Chronique du temps qui passe : Une mère
Retour sur un sujet du JT de France 2 à propos d’une mère qui organise la vie de ses quatre enfants après son propre décès.
Mercredi 26 novembre, une courte séquence du JT du soir de France 2 m’a donné l’impression que le temps s’était soudainement suspendu. Il s’agissait d’une mère de famille condamnée par un cancer généralisé. S’attendant à une mort prochaine, pour ne pas dire imminente, elle a entamé des démarches pour que ses quatre enfants – qu’elle élève seule – ne soient pas séparés après son départ.
Dans ce reportage, plusieurs images et paroles étaient difficilement soutenables. Il y avait d’abord ce ton monocorde de la mère, mélange de résignation et de force tranquille : une tristesse grave à peine masquée par l’absence apparente d’émotion, de ce pathos si cher à la télévision. Il y a eu ensuite sa fille de onze ans qui raisonnait sur la mort prochaine de sa mère, un gros bol, de lait ou de chocolat, dans les mains, comme si elle évoquait un simple départ en vacances.
Je suis resté saisi par ce sujet et quand, après une courte mine de circonstance, David Pujadas a lancé le suivant (un gilet gonflable pour survivre aux avalanches), me yeux ne voyaient que cette pauvre maman. Immobile, muet, je me suis alors demandé si les promesses faites seraient tenues.
4 réactions à cet article
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Tu devrais te suicider si pour toi c’est une joie d’en partir !
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j’ai entendu cette info sur RMC
cette mère qui se sait condamnée a fait en sorte de dé-dramatiser son départ pour essayer d’aténuer la peine de ses enfants.
elle a aussi trouvé une famille d’acceuil pour les quatres enfants afin qu’ils ne soient pas séparés.
c’est bien.-
Ces quatre enfants sont-ils sans papa ?
Que signifie cette absence dans le discours de la mère ?-
Ces quatre enfants ont-ils sans papa ?
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