et surtout Robert F. Kennedy Jr. le neveu du président John Fitzgerald Kennedy" considéré comme un complotiste.
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