Chicane à Go-gauche’s land
Ces temps-cii en France, le Go-gauche’s land s’apparente
plutôt à un no man’s land. Personne ne sait plus qui fait quoi, qui suit qui, ni qui est avec qui. C’est un peu comme si toutes les provinces autonomes avaient
opté pour une séparation à la dure et sans un retour possible. Buffet’s land ne veut rien savoir de perdre
son pouvoir de gestion centralisée qui lui confère le poste suprême de candidat
de la gauche antilibérale. « J’irai
jusqu’au bout dans cette démarche de rassemblement, mais je crois qu’on ne peut
plus attendre, il faut rentrer en campagne. » (Reuters).
Autain’s
land veut se séparer de Buffet’s land, mais comme elle est dans un lien d’allégeance
et de respect (adjointe toute puissante du maire de Paris), elle ne peut que se
fâcher de temps en temps mais sans trop avoir à taper dans l’arbre sur lequel
elle est assise. Elle se contente donc de dire qu’« il serait irresponsable pour les communistes de quitter ce cadre
unitaire" car "ils
compromettraient nos chances à la présidentielle même si ce que nous avons
construit dépasse les échéances de 2007 »(AFP). Mais pas question d’aller plus loin. Si elle souligne « une logique suicidaire et pour le Parti
communiste et pour notre rassemblement », il n’est pas question pour
autant d’aller dans un clash total avec la mère patrie. Au mieux, elle « aimerait que ça ne sente pas le sapin... ».
Bove’s
land, la province qui avait le plus de chances selon certains de rassembler
l’ensemble du Go-gauche’s land a renoncé, et a finalement décidé de passer son
tour en attendant une meilleure juxtaposition des astres. Il a plutôt opté pour
un fédéralisme
fort autour de Buffet’s land. Ce qui a poussé la majorité des autres lands vers
de forts sentiments de séparation. Aujourd’hui, c’est toute la fédération qui
est au bord du cataclysme.
Si une partie de la gauche de la gauche avait
dans un « Olivier, reviens » réclamé la prise du pouvoir par le Besancenot’s land,
de profondes divergences entre LCR et le PC semblent insurmontables dans l’état
actuel de
Fini, les beaux jours de l’après référendum
où tous se tenaient par la main et chantaient en cœur le même discours antilibéral. Aujourd’hui
on assiste plutôt à une gauche devenue presqu’inutile.
Pendant ce temps, les empires sarkozyste et ségolèniste se préparent à une guerre
sans merci qui fera peut-être le bonheur du royaume lepéniste ou de la république du Bayrou !
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